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Titre : Le Matin : derniers télégrammes de la nuit

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1932-12-13

Contributeur : Edwards, Alfred (1856-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 123753

Description : 13 décembre 1932

Description : 1932/12/13 (Numéro 17800).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5778304

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 24/06/2008

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comme le leur offrait l'Angleterre, remet tout en question Pans an exposé à la Chambre, M. Herriol l annonce > qae le gouvernement propose de payer sous réserve que ce versement sera le dernier avant la réunion d'une conférence ̃ ̃ •̃ • ̃̃ '̃̃'•' ̃ > ̃ ̃ ̃ ̃

LE DÉBAT DÉCISIF NE COMMENCERA

QUE CET APRÈS-MIDI AU PALAIS-BOURBON la journée d'hier fut fort agitée dans les milieux politiques 1ft, une fois de plus, la décision relative au paiement du 15 décembre s'est trouvée reportée au lendemain. On peut assurer que M. Sttmsoh en est l'<mteur "involontaire. En. effet,.lorsqu'on apprit à la Chambre le refus opposé par le- gouvernement des Etats-Unis à une note britannique qui correspondait-, parfaitement au point de vue 'qùe nous nous apprêtions à défendre, ce fut un grand frisson de colère qui secoua les couloirs.

Le Sénat lui-même, qui paraissait avoir également évolué vers une solution favorable au paiement, retourna sa position avec une préciyitation rare au sein de cette sage et prudente assemblée. Il ne f aut donc pas s'étonner si, dis hier matin, le groupe socialiste delà Chambre, à l'unanimité moins; deux voix, se prononça pour que tout paiement f22t différé jusqu'd la réunion d'une conférence internationale des dettes. L'Amérique avant coupé, court à- toute proposition transactionnelle, le Parlement français était revenu, d'un seul coup, ,à son intransigeance primitive; Et il est inutile de souligner que cette décision, venant d'un- des de2tx grands groupes de la majorité, rendait fort précaire la position du gouvernement. M. Herriot l'ignorait moins que quiconque lorsque, dès le début- de la séance de l'après-midi, il monta à la tribune de la Chambres Mais il n'est pas homme à se laisser dévier Me :&&, ligne au hasard êtes mouvements d'opinion ou de groupes.

Avec une chaude éloquence, qui provoqua souvent des bravos unanimes, il plaida le dossier de la France, sans se soucier si cela pouvait être de; nature à fournir des armes à ses adversaires. Puis, ayant montré nôtre, droit à réclamer un moratoire, la justice d'un rajustement sans lequel l'accord de Lausanne ne serait pour nous qu'une nouvelle duperie, il n'en conclut pas moins 'en réclamant un paiement nécessaire, selon lui, pour l'honneur d'un pays dont toute la politique est basée sur le respect des contrats. Langage courageux et noble, auquel l'assemblée entière fit un beau succès. Si bien que, lorsque M. Her-

€ le, ne pas. Croquis de séance de Berings.' riot, regagna son banc, toutes les mains se tendaient vers lui. Mais le président du conseil ne pouvait se tromper sur le sens de cette manifestation. Elle s'adressait à l'homme elle était un hommage sa loyauté, au constant souci patriotique qui dicte ses actes. Mais elle ne préjugeait pas le fond du débat. Certes, M. Herriot n'entend pas payer sans formuler de réserves, mâis nous savons maintenant qu'elles ne pourront être qu'unilatérales, donc sans portée pratique, et c'est de cela que ne veut pas le Parlement. Celui-ci a jusqu'à cet après-midi pour réfléchir. En effet, le gouvernemeni anglais ne devant arrêter sa décision définitive que ce matin, la suite 'du débat a été renvoyée à aujourd'hui.

Le -gouvernement arrêtera son texte ce matin en conseil de cabinet et les commissions l'examineront avant le début d'une séance qui promet dé se prolonger tard dans la, nuit.

Peut-étre les socialistes arrondifont-ils les angles de leur motion et bien des efforts seront faits pour amener M. Herriot à né pas poser la question de confiance. Mais la décision du présidents du conseil parait irrévocable et il a pris soin, dès hier soir.de' préciser que, battu, il n'acCepterait pas de rester au Quaid'Orsây pour faire une autre politique •que la sienne.

De part et d'autre, les positions paraissent irrévocablement prises. It n'y a plus qu'à attendre l'heure du verdict.

Et, celui.ci reste subordonné à ta décision finale de l'Angleterre, à laquelle M. Herriot a lié son sort. Tout pronostic. doit donc, de ce fait, être encore réservé.

Au conseil de cabinet. Les membres du gouvernement se réuniront en conseil de cabinet, ce matin, à 11 heures, au Quai-d'Orsay, sous la présidence de M. Edouard Herriot, afin d'examiner la question de l'échéance du 15, décembre,,

M. Edouard Herriot développant -son exposé. Au. fauteuil présidentiel, M.; Fernand/Bouisson

C'est au milieu d'une grande animas tion et bien entendu d'une affluence, énorme que la séance 'd'hier après-midi s'est ouverte un peu après 15 heures. Ce fut M. Marin qui, parlant sur le, procès-verbal, ouvrit la discussion, en; faisant remarquer qu'^1 avait été en-! tendu que les motions présentées par; lui et par d'autres auraient dû être' rapportées au début de cette séance et discutées à fond.

'Les droits 4&i la Chambre, dit-il,; ne sont.pas préserves.' -,La commission; réplique M. Malvy," est prête à t'apporter- sur l'heure 'les propositions de résolution dont elle a été saisie.

Mais M. Bouisson fit alors remarquer qu'il ne pouvait- mettre ►à l'ordre du jour une- proposition dont le rapport n'était pas dépose- au. bureau et donna la, pa-' ,role à M. Herriqt' « uour une communication du gouvernement ».

Très calme, le président du conseil déclara qu'il entendait faire 'à la Chambre un exposé, en trois parties, qui lui permit de prendre une décision. Il ferait d'abord l'historique des faits, puis l'analyse des négociations relatives l'échéance du 15 décembre, enfin U 'tri- diquerait les solutions possibles. L'historique.

L'historique- ? M. Herriot le fit remonter, à la séance de ratification des dettes en 1929.. Toutefois, il voulait signaler deux faits antérieurs le premier- relatif, à la guerre elle-même, ;Il' rappela donc le souvenir de l'intervention américaine et' de tout ce '.qu'elle comportait, ainsi que lé.'sang versé en commun.? j S'il,' en était 'Nécessaire,' plus de 75.00Ù tombes, dit-il,- bien que- silencieuses, nbus rappelleraient ce 'souvenir. (Applaudissements.) Mais ce souvenir. ne pouvait .empê-j cher lés hommes libres de parler. Le traité établi,' il a fallu l'appliquer, l'in- fléchir à la demande même dès > Ame- ricains. D'autre,pârt, céuxki ont, tou- jours oppoSé, une fin de' aux conceptions de mise eri commun des conséquences de la guerre. Les propb- sitions" relatives^ à la S.èrjfë" et Va l'âmé- nagement de la rive gauche du Rhin '4e heurtèrent toujours à l'Amérique. 'Le traité. de Versailles n'a .pas; été -ratifié par elle nous l'avons cependant exé-! cuté, mais les garanties'sont tombées. Ce sont ces difficultés initiales, dit M. Herriot, qui ont toujours' pesé sur' nous' par la suite., (Applaudisse- ments.)* Il y avait 'eu aussi des' demandes de notre part au sujet de l'organisation de la paix, de la création d'une force internationale à la S. D. N. et des sanctions.

Nous n'avons pas 'eu, hélas le\ plan- de M., Léon, Bourgeois; ni la joie de rencontrer les Etats-Unis à la S. D. N. (Arjulaudissements.)

L'orateur examine ensuite l'accord, de 1926

Avant la signature, souligne-t-il, avant le 29 amil 1926, l'honorable M. Bérenger, dont on mesure mieux maintenant les efforts et les peines, répondant à M. Mellon, rappelait que le plan tenait compte de la situation actuelle et des sommes à verser par l'Allemagne.. Tels sont les deux événements que le président du conseil voulait rappeler d'avant 1929. Il cita ensuite le texte voté pour, la ratification et les réserves alors formulées.

Examinant ensuite rapidement le plan Young, M. Hernot dit comment avaient été nommés les experts. Ce fut conjoin- tement par la commission des réparations et les représentants allemands. Nul ne peut contester, ajouta-t-il, que dans ce plan il y a au moins un lien

politique entre,, les réparations et les dettes, et le'{président;de la commission était Avwricain. De. pius, le plan établissait une conriexàoh: entré Mes! payements des répqrations .et 'des dettes.' S'il avait foncionné, le débat présënt, ne se serait pas produit., M. Herriot chiffra le. solde de ce plan, qui; se traduisait par V million, 4 de livres pour' TAngléterre, 20;1 pour la France,'et 1>5 pour ritalie/Il:s'écria,

M. EDOUARD Herriot -s'est rendu, hier matin, à la gare de. Lyon, à 7 h. 15, à l'arrivée du rapide de M. MacDonald qui revenait de Genève-en compagnie de M.' Paul-Boncour. Le Premier fran- çais est monté dans le /wagon du Premier britannique. Ce wagon, accroché à'un, train de 'ceinture/ a été re- mbrqué jusqu'à' la' gare du Nord d'où M. MacDonald est ;parti pour -Londres, à 8. h. 30..Les deux Premiers ont eu un entretien qui dura de la gare de Lyon à la' gare'du Nord. Voici la porte du> wagon MM.- MacDonald et Hêrriot. Sur le quai, M. Paul-Boncour. On -ne peut donc nier l'importance énorme' de ce plan' pour la France. Ce qui a tout brisé c'est l'intervention de M. Hoover (longs applaudissements sur tous les bancs, sauf les socialistes.) L'orateur examina alors la déclaration de M. Hoover, oui posait très nettement le. principe de l'association des dettes et des réparations. Le gouvernement américain • «̃ proposait l'ajournement de toutes les créances intërgouvernementales' »: Certes, la fin du document disait le contraire et M. Herriot lut le texte in fine. Mais il y répondit en disant que dans ce texte il n'y avait aucune opposition à un moratoire. Et-c'est ce que nous demandons.

Quand on veut. ne pas lier Ies. dettes et les réparations, ajoùtà-t-il, et se désintéresser des dettes, il n'y a qu'à ne pas s'occuper non plus des réparations. (Applaudissements droite.) Le président du conseil rappela com-

UN CONSEIL DE CABINET ARRETERA CE MATIN LE TEXTE DÉFINITIF 'DO PROJET DE LOI ment l'intérêt' de 4 avait tïé ̃ consenti quant aux résultats du moratoire Hoover, les, voici il a coûté la France' 1.600.700 livres, à l'Angleterre, 9.Ù0O, à la Belgique 2.400 et à l'Italie 'Mais il, nous, o coûté beaucoup plus, «'écria-t-flril nom a coûté notre' titre de créance. (Applaudissements.) Puis il rappela que la France, n'avait pàs refuse davantage son concours lorsque la défaillance/de l'Allemagne- mit en;péril les dettes privées. Là encore, une conférence eut lieu à Londres,- sous la présidence d'un Américain et elle lia: la'dette prïvée à la dette publique. La France ?suit les avis; qu'on lui donne. Et puis, lorsqu'elle, réclame, ses droits, elle s'entend opposer des .raisons qui ne sont pas [celles qu'on 2sci a dites pour gagner sa confiance. (Applaudissements.) M. Herriot fit allusion ensuite aux conversations Hoover-Laval et il cita un texte concernant les obligations intergouvernementales.

C'était un appel 'il., la confiance, à l'union européenne et, quand la paix serait établie, l'Amérique promettait de consacrer cette union. L'Europe écouta. L'Allemagne surtout avait entendu 1 Que.se passa-t-il î L'Allemagne demanda la réunion du comité consultatif du plan Young. I1 se réunit et adopta l'accord de Bâle. Mais entre temps, le Congrès, américain prenait, une. résolution' contre .toute' annulation,, .les; créances américaines. Tputéf ois; .U n'y ft;^ rien contre un moratoire.

M. Herriot cita le, 3» paragraphe du rapport des experts de.Baie qui constatait la dépression économique. Est-ce que la France n'a pas connu, elle aussi, cette dépresSion D'abord Ipendant les quatre, ans de guerre, puis pendant la reconstruction de ses régions dévastées. ̃̃. Et n'à-t-elle pas dû faire dès r sacrifices ? C'est-à-dire en imposer sements sur tous les- bancs,, sauf les socialistes;), •̃̃, >. ̃•̃ Vint la conférence de Lausanne. Qu'at-elle fait ? Elle a dissocié le moratoire de' la question de la révision: des réparations. M, Herriot souligna les consé^ ̃ quëhces des accords de -Lausanne. La principale c'est que si cri n'arrivait pas à une entente avec les Etats-Unis, les 'nations, européennes, unies, sé i retrouveraient dans la même position qu'avànbtle moratoire Hoover, c'éstàHCure sur le /terrain du plan Young.

Terminant cette première partie historique .de son:exposé, l'orateur montra ce qui est arrivé immédiatement après. 1 Ayant, constaté qu'elles avaient pris l'initiative de la réduction des dettes intergouvernementales, convaincues que les transferts, sans contre-partie de marchandises, étaient néfastes, l'Angleterre et la France ,reconnurent qu'il valait mieux s'entendre, que l'Europe ne .pouvait agir, seule et qu'il fallait que les Etats-Unis' se joignent à elles C'était' un. appel, A Lausanne l'Europe disait «e J'ai fait mon devoir, j'attends I Qu'est-il résulté ? Les accords de Lausaraté n'étaient cependant pas- défavorables -aux Etats=Unis; puisqu'ils ont valorisé:, de plus de,. cent pour cent la créance,xprivée de l'Amétique. (Applaudissements.)'

M. Herriot évoqua le nom de M.,Bc^rah, en lui rendant hommage.

La gauche applaudit, tandis qué,les droites se réservaient.'

il a dit, interrompit M. Renaltour, échangeons les dettes de guerre contre la prospérité. (Mouvements!)

M. Herriot lut un: passage d'un discours de M. Borah rendant hommage, aux résultats de Lausanne pour un rétablissement,de la çpnfia.nce La suite- de' Lausanne est Genètie, concluait M..Borati. Elle est aussi à Wasitington, ajouta M. Herriot, applaudi sur tous les bancs.

La France républicaine a largement fait son devoir.

Malgt'é une hideuse propagande, elle a couru tous les .-appels'de la confiance, elle à. pour elle l'esprit qui vivifie, J'attends qu'on me démontre qu'elle n'a pas-fait,, mieux que toutes les autres nations, son devoir et tout son devoir .(Applaudissements sur tous les bancs, sauf les socialistes.) Abordant la deuxième partie de son exposé, M. Herriot rappela les premiers contacts, au cours de 'l'été. Des élections ont eu lieu en Amérique. Le 4 mars prochain le-nouveau président entrera seulement- en fonctions' et le Congrès, lut. ne .siégera pas avant-décembre 1933, à moins qu'on ne le convoque extraordinairement. On a donc négocié dans des ^conditions peu favorables. Les documents- étaient les quatre notes échangées,' la côttiinunlcation de M. Hoover;au Congres et iés déclarations de M. Roosevelt.,

(Voir la suite en 2' page.)

EN DERNIERE HEURE M. HERRIOT DEVANT LES COMMISSIONS.

Des manifestations autour du Palais-Bourbon

i Un car de la police transporte des manifestants' arrêtes Voir en troisième page.

YAIEURSD'ARMEMEHT AD PREMIER PLAN- C'est ainsi que les milieux d'affair.es comme tés milieux politiques

interprètent l'accord de Genève [DE NOTRE

Bbrun, 12 décembre. Par télé- phonè.– Au moment où il semble décidé que le chancelier, général von Schleicher,'ira lui-même à Ge-: nèye porter,,devant la conférence du désarmement, les thèses de l'Ai-; lemagne, il est intéressant de sa-a voir ce qu'on pense à la Wilhelms-; trasse.

J'ai eu, aujourd'hui, dès conver-| sations ,ayec des. hommes influents' et bien informés. Ces conversations] indiquent que l'Allemagne veut in- térpréter l'article 1er: des accords signés samedi, comme lui donnant; d'emblée', sans' autre condition,. « l'égalité des droite ». Cette égalitélui parait acquise, 'du même coup, à tous les autres 'signataires vaincus du traité, de Versailles, Cela-, bien posé, les' Allemands tirent des conclusions d'une telle', portée et Us font, de-l'air le plus naturel du mondé, des projets tellement audacieux que j'aime mieux ne pas les rapporter' directement; je craindrais de paraître exagérer des paroles, dont je ne peux ,pas nommer les auteurs. Je me bornerai donc à reproduire les passages essentiels de certains grands journaux, qui confirment .les conversations dont' jè viens de parler On peut, écrit ce soir le. Tempo, démocrate, résumer le résultat des négociations de Genève en deux points 1» La- Gleichberechtigung (égalité des l'Autriche, à la' Bulgarie, à la Turquie, comme. point de départ de toutes les négociations à venir

2a La conire-fevendication française 'de sécurité est seulement considérée; désormais; comme une nécessité commune à tous les peuples et non pas comme un problème français à traiter séparément

Sur ce point le Journal: de ..huit heures du, soir* paciflste, insiste .encore/

Nous aussi, nous avons, comme tous les autres Etats, pour note sécurité, Une série fort longue de voeux et d'exigencës qu,e nous saurons- faire valoir "quand: le moment -sera venu.

Désornrais, il- ne. peut plus -y avoir d'accord, aui- ne repose sur Ie principe' de I'égalité des droits. Les mesures de sanctions sont, désormais, impossibles.EtjajaUMàjiltfda, pos- désarmement, une -qui influera sur lés accords.

'Le Journal, de la Bourse, à la dévotion du 'ministère de la Reichswehr, exprime cette phrase un' peu mystérieuse Nous avons déposé l'armé de l'absence 'de la conlérence pour saisir l'arme nouvelle de là reconnaissance de notre égaüté de droits.Toute notre e,spérance doit être que cette nouvelle arme se montre aussi tranehante. que la première. Ici, le: journal officieux -nationaliste semble pris d'un doute et insiste pour que, au cas où l'égalité promise ne serait pas accordée en fait, à l'Allemagne, celle-ci « prenne ellemême son droit

Philippe Barrès.

(.Voir la suite en Dernière Heure) M. Landowski est: nommé directeur de l'académie de France à Rome

Au cours du conseil des ministres d'hier ma,tin, M. de Monzie,, ministre de l'éducation nationale, a fait signer un' décret nommant M. Paul Landowski, statuaire, membre de l'Institut et pour une durée de six ans directeur de l'académie de France à Rome en remplacement de M. Denis Puech. M. Paul Landowski, né à Paris, en 1875, obtint le premier grand prix,de Rome de sculpture en' 1900. Parmi .ses œuvres principales, citons,: le monument de la Réformatfoh à Genève le Temple de l'effort humain, à l'Exposition des arts décoratifs le menument dé l'amiral de Grasse (Paris) le Christ de Corcôvado (Rio de Janeiro); la statue de Sun Yat Sen (Nankin). Le nouveau directeur, de l'école de Rome est' titulaire de la croix de. guerre et commandeur de la Légion d'honneur. Un médecin se jette à l'eau

pour secourir un enfant et. succombe L'entant est sauvé par, la jeune bonne du médecin

AvÔehs, 12 décembre. Télégr. Matin: cet après-midi, à Vignâcôurt, le jeune René Poulain, 7 ans, tomba dans une mare. Le docteurs Alexandre Giffo, 46 ans, se jeta à l'eau pour sauver l'enfant, mais, frappé de congestion, il succomba.. L'enfant fut-, sauvé cependant par la bonne du médecin, Mlle ,Hounon, âgée de 17 ans.

En quatrième page

LES MILLE 'ET UN -MATINS L'ORGANISTE, par Antoine de Cour-

£E SES RAISONS QUE LA, RAISON NE CONNAIT PAS-

L'aimable paysage ci-dessus est celui du Bidon 5, le .relais prodigieux entre Reggan, porte du Tanezrouft, et Gao, sur* le Niger une pompe à essence au milieu de plus de mille kilomètres de sable, où il n'est rien.

Rieri Erreur. Il est là, depuis quelque temps, un commandement de percepteur. C'est comme on vous le dit. Bidon 5 dépend de la a commune » d'Adrar. Adrar, bien entendu, se trouve à'7ôo kilomètres de là. Y porter un exploit d'htiissièr, cela constitue déjà un. atitre et véritable exploit.

On'a' quand' même fait' sommation à la Compagnie transsaharienpe d'avoir à acquitter au 'vsc cc les droits -de voirie' ». ̃ ̃ ̃ Mais la Compagnie transsaharienne', dans ce lieu maudit où il n'est qu'iini- pompe à essence et un car automobile immobile puisqu'il est sans roues et sert de gîte aux voyageurs en 'difficulté jure ses grands dieux qu'elle n'a jamais vu de balayeurs et réclamé d'abord pour payer des droits dé voirie dans' ce désert de la soif. une arroseuse municipale.

La température s'adoucit c'est le dégel

Il, devrait pleuvoir, partout mais, il ne pleuvra' qu'en de rares endroits! Les hautes 'températures du Midi de la France s'étendent vers nos régions O. et N. A peine a-t-il gelé au matin du 12 à Paris- "0», ̃ comme à Orléans, Dijon, –1° à Chartres, Valenciennes, 2° Beauvais,' Argentan. A l'Est, gelées plus fortes, –3° .Belfort, 4°- Metz, Nancy, Strasbourg

Ces gelées, faibles pour la, saison, vont cesser partout, sauf vers l'Alsace. La période d'hiver a virtuellement cessé. La baisse ^barométrique- de toutes les îles britanniques, en est, un nouveau présage. C'est ..le temps doux qui, succède auLes pluiessont rares en, France et vont' rester localisées, quoique la. situation soit partout, la pluie, mais ce phénomène 'de':la pluie a ses raisons que l'on, ne .connaît guère, et ̃̃̃Von'~ns'< petit en iwé»' voir que de rares chutes par places. Quoi qu'il en soit, la. cessation, tout ,au, moins momentanée du froid, est plu? tôt agréable pour tout le monde, ou: presque-tout'le'monde.

.directeur' des services météoroloaUntes^ du Matin •.

LA FIN TRAGIQUE

DE MARCELLE ROMEE Des recherches effectuées hier dans la Seine, à Chatou ont permis de retrouver le corps de la malheureuse artiste

L'ultime épisode du drame navrant par lequel deva'it se clore l'existence de la brillante comédienne que fut Marcelle Romée, s'est déroulé, hier, sur les bords de la Seine, ;à Chatou. Sur cette même rive, d'où elle s'y était glissée il y une dizaine de. jours, on. a retiré du fieuve le corps de l'artiste infortunée.

On se rappelle les circonstances dans lesquelles, au cours de la nuit du vendredi 2 au samedi 3 décembre, la jeune femme, en traitement dans une maison de « repos », la villa des Pages, 9, avenue des Pages, au Vésinet,. avait réussi, déjouant la surveillance du'personnel, à quitter l'établissement.

(Voir la suite, en Dernière Heure)

SUR LE MARCHE DES CHANGES Le, marché des changes s'est encore montré très sensible à l'évolution, des événements concernant la question des dettes. Il convient, tout d'abord, de signaler qué le dollar"passant de 25,6175 à 25.6250. a nettement' dépassé le point d'exportation d'or. D'autre part, la livre a vigoureusetnerit poursuivi sa reprise, s'ènlevant, de 83,20 à 83;95 après- 84 au plus haut' ,Il convient de, signaler également. un mouvement d'appréciation sur le changé suédois, à:457,75 les- 100: couronnes, contre 455 précédemment, et; sur le change hollandais à1030 les 100 florins .contre 1029.. .•̃ Aprés :Bourse, dans les transactions de banque banque, la livre 'est rêve- nue à 83,55 tandis que: le dollar vait 25;62. ̃<̃

Vingt-six minutes de vol sur !é dons c'est-à-dire vingt-six minutes

la tête; en bas

Telle est t. 1 'extraordinaire,.

performance de l'aviateur

Michel Détroyat

Pilotant, hier matin, son avion personnel 230; Cy, au-dessus de VillacoubJfay Michel Détroyat fait un vol sans in.terruptiori de 26

minutes ^se-

condes 2/5, sur

le, dos.

Cette perfor-

mance: a été of.

ficiellement >con-

ferôlée.par MM; •Espiriat, commissaire,et iLegrâin,

chronométreur.

Tout al l ci

McTnel Détroyat; Mais, à partir de

ce moment, il me

fallut lutter, con-

tre inoi-mêma

pour rester dans

la position. de la tétep en bas. Peu à

peu le' sang' af-

flua au cerveau

et pendant les

trois dernières minutes je ne vis

plus le sol qu'à

travers une sor-

te de brouillard.

Je dus faire un

effort extrême.

ment, .pénible

pour /me redres-

trois minutes me furent nécessaires pour, le rétablissement .normal de la circulation du sang, ̃

C'est évidemment une, pénible acro.batie que je ne' rééditerai pas tous les jours.

Puis Michel ̃ Détroyat nous expliqua pourquoi il' avait volé vingt-six minutes la tête en bas. Il y a deux ans,' il avait demandé qu'on lui permît de'poser sur son avion un carburateur spécialement étudié pour Talimentatïon des moteurs servant aux acrobates. Les services techniques refusèrent d'homologuèr.' comme on dit, ce carburateur.

Or, il y à un an et demi, le virtuose allemand Fiëseler, qui entretient- d'excellents' rapports avec Détroyat, vit ce carburateur, le .trouva fort bien, le fit construire'en Allemagne et le fit homologuer dans son pays. Et c'est ainsi qu'il l'appliqua au moteur de son ayion d'acrobatie avec lequël il fit, du reste, des démonstrations cet été à SaintGermain.; .̃ Par la suite la persistance des services techniques à refuser l'homologation fit 'que Détroyat 'tint à prou-rer, par l'expérience d'hier, que le carburateur en-'question alimentait, fort bien le moteur, dans ce record de vol sur le dos. DE L'OR ARRIVE AU BOURGET Un arrivage de 1.050 kilos d'or,- représentant une valeur approximative de 16 millions,' est arrivé hier après-midi au Bourget, à 15 h.! 10,'venant de Hollande et à destination de la Banque' de France.

a produit hier 1,71 3.080 francs Ce chiffre dépasse de 500.000 francs les prévisions les plas optimistes

La Méridienne de Van Gogh, achetée 280.000 francs


L'exposé de M. Herriot à la (Shambre sur l'échéance du 15 décembre

SUITE DE NOTRE COMPTE RENDU DE PREMIERE PAGE Premiète note, le 11 novembre; pour un nouvel examen de la question et pour un moratoire le 23 novembre, première réponse. Le gouvernement américain ne refuse pas un organisme d'exàmèn des dettes, mais il refuse toute suspension de l'échéance. Deuxième note française, qui plaide notre thèse élargie, et deuxième réponse américaine, plus encourageante, laissant prévoir, des compensations, mais refusant le moratoire.

Dans l'intervalle, M. Hoover s'adressait au Congrès et se montrait peu encourageant pour nous. M. Herriot lnsista sur l'importance de la déclaration du futur président, M. Roosevelt, laquelle proclamait le droit pour le débiteur d'en appeler toujours à son créancier. Il proclamait aussi le droit du président de garder le contact, personnellement, avec les nations étrangères. On peut en conclure que M. Roosevelt invitait à des conversations, dont il dit qu'elles seraient libres, à la date où .l'on voudrait.

Il réservait, en tout cas, pour lui le droit d'agir par voie diplomatique. (Mouvements divers, applaudissements à droite et au centre).

C'est alors que nous avons cherché à conjuguer nos efforts avec ceux de l'Angleterre dont nous sommes également débiteurs

Je dois dire que le gouvernement anglaise s'est toujours montré d'une loyauté, d'une droiture et d'une confiance que. pour ma part, je qualifie d'admirables: (Applaudissements au centre et il. gauche.)

La solution

Venant à la 'troisième partie de son exposé, le président du conseil déclara J'arrive au choix de la solution. Mais M. Herriot poursuivit

Auparavant, une observation. Quoi que voks -fassiez, vous\ne trouverez pas de solutions satisfaisante il faut cher?cher celle qui présente le moins d'inconvénients.

Il donna alors quelques chiffres. Les sommes avancées par l'Amérique s'élèvent à 1 milliard 970. millions de dollars, avant l'armistice 1 milliard 27 millions.de dollars, après, et 400 mil!ions de dollars pour les stocks:

Notre dette totale envers les EtatsUnis est de 4 milliards 25 millions de dollars, «oit 100 milliards de francs. 0 déjà payé 487 millions de dolNotre ;dette envers l'Angleterre était la suivante': 653.127.000 livres Sterling, soit, 81 milliards de francs au cours de la livre à 125 francs. Nous avons déjà payé en tout 287 millions de dollars. M. Herriot définit la nature de l'échéance à calculer à 480 millions de francs' d'intérêts. Pour l'Angleterre, 85 millions 550.000 dollars partie en intérêts, partie en capital. Pour l'Italie, l'échéance était de 1 million 245.000 dollars, et pour la Belgique 2 millions 125.000 dollars.

L'Italie a décidé de payer l'échéance; l'Angleterre acceptait de payer, avec des réserves, que les Etats-Unis n'acceptent pas d'ailleurs, réserves qui considéraient le versement en capital et comme devant intervenir dans un règlement ultérieur définitif,

En venant à la position de la France, le président du conseil montra la gravité des paroles qu'il allait prononcer en.essayant de soustraire à la discussion des partis les décisions à Intervenir. il faut, dit-il, écarter les solutions 'équivoques pour, un pays comme le nôtre qui n'a jamais rien fuit de douteux. (Applaudissements.)

IL. Herriot ne croyait pas à l'intérêt des consignations, ni dés comptes bloqués qui n'avaient que désavantages. La solution par remise de bons a été déjà refusée, '•' Un pays comme la France ne met pas "son crédit dans les mains d'un créancier,

La solution de l'arbitrage était plus intéressante;

'Mais on ne pouvait y recourir pour l'instant. Nous pouvions aussi provoquer une commission de conciliation.

i. J'ai, 'dit-il, plus de conjiance dans 'des, arguments d'ordre politique que dans ceux d'ordre juridique. (Applaudissements.)

Restaient trois solutions le payement sans condition

Je ne l'accepte pas, déclara M. Herriot. Je ne renonce pas à défendre les droits de la France.

Il y a le refus de payement.

Ce. refus:.pur et simple, l'orateur ne l'accepte pas non plus. Et il dit pourquoi il ne voulait pas être celui qui refuserait d'honorer la signature de la France.

Certes, la réaction qui est chez les autres, 'devant le refus américain, je la ens en moi. Il m'a fallu la dominer. (Applaudissements à droite, au centre et chez les radicaux.)

"'Je. ne l'ai dominée que pour voir l'intérêt historique de la .France et ce qu'il adviendra plus tard.

.Faire An geste. définitif,, ce serait de la. dernière imprudence. Pour 500 millions allez-vous compromettre un règlejàent qui porte sur 60 ans ?

'Autre argument il fallait redouter qui se passerait là-bas si on refusait l'échéance. Il y a un malentendu entre les Etats-Unis et la France, de terribles préjugés contre nous, une presse cynique et des hommes odieux. Il ne fallait pas rendre ce malentendu définitif 41 fallait voir aussi le point de vue des Etats-Unis qui subissent, égalé- 1

.ment de grandes souffrances et suivent une politique qui a fait faillite. Au milieu de mouvements divers et de bruits prolongés, M. Herriot exposa la situation difficile des Etats-Unis et montra que la décision de la Chambre retentirait sur 61 millions de souscripteurs américains.

Un autre argument encore refuser, c'était rendre caduc l'accord Mellon-Bérenger et retomber dans une discussion qui avait duré sept ans.

La Chambre était houleuse. Elevant la voix, le président du conseil s'écrie Messieurs, écoutez-moi. Je vais v'ous donner. l'occasion de. voter contre moi. L'homme qui prend sa responsabilité devant vous est eelui qui a refusé de ratifier, en 1929, lorsqu'il n'était" pas sur que les engagements pourraient être tenus. C'est un homme qui a voté contre le moratoire Hoover, qui a mis la Chambre en garde et lui a dit Méfiezvous I » Dans l'instant où '1e défends vos signatures, messieurs, faites-moi Il'honneur de m'écouter. (Applaudissements sur les bancs radicaux et au centre.)

Quatrième argument les conséquences internationales.

M. Herriot énuméra la liste de nos créances et dit

J'ai pensé à l'inconvénient qu'il y avait à donner des arguments à tant de pays.

Ils ne paieront jamais, cria Mo Renaud-Jean.

Ne dites pas ça, dit M. Herriot. a l'heure où le pays qui vous est cher cherche des crédits, je ne dirais pas où. (Applaudissements.)

Et l'Angleterre et sa créance de 85 millions de dollars ?. ̃* • Autre argument encore inconvénients financiers et isolement de la Franche. L'accord de -confiance, toujours conàuit ma politique et j'y demeure attaché. Ne pensez pas à l'heure immédiate et pensez que notre pays peut avoir des difficultés graves et être engagé dans une contestation difficile. Il /aut à notre pays des forces morales qui puissent devenir des forces politi- ques. (Applaudissements.)

Enfin, dernière considération qui devait tout emporté, c'était, :le mot magique de loi de l'Etat qui figurait dans la ratification des dettes.

Il ne /aut pas laisser déchirer des contrats unilatéralement. On parle ;de l'Allemagne. Toute notre défense contre elle a consisté à nous appuyer sûr le respect des contrats. -̃ C'est sur la moralité des contrats qu'il faut fonder l'ordre dans l'avenir. Il, faut que ce soit l'honneur de la France de garder le culte de la morale et la ligne de la raison et de ne point laisser prescrire sa signature.

Il fallait donc payer avec des réserves. C'était la dernière solution.

°- Le gouvernement ne peut, dit M. Herriot, donner le détail de ces réserves, mais il va venir devant les commissions. IL s'expliquera. (Bruits et mouvements divers.)

Et il ajauta

J'et! terminé. La responsabilité, que je devais prendre, je la prends. Il y a cent ans le même-problème s'était présenté. Les Américains réclamaient une créancé la 'France: Le duc de Brqglie se prononça pour le paiement.

-Je dois' ajouter qu'il fut renversé, mais le dois ajouter' aussi qu'il fut rappelé l'année suivante, parce qu'on avait réfléchi et qu'on désirait ratifier. (Rires et applaudissements.)

Terminant son exposé, M. Herriot dit que le paiement lui apparaissait comme une mesure conservatoire. L'échéance honorée, on peut commencer la négociation. •-̃•̃:>̃•: ̃'•- Pour moi, c'est la seule îssûe: Je voudrais; qu'on ne la compromit pas. Je crois que c'est l'honneur d'un chef de gouvernement que de venir défendre ce qui doit être plus précieux que tout la signature de la France. (Applaudissements sur tous les bancs les radicaux et la gauche radicale se lèvent pour applaudir.)

M. Fernand Éouisson proposa alors à la Chambre de renvoyer la suite du débat au lendemain 15 heures, pour permettre aux commissions de délibérer. Et il en fut ainsi décidé.

DANS LES La réponse américaine à l'Angleterre a produit. une vive impression dans les couloirs de la Chambre où les commentaires étaient des plus pessimistes quant à là possibilité d'un compromis désormais entre les points de vue du gouvernement et les commissions Les républicaines de gauche ont prqcédé à un échange de vues Mais, dès hier matin, un très vif mouvement s'est manifesté dans les rangs 'de ce groupe, à la suite.du refus des Etats-Unis, pour le non-paiement pur et simple de l'échéance du 15. M. Pietri a néanmoins exposé, en cas de versement, la procédure qui pouvait être suivie par le gouvernement. Il a estimé que, par suite de la. suspension des paiements de l'Allemagne, la seule façon de faire face à cette échéance, consistait dans l'ouverture de crédit correspondant au titre du budget en cours Enfin, M. Flandin a fait connaître son intention d'intervenir dans le débat pour combattre le paiement de l'échéance du 15 décembre.

Les socialistes contre le payement De son côté le groupe socialiste s'est réuni sous la présidence de M. Vincent Auriol.

Après un long débat qui a porté particulièrement sur le refus du gouverne-

ment des Etats-Unis, le groupe a adopté la motion suivante présentée par M. Vincent' Auriol Le groupe invitera le gouvernement à provoquer d'urgence, en accord' avec' la Grande-Bretagne, la réunion d'une conférence générale ayant pour but d'ajus-' ter toutes les obligations internationales et de mettre un terme à tous les trans- ferts internationaux n'ayant pas de contre-partie' et, en méme temps, la réunion- immédiate de la conférence économique mondiale, chargée d'assainir la situation monétaire et de restaurer le crédit et l'invite en attendant à différer le payement de l'échéance du 15. Un bref entretien

Herriot-MacDonald

Entre la gare de Lyon, où il était ar,rivé, hier matin, à 7 h. 15, et la gare du Nord, vers laquelle; avant le départ' pour Londres, son wagon fut acheminé,' M. MacDonald eut un bref entretien avec M. Herriot. Puis le président du: conseil assista, à l'Elysée; au conseil des ministres.

Les événements changent d'heure en heure, nous dit M; Herriot à son retour au Quai-d'Orsay.

Et le président du conseil d'ajouter Après avoir voté, dimanche, le principe du payement avec réserves de l'échéance du 15 décembre envers l'Amérique, nous devions, mes collègues et moi, définir .ces réserves avant de nous présenter, en pleine connaissance de cause, devant lé Parlement. Notre tâche nous paraissait facilitée du fait que l'Angleterre avait rapidement communiqué à Washington son intention défini·tive de payer l'échéance à condition que le versement fût à valoir sur le règlement intérieur et général du problème des dettes intergouvernementales. Le refus de M. Hoover d'accepter les réserves britanniques refus exprimé dans une réplique, transmise sans retard à Londres. remet tout en question. Il va, en effet, me falloir renouer la conversation avec nos amis anglais. Bref, c'est vous dire que si le gouvernement maintient son point, de vue concernant le payement avec réserves de l'échéance, illui est, par contre, impossible de rédiger actuellement, les, réserves, qui devront nécessairement accompagner le versement,

La délibération gouvernementale étant devenue, sans utilité, c'est donc que M. Herriot, lors -de son entrevue avec M. MacDonald, n'avait Das été en mesure de connaître complètement la réaction de la Grande-Bretagne vis-à-vis de l'attitude des Etats-Unis. On posa la question au président du conseil. qui déclara

Nous n'ayons pas examiné la ,situation nouvelle et pour la bonne raison que ni mon collègue anglais, ni moi- même, nous n'étions encore au courant du document, Stimsonr

À la fin de la soirée, le Quai-d'Orsay, en contact permanent avec le Foréign office, apprenait aue le-cabinet britannique ne se réunirait que ce matin pour fixer, dans une nouvelle note à Washington, son attitude vis-à-vis de la réplique négative de Washington en ce qui concerne'les « réserves ».

Comme on le verra,, par ailleurs, M. Herriot, en raison de ,ce léger decalage, dut remettre à aujourd'hui l'exposé complet de son point de vue devant lés commissions de la Chambre.. (Voir en Dernière Héure M. Herriot devant les commissions.)

AU CONSEIL DES MINISTRES Le conseil des ministres s'est réunit hier matin à l'Elysée sous là présidence de M. Albert Lebrun.'

M. Edouard Herriot, président du conseil et ministre des affaires étrangères, et M. Paul-Boncour, ministre de la guerre, ont confirmé les renseignements oui avaient été apportés la veille au ̃conseil' 'dé cabinet sur l'accord intervenu à Genève entre les puissances M. René Renoùlt, garde des sceaux, a soumis à la signature du président de la 'République un décret nommant procureur général près la cour d'appel d'Angers, M. Cruvelle, procureur général à Nancy. LEGION D'HONNEUR Ministère de l'air

Le Journal officiel publie ce matin la promotion au grade d'officier de la Légion d'honneur de M. Emmanuel Chaumié, directeur de l'aviation marchande au ministère de l'air. Ministère des finances

Officier M. Rlst,. premier sous-gouverneur honoraire .de la Banque de France.

Chevalier MM. Assémat, sous-chefr de bureau à l'administration' centrale Gide, avocat à la Cour d'appel de Paris Lebée, directeur d'une société de crédit."

Ministère des pensions

Sont promus ou nommés

Officier MM. André Baugé, président fondateur de l'Association des artistes lyriques; Gaston Hertlei, président des mutilés de Seineet-Marne Charles M«o Corkell, vice-président général de la Fédération départementale des anciens combattants du Pas-de-Calais; Paul l'Union nationale des combattants.

Chevalier MM. Louis d'Ambrosio; vice-président et membre fondateur de la i Samothrace ». société d'artistes mutilés et blessés; Edmond Charles, vice-président de l'Association des combattants de la grande guerre; Henri Gueux, secrétaire général adjoint de l'Union nationale des mutilés, réformés et anciens combattants; Pierre Lévy-Alphandéry. sous-chef du cabinet du ministre des pensions; Henri Maréchal, président de l'Amicale ledonienne dés anciens combattants; Armand Saintesprlt, trésorier général de l'Association francomtoise des anciens combattants de la guerre; Alphonse Willemet, président de ]»Union nationale des combattants, section de Bagne ux.

ÉCHOS ET PROPOS

L'ENCRE SUR LES DOIGTS Certains' transports en commun délivrent des billets qui sont timbrés de telle sorte que les gants clairs en portent la trace. N'y aurait-il pas quelque- moyen d'y remédier en prévoyant par exemple un ajourage du billet plutôt qu'une surcharge à l'encre. Maintes lectrices m'ont signalé la' dépense de nettoyage occasionnée par ces billets, et l'on concoit que, par ces temps d'économie for«œe, elles hésitent inscrire' une somme de plus à teur budget. D'autre part, bien que les gants plus foncés soient plus pratiques, la période de fêtes et de visites commande fréquëmmérîH'usage. des gants Clairs!" "̃ "V- Une petite -réfonhë au timbrage des billets serait, 'en somme, une étrenne agréable à offrir aux voyageuses. et même aux voyageur*, l

Rosine

AUJOURD'HUI

MARDI 13 DECEMBRE

Fête à souhaiter' Saint Nlcaise.

Sénat 15 heures, projets dlvers..

Chambre 15 heures, l'échéance américaine. Courses 13 heures, Vincennes.

Arc de Triomphe dé l'Etoile Garde, de la flamme perpétuelle Uafon des combattants de l'Industrie hôtelière.

Exposition Place de l'Europe, exposition de la mission HaardWVudouln-Dubreuil (expédition CitroSn-Centre-Asle).

Conférences Musée du Louvee, 4, quai des Tuileries, M. Foclllon Raphaël, peintre moderne ». 28, rue Serpente, 17 h. 30, Mme Marcelle Serval, « Les femmes du Directoire 4, square Rapp, 17 h. 15, Mme Laurent-Mayer « Le corps -physique et son double invisible ». 57, boulevard de Sébastopol, 20 h. 30. docteur Oaujole c Maladies infectieuses »j Réunion 21, rue Cadet, 21 heures VArdennes il. Paris.

Réunions ntneiens militaires t 28, boulevard de Strasbourg, '21 heures le Burnous. 1.9,' rue Saint-Martin, 20 h. • 30' fédération des anciens de la Rhénanie et de la Ruhr. LEGION D'HONNE UR

vkv On relève ara; plaisir, Qans la promotion Qu ministère du travail, la nomination au grade de chevaliér. de la Légion d'honneur, de M. Jean Ravinet, le distingué 'et dévoué président de la section lyonnaise de l'Association des employés dé la presse française. DE UILS

1 vxa, On annonce avec le plus grand regret la mort de Mme la vicomtesse de Savigny de Montcorps, llée Jeanne de Villiers-Laffaye, décédée hier après-midi en son château de t'eillans (Var), à l'âge de 84 ans. La défunte, rescapée du Bazar de la Charité, était présidente d'honneur de la Société d'études scientifiques de Draguignan. Les obsèques auront lieu demain mercredi, à 10 heures, à Saint-Raphaël, et l'inhumation à Clomot (Côte-d'Or). dans un caveau de famille.

wy On prie d'annoncer la mort dans sa 81é année de Mme Georges Renard, née Mftthilde Roquerbe. Suivant la volonté formelle de la défunte, ses obsèques seront célébrées dans l'intimité le jeudi 15 décembre à 10 h. 30, en l'église paroissiiiule de Saint-Germauven-Laye, où l'inhumation, aura lieu à, l'ancien cimetière. Ni fleurs ni couronnes. De la part des familles Renard, Chabert, Demartial et Trégouët. vi/v On prie d'annoncer que lès funérailles de M. Hillel Zlatopolsky auront lieu aujourd'hui à 1 h. 30 au cimetière de Bagneux; porte principale. Cet avis tient lieu de faire^part.'Ni fleurs ni- couronnes.' wv Les obsèques de Mme Philippe Linhewiel, née Olga Bienvenu, auront lieu aujourd'hui 13 courant, à 9 h., à St-Philippe du Roulé. Réunion 13, r, Montaigne. vw On rappelle que les obsèques de M. Louis Aucoc ancien syndic du conseil municipal de Paris, auront lieu ce matin, à 11 h., à l'église Saint-Philippe du Roule, où le corps restera en dépôt après la cérémonie religieuse e tles discours. Les annonces 'de naissances, fiançailles, mariages, décès, etc., sont reçues à l'Office spécial de publicité, 29, boulevard des Italiens. Louvte 22-06. •vyvwii

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M, Pralon a exposé le fonctionnement du ToufingrClub dé France le comte de Chambure, vice-président de la Fédération des clubs automobiles a résumé l'organisation de l'Automobile-Club de France, en même temps qu'il a précisé le rôle de. la Fédération des clubs automobiles.

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DE LA COLLECTION PACQUEMENT Ira-t-il au musée du Louvre ou à celui du Luxembourg, le tableau de Vuillard Vase de fleurs, acheté hier 57.000 francs à la vente Charles Pàcquement ? Le conseil des musées nationaux n'en a pas encore décidé. Toutefois, il s'en est rendu acquéreur sur. estimation de 40.000 francs.

Il y avait beaucoup d'artistes, d'acteurs, de littérateurs et de collectionneurs hier, dans la grande salle Georges Petit, pour assister à ces enchères. Le résultat de la vacation est de 1.713.080 francs. Il dépasse de 500.000 francs les prévisions les plus optimistes. On estimait 200.000 francs un tableau de Vincent Van Gogh, La Méridienne, et un amateur a dù en offrir, 280.000 francs pour l'obtenir.

L'Estaque, par Paul Cézanne, a atteint 112.OUO francs sur prisée de 100.000 frs. Les pots de fleurs, tableau de Cézanne, estimé 150.000 francs, a été emporté par M. Sacha Guitry pour 168.000 francs. M. Chester Dell a acheté les deux tableaux de Forain de la collection la Femme à l'éventail pour 32.100 francs et

le F-etour de l'enfant prodigue pour 62.000 francs. Cet amateur a obtenu également'pour 13.000 francs un La Fresnaye, Paysage à Hauteville. M. Dudensing, de' New-York, a offert 75.000 frs pour l'AnavHs, par Henri Matisse.' Du même artiste, le Coffret chinois a produit 58.000 francs. Maternité, de Puvis de Chavannes, a atteint 70.000 francs. M. Alfred Savoir a payé 64.000 francs les Baigneuses, par Renoir, et 41.100 francs le Baigneur, de Dunoyer de Segonzac. La Place du Tertre, par Utrillo, s'est cotée 9.800 francs et l'Etang-laVille, par Vuillard, 16.200 francs. Une petite terre cuite par Maillol Projet pour le monument Paul Cézanne, estimée 15.000 francs, a monté jusqu'à 20.000 francs. «̃

NOUVELLES MILITAIRES Le général de division Baratter, chef de la. section militaire d'étude des traités, est placé dans la 2* section de réserve.

Le colonel Mussat, A. E., du 41- régiment de mitrailleurs malgaches, est affecté en qualité de directeur du service de la préparation militaire supérieure et de l'instruction des officiers de réserve de la 4' région au Mans. Enfin, le Journal officiel publie ce matin le tableau d'avancement des forces aériennes de terre pour 1933.

La crise d'asthme véritable agonie Un supplice auquel l'iode met fin Brusquement, en plein sommeil, la gêne respiratoire, l'oppression, forcent l'asthmatique à s'asseoir sur son lit. La face angoissée, les artères du cou proéminentes, le malade s'épuise en vains efforts pour faire pénétrer un peu d'air dans ses poumons. C'est la crise d'asthme, « véritable agonie Entre les accès, la respiration est courte, haletante, sifflante. Suffoquant au moindre effort, l'asthmatique est contraint à l'inaction. Des innombrables médicaments proposés pour améliorer le sort des asthmatiques, aucun ne vaut l'iode qui agit sur la cause même de la maladie. L'iode tonifie et aseptise tout l'arbre respiratoire. Il fluidifie et facilite l'expectoration des « crachats perlés » il ouvre à l'air les alvéoles pulmonaires. L'emphysème, l'oppression s'atténuent progressivement, les sécrétions bronchiques se tarissent, la respiration devient peu à peu plus libre, plus ample.

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L'ESPAGNE L'enchantement des Baléares

Ciel bleu mer bleue. Nous avons quitté Barcelone dans la. soirée et Majorque nous apparaît découpée sur le ciel au lever du soleil.

Tout lé monde est sur le pont. Nul, parmi les plus paresseux d'entre nous, ne voudrait manquer ce spectacle uni- que d'une arrivée aux Baléares au soleil levant.

Nous longeons la côte ouest de l'île et notre paquebot décrit une courbe élégante avant de pénétrer dans la pitr toresque baie de Palma.

Palma éclate au soleil de toutes, les teintes de ses vieilles pierres, -de ses monuments et de ses maisons. Elle est haute en couleurs. Mais l'or domine; Palma est comme le visage et l'exprès- sion même de l'île. Ile dorée, ile de 'lumière, île du calme, île des parfums et des fruits, Majorque nous émeut par sa beauté singulière. On ne connaît pas de plus doux séjour. « Nous étions à la fin d'octobre, écrit Louis Codet dans ses « Images de Majorque », et l'or. ne se doutait point qu'il t y'eût des pays que dévastât l'automne. Presque tous les arbres de l'île sont à verdure persistante, et ceux qui perdent leurs feuilles restaient encore touffus et verts comme dans l'été. A peine si, de loin en loin, certains' figuiers laissaient jaunir quelque rameau décoratif. » Nos amis nous disaient souvent que le plus beau moment de l'île, le mois où les coteaux mettent l'habit de fête, c'est janvier.

» Alors tous les amandiers sont couverts de leurs fleurs blanches et, en même temps, les orangers sont constellés de leurs fruits mûrs. Derrière ces fleurs et ces fruits, qu'on imagine les monts rocheux, les bois d'oliviers et de pins, l'azur de la mer. » 0 Certes, aucune ile au monde n'est comparable à Majorque, la grande Baléàre, et l'on ne peut en rendre par des mots toute la beauté. Il faut avoir contemplé ses cultures à flanc de montagne, ses champs d'orangers, ses' vignes dévalant les coteaux, ses forêts d'amandiers, ses oliviers géants, ses palmiers, ses ériprmes caroubiers, ses futaies de chênes verts, ses forêts de pins et audessus de tout, dans l'azur, le Puig Mayor haut de 1.400 mètres. Même vue à vol d'oiseau, Majorque est belle dans tous ses aspects.

Palma nous accueille au fond du golfe merveilleux Palma et sa cathédrale gothique, son château de Bellver Palma et ses hôtels tous confortables, qui plaisent du premier coup d'œil, à moins qu'on ne'leur préfère de coquettes pensions plus modestes au cœur de l'île. De Palma, il faut aller à Soller par Vàlldemosa, où vécurent tout un hiver; Chopin et George Sand. Majorque est bien la terre privilégiée où l'on se plairait à vivre. Comme dans toute l'Espagne, l'étranger y est l'hôte d'honneur. Les autorités s'efforcent de rendre le séjour de plus en plus agréable.- Aux Baléares, on ne connaît pas la vie chère comme dans les grandes stations à la mode. On peut y venir en toute v saison, certain d'y vivre dans des conditions matérielles exceptionnellement fa< vorables. Au reste, la vie à bon marché est une des caractéristiques de l'Espargne actuelle et ceci ne manque pas de retenir l'attention des touristes du monde entier.

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39 Feuillet, du MATIN- du 13 déc.

DEUXIEME PARTIE

L'ETOILE DE VENUS

V. L'ESPION Dz l'empereur (suite) Les trois hommes se trouvèrent 4ors dans une pièce uniquement meublée d'une table derrière laquelle s'alignaient trois escabeaux. Une lampe d'église qui tombait du plafond répandait autour d'elle une clarté faible, hésitante, qui permettait à peine d'entrevoir le seul objet formant relief sur les murs lisses et enduits d'un badigeon jaunâtre. C'était l'entrée d'un confessionnal. Les deux capucins conduisaient l'étranger et, «après avoir soulevé le rideau qui en masquait l'entrée, ils l'invitèrent à s'y agenouiller sur un petit banc, en face d'un guichet Tous droits de reproduction. traduction et toutes adaptations réservés pour tous pays. Copyright 1933 by Roland d'AlbreV

fermé. Puis ils se retiraient sans avoir proféré un seul mot.

Le bruit caractéristique d'un verrou qui se ferme. prévint le pénitent qu'il était prisonnier. Il ne parut nullement s'en inquiéter et il attendit la suite des événements avec la sécurité d'un homme qui sait parfaitement qu'il n'a rien à craindre. D'ailleurs, le guichet, presque aussitôt; glissait sur' ses rainures. Et à travers -*les interstices serrés d'un grillage de fer, une voix qui, bien que très atténuée, demeurait très profonde, attaquait"

Dites-moi tout ce que vous savez

L'homme agenouillé, ainsi qu'on aurait pu le croire, n'était point venu là pour faire à ce prêtre l'aveu de ses fautes, puisque le moine invisible qui se tenait aussi près de lui, son visage à la hauteur du sien,- lui parlait déjà, non pas en confesseur qui s'apprêterait à recueillir les confidences d'un pécheur, mais plutôt en juge d'instruction qui' se préparerait à recevoir, les déclarations d'un témoin.

Mon père, reprenait ce dernier avec la précision d'un informateur exactement documenté et visiblement décidé à dire toute la vérité. comme suite aux renseignements que je vous ai déjà fait parvenir, je suis venu vous avertir que, ce soir, vers 5 heures, le colonel Max Piccolomini est parti pour Vienne, porteur d'un message à l'adresse de S. M. Ferdinand II et dont voici le contenu

< Sire,

» Au nom de la noble princesse Marfa Dolgorowska, qui m'a fait l'honneur et la grâce de se placer, sous ma'protection, j'ai l'honneur de

vous demander la mise en liberté de son père.

.».Si Votre Majesté ne croit pas devoir donner une suite immédiate, je la préviens que, sans coup férir, je marcherai sur Vienne avec mon armée.

Je l'avertis également que s'il était porté la moindre atteinte à mon messager les dix principaux notables de Pilsen seraient immédiatement passés par les armes.

» En foi de quoi, je signe

Albert-Wenceslas DE WALLENSTEIN, en son quartier général de Le capucin qui était assis de l'autre côté du guichet demeura impassible. Son pénitent continuait A ce sujet, un grave conflit s'est élevé entre le duc de Friedland et le lieutenant général Ottavio Piccolomini. Celui-ci, en effet, a refusé à son chef de lui servir de messager auprès de l'empereur et comme Wallenstein exigeait qu'il lui donnât la raison de son acte, il lui a riposté sans ambages qu'il lui déconseillait d'engager la lutte avec Ferdinand II sous un prétexte aussi futile et il a ajouté textuellement que « ses troupes si dévouées fussent-elles à sa fortune et à sa personne n'apporteraient peut-être pas le même enthousiasme à se battre pour un prince polonais qu'elles ne connaissaient ni d'Eve ni d'Adam. Comme Wallenstein, furieux, lui déclarait qu'il passerait outre, Piccolomini! s'est écrié « Quitte à briser tous les liens présents et futurs, mon devoir est de vous dire, prenez garde, général, vous êtes en train de vous perdre pour une femme, pour une Polonaise qui vous a littéralement ensorcelé et pour laquelle vous Vous préparez à' commettre Une faute irréparable. :k

s> Le général est entré dans une colère effroyable et comme Piccolomini continuait à lui tenir tête, ils ont dégainé et sans sa fille qui est accourue et s'est jetée entre les combattants, Wallenstein passait certainement son épée au travers du corps de son meilleur lieutenant. Le duc de Friedland est donc épris à, ce point de la princesse ? interrogeait le franciscain.

Oui. Et voilà pourquoi il lui a encore juré de lui rendre son père. Cet esclandre, demandait le franciscain, a dû causer un grand scandale dans l'entourage de Wallenstein ? '̃'̃̃' Oui, mon père.j Ottavio* Piccolomini a-t-il été arrêté ? v

Non. Le duc de Friedland s'est contenté de lé consigner dans ses appartements particuliers.

Quelle a été l'attitude des autres officiers?

Aucun d'eux n'a osé se livrer à la moindre réflexion. Mais il était facile, de lire sur leur visage que la plupart d'entre eux partageaient, la manière de voir de Piccolomini et queWallenstein venait ainsi d'ouvrir lui-même la première brèche dans sa toute-puissance en indisposant contre lui ceux qui, jusqu'alors, ne lui avaient jamais marchandé leurs services ni leur sang. Parlez-moi de ce jeune colonel auquel Wallenstein a confié la mission qu'il destinait à son père? C'est un vaillant et intelligent officier, qui est fiancé à la Hlle du général.

Donc il est attaché à la cause Jusqu'à un certain point et je ne serais pas. autrement surpris s'il éclatait, d'ici peu, entre Wallenstein

et son futur gendre un conflit encore plus grave que celui qui a mis aux prises le marchand d'hommes et son lieutenant général.

Toujours à cause de la Polonaise ?

La princesse Marfa a produit sur Max Piccolomini une impression que sa fiancée a devinée. Et je ne serais pas surpris qu'il en fût. ou plutôt qu'il en devint bientôt très amoureux.

Vous m'avez dit que le colonel Max était parti ce tantôt pour Vienne ?

A 5 heures de l'après-midi. Avec une forte escorte

Un simple peloton de ses cuirassiers de Pappenheim.

Continuez à observer les actes et à surprendre les intentions de Wallenstein et à m'en aviser par la voie ordinaire.

Le guichet se referma. L'entretien était terminé.

Quelques secondes après une main se posait sur l'épaule de l'homme au bandeau. C'était un, des capucins qui venait le rechercher.

Pendant ce temps, le franciscain avait quitté le confessionnal par une porte dérobée, qui donnait accès dans une cellule où un autre moine l'attendait.

Et Dom Pedro de Lerlda, qui portait sous son froc un costume de cavalier, lançait au père abbé, qui semblait l'attendre avec impatience Je vous quitte, très cher révérend, car il faut que je regagne Vienne en toute hâte.

Une demi-heure après, Seni Baptiste l'astrologue de Wallenstein, que ses guides avaient débarrassé de son bandeau, regagnait, par la poterne secrète, sa bonne ville de Pilsenv

Maintenant l'«x-montreur de marionnettes tenait tous les fils des pantins.

VI. LES DEUX FERDINAND

Depuis quelques nuits, l'empereur Ferdinand il ne dormait guère. Il était assailli, en effet, par les plus grands soucis. A celui que lui causait la révolte non déguisée de Wallenstein et dont il prévoyait la très prochaine explosion, s'en ajoutait un autre dont la gravité était encore plus pénible pour sa fierté de souverain et douloureuse pour son cœur paternel.

Son fils Ferdinand, sur lequel il fondait de légitimes espérances, qu'il avait fait couronner successivement roi de Bohême et roi de Hongrie, et auquel il voulait transmettre après lui le diadème et le sceptre impériaux, provoquait en ce moment, à sa cour de Prague, un scandale qui, dépassant les murs de son palais, ne pouvait que lui enlever le respect et l'affection de ses sujets.

Le jeune prince Il n'avait que vingt-six ans pendant quelque temps avait occupé, sinon avec éclat, du moins non sans dignité, le double trône que lui avait concédé son père.

Puis, tout à coup, à l'exemple de feu son cousin ou frère adultérin, l'archiduc Philippe de Salzbourg, il s'était lancé dans les excès de la plus honteuse débauche. En compagnie de quelques jeunes courtisans vicieux et sans scrupules, il s'était mis à courir ce que l'on appelait alors le guilledou r, s'aventurant dans les endroits les plus Interlopes, y coudoyant, sous un incognito d'une transparence de mousseline, les pires coquins et les

filles les plus éhontées, envahissant les tavernes en un grand fracas da carreaux et de bouteilles brisés, molestant les bourgeois, raflant leurs femmes et rossant jusqu'à les laisser sur le carreau les gens d'armes qui s'aventuraient, combien timidement, à protéger les malheureuses victimes de ces nocturnes échauffourées. De nombreux rapports secrets signalaient ces faits à Ferdinand II, ajoutant que ces regrettables exploits excitaient parmi la population un mécontentement qui, à la longue, risquait fort de se traduire autrement que par des murmures.

L'empereur avait mandé son fils pour lui adresser une sévère mercuriale. Mais, le jeune roi de Bohême, surchauffé, grisé, fou de plaisir, avait négligé de répondre à cet appel. Ferdinand II avait renouvelé son invite et, cette fois, sous la forme d'un ordre tellement impératif que le jeune écervelé s'était décidé à interrompre la série de ses orgies quotidiennes pour se rendre à Vienne où il était arrivé le jour même, dans un état d'humeur exécrable.

De haute taille et de fine allure. le jeune roi de Bohême et de Hongrie eût été ce qu'on appelait alors un beau cavalier, s'il n'eût déjà porté sur son visage, prématurément flétri par les excès, les stigmates des vices qui avaient fait de lui leur esclave. En dehors de toute présence, une première entrevue allait avoir lieu entre le père et le fils, dans le même cabinet où nous avons vu Som Pé- dro de Lerida arracher à son illustre pénitent l'arrêt de mort de Wallenstein.

XA suivre^


Londres prépare

une nouvelle note

aux Etats-Unis

et maintient ses réserves le versement du 15 décembre ne sera qu'un acompte sur le règlement final [DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER] LONDRES, 12 décembre. Par téléphone. Une impression pénible a été causée, ici, par l'objection de principe contenue dans la. réponse faite avantftier soir .par le secrétaire d'Etat 5tim,son à la troisième note anglaise. On • sait que cette note annonçait que le gouvernement britannique avait .décidé d'effectuer le paiement de l'échéance du 15 décembre, sous la réserve expresse nue ce versement devrait être considéré comme un acompte sur le règlement général du problème des dettes encore à,intervenir.

On veut voir, dans la nouvelle communication des Etats-Unis, un malentendu que les cercles officiels vont tenter de dissiper. La hâte avec laquelle Je gouvernement de Washington r cru devoir répondre à la note anglaise du 11 décembre semble être expliquée par le vif désir des Etats-Unis de dpnner à l'Angleterre le temps de la réflexion pour revenir sur sa détermination de ne payer que sous réserve et d'informer la Chambre française de l'attitude irrévocable des Américains, avant la fin tlu grand débat au PalaisBourbon.

Ce débat a été suivi avec un vif intérêt dans les cercles officiels anglais. mais, étant donné les dernières déclarations de' l'administration américaine, on n'a pas été surpris d'apprendre que les députés français avaient décidé de s'ajourner. Evidemment, de nouveaux échanges de vues entre les deux capitales étaient nécessaires.

Lorsque M. Ramsay MacDonald, premier ministre, arriva à Londres, à 16 heures, il regagna aussitôt le n, 10 Downing Street et fit dire que, souffrant encore d'un rhume tenace, il ne pouvait faire la moindre déclaration. Contrairement à l'attente générale, il n'y a pas eu de conseil de cabinet, cette nuit, mains nous croyons savoir que l'attitude officielle de la Grande-i3retagne n'a subi et ne subira aucune modification. Les techniciens de la trésorerie ant été chargés d'élaborer une quatrième note à l'Amérique réaffirmant auc le, payement britannique dit 15 de ce ?m»-< sera considéré par les ministres de la couronne comme un acompte sur le règlement final

T,e texte définitif de cette communication anglaise ne sera arrêté, assuret-cn, qu'au conseil de cabinet prévu pour demain matin. Son expédition à Sir Ronald Lindsay, ambassadeur de Grande-Bretagne à Washington se fera immédiatement. Quoi qu'il puisse arriver d'ici à quarante-huit heures, après la réception en Amérique de la quatrième noté anglaise, le gouvernement britannique décidera, dit-on toujours, de consigner dans les caves de l'Institut national d'émission le nombre de lingots d'or représentant le montant de l'annuité du 15.

Cédant à la pression de l'opinion parlementaire et surtout de l'opposition, M. Baldwin a annoncé que la séance de mercredi prochain aux Communes sera consacrée à un débat général sur le problème des dettes intergouvernementales. La politique du gouvernement 'britannique vis-àrvls de Néchéance du lendemain sera définie par le, premier ministre et le chancelier de l'Echiquier. Ce dernier qui devait, en réponse à une question de M. Winston Churchill, prendre la parole à 'la Chambre :et exposer les répercussions de l'insistance américaine sur les accords de Lausanne, n'a pas voulu attendre cette 'interpellation pour faire une déclaration de la plus haute gravité.

Dans un discours qu'il a prononcé, ce soir, à Birmingham, le chancelier, après avoir déclaré qu'il croyait encore à la possibilité d'un accord avec les EtatsUnis, a dit en effet

Il n'est pas question, pour le moment, d'exiger un règlement immédiat' de ceux qui ont des obligations envers nous au titre des dettes de guerre. Toutefois cela ne signifie pas que ces dettes sont annulées elles sont simplement en suspens.

S'il devenait impossible de ratifier les accords de Lausanne, parce que les signataires se trouveraient dans l'itnpossibilité d'arriver à un accord satisfaisant avec les Etats-Unis, alors nous en reviendrions à la situation qui existait avant l'application du moratoire Hoover et nos droits sur nos débiteurs devraient reprendre leur pleine valeur. L'impression aux Etats-Unis WASHINGTON, 12 décembre. (Dép. '̃jf. Y. Nerald). Le Congrès de même que le corps diplomatique américains qui ne s'attendaient pas à un aussi rapide échange de notes avec la GrandeBretagne n'ont cependant pas été surpris du brusque rejet du plan de paiement britannique par le secrétaire d'Etat Stimson.

Aussi bien à. Washington que dans les milieux financiers de New-York, on considère que l'attitude américaine ne prête à aucun malentendu.

LONDRES, 13 décembre. (Dép. Havas.) On mande de New-York aue la nouvelle suivant laquelle le versement anglais au titre des dettes de guerre sera effectué en grande partie, avec l'or détenu à la Banque d'Angleterre, a causé une certaine surprise dans les milieux bancaires où l'on fait remarquer en effet que les dépôts de la Grande-Bretagne à New-York pourraient presque entièrement suffire au paiement du 15 décembre.

On croit également que les dépôts français il New- York sont, de leur côté, suffisants pour faire face à la prochaine échéance.

Au conseil d'administration de la B. R. I. à Bâle

[DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL]

BALE, 12 décembre. Par téléphone. Rien n'a transpiré des délibérations de la séance officielle, que le conseil de la B. R. I. a tenue aujourd'hui. Pas de communiqué, bouche close, déjeuner des membres du conseil à l'intérieur de la banoue même.

Pourquoi tant de mystère ? Les dirigeants de la B.R.I. ont émis des suggestions personnelles sur le problème de la restauration monétaire et ont exprimé l'idée commune que toute action présente était vouée à un échec certain, avant o.ue les gouvernements aient réglé le problème des dettes rétabli les échanges commerciaux normaux, supprimé les restrictions au mouvement des capitaux. Ce n'est qu'après que la B.R.I. sera en mesure d'assurei la stabilité des monnaies.

GUILLAUME Il ECHAPPE AjJN ATTENTAT Berijn. 12 décembre, Têiéph. Matin Le Lolcal Anzeiger a reçu de son cor responcliirit à Doom l'information sui vante

On a trouve aujourd'hui, dans uni tour du château de Doom, résidence di l'exJkaiser, un homme porteur d'un re volver et d'un poignard. D'après les pre miers résultats de l'enquête, il s'agirai d'un individu arrive depuis plusieur jours à Doorn. Sans doute, projetait-j un attentat contre le kaiser.

Von Schleicher négocie avec les hitlériens les possibilités

d'une collaboration L'abolition des ordonnances d'exception dépend du résultat de ces pourparlers Berlin, 12 décembre. Téléph. Matin. Le président du Reich a reçu aujourd'hui le capitaine Goering, président de la Chambre, et M. Kerrl, président de la Diète de Prusse.

Le chancelier von Schleicher assistait à ces pourparlers qui avaient pour but d'apporter une solution au problème prussien toujours en suspens. On sait que les présidents du Reichstag et de la Diète avaient longuement négocié ces jours derniers avec le général von Schleicher Qui leur avait déclaré qu'un retour au dualisme entre le Reich et la Prusse ne saurait être discuté.

Il avait ajouté que, même si les partis de Prusse réussissaient à s'entendre au sujet d'une élection de M. Goering comme président du conseil prussien, le maréchal von Hindenburg n'annulerait pas son ordonnance du 20 juillet par laquelle il avait nommé un haut commissaire du Reich en Prusse. Si, par contre, le nouveau président des ministres prussiens était en même temps membre du cabinet du Reich, ce fait garantirait une politique homogène dans le Reich et en Prusse. Dans ce cas, le président Hindenburg consentirait à retirer le commissaire du Reich dans cet Etat.

Les présidents du Reichstag et de la Diète de Prusse avaient alors demandé à être reçus par le maréchal lui-même. Aucun conmuniqué officiel n'a été publié ce soir après l'audience accordée par le président du Reich à MM. Goering et Kerrl, mais on affirmait dans les milieux bien informés que le président du Reich avait maintenu son point' de vue. Par conséquent, il ne resterait plus aux nazis s'ils tiennent à arriver dès maintenant au pouvoir en Prusse qu'à collaborer au cabinet von Schleicher.

On ignore encore quelle décision prendront Adolf Hitler et ses lieutenants après le départ de Gregor Strassèr, partisan d'une politique de participation. Les nationalistes allemands ne reconnaissent pas

le « statu quo territorial flM_»M|P SUITE DE LA DEPECHE DE 1" PAGE \SmP DE PHILIPPE BARRES Le service de presse du parti de M. Hugenberg envoie à la presse de province un autre article où le même souci apparaît sous un jour différent.

La promesse de l'Allemagne de ne pas /aire ttppet la violence pour régler les conflits risque d'être travestie par nos adversaires en une reconnaissance du statu quo, voire en une acceptation des frontières de l'Est.

L'auteur de cette phrase conclut en invitant les puissances à ne pas se méprendre sur ce sujet.

Enfin, pour achever ce compte rendu, fait de citations, voici le titre de première page de la cote du Boersenkurier de ce soir Valeurs d'armement (Rüstungswerte) au premier pLan: »

Quatre lignés plus loin, on trouve toutes les bonnes valeurs de produits chimiques en hausse. Cinq cent mille titres d'une seule firme échangés' à la Bourse d'aujourd'hui. A bon entendeur, salut

M. von Neurath sera entendu vendredi par la commission des affaires étrangères du Reichstag

Berlin, 12 décembre. Téléph. Mctin. La commission des affairps étrangères du Reichstag se réunira vendredi matin sous la présidence du docteur Prick, national-socialiste, pour entendre le rapport du ministre des affaires étrangères von Neurath sur ses négociations à Genève.

Le Reich menace de nouveau

de quitter la conférence du désarmement BUDAPEST, 12 décembre. (Dép. SudEst). Dans une interview qu'il a accordée au journal A Regget, M. von Neurath, ministre des affaires étrangères d'Allemagne, a déclaré au sujet de l'accord des « cinq », relatif à l'égalité des droits

La clause de la sécurité a été insérée dans la déclaration sur la demande de la France, mains elle n'a trait qu'aux questions d'ordre militaire et non aux problèmes territoriaux. Si la conférence du désarmement n'acceptait pas ce principe seioat cet esprit, l'Allemagne se retirerait à nouveau de la conférence.

M. Stimson se déclare satisfait de l'altitude de l'Allemagne

WASHINGTON, 12 décembre. (Dép. Ilavas). M. Stimson, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, a exprimé sa satisfaction en apprenant que l'Allemagne rentrait dans la conférence du désarmement. M. Stimson a déclaré qu'il espérait que le monde entrait dans'la voie de la réduction des dépenses au titre des armements.

Les entretiens à cinq reprendraient le 16 janvier

GENEVE, 12 décembre. Téléph. Matin. M. Arthur Henderson, président de la conférence du désarmement, a laissé entendre aujourd'hui qu'il pensait que les cinq puissances reprendraient leurs conversations à Londres le 16 janvier Nous croyons savoir que cette information ne se rapporte aucunement a une décision prise à Genève à la fin des conversations. Elle ne pourrait avoir été envisagée Qu'à la suite de nouveaux entretiens.

Les rehtions diplomatiques

entre l'U.R.S.S. et !a Chine sont rétablies [DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER] Genève 12 décembre. Par téléphone. A la fin de cet après-midi, un papier dactylographié, affiché dans la salle de. ta presse du secrétariat de la S D. N annoncé qu'à la suite d'échanges de notes entre M. Litvinoff, commissaire du peuple aux affaires étrangères de l'U. R. S. S., et le docteur Yen, représentant de la Chine au conseil de la S D. N., les relations diplomatiques entre les deux pays, rompues, on 1 s'en souvient, il y a quelques années, à la suite de l'activité communiste des soviets, étaient rétablies à partir d'au[ iourd'hui. La signature de l'accord, décidée i! y a quelques semaines, avait été retardée pour diverses raisons, dont l'une parait avoir été le désir de M. Lit• vincff de -en entretenir auparavant avec M von Neurath. ministre des affaires étrangères du Reich.

l NOUVELLES EN TROIS LIGNES Bruxelles Ce n'est que demain, au plus I tôt, que le cabinet de Broquevilie donnera sa démission (Matin..)

s Moscou ivfa Varsovie) M. Sokolntkoff, anciens ambassadeur des soviets & Londres, se rait nommé commissaire du peuple aux finances,

LE MAUVAIS TEMPS Un steamer anglais endommagé par la tempête

LoRiENr. 12 décembre. Télégr. Mafin. Le charbonnier anglais Linvers est entré au port les panneaux de sa machine défoncés et les hommes dans les compartiments où ils se tiennent ayant de l'eau jusqu'à la ceinture. Le chalutier Otarie est rentré ce matin également fort endommagé. Le verglas cause des accidents dans le Boulonnais

Boulogne-sur-Mer, 12 décembre.Téléph. Matin. En raison du verglas, vers 10 heures, une camionnette de la fabrique de meubles Leleu, de Boulogne, qui circulait sur la route d'Hardelot-Plage, fit une embardée et alla se renverser dans le fossé. L'un des occupants M. Soyez, 59 ans, fut tué. M. Savre, 48 ans, blessé.

La crue de l'Hérault

MONTPELLIER, 12 décembre. Télégr. Matin. L'Hérault, à nouveau, inonde les plaines de Pézénas. Les communications sont coupées entre Castelnau-de-Guers et Pézénas.

La tempête sur la Manche continue avec une grande violence

LONDRES, 12 décembre. Téléph. Matin. La tempête qui souffle sur la Manche est si violente qu'il y a, aujourd'hui, non moins de 45 navires étrangers réfugiés dans le port de Plymouth et une centaine, abrités des éléments à Bolt-Head.

LE DIFFEREND SINO-JAPONAIS M. Carton de Wiart est nomm président du comité des dix-neuf GENÈVE, 12 décembre. Téléph. Matin. Le comité des dix-neuf, auquel l'assemblée extraordinaire de la Société des nations avait renvoyé tous les documents sur le différend sino-japonais. réuni aujourd'hui en séance privée, a nommé président M. Carton de Wiart (Belgique), M. Paul Huymans, qui présidait jusqu'alors ces travaux, ne pouvant actuellement venir à Genève. Après avoir pris connaissance d'une lettre du docteur Yen, qui insiste pour la fixation de la date pour l'établisse'ment et la publication du rapport sur le différend sino-japonàis, conformément au paragraphe 4 de l'article 15 du pacte, le comité a ouvert un débat général sur les propositions à présenter à l'assemblée.

Après une assez longue discussion sur la procédure à suivre, un comité de rédaction, composé de cinq membres Sir John Simon (Angleterre), de Madariaga (Espagne), Massigli (France), Max ̃Heber (Suisse), Benès (Tchécoslovaquie), a été chargé d'établir, avec le président, un projet de résolution qui servirait de base aux nouvelles discussions. Les membres du comité des dixneuf ont été, tous, d'avis d'inviter lep Etats-Unis et l'U. R. S. S. à collaborer à la commission de conciliation, mais la décision a été réservée à l'assemblée qui sera convoquée probablement vendredi.

LA MORT TRAGIQUE

DE MARCELLE ROMEE fflUfB+ SUITE DE NOTRE ENQUETE aflt& ) 1 DE PREMIERE PAGE Quelle funèbre randonnée avait fourni, par des chemins boueux et déserts, dans l'obscurité et le froid, la pathétique errante avant d'aboutir à ce chemin de halage au pont de Chatou d'où, le lendemain matin, une habitante de la localité aperçut, dans la lueur blaflarde du petit jour, la blanche silhouette de cette étrange nageuse qui paraissait lutter contre le courant

Soudain, la silhouette avait disparu, engloutie par un tourbillon.. Un manteau, un cache-col, deux petits souliers aux formes élégantes, les vêtements que Marcelle Romée avait quittés avant de. s'abandonner au fleuve, voilà tout ce qu'on avait retrouvé d'elle.

Où les flots de la Seine, grossis par la crue hivernale, avaient-ils transporté le corps ? Combien de temps s'écoulerait avant que pût être retrouvée la lamentable dépouille ? Les premières recherches, opérées avec les moyens rudimentaires dont on disposa tout d'abord, n'avaient donné aucun résultat. La famille de la disparue, d'accord avec l'administration de la Maison de santé, décida de faire appel à une entreprise de dragage, la maison Masson, 6, boulevard de Courbevoie, à Neuilly, et hier après-midi, les sondages furent repris en Seine, à l'aide d'un dispositif spécial.

Vers 15 heures, un canot automobile pourvu d'une sorte de herse métallique, le Qui-f end-l'eau stoppait, au milieu du fleuve, au point même où l'on avait vu disparaître la nageuse.

Sur le territoire de Chatou, entre le pont du chemin de fer et le pont de, La route nationale, la Seine se divise en deux bras, qui enserrent une longue bande de terre dénommée « l'île du Chiard ». C'est dans le bras de droite qu'avaient lieu les recherches.

Un brouillard assez dense planait sur l'eau. De la rive, une vingtaina de personnes, parmi lesquelles le commissaire de police de Chatou, M. Gosselin, et le médecin chef de la maison de santé des Pages, le docteur Leulier, suivaient les allées et venues du canot que montaient deux hommes de l'entreprise Masson, MM. Léon Payel, 12, rue Royale, à Versailles, et Raymond Carré, 15, rue Carême-Prenant, à Argenteuil. Soudain, alors que l'embarcation se trouvait à une quinzaine de mètres de la rive et à peu près à égale distance entre les deux ponts, le filin du treuil se tendit. Les grapins venaient d'accrocher quelque chose. Le canot stoppa. Lentement. la herse de fer remonta en surface. Elle ramenait un cadavre féminin celui de Marcelle Romée, ainsi qu'il fut aisé de l'identifier.

Le séjour dans l'eau glacée avait à peine altéré les traits charmants que les foules avaient admirés, sur la scène ou sur l'écran. Ln noyée était encore vêtue des vêtements qu'elle portait sous le manteau qu'elle avait abandonné sur la berge. Un pyjama de couleur claire, une chemisette, de fins bas de soie, des gants de peau beige. Un béret de laine tricotée couvrait sa chevelure aux boucles châtain.

Dans l'une des poches du pyjama, un petit porte-cartes contenant une somme de 170 francs en billets. un permis de conduire, le no 723095, délivré le 26 août 1930 au nom de Mlle Arbaut, dite Marcelle Romée, demeurant à Paris, 30, nie Desrenaudes, et un récépissé de déclaration de cessation de circulation en voiture automobile datant du début de la présente année.

La nuit tombait déjà, lorsque le corps placé sur une civière que portaient deux sergents de ville, quitta la rive du fleuve, pour s'acheminer vers la morgue du cimetière communal. L'endroit où on l'avait retrouvé était situé à 200 mètres de celui'où Marcelle Romée s'était jetée dans le fleuve. Une inagnifique propriété, qui appartient à une comédienne connue, domine la rive.

M. Hayaux, sénateur de la Haute-Saône est renversé par un taxi

M. Hayaux, sénateur de la HauteSaône, qui venait de quitter son domicile, hier, vers 8 heures, a été heurté et renversé, sur un passage clouté, au carrefour de la rue Vieille-du-Temple, par un taxi conduit par le chauffeur Nicolas Vassilenko, 48 ans, demeurant rue Pimprenelle, à Gournay-sur-Marne. Contusionné au bras et à la tête, M. Hayaux a refusé tout soin et a pu regagner son domicile.

Son état lui a permis d'assister, daru l'après-midi, à la séance du Sénat.

M. Herriot expose

devant les commissions d e la Chambre les dernières négociations

sur l'échéance du 15 décembre

L'audition de M. Herriot par les coinmissions des finances et des affaires étrangères réunies en une séance commune, à 19 heures; a été relativement brève. Le président du conseil s'est borné à indiquer aux commissaires le sens des dernières, négociations actuellement engagées avec la GrandeBretagne et il les a informés que M. MacDouald venait de lui faire savoir que c'était seulement ce matin que le cabinet britannique prendrait une décision définitive en ce qui concerne son attitude vis-à-vis de l'échéance du 15 décembre.

En conséquence, M. Herriot a demandé à ses interlocuteurs de lui permettre de revenir devant eux lorsqu'il serait en possession de tous les éléments nécessaires en ce qui concerne la décision de la Grande-Bretagne.

C'est à l'unanimité que, prenant acte de cette demande et des motifs oui l'inspiraient, les commissaires ont alors décidé de se réunir à nouveau à 14 heures pour entendre le chef du gouvernement. Voici maintenant les précisions que nous avons pu recueillir auprès des commissaires sur les déclarations que leur fit le président du conseil Ce dernier leur fit part d'abord 'de son entretien de la matinée avec M. MacDonald, en indiquant que ne connaissant pas, à l'heure matinale où il s'était rencontré avec son collègue britannique, la réponse américaine à la note de la Grande-Bretagne, il n'avait pu en délibérer avec lui.

Puis M. Herriot donna connaissance aux commissions des derniers renseignements qu'il avait reçus de M. Claudel, notre ambassadeur à Washington, sur l'impression produite dans les milieux politiques américains par nos dernières notes et sur les raisons constitutionnelles pour lesquelles le président et le Congrès n'étaient plus qualifiés pour prendre la ^responsabilité d'une modification quelconque aux accords en vigueur.

Notre ambassadeur signale néanmoins, dans son rapport que l'idée de la revision des dettes fait chaque jour des progrès dans l'opinion américaine, et que dans les sphères politiques et économiques on envisage avec s ympathie le projet de réunion d'une conférence mondiale pour mettre fin au désordre économique et financier actuel. Enfin, interrogé sur les réserves qu'il' entendait joindre au paiement, M. Herriot a déclaré que sa décision ne serait arrêtée qu'après avoir été prise définitivement dans une dernière délibération gouvernementale, ce matin, et qu'après avoir été informé de l'attitude de la Grande-Bretagne.

Mais le chef du gouvernement a précisé néanmoins que, rulsque les EtatsUnis estimaient inacceptables les réserves contractuelles, celles-ci ne pourraient être que juridiques *t surtout politiques. Pour les crad'ire en style direct, ces réserves pourraient s'inspirer du principe suivant «Nous vous payons, car nous voulons faire face à nos engagemenîs. vous montrer que nous avons le respect de notre signature. Mais nous tenons à vous prévenir en même temps que c'est la dernière fois que nous sommes en mesure de vous payer, tant que vous n'aurez pas,consenti à établir. de concert avec les autres nations débitrices, une revision des dettes. »

Le président du conseil aurait avoué que ces réserves ne pourraient nécessairement n'être qu'unilatérales, mais il aurait, assuré qu'elles ne seraient pas sans valeur, puisqu'elles ouvraient la voie à de nouvelles et obligatoires conversations et puisque, surtout, elles présentaient l'avantage de « cimenter la politique, d'une importance primordiale pour l'avenir, selon lui, de collaboration et d'identité d'action avec la Grande-Bretagne, collaboration à laquelle il espérait pouvoir associer la Belgique et l'Italie.

Une déclaration de M. Herriot A la suite de cette audition, M. Herriot a été interrogé dans le salon des 4-Colpnnes par les journalistes devant lesquels il s'est fait l'écho de certains des propos qu'il avait tenus devant les commissions et ci-dessus rapportés. De plus. le président du conseil, avec un sourire un peu las, a raconté que certains députés bien intentionnés l'avaient averti que, dans le vote qu'ils émettraient, ci, ne serait nullement sa personne qu'ils voudraient atteindre, et que s'il posait la question de confiance et pu'il fût renversé, la grande majorité de la Chambre souhaiterait le voir revenir au pouvoir ou tout au moins garder son poste au Quai-d'Orsay. Il les a remerciés alors de leur sympathie, mais leur a fait connaitre qu'en aucun cas il n'accepterait de prendre la tête d'un nouveau cabinet ou d'en faire partie s'il ne pouvait pas continuer à appliquer la même politique qu'il avait définie dans son exposé à la tribune. Autour du Palais-Bourbon Le public habituel des grandes séances, auquel s'étaient joints de nomhreux curieux venus en prévision de la manifestation annoncée par les groupements d'Action française, se pressait hier, dès le début de l'après-midi à l'entrée de la Chambre des députés. L'important service d'ordre dirigé par MM. Marchand, directeur de la police municipale Lefils et Siraud, commissaires divisionnaires, s'employa alors à faire circuler les quelques centaines de personnes qui stationnaient encore malgré la pluie.

Vers 17 h. 30, des manifestants, ignorant encore que le débat de la Chambre avait été ajourné, tentèrent de s'approcher Trois cents jeunes gens environ, qui avaient, selon l'expression consacrée, refusé de circuler, furent emmenés à la préfecture de police pour vérification de leur identité.

Vers 18 heures, alors Qu'il sortait de la Chambre, M. Maurice Pujo, rédacteur en chef de l 'Action jrançaise, fut prié de se rendre au commissariat de la rue de Bourgogne. De bonne grâce il s'y rendit et en ressortit d'ailleurs peu après

Un peu plus tard, des bousculades sérieuses, qui interrompirent momentanément la circulation, se produisirent boulevard Saint-Germain, à l'angle de la rue de Solférino et jusqu'au boulevard Raspail.

Ces ,manifestations', Isolées se poursuivirent jusqu'à 20 heures environ et de nombreuses arrestations furent opéVers 21 h. 30, de petits groupes de manifestants se reformèrent de nouveau aux abords du Palais-Bourbon. Ils furent dispersés par la police qui procéda à une soixantaine d'arrestations.

Au total. 520 arrestations, parmi lesquelle, celles de MM. Maxime l1.éal del Sarte, Lacour et Calzan. furent opérées I ponr refus de circuler et cris séditieux. Après vérification d'identité et de domicile, les manifestantes furent relâchés. L'échéance américaine et l'opinion française

Au nom de trente-quatre de ses collègués, M. Jean Perrandi, conseiller mui nicipal de Paris, a déposé, hier, un pro1 jet de vœu tendant à ce « que le Parlement, s'inspirant du sentiment de la justice, comme de l'intérêt du pays, ne consacre pas, par son vote, la proposii tion de versement dont il est saisi. » A la demande du préfet de la Seine, ce projet fut renvoyé au bureau du conseil municipal.

=.Dans;un télégramme adressé à M.

Edouard Herriot, le comité de salut économique affirme qu'il est impossible à ses membres « de supporter l'accroissement d'impôts qui résulterait du paiement des dettes aux Etats-Unis, de nouvelles charges par leur repercussion sur les prix de revient ne pouvant, que paralyser davantage nos industries exportatrices et aggraver l'état d'infériorité dans lequel elles se trouvent déjà vis-àvis des producteurs étrangers. » D'autre -part, la Société des agriculteurs de France et l'Union centrale des syndicats assurent, dans une note. qu'il « serait stupéfiant que les sacrifices demandés à notre économie nationale par une politique de pays créancier lui fussent de nouveau demandés par une politique de pays débiteur ». Enfin, l'Association des croix de feu et briscards a réuni hier cinq cents de ses membres qui ont déposé, sur le monument du Soldat américain de la place des Etats-Unis, une gerbe portant l'inscription suivante « Tu n'as pas voulu cela. » « Les croix de feu et briscards à leur camarade américain. » Le lieutenant-colonel de La Rocque, président général de l'association, a ensuite remis à l'ambassade des EtatsUnis une lettre dans laquelle, au nom de ses trente mille camarades, il ré- j clame une dernière tentative contre l'échéance du 15 décembre.

Une manifestation s'était produite le matin à la 1 nculté de droit, sur la façade de laquelle des étudiants avaient fixé un calicot portant l'inscription « A bas les dettes ».

PAS DE NOUVEL ENVOI D'OR

par le « Champlain n pour l'Amérique LE HAVRE, 12 décembre. ̃ (Téléph. Matin. Le paquebot Champlain est parti à la marée de 1 heure de l'aprèsmidi. Contrairement à ce qui avait été annoncé, aucun chargement d'or ne se trouvait à bord.

Ce que dit la presse Le Populaire (en tête de son article sur le débat à la Chambre) Sauf imprévu, le ministère sera renversé à l'issue de ce débat.

L'Homme libre, M. Eugène Lautier

Pratiquement, gardons-nous d'oublier que l'essentiel de la politique française est, depuis trente ans, l'accord avec l'Angleterre et que nous n'avons pas, comme on l'a dit, d'amitiés de rechange.

L'Œuvre

Il convient de faire observer que l'Angleterre qui, ne l'oublions pas, est aussi notre créancière s'était vu faire des propositions particulières qui lui permettaient de passer l'Atlantique dans des conditions avantageuses et que c'est elle qni a refusé, si « remorque » il il a, de couper, entre elle et nous, la remorque.

La Journée Industrielle, M. C.-J. Gignpux ;:•

On a sagement attendu, pour trancher, une dernière confrontation de. la position anglaise et de la nôtre. L'heure venue de conclure, les gens de bon sens voudront bien se rappeler qu'une crise ministérielle ne constituerait à aucun point de vue une solution

Après quatorze ans de séparation un jeune homme disparu en 1918 retrouve sa mère

ÀRRAS, 12 décembre. Télégr. Mattn. Le 23 juin 1918, au moment de l'attaque allemande dans les Flandres, des habitants de Saint-Omer, qu'on évacuait, trouvaient dans la rue un enfant de deux ans. Le pauvre petit fut ,dirigé sur le village normand de Préaux (Calvados), où on lui donna un état civil provisoire. Il fut appelé Louis Delarue. Dernièrement, après un séjour en Belgique, Louis Delarue, âgé actuellement de 16 ans, échoua dans les bureaux de l'Assistance publique, à Arras. On rechercha la véritable identité de ce jeune homme privé de famille par la guerre. Celle-ci vient d'être découverte. Il est le fils de Mme Leroy-Desmulié, demeurant à Saint-André-les-Lille, déjà mère de cinq enfants, qui l'a formellement reconnu.

Le retour du Cap en avion de Mrs Amy Johnson-Mollisson BENGuELLA (Angola). 12 décembre(Dép. 'Havas.) L'aviatrice Mollisson, qui avait quitté Benguella vers minuit, a dû y revenir en raison du brouillard. Elle a repris son vol à 4 h. 30 en direction de Douala (Cameroun). NOUVELLES EN TROIS LIGNES On arrête Soulignac (Gironde) l'auteur du crime du Grand-Modien (Charente), Jean Marti», dit Gambetta, 2B ans. IMatin.) Jacques Gourdin. 55 ans. meurtrier de sa femme, à Béthune, est acquitté par les Jurés du Pas-de-Calais. (Matin,)'

Lisbonne, le banquier parisien qui émit 400.000 francs de trait. de complaisance, se constitue prisonnier à Niort. {Matin.) Le colonel Layet. commandant le 5' tirailleurs à Bourg-en-Bresse, est renversé et blessé par une auto dont le conducteur fuit. Une camionnette, à Dompierre-sur-Mer (Charente-Inf.), tue MM. Eugène Renard et Louis Ledoux et blesse MM. Billard et Dornat. Derniers cours financiers NEW-YORK. 12 décembre, Les professionnels qui paraissent bien avoir fait le serment de ne pas amplifier leurs opérations tant que le problème des dettes n'aura pas reçu de solution. ne modifient pas leur attitude. Très Intéresses par les successifs échanges de notes, ils n'en continuent pas moins à demeurer sur une prudente réserve.

L'ouverture est soutenue. Par la suite, la cote n'enregistre que des fluctuations aussi étroites qu'irrégulières. jusqu'au moment où les haussiers réussissent à provoquer une amélioration des cours. Les plus-values sont' de. quel ques fractions pour certaines valeurs et de deux points dans d'autres cas.

Les gains ne sont pas maintenus en dernière heure et la clôture s'effectue aux environs Immédiats des cours de samedi.

Cours cours

précédent du jour

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Il a eu des rhumatisme^ pendant 20 ans

Mais U n'en a pius d:puts :P30

Cet homme doit en quelque sorte détenir le record de la souffrance. ÎV déclare « Depuis 1910 jusqu'en 1930 c'est-à-dire pendant 20 ans j'ai éie un grand rhumatisant. Je me suis dé- bartassé de mes épouvantables dbuv leurs, simplement en prenant des Sels Kruschen et rien d'autre. Je dois dire que 20 années, c'est long, quand on' traîne de terribles douleurs rhumatismales. » W. P. Vos rhumatismes sont exactement comme les siens et comme ceux de tout le monde. Ils sont causés par des cris*- taux d'acide urique. pointus comme dès- aiguilles, qui pénètrent dans vos articulations. Kfuschen dissout ces cristaux et Oblige vos reins à les éliminer De plus. si vous continuez ensuite à prendre la « petite dose a quotidienne, ces dépots ¡l'acide urique ne pourront plus se reformer. Les rhumatismes auront disparu pour de bon.

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LES MILLE ET UN MATINS L 'ORGANISTE Effondrée sur une chaise de paille, dans le fond de l'église, Berthe se disait

S'il joue cette arabesque qu'il a composée pour moi, c'est que je ne suis pas tout à fait oubliée.

L'office commençait. Les premiers accords des orgues résonnèrent sous les voûtes de pierre. Là-haut, dans la tribune brillamment éclairée, François rejetait, sans doute, sa tête .en arrière en un geste familier et son regard, habituellement rêveur, s'éclairait d'une lueur particulière qu'il ne possédait qu'à ce moment là. Tout son être chétif se transformait alors comme si l'humble qu'il était, s'élevait à la hauteur de son âme d'artiste. Avait-il ,-changé ? Au bout de tant d'années et après la peine qu'avait dû lui causer son abandon, sa santé avait dû s'altérer davantage.

Il était presque beau, lorsqu'il jouait, pensait-elle.

C'était dans cette église qu'ils s'étaient connus, un jour qu'on lui avait demandé de chanter pour une cérémonie. Sa voix pure de jeune fille s'était mêlée dans la' nef vibrante au chant grave qu'il faisait naître sous ses doigts. L'émotion causée par la rare beauté de son jeu, la griserie, qui l'envahissait après les longues heures passées dans cette tribune où la passion de la musique se confondait avec la joie mystique créée par le sanctuaire, avaient transformé à ses yeux cet homme.

Lorsqu'il était venu lui demander Voulez-vous être ma femme ? » elle avait accepté, simplement, heureuse.

Bientôt, elle s'était aperçue que ce n'était- pas pour son mari qui l'accompagnait avec ferveur, ni même pour s'associer à l'office qui se -déroulait à ses pieds, quelle chantait, mais pour tous ces gens qui l'écoutaient et dont elle percevait le frémissement lorsque dans l'église subitement muette et vide, sa voix s'éteignait.

La vie passe monotone, et puis, sans qu'on s'en rende bien compte, un fait, souvent même, en change le cours.

Elle avait remarqué, toujours à la même place, un homme qui, lorsqu'elle' commençait un morceau, levait vers elle un visage empreint de' gratitude. Il venait chaque jour et elle prenait plaisir à sa présence. II semblait que cet inconnu était seul dans ce grand vaisseau de granit et que c'était pour lui, uniquement, qu'elle chantait.

On n'aurait pu dire si elle avait favorisé leur rencontre, mais cet hommage discret la troublait, et instinctivement, elle était allée vers lui. Ils se connurent. François, absorbé par. son travail, ignora l'aventure.

'Quittez cet anonymat, murmurait l'homme. Avec votre talent, votre beauté, vous pourriez conquérir tout Paris, l'Europe', le Monde. Vous connaîtriez les réactions si vives du public, les acclamations, le triomphe

Et un mot revenait sans cesse ians ses paroles

Le théâtre.

Le mirage était trop beau. La ilolre, la fortune, l'amour, comment aurait-elle pu résister ? Que lui Importaient aujourd'hui ses années de succès, l'existence éblouissante «u'elle avait menée ? Maintenant, haletante, elle attendait, dans l'omhre d'un pilier; les notes qui lui Démettraient de conserver un espoir de vie, un lien avec ce passé modeste qui semblait être, désormais, dans son esprit, plus magnifique que la gloire.

Le revoir, s'était-elle dit d'abord. Puis sans se l'avouer, elle îvait songé à le reconquérir.

Pourquoi m'aurait-il gardé un peu de tendresse ?

I Sa trahison avait sans doute brisé son bonheur et peut-être aussi, s'était-il refait un autre foyer. Comme l'idée fixe d'un fiévreux, elle répétait à chaque instant S'il joue cette arabesque. Tout à co"up, quelques notes s'élevèrent. elle tressaillit. Elle venait de reconnaitre les mille nuances de la composition, chaque passage lui était familier, le moindre détail harmonique chantait dans sa mémoire avant de s'élancer dans la nef. C'était l'improvisation d'autrefois, celle de sa jeunesse, de son existence paisible et simple.

Elle se leva. Les gens s'écartèrent afin de la laisser passer, tant elle semblait prête à défaillir. Dans le mur s'ouvrait une porte ronde, elle en poussa le battant. Un escalier en spirale dressa devant elle ses'innombrables marches. S'accrochant aux parois rugueuses, elle le gravit, s'arrêtant à chaque instant, puis reprenant hardiment sa pénible montée dans la crainte que l'hymne d'espoir ne s'évanouit avant qu'elle eût atteint la tribune.

Mais lé chant résonnait encore lorsqu'elle parvint au fait de l'escalier. Aux pieds des orgues dont les hauts tuyaux d'étain semblaient quelque fantastique forêt, se-ténait, incliné sur son multiple clavier, un homme aux cheveux blancs.

La douleur avait fait de lui un Vieillard, mais, juste gage de la souffrance, son talent était demeuré aussi vivace.

Je vais repartir, se dit-elle, sans me montrer. Pourquoi raviver sa peine ? A quoi bon dresser entre nous la haute barrière des reproches et des malédictions ?

Une dernière fois, elle regarda son visage maigri, puis se laissa tomber 'sur un banc de bois, comme toute réchauffée d'un bonheur subit. Le long des joues de François, deux grosses larmes venaient de glisser. Deux larmes que, chaque jour, il ne pouvait retenir en jouant l'arabesque qu'il avait composée }Jour,' elle.

Antoine de Courson.

(Droits de reproduction et de traduction réservés) A TRAVERS LES DEPARTEMENTS tlIIS CORRESPOSDACTS PARTICULIERS DU « MATIN •] ALPES-MARITIMES. Cap-d'Ail. Un éboulement se produit sur la route nationale. D'énormes blocs de pierre se sont détachés et empêchent la circulation.

BOTCHES-DO-RHONE. Aix-eh-Provexce. On découvre dans un champ un coffre-fort éventre, provenant d'une chocolaterie cambriolée dans la nuit. Plusieurs milliers de francs ont été enlevés.

HERAULT. Bédsriedx. M. Léopold- Baiestier, 65 ans, propriétaire à Laurens, est renversé par une auto. il succombe Par suite du choc, l'auto est précipitée dans un fossé et ses trois occupants gnevement blessés. VOSGES. Vacsey. Le gendarme JeanBaptiste Foret. 30 ans, succombe à un accident de motocyclette survenu dans des circonstances «*̃» encore établies.

COURRIER DES THEATRES

ENTR'ÂCTES.

L'Opéra-Comique doit à Prosper Merimée deux de ses plus grands succes Carmen et le Prê-aux-Clercs. Mais, si son nom. sur les affiches du chef-d'œuvre de Bizet, a toujours été mis à côté de ceux de IVleilhac et Halévy, il n'en a pas été de même pour la Prê-aux-Clercs. Eugène de Planard se réserva seul la paternité de cet ouvrage. Il ne se crachait pas; cependant, d'avoir emprunté à la Chronique du règue de Charles IX, parue en 1829, le sujet et les personnages principaux de son livret, car il conserva, à ces personnages, les noms que Mérimée' leur avait donnés dans son roman. Il convient de reconnaitre que la pièce de 1\1. de Planard est fort habilement conduite, que le dialogue, emprunté, par endroits, à la langue française du xvi* siècle, ne manque pas d'élégance, que les vers, si délicieusement mis en musique par Hérold, sont charmants et que les personnages de Cantarelli et de Nicette, imaginés par lui, pour créer, à côté du drame, une partie comique, sont fort bien venus, mais l'hôtelier Girot, mais Mergy, le jeune huguenot, mais Commingc, spadassin redouté, mais Isabelle qui, dans le roman, se nomme Diane, sont de l'invention de Mérimée, de même que l'épisode du gant, le duel en bateau et la provocation adressée par Mergy à son rival, qui a, pour dénouement, leur rencontre au Pré aux Clercs, et la mort de Comminge. J'ai vainement cherché, dans lps livres de la Société des auteurs, si, à défaut de la part de gloire qui lui était due, Mérimée avait été compris dans la répartition des droits produits par un ouvrage, aujourd'hui miilénaire. Je n'ai trouvé que les noms de Planard et d'Hérold.

Fils d'un émigré, dont les biens furent confisqués, Eugène de Planard avait été pourvu, par Louis XVI11,, d'un poste important au Conseil d'Etat. Il était de ces fonctionnaires auxquels la littérature et le théâtre permettent d'étendre un peu de beurre sur le pain sec du gouvernement, auteur de nombreux livrets, parmi lesquels la Double ëchelle (avec Ambroise Thomas), l'Eclair (avec Halévy), le Farfadet (avec Adolphe Adam), le Mannequin de Bergane (avec Carafa), Emeline, rllarie et le Pré-anx-Clercs (»vec Hérold).

Albert Carré.

I" A REPETITION GENERALE DE CE SOIR. en A la Scala. à 8 h. 30, Soby chéri, opérette M.-J. Ardot, musique de M. Victor Alix. LA PREMIERE DE CE SOIR.

A' l'Œuvre, a 8 h. 45, Une vilaine lemmt, pièce en 3 actes de M. stève Passeur. /"1OMEDIE-FRANÇAISE. Oe soir. 8 h. 30, c reprise de la Robe rouge, pièce en 4 actes en prose de Eugène Brleux.

AU GYMNASE. Six derniers Jours de 145 Walt Street. La si «musant* pièce de MM Brooks et Lister, brillamment adaptée par Mlle Eve Curie, ne sera plus représentée que Jusqu'au dimanche 18 décembre inclus. 145, Wall Street conservera Jusqu'à la dernière sa merveilleuse interprétation, avec tous les créateurs Michel Simon, Jane Chevrel, Alcover, Aimé Olariond, André Bergère en tête.

Lundi 19 décembre, rentrée au Gymnaste de Mlle Gaby Morlay, l'admirable créatrice de Félix, l'œuvre triomphale de M.. Henri Bernstein. On retrouvera à ses côtés deux autres inoubliables interprètes MM. Constant Remy et Berthier. ̃

PALAIS-ROYAL. La Maison d'en face. Jane Renouardt, Louvtgny avec Duvallès, Mireille, Paul Faivre. (Jeudi matinée). BOUFFES-PARISIENS. Jeudi 15, en soirée, répétition des couturières' de Un soir de' réveillon, opérette nouvelle en 2 acte* et 10 tabelaux de MM. Aormont et Gerbidpn. couplets de M. Jean Boyer, musique de M. Raoul moretti, mise en scène de M. George.

LES MARDIS DES CAPUCINES. Aujourd'hui, 5 heures, au théàtre des Oapuetnes. conférence de MM. G. de la Fouchardière et, M' Maurice Garçon sur Une leçon d'escroquerie »,

rpH. DAUNOU. Samedi 17 .courant, J. 8 h. 45, première ce théâtre de Azor, opérette en 3 actes de MM. Raoul Praxy, Myrtes de Max Eddy, musique de 0. Gabaroche, 'airs additionnels de MM. Pearly et Chagnon. MM. les critiques et courriéristes seront reçus au contrôle sur présentation de leur carte. LA PRINCESSE DE METTERNICH, qui joua un rôle si brillant sous le Second Empire, fut évoquée,' hier, à l'université des Annales, par la princesse Lucien Murât avec un esprit, une verve et parfois une émotion qui ravirent le public. Acclamée, l'éminente conférencière dut promettre de répéter vendredi, a 5 heures. Cette ravissante leçon, illustrée par des chansons de Theresa, chantées par Mme Leblond, sera donc répétée vendredi, à 5 heures Ccn/erencia la publiera.

LES DECORS SYNTHETIQUES de Batoloisi qui illustraient la présentation du spectacle de la Areentinita, au théâtre des ChampsElysées, ont été particulièrement remarqués. Deuxième et dernier gala, demain, au théâtre des Champs-Elysées.

mRIANON-LYRIQUE. Le 23 décembre, preJL mièro à bureaux ouverts de Monsieur Caraba» et Cie, opérette nouvelle de Guy Lafarge. livret de Guy d'Assoa. avec Henry Defreyn, Nadia Dauty, Andrée Moreau. Ohrlstiene Maus, René Lenoty, Saint-Prés, Charles Darthe», Detours. Au pupitre Manuel Infante.

»-)r\ DERNIERES de la Ronde avec Ludmilla ZUpitoëfT, au théAtre de l'Avenue. Jeudi, matinée de Maison de poupée.

LE E THEATRE CRITIQUE. Le Tremplin présentera lundi la décembre, en soirée, salle Chopin (Pleyel) son septième spectacle consacré à le Conditionnel passé, pièce en 3 actes de M. René Bruycz.

LE GALA de la grande coupe de poésie de 1932 (Fondation Alexandra Pecker) aura lteu le mercredi 21' décembre, en matinée; au théAtre de l'Avenue, avec le concours des prln.cloales vedettes et vote public.

TH. DE L'ŒIL DE PARIS. Aujourd'hui, 3 h., matinée de la Femmq d'une heure, comédie de M. Alfred Gragnon, offerte aux artistes des théâtres do Paris.

CLUB DU FAUBOURG. Ce soir, salle W«grsm, 8 h. 30. Popard. et quarante danseuses, Gilberte Savary, six vedettes, etc., avec débats.

§| TH. SARAH-BERNHARDT juaqu'au vendredt 16 décembre

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Albert-I«\ 9 h., Doyen des enfants de choeur. Ambassadeurs. 9 h., Edition spécial*. Ambigu. 8 h. 45, Toppxe, de Marcel PagnoL Antoine. 8 h. 45, Périphérie.

Arts. Relâche pour répétition».

Atelier (Cie des 16). 9 h., la Viol de Lucrèce. Athénée. 9 h., l'Affaire de la rue Royale Avenue. 9 h.; la Ronde (Ludmilla Pitoëff. Bon Petit Diable (lo.av.léna). J. et dim.,m.a.30. Bouffes-Parisiens. Relâche pour répétition!. Capucines. 8.45, le Progrès s'amuse (revue). Châtelet. 8 h. 30, Nina-Rosa (A. Baugé). Clunjr. 9 h., Ces Dames aux chapeaux verts. Comédie Champs-Elysées. 8 h. 45, la Margrave. Comœdia. 9 h. Un joli monsieur.

Déjazet. 8 h. 45, Joseph est un cochon. Folies-Wasram. 8 h. 30, Bonsoir Paris (revue). Gaité. 8 h. 30, le Pays du sourire.

Gobelins. 8 h. 30, les P'tltes Michu. Grand-Gultnot. 9 h.. Hystérie. Incognito, Gymnase. 8 h. 45. 145 Wall Street.

Madeleine. 9 h .15. Mozart (Yvonne Printemps). Mathurlns. 9 h.. Prenez garde à la peinture. Michel. 9 Il., Valentin le désossé.

Michodière. 8 h. 45. la Fleur des pois. hlogador. 8 h. 30, l'Auberge du cheval blanc. Moncey. 8 h, 30, les Noces de Jeannette. Montparnasse. 9 h., Comme tu me veux. Moulin-Bleu. 9 h. 30, Reine du nu (revue). Nouveautés. 9 h.. Jeanne (orchestre 35 fr.). Œil de Paris? 3 h. 45, la Femme d'une heure. Œuvre. 9 h., une vilaine femme.

Palais-Royal. 9. h., la Maison d'en face. Fle-Salnt-Martln. 8.15, Cyrano de Bergerac. Pôtinière. 9 h.. Cinq à sept (Madeleine Lély). Renaissance. 9 h.. Avril (A. Brûlé, Arnaudy). Saint-Georges. 9 h.. Trois et une.

Sarah-Bernhardt. 8.30, la Dame aux camélias. Scala. 8.30, Répétition générale.

Studio Ch.-Elys. 9 h.. Plus beaux yeux du monde. Studio de Paris. 9 h., Revue Francis Carco. Théâtre de Paris: 8 h. 30, Une femme ravie. Trianon-Lyrique. 8 h. 30, Miss Helyett. Variétés. 9 h., Aurélie.

Alhambra. Muratore, 15 attractions.

Boblno. 8.80, la gde revue Femmes de Paris, Casino de Paris. 8 h. 30, Joséphine Baker. Cirque d'Hiver. 8,45, Cirque Busch à Paris. Empire. 8.30. St-Graniér-Francell-Pasqùall. Européen. M. S. Fredo Gardant et J. Cyrano Folies-Berg. 8;30,Revue d'amour (Florelle.Dréah) fourmi. 3 h., 9 h.. Gala chanson française. Gaumont-Paiace. 4 grandes attractions. Médrano. 8.45. Hagenbeck, Cirque sous l'eau. Pavillon (bd Poissonnière). 245, 8 45. Spadaro. Boite à Matelots (10. r. Fontaine). Soupçrs, attr Chez Elle. 11 h. Lucienne Baver (Gut. ,02-81). Coucou. 9 h., Rleux, Charlèy^ Souple; revue. Dix-Heures. Martini, Rieux et Marg li.'oreno La Posada (22,r.Quentin-Bauchart). Attractions, Lune-Rousse. 9 h..Le Pays du :ou rire (Dormi. Moulin Chanson. 9 h. 30, Au pays du soleil. Noctambules. 9 h., Chansonniers (Donn). Œuf d'Eléphant .(Montparnasse). Chansonniers. Koblnson (r. Vdneyl. Soirée dansante, cttract. Shéhérazade,. 11 h. 3n, Pauvla. Keritza. 2-pnes. 9 h. les Conférences de nos Anes. CoUseum. Le 1" dancing de Paris. Attractions DanciiiE-Moulin-Bleu.- 5 4 Danses nues. Jardin d'Acrlimat. Entrée 3 fr., enfants 1 fr Lido. Soirée dansante. Attractions.

Luna-Park. De 11 à 17 h., le Pôle Sud.

CINEMAS

S XLISB .CHOPIN (IMMEUBLE PLEYEL). Ce soir, séance mensuelle de, projection sous la présidence des vedettes de l'écran Mlle Carmen Boni et M. Jean Dehclly. Présentation de deux films amateurs primes par le concours de » et la France au concours International d'Amsterdam. Rêve exotique, -réalisation Pierre Bonvoisin Week: end, réalisation Valdes, Lemare,, Sevile. L'INAUGURATION du « Movie Garden » aura L lieu jeudi prochain 15 décembre, à 10 h. 30, à la salle MarbeuJ, 34, rue Marbeuf.

MJ. FILM S'excuse auprès de la presse et ,de MM. les directeurs, et informe les personnes qui n'ont pu assister a la présentation corporative de Violçttes impériales, a l'Ermitage, qu'elles seront reçues aujourd'hui ou demain en matinée sur présentation de leurs invitations.

fflQyiPQI 15 films nouveaux chaque semaine BHHBHHH

Moulln-Rouge-Bal. Kermesse, mat., soirée, huit. Musée de clr** du Moulin-Rouge. De 4 à 2 h. m. Pompéien. Jeudi soir* sam. dlm. M. S. bal Taburla. Prenez cancans. Attractions. PROGRAMME DES CINEMAS Agriculteurs. 8 jeunes filles en bateau. Apollo. Mata-Hari.

ArtisUc (61, r. de Douai). Cognasse- Aubert-Palace. Le Mariage de Mlle Beulemans. Bonaparte. 8 jeunes filles en bateau. Caméo. La foule hurle,

Carillon. Frankenstein.-

cigale. Cognasse ( Trame!).

Ciné-Actual (18, fg Montmart.). 9.30 à 1 h. m. Ciné Ch.Elysées. Silence, on tourne (H. Lloyd) Ciné-Madelelne. Arsène lupin.

Ciué-Op. 32, av. Op. Uomlni 'hea mascalionl. Cllchy-Palacé. Lo bluffeur (A. Lùguet). Colisée. Blonde Vénus.

Courcelles <116, r. Coiïrcelles). Danton. Eden. Le Port maudit (R. Tauber). Edouard-Vtt: The golden west (G. O'Brlen). Elysée-Gaumont. Maurln des Maures,

Ermitage-Pathé (S. gal%). Violettes impériales. Faljuière. Devil and the deep (Gary Cooper). Folies-Dramatiques. L'adjudant Stops. Gaumônt-Palace. Allô 1. Mademoiselle. Gaumont-Théâtre-. «mbrasse^mol.

Hollywood (42, r. Fontaine) ."COck of the Air. Impérial-Pathé. Rouletabille aviateur. Luna (Nation). Un homme sana nom (Gémier). Lutétla-Pathé. Les Vignes du ceigneur. Marigny. Fanny (Raimu, Presnay, Demasis). Marivaux-Pathé. La Belle aventure.

Max-Under-Pathé. P,oif de oarntta.

Miracles. 4 h., 9 Allô Berlin ? Ici Paris. Montcalm D'une nuit & l'autre Moulln-Rouïc-Pathé..La Merveilleuse Journée. Omnia-Pathé. Rocambole.

Olympia-l'athé. Le Truc du BréslUen. Pagode. Tarzan.

Palace. Les Bas fonds de Hambourg. Panthéon. 2.30, 4.30, 9.15, House divided (s.t.fr.) Paramount. La Belle marinière.

passy (95. r. Passy). Conduisez-moi, madame. Plgalle. Le Chemin de la vie.

Ranelagh (rue des Vignes) Marlus.

RaspalljglQ. LeRpi deR schlêmilhs Rialto. Transatlantlc,

Rex. Les Trois mousquetaires.

Rexy, Jeunes filles en uniforme.

Royal-Pathé. La Femme pue,

Studio Diamant (pi. Aug.), «Front Page. Studio Etoite (r.Troyon), Pas besoin d'argent. Studio 2S. Panurge (film français). Stud. Parnasse. Perm.'lne mah who playod Go<j Ursûlines. Les !3 malles d» M: O. F,

CARTE DU TEMPS Prévisions pour fonte la France

Le temps qu'il a fait les 11-12 décembre Maxima du 11 décembre 6° d Paris, Lo.rient, Lyon; 7P Tours. Nantes; 8° Orléans, Poitiers 10° Bourges; 11° Chàteauroux; 12» le Puy; 13" Bordeaux, Perpignan; 14» Nice. Toulouse, Sète; 15° Angoulémo. Rochefort, Nîmes 17» Marseille; 18- Bayonne; 21° Ajaccio; 5" Cherbourg. Rennes, Angers 4° Chartres, Dijon, Brest; 3° Valenciennes. Metz, Argentan, le Havre 2° Nancy; 1° Strasbourg; 0° Calais, Beauvais.

Minima du 11 au 12 0° à Paris. Orléans, Dijon, Lyon; -1° Chartres, Valenciennes, Besançon; -2° Beauvais, Argentan; 3» Calais, Belfort; -4° Metz. Nancy. Strs?>io"-g; +2j le Havre; Se Rennes, Tours; 4o Chateauroux, Bourges: 5° Nantes, Brest, Poitlers. Pau; 6° Lorient; 8° le Puy. Bordeaux; 9» Angouléme, Perpignan: 10» Toulouse; Il- Sête, Ajaccio, Nice; 12° Bayonne, Marseille.

Pluies des 24 heures 7 heures le 12 Traces Paris, Calais. Metz, Dijon. Argentan, le Havre Cherbourg, Tours, Poitiers, Rochefort, Bordeaux. Pau. Toulouse. Lyon: 2 mini Nancy. I Nantes:. 3 m/m Rennes, Angers, Brest. Nice, 5 »/m Lorient; 36 m/m Nice.. Le., ternpa au matin du 13 Pluies donc- le Centre,

LES COURSES Hier, à ENGHIEN

RESULTATS

PRIX DU BORDELAIS, haies, & vendre aus enchères, 7.500 francs, 2.700 mètres

1. Soumoulou. à M. J. Cerf.. G. 34 50 (B. Look) P. 1350 2. Olifant (R. Dubus) P. 15 50 3. Marcinelle (H. Haes) P. 18 50 N. pl. 4. Kertyis Odyssée, Indienne. Pierrot Gourmand, Grenadier Il (tbé). Mlmlta, Heure Bleue (r. p.). La Ravolre, Mlttdja n, L'Etape. 1 J. 1/2. 5 1., 1/2 1.

PRIX TANCARVILLE, steeple-chase

15.000 francs, 3.200 mètres

1. Sequin; a M. G. Courtois.. «G. 17 » 2. Petit Diable (L. Niaudot) ..P. 9 50 N. pi. 3. Kampong; 4. Tournesol; Mah Pell. Mimitchka (arr.), 6 1,. 6 1., loin.

PRIX DU PERIGORD, haies. i. vend. aux ench. 7.500 francs, 3.100 mètres

1. Le Maquis, à M. H, Collet G. 33 » (J. Léger) P, 10 50 2. Hamelet II (A. Kalley) P. M »<• 3. Ouckoo (A. Palmer) P. 14 50 N. pi. 4. Magnus Rex: Nerbuddah, Ceylon Chief, Maryland. Selkirk, Dame du Lac, Keep Kiet (arr.), Golden Manna. Le Canderquet. 3 1., 1/2 1., 1 1. 1/2.

PRIX DE LA GUYENNE, hales

10.000 francs, 2.500 mètres

1. Noli Tangere. à M. J. Van G. 37 Marie (R. Chaussât) P. 2. Fortunatus IL. OllO) P. 14 p 3. Roi de Pavie (T. Dunn). P. 11 80 N. pi. 4. Wish Fille de Savoie, Livre det Rois, Délicia, Hildebrand, Katyapa, Dark Bubble. 3 1., 3/4 1., 1 l. 1/2.

PRIX KERSAGE, st.-ch., handicap 20.000 francs, 3.900 mètres

1. Gin Met II, M. J. Cerf G. 19 50 (R. LQck) P. 8 50 2. EmW (Et. George) P. 9 50 3. Martinet (H. Oleités) P. 19 50 N. pl. 4. Effulgent; Belluaire (arr.), Le Boulanger, Trocadéro, Loti, Ferdinand, Brulfor, Olyraplo (tbé), Koultbiac. 1 1. 1/2, 4 L, 3 1. PRIX DU POITOU, haies

12.000 francs, 2.900 mètres

1. Pulcherrimua, à M. A. Vell- G. 10 Picard (R. Dubus) P. 6 50 2. Marsao (O. Maubert) P. 13 50 N. pl. 3. Balladeur 4. Doubled Slam PUlcar, Sphinx, Tambourin. 0 1" 4 1., 10 L PRIX DE ROME, trot attelé, handicap 10.000 francs. 2.000 mètres

1. Otzlnachson, haras de Schom- G. 48 brœk (Geenens) P. 19 » 2. Domfaire (Vanlandeghom) ..P. 28 3. Grlngo (P. Crémet) P. 43 50 N. pl. 4. Fil de Jute Bell' Dora, Dizy, Foudroyant, Gome de Riche, DysdulL Phi Phi, Doryllée, Eleusis 0., Balandard, Erie, Crameyet, Farceur VIII, Dragon, Fajoé, Triton, Astrakan H, Drapeau, Falesia, Grande Dame. Tempe 3' 0" 2/5, 3' 0" 4/5, 3' 3", 3' 3" 1/6. Réd. aù kil. 1' 2S" 1/5.

Aujourd'hui, à VINCENNES, à 13 heures Prix VEvreey, attelé, 10.000 2.825 m. Gkucbet II, Gas Normand.

Prix de Montbéliard, monté, 10.000 fr.i 2.250 m. Ecurie Olry-Rœdejier, Hersilfa. Prix de Ooustranville, attelé, 15.000 lr., 2.250 m. GAGNANT II, Gaud.

Pflx de Nîmes, monté, 30.000 fr., 2.625 m. Géole. Ftoramy II.

Prix de Saint-Là, attelé, 20.000 fr., 2.250 m. Pou DU Roi II, Ecurie Gamare.

Prix de Gisors. monté. 15.000 fr., 2.800 m, GLOS, Gosse du Vaumiccl.

COURSES DE CANNES

Le comité de la Société des courses de Cannes vient d'arrêter son budget et son programme de courses pour 1933.

Lo programme comporte vingt-trois journées réparties du vendredi 27 janvier au dimanche 29 mars et au cours desquelles se disputeront soixante-dix courses à obstacles, dix-huit courses plates et vingt-sept courses au trot. Les courses à obstacles, sont doUe» de 1.175.000 francs, las courses plates de 315,000 francs, les courses au trot de 240.000 francs. Dans ses grandes lignes, le programme est analogue à celui de 1932.

La Grande Course de haies sera disputée' le dimanche 5 février et le Grand Steeple de Cannes le dimanche 12 février. Le Grand Mllitary.de Onnnea (International) sera couru le dimanche 19.

La vie orphéonique Le bureau de 1». fédération mualcale de France h tenu quatre «éances les 18 et 19 novembre, au siège social, 10, rue de Lancry, a Paris, sous la présidence de M. E, Olérlsse. Au début de la première, 11 a décidé de convoquer le comité central pour le 17 décembre, puis arrêté toutes dispositions en vue 1° des examens de solfège et d'instruments (division d'excellence) qui auront lieu le lendemain 18, au Conservatoire national de musique 20 des épreuves de direction que présidera, le même jour. M. E. Barat, chef de musique tit 5' régiment d'infanterie. L'har.monie industrielle de Neullly s'est aimablement proposée la fédération pour être dirlgée par les candidats.

Relativement il. l'attribution du prix Paul Vidai, M. Housleaux soumet d'intéressantes suggestions mais le règlement est déjà publie Il ne pourra donc être modifie que l'an prochain.

Est également 'ajournée, l'étude d'une répartition équitable, entre les éditeurs susceptibles de les graver, des oeuvres reçues par la commission artistique afin d'être Imposées dans les concours placés sous le patronage de la fédération.

En fin de séance, le bureau a pris acte de la protestation d'une fédération affiliée contre le caractère tendancieux du changement de titre d'un groupement dissident, ce qui. aux yeux des profanes, risque. dit-il, de oréer confusion avec la F. M. de Fiance,

Notre prochain bulletin rendra compte des trois séances qui suivirent.

̃ Le concours International de Vichy, où seront attribués les grands prix de la F. M. de France, devait avoir lieu en septembre 1933. mais, comme suite à l'invitation faite au président de la République de vouloir bien honorer de sa présence cette manifestation orphéonique, la fédération se voit obligée de l'avancer aux 20, 21 et 22 mal

Le 20 mal congres de la F. M. de France par les délégués des 5.500 sociétés groupée* autour du fanion fédéral le 21 mal épreuve de lecture et d'exécution et concours d'honneur (national) le 22 mai épreuve d'honneur internationale et festival de musiques militaires avec le concours des musiques de la garde. îépublicaine et des équipages de la Cotte de Toulon.

Clôture des adhésions 15 mars. Importantes primes en espèces selon 1M points obtenus aux épreuves de lecture vue et d'exécution. Le règlement est d la disposition dea sociétés qui le demanderont à M. Bourblé, directeur du concours, hôtel de ville de Vichy (Allier). L'union régionale Drouot organise à Nancy, pour les 15 et 16 juillet 1933, un concours ouvert aux chorales, harmonies, fanfares, trompes de chasse en mi bémol, clairons et tambours. trompettes, fifres seuls, orchestres symphoniques de France et de l'étranger. Quarante sociétés de Meurthe-et-Moselle, de la Meuse, des Vosges et de la Moselle sont Inscrites déjà, plus vingt sociétés d'autres régions françaises deux de la Suisse, et deux du Luxembourg. Le succès du concours de 1929, qui réunit soixante-quinze sociétés, est encore présent à la mémoire de tous. Oette fois, la centaine sera certainement dépassée. En même temps est prévu le concours des Unions lorraines où évolueront plus de 10.000 gymnastes. Pour tous renseignements. t'adresser à l'Union régionale Drouot (concours de musique), 4. rue des Chanoines, Nancy (Meurthe-et-Moselle). •

La fanfare de Nesles-la-Vallée (Seine-etOise) fêtera son cinquantenaire les 20, 21 et 22 mai 1933 par un festival-concours réservé aux chorales, fanfares, harmonies, trompes de chasse, trompettes, tambours et clairons. Demander le règlement à M. Caffln, secrétaire général de la fanfare, avant que soit atteint le nombre d'adhésions prévu par le comité.

La municipalité et le conseil municipal de Levallois-Perret (Seine) ont l'intention d'ornant* ser, pour la première quinzaine de juin, un concours International ouvert aux sociétés d'harmonie et d'orphéon de toutes divisions. Ce concours sera doté de prix fort Intéressantes. Le programme de la séance solennelle que le Salon des musiciens français donnera mardi prochain. 13 décembre, salle des concerts du Conservatoire, à 20 h. 30, sous la présidence de M. de Monzie. ministre de l'éducation nationale, en l'honneur et avec le précieux concours de M. Georges Hüe, de l'Institut, membre d'honneur du S.M.F.i sera exclusive- ment composé d'oeuvres du maltre, interprétées par Mlles Bunlet et G. Mathieu, de l'OpéraOomique; J. Saint-Clair, mezzo-soprano: Froment, violoncelliste MM. R. Bourdin et P. Razavet, de l'Opéra·Comique Moyse, flûtiste, professeur au Conservatoire Jacques Dupont, pianiste, grand prix de Rome les choeur5 et l'orchestre de la Française et de l'Héroïque, etc. Aux grandes orgues, M. E. Mignan. grand prix de Rome. • Au cours du concert, que dirigera M. Maxime Thomas, allocution de M. René Gastamblde Samedi 17 décembre, à 20 h. 45. salle Gaveau, 45, rue La-Boétie. 159« concert des fêtes du Peuple audition intégrale de Faust de R. Schumann, avec le concours de Mmes M, Sollinger, W. Coudray. Salaenac, Mens Dorgès, Rachel Doyen de MM. Bou&qué, 0. Petit et J. Hazard des chœurs et de l'orchestre des F. du P. (200 exécutants) sous la direction de M, Albert Doyen.

Billets (2 à 10 francs) à la salle Gaveau et chez Durand 4. place de la Madeleine. LES OBSEQUES D'UN AVIATEUR Les obsèques du lieutenant aviateur Jean- Louis CastaKiiet. qui se tua vendredi dernier dans un accident, près de Toussus-le-Noble. ont iU célébrées hier matin a Versailles, dans I la chapelle da l'hôpital militaire de cette rtlle. L'inhumation se fera à Oenolhac (Gard).

Le lendemain, < elle était souriante!

délicieuse pâte vanillée ̃ txquit bonbon pectoral «on* riual

j'oublie mes chagrins et

ma médiocrité! jo suis

plus gain et je rouvre ma

̃ fenêtre de bonne humeur*

LrÉGLISSE FLORENT

est ton nom aucun rival

ne peut te faire oubiier i

La mauvaise saison POUR LES RHUMATISANTS

L'hiver est toujours la mauvais* sai» son, celle où les pauvres rhumatisants font bien de s'approvisionner de courage, car ils vont sûrement « étrenner On ne s'explique pas très bien com- ment- la froidure et l'humidité peuvent aggraver le rhumatisme, généralement attribué, à juste titre, à une surproduc. tion anormale d'acide urique. Mais, explicable ou non, c'est un lait dont 11 importe de tenir compte. Possible que la dépression de l'organisme et la chute du potentiel nerveux dues à l'hostilité du milieu déterminent un ralentissement de la nutrition, avec ses conséquences habituelles combustions incomplètes, encombrement des tissus, encrassement du sang. Possible que les muqueuses des reins et des uretères, non moins vulnérables que celles des voies respiratoires, s'irritent, à l'instar de celles-ci, et deviennent ipso facto, plus perméa- bles au poison urique, qui passe de préférence par là. N'oublions pas enfin que l'hiver est la saison tout à la fois du surmenage intensif, des longues veilles, de la fièvre des affaires, et aussi des noces et festins », qui sont autant de causes d'auto-intoxication.

Quoi qu'il en sait, voici venus les jours douloureux, où, sous peine des pi- res misères, il va falloir lutter contre l'envahJssement de l'acide urique. Il fut un temps où cette lutte n'était pas précisément facile, la plupart des moyens employés étant pires que le mal et ne « dépurant le sang a qu'à la condition de détraquer l'estomac, les reins, le cœur, ou même le cerveau.

L'avènement de l'Urodonal a, Dieu merci, changé tout cela, pour le plus grand profit des arthritiques.

L'Urodonal, en effet, dont la haute valeur, consacrée par l'expérience, ne trouve plus d'incrédules, a la propriété de dissoudre l'acide urique a comme l'eau chaude dissout le sucre Comme il a de plus le privilège d'être absolument inoffensif, fût-ce même aux plus hautes doses, on a le droit de conclure; avec la certitude de ne pouvoir' être sérieusement contredit par personnes 'que la cause est entendue. Elle est même gagnée.

Utile en toute saison, une cure d'Urodonal est, à l'entrée de l'hiver, tout à fait de rigueur. La sagesse serait même de s'y prendre l'avance.* Etablissements châtelain, 2 et 2 bis, rue de Valenciennes, Paris, et toutes pharmacies. Le flacon 16 fr,; franco 16 fr, 50; triple flecon pour une cure franco, 39.90 (économie 8,80). VENTE DE

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Egypte, Levant et Syrie. Pour Port-fitldj le 17 via Marseille' (Ox/onf sfc(re)

LES FAILLITES da 10 décembre 19S2

1» BORNSTE1N et Cie, société en nom collectif exploitant sous la dénomination M¢NU. FACTURES LYONNAISES, un commerce de draperies et soieries à Paris, 32, rue des Francs-Bourgeois (3') composée de 1. Isaao BORNSTEIN, demeurant a Paris, 40. rue du Chateau-d'Bau (10') et 2. Leib BRASLAWSRY (dit Léon), demeurant à Paris, 60, boulevard, Voltaire (il') 29 BORNSTEIN 3* BRAS* LAWSKY, sus-nommés (juge M. de BoissleuJ syndic M. Lefèvre).

Dame Serge MELIKOFF, née Sophie KLEINMICHEL, épouse se disant séparés d» biens, exerçant le commerce de lingerie, Paris, 43j rue Godot-de-Mauroy (9*) y demeurant ijuge M. Lucien Raulet; syndic M. Germain). Albert MINOT. exploitant un fonds de com- merce de plomberie et couverture. Parnj 41, rue Claude-Bernard (5') y demeurant (juge M. puyot; syndic M. Planque).

Benjamin CORRIAS, exploitant un fonda de commerce de fabrication de meubles à Parti, 81, rue Olaude-Decaen, avec atelier 26. pas. sage Stinville à Paris (juge M. Diole; syn- dic M., Lefèvre).

Pieiro BIQANZOLl, ayant exercé le com. merce d'entrepreneur de maçonnerie à Neuilly. sur-Seine (Seine). 5. boulevard d'Asnières, ci. devant et actuellement sans domicile connu (juge M. Lucas; syndic M. Vacher).

Dame DINTZER, née Henriette DSSRO. CHERS, ayant exercé le commerce sur les marchés et ayant. demeuré 14. avenue Oarnbetta Bagnolet (Seine), aujourd'hui avenue Ibsen, zone annexée (20*) Paris, actuelle- ment sans domicile connu (juge M. Vernon, syndic M. Mauger).

Françols-Julten-Jean-Marie LAVRILLOUX, ex« ploitant un fonds de commerce de nouveautés, 43. rue Labrouste Paris 115') et demeurant actuellement Broualan lieu dit c Landalle • (IUe-et-Vilalne) (Juge M. Vernon; syndis M. Lenoir).

Etablisaements L. DEMILLY et Cie, société a responsabilité limitée au capital de 800.000 francs, ayant pour objet la fabrication de broderie mécanique avec siège à Paris, 127, boulevard Lefèvre (1B') et ateliers à Eragny. sur-Oise (Seine-et-Oise) Uuge M. Lejeune; syndic M. Lenolrl.

François-Marte BEAUVAIS, exploitant un fond* de commerce d'hbtel meublé, sous la dénomination c HOTEL BRILLAT-SAVARIN Paris, 63 bis, rue Bousslngault, y demeurant (juge M. Lejeune syndic M. Lenoirl. Femand-Louis PATUREL, ayant exploité un fonds de commerce d'imprimerie. a Vmcennes (Seine 48, avenue Aubert. puis i.éme tilU, 198. rue de Fontenay, et demeurant actuellement a Fontenay-sous-Bois (Seine). 8, avenue Danton (juge M. Guyot syndic M. Omnes). Adolphe-Gaston PATOUILLET, ayant exercé le commerce de marchand de pommes de terre; a Boblgny (Seine). 18, route des Petits-Ponts. demeurant actuellement à Mitry-Mory iSelneet-Marnei, avenue Buffon, n- 120 (juge M. Corduant; syndic M. Lepicard).

LIQUIDATION JUDICIAIRE

COMPTABILITE C. S. M" socWté A respon- sablllté limitée, au Capital de 300.000 francs. ayant pour objet la tabricatton et la veste de tout matériel destiné A reUDItsiement de comptabilités, avec siège social A Paris t9"), SI, rue du PatJbourg-PoUsoriniere. avec m«|j4- sin même ville. 100, rue de la f'oIle-Mtrlcourt (11*), et succursales a Aieer lAlgérle). 23 ter, boulevard Carnot; à Rouen iSelne-Inférleurelj 48, rue de la République à Bordeaux iOI- ronde). 32, rue Vlial-O»rles, et a Marselllo (Bouches-du-Rbônel. 35. ru* ealnt-Ferreol tjug»: M. Lejeune liquidateur t M. R«m0ler).


CARNET DU PÊCHEUR La pêche par temps froid Lorsque arrivent les premières gelées, les rives de nos rivières deviennent déséries. Les uns après les autres, les habitués se découragent après avoir accu- mule les bredouilles ils rangent leur matériel en attendant les journées de -printemps, et comme logiquement il leur faut une excuse, ils s'en créent une bien simple le poisson ne mord pas. Et pendant ce temps, d'autres pễ • cheurs qui n'ont pas l'air de prendre la chose au sérieux et ne font au bord de l'eau Que de courtes apparitions, reviennent, les uns avec un beau brochet ou une friture de perches, les autres avec une pleine filoche de gros gardons. Ceuxlà, que l'on appelle à tort des fanatiques, sont tout simplement des observateurs qui ont compris que le poisson, ne se ^comportant pas de la même façon l'été et l'hiver, il fallait le pêcher différemment

L'été le pêcheur se lève avant 'le soleil et prend du poisson jusqu'à neuf .heures- du matin. Ensuite il consacre à l'apéritif et au déjeuner bien plus que le temps nécessaire il pêche à nouveau à partir de 4 heures du soir et il prend encore du poisson.

L'hiver, les habitudes des poissons étant différentes. le pêcheur doit, s'il veut réussir, modifier aussi lés siennes. Il doit pêcher aux heures où le poisson a le plus de chances de mordre et il doit aussi se maintenir en état de pêcher effectivement, sans souffrir du froid. Pour pe pas souffrir du froid, il faut évidemment se bien couvrir, avec des vêtements amples, en évitant de se serrer le cou avec un cache-nez, ce qui congestionne la tête tout en refroidissant le'rèste du corps. Les chaussures imperméables devront naturellement étre bien graissées pour éviter toute humidité. Mais tout cela est insuffisant si le pêcheur n'arrive pas à garder une bonne chaleur naturelle, os qui n'zst du reste pas compliqué.

Il faut tout simplement, si l'on pêche le dimanche, par exemple, s'attacher à consommer le samedi des aliments gras fournissant beaucoup de calories, et les meilleurs sous ce rapport sont le hareng, le maquereau et la sardine à l'huile. Le piatin, avant de partir, un bon verre à vin d'huile de foie de morue constitue n réchauffant idéal. En cas de gelée intense, on peut employer une formule en ¡\rogue au large des côtes d'Islande, de la lisière chaude additionnée d'un peu de rhum c'est un réchauffant un peu brutal qu'il convient de n'employer qu'avee' modération,

Lorsqu'on a chaud, ce qui est le point .principal, on pêche bien, mais à condition, toutefois, de pouvoir se servir de ses engins. Or, que l'on pèche au lancer pu tout simplement le brochet au vif, un se trouve parfois bien gèné par les -glaçons qui se forment dans les an';ne aux 'de la canne, bloquent la ligne et empêchent toute manœuvre utile. On peut remédier de façon très simple cet inconvénient en frictionnant au préalable la ligne avec cette graisse spéciale qu'emploient les pêcheurs de truite à la mouche sèche. On peut aussi enduire légèrement les anneaux de graisse. De cette façon les glaçons se forment, mais n'adhèrent pas et la ·ligne peut être manœuvrée comme s'il Ne gelait pas.

Après avoir soigné' le pêcheur et le matériel, il ne nous reste plus qu'à nous occuper du poisson, lequel, pendant les mois d'hiver, mord peu et seulement au milieu de la journée. C'est là, au fond; tout le secret des-pêcheurs d'hiver. Ils prennent leur poisson pendant que les confrères sont au restaurant, essayant de se consoler de leur bredouille..

Inutile donc de partir de bonne heure. Réservez vos forces pour fournir l'effort au moment propice. De décembre à février, vous avez une chance de réussir entre 10 et 15 heures si le temps est- doux ;et -si* la '-luminosité- est suffisante î par, temps sombre. ou vent froid de la région sud-est, vôtre chance ne court guère que de ll à 14 heures. Si vous voulez réussir en hiver, soyez donc au bord de l'eau aux rares heures où le poisson .mord péchez avec confiance et surtout n'oubliez pas qu'il faut pêcher d'autant plus lentement qu'il fait plus froid,

Les relations fluviales

Anvers-Strasbourg

Ze ministère du commerce communique ,Le comité d'études des relations fluviales Anvers-Strasbourg s'est -réuni à l'hôtel dé ville d'Anvers, sous la présidence du bourgmestre, M. Van Cauwelaert. Il a examiné diverses questions concernât J anavi Ration rhénane et a notamment apporté certaines modifications au règlement du remorquage gratuit entre Anvers et Dordrecht..

Avant de se séparer le comité a élu président, pour l'année 1933, M. Chauvet, directeur de l'expansion commerciale au ministère du commerce et de l'industrie.

VIE COMMERCIALE Bourse de commerce de Paris

En sucres, marché peu actif,- pas de variation dans les prix.

En blés, tendance soutenue, cours en hausse occasionnelle de 0,25 à 0,50 transactions restreintes.

En avoines, les offres ont été assez suiviez on termine en tendance lourde à des cours en recul de 0,50 à 1 franc.

On cote en clôture ,BLES. Disponible (cote officielle), 110 courant, 112,50 payé janvier, 114,75 payé février, 116,50-116,75 3 de janvier, 116.50-116,75; 3 de février, 117,50-118 3 de mars, 118,50 ach.; 3 d'avril. 119 payé,

FARINE-FLEUR. Courant, 148 vend.; janvier, 149 vend.; février, Incoté 3 de janvier, lncoté 3 de février, incoté 3 de mars, Jncoté 3 d'avril, 153 ach.

Farine de consommation. Cote officieuse de la farine établie par la chambre syndicale de l'industrie meunière parisienne 168. MAIS; Incotés..

SEIGLES Incotés.

AVOINES. Courant, 83,75 payé Janvier, 84,50 payé; 3 de février, 85 ach.; 3 de Janvier, 85,50-86 3 de février. 86,50 payé 3 de mars, 87-87,50 3 d'avril, 87,75 ach.

ORGE. De brasserie incotée.

SUCRES. Courant, 211-211,50 payés; Janvier, 212-212,50; 3 de janvier, 213-213,50; 3 de février, 214-214,50: 3 de mars, 215,50 payé. Cote officielle (courtiers assermentés), 211. ALCOOLS LIBRES. Courant, 885 payé; prochain, 890-900; 3 de janvier, 910 vend.; février. 895-910; 3 de février, 920 vend.; 3 de mars, 900 930; 3 d'avril. 920-935; 3 de mal, 940-950. HUILES, Lin et cotza lncotées.

RIZ et Brisures. Incotés.

CAOUTCHOUCS. Crlpéa first làtex et feuilles fumées gaufrées courant, 2,40 ach.; janvier, 2,40-2,55; 3 de janvier, 2,65 vend.; février, 2,65 vend.; 3 d'avril, 2.60-2,85; mal, 2,60-2,80; 3 de juillet, 2,70-2,85; août, 2,70-2,80. Marché aux bestiaux de la Villette Gros bestiaux. Amenés 3.476 boeufs, 1.738 vaches, 456 taureaux. Au total 5.670 têtes. Entrées directes aux abattoirs 445. Réserve vivante dans les beuveries 647. Invendus Hausse de 0,20 au kilo.

Veaux. Amenés 1.678. Entrées directes: 1.174. Réserve vlvante 358. Invendus 25. Hausse de 0,50 au kilo.

Moutons. Amenéa 15.259. Entrées dlreotes 1.571. Réserve vivante 1.445. Invendus 520.

Baisse de 0,20 a 0,30 au kilo.

Porcs. Amenéa 2.174. Entrées directes 7.442. Réserve vivante 1.000.

Baisse de 0,10 & 0,20 au kilo poids vif. COURB OFFICIELS

Au kilo net pour les trois qualités Boeufs 7,50, 6,40, 5,20; extrêmes (officieux), 8,40. l'aches 7.30. 5,80, 4,60: extrêmes. 8,oo. Taureaux 6, 5,10, 4,70 extrémes, 6,60. Veaux 10,50, 8,20, 8,70 extrêmes, 12,60. Moutons 16,40, 10,00, 8,30 extrêmes, 18. Porce 10,86, 10,70, 7,42 extrêmes, 11,42. Porcs, poids vif 7,60, 7,30, 6,20 extrêmes, 8. Cours extrêmes correspondants poids vif (approxlmatlfs)

Bœufs 5,20. Vaches 5,50. Taureaux 4,10. veaux 7,80. Moutons 9. Porcs 8. Paris métaux précieux

ARGENT, OR, PLATINE Sans changement. Cours du Havre

LE HAVRE, 12 décembre; Clôture.tons tendance soutenue, ventes 1.950 balles. Décembre, 212; janvier; 210; février, 210; mars, 211; avril, 212; mal, 212; juin. 213; Juillet, 214; août, 215; septembre, 216;. octobre, 218; novembre, 219.

Calés tendance soutenue, ventes 2.000 aacs. Décembre, 218,25; janvier, 214,50; 'février, 211,50; mars, 209,50; avril. 209: mal, 205; juin, 203,75; juillet, 204: août. 203,25; septembre, 202,50; octobre et novembre, Incotés. Graines et huiles

MARSEILLE, 12 décembre. Ouverture. Huiles arachides à fabrique. Les 100 kilos, logées fûts à rendre, tare nette, comptant sans escompte, rendus chez l'acheteur disponible, 227,50 (6 0/0 de taxe en plus).

Huiles de coprahs. Les 100 kilos. logées fûts à rendre, tare nette, comptant sans escompte, rendus chez l'acheteur disponible, ,175. Huiles de palmistes. Les 100 kilos, logées fûts à rendre, tare nette, comptant sans escompte, rendus chez l'acheteur disponible, Incoté huile de palme blanchie, 175 huile de palme Dahomey c.a.f. Marseille, 140. Huiles de graines comestibles. Les 100 kilos nus, gare Marseille, paiement comptant arachides neutralisées désodorisées, 270-280 arachides ru0sque supérieures, 285-295 arachides rufisque ordinaires, lncotées sésames alimentaires désodorisées, 310 sésames alimentaires ordinaires» 300.

Huiles d'olives. De pays. nues. prises au moulin suivant région 550-600. Les 100 kilos, logées en bordelaises ou fûts, quai Marseille, comptant net Tunisie extra, Incotée Tunisie 1" pression, 385-400 Tunisie 21 pression. 360-340: Algérie surfine, 360-340: Algérie fine, Incotée. Les 100 kilos, entrepôt de douane, fû'ts perdus Borjas extra, 215-220 Borjas fine, incotée Andalousie extra, 200-190 Andalousie surfine, 165-160.

LONDRES, 12 décembre. Graine de Un (par tonne) tendance soutenue. Bombay à Londres décembre-janvier, Il 7/16 vend. Calcutta à Londres décembre-janvier, 11 1/4 vend. La Plata à Londres décembre, 8 15/16 vend.; janvier, 8 15/16 vend.; tévrier; 8 7/8 payé.

Graine de colza (par 'tonne) tendance calme. Toria décembre-janvier, 12 1/8 vend.; janvier-février, 11 7/8 vend. Oawnpore et Ferozepore lncotés.

Huile de lin tendance ferme. Disponible, 17 vend.; décembre., 16 1/4 vend.; janvieravril, 17 3/8 payé; mai-août, 18 1/2 vend. Huile de colza (par tonne) tendance calme. Brute disponible, 29 1/2; raffinée disponible, 31 1/2.

Cours des métaux de Londres

LONDRES, 12 décembre. Clôture. Prix à la tonne anglaise (1.016 kilos). Antimoine spécial, 42 à 42 10/

Cuiore comptant, 27'6 3 3 mois, 27 13 9 Best 6elected, 30 à Si 5/ Electrolytique, 32 10/à 33 10/

Etain: comptant, 149 3 9 8 mois, 150 6 3. Plomb courant, 10 17 6; 3 mois, 11 6 3.

1 ouate révulsive et résolutive

L'emploi du Thermogène est indiqué dans toutes les affections des voies respiratoires: TOUX-BRONCHITES- RHUMES MAUX DE GORGE et dans toutes les dou- leurs en général RHUMATISMES'» NÉVRALGIES -POINTS DE COTÉ LUMBAGOS TORTICOLIS. H Appliquée à sec sur la peau, le Thermogène agit lentement, d'une façon continue; il procure le bien-être d'une chaleur constamment entretenue. On peut l'employer ainsi, tout en vaquant à ses occupations, pour se mettre à l'abri, des conséquences fâcheuses des refroidissements. Si l'on veut obtenir une révulsion immédiate et énergique, il suffit d'asperger la feuille d'ouate, avant son application, d'un peu d'eau ou d'alcool.

La boite 4 frs (impôt compris) dans toates les Pharmacies. Limage ci-dessus du PIERROT CRACHANT LE FEU doit se trouver au dos de chaque boîte.

Zinc courant, 14 15 3 mois, 14 18 '9. Or en barres, 126 2. ̃ ̃ M Argent comptant, 17 1/2. m, Cours des sucres de Londres

LONDRES, 12 décembre. Clôture. Sucre, brut, base 96 0/0 tendance soutenue. Sur décembre, V. 5/2 1/4, A. 5/4 3/4; sur Janvier V. 5/2 1/4, A. 5/1 3/4 sur mars V. 5/5 1/4, A. 5/5 sur mal ̃ V;n&/7,- 1/4, A. 5/6 3/4; sur août V. 5/10, A, Ray<5 sur décembre V, 6/1, A. payé. LONDRES, 12 décembre. Clôture. Caoutchoucs Plantation crêpe no 1 disponible, 2 15/16 payé; fumé feuilles disponible, 2 7/16 payé: para fine bard, disponible, 4 7/8. NEW-YORK, 12 décembre. Cafés (Santos no 4) disponible, 10 1/4 décembre, 956 mars, 867 mat. 827 juillet, 808 septembre, 790; décembre^ 1933, 775. .• Ventes approximatives: 3.000 sacs. NEW-YORK, 12 décembre. Sucres décembre, 71' janvier, 76 mars, 78 mal, 83 juillet. 89 septembre, 93 octobre, 95 dé.cembre 1933, 98.

Ventes approximatives 13.000 tonnes, NEW-ORLEANS, 12 décembre. Cotons disponible, 588 décembre,' 583; janvier. 582/83; mars, 592/93 mal, 603, juiUet. 612/13 octobre, 632.

CHICAGO, 12 décembre. Blés sur décembre,. 45 1/2 à 45 3/8 sur mai, 48^7/8 à 48 3/4. Mais sur décembre. 22 7/8; sur mai, 27 7/8. Saindoux sur Janvier, 390 sur mai. 405. REW-YORK, 12 décembre. Cotons disponible, 595; sur décembre, 681/82: sur. mars, 594. Cafés Rio type n- 7 disponible, 8 1/4 sur décembre, 608 sur mars, 595.

Sucre centrifuge Cuba, 290.

HULL, 12 'décembre. Huile de lin brute nue disponible, 17 sur décembre-Janvier, 17 3/8 sur

Huile de colza brute presse disponible, 29; extraite disponible. 29 raffinée, '30 1/2.' Huile de caton égyptien raffinée disponible, 25> 3/4 brute, 23 1/2. Graine de lin La Plata; décembre, 8 7/8. NEW-YORK,. 12 décembre. Huile de coton disponible, 345.. ,,lh 't Huile de coton (base bléchsblé) décembre, 350 janvier, 355 mars, 370 mal, 384. AUX HALLES, BAISSE. Au kilo Porc, en demi, 7 à 11,20 longe, 7,50 à 14; rein, 7 a 12,30. CREMERIE. Au kilo Beurre, Oharentes, Poitou. Touraine, 16,50 Il 20 jmoy. 18.30); Norma,ndle, 14 à 17 (moy. '16,20); divers, 10,50 Il 16 (moy. 14,50). Au mille Œufs frais français, 4,50 à 10,20; polonais; 5,90--à 6,50; africain, 4,50 Il 6,50; belges, 9 à 9,10; de conserve, 560 à 600; de canes, 150 à 770. A la douzaine Brie moyen, 160 à 225; laitier, 140 à 180. Au cent Coulommiers, 176 Il 330 double-crème, 500 à 550. Camembert, 100 à 210; de Normandie, 160 à 380. Lisieux, 150 à 650. Mont-d'Or, 149 à 150. Gournay, 135 à 140. Neufchatel, 90 à 110. Pont-VBvêque, 150 à 330. Chèvre, 60 à 325. Aux 100 kilos Gruyère, 650, ai 1.-250. Bleu, 1.150 il 1.250. Munster, 900 & 1.000. Port-Salut, 600 à 1.100.

[LA. ima.A6

MARCHÉ DE PARIS

Séance animée et agitée. Le vit redressement des devises anglo-américaines (livre sterling 83,95 contre 83,20, dollar 25,625 contre 25,6175) a donné lieu à de nombreux commentaires au moment où le problème des dettes reste la grande question d'actualité et la tendance du marché des valeurs,' soutenue à l'ouverture, puis Indécise en second lieu, a la suite de l'impression latssée par le glissement du Rio Tinto (le cuivre tombait à Londres de 29 livres 5 à 27.7.5), s'établissait finalement en fermeté très accentuée, des demandes suivies s'étant manifestées aux alentours de la clôture.

Les rentes ont vu elles aussi se poursuivre l'amélioration déjà enregistrée samedi le 3 0/0 clôture à 77,45, contre 76,70 le 4 0/0 1917 gagne 0,60 à 90 le 4 0/0 1925, 0,45 à 105,50 le 4 1/2 A 0/0, 0,45 à 93,40. Aux banques. la Banque de France a effleuré 12.000 pour finir 11.945 (+345) le Crédit Foncier s'attribue 95 francs Q 4.750 la Banque de Paris, 27 francs à 1.594 le Crédit Lyonnais, 10 francs à 2.060; l'Union Parisienne, 11 francs à 425 le Comptoir d'Escompte, 12 francs 1.180 l'Union Européenne, 19 francs à 410. Aux transports, le Nord passe de 1.480 à 1.445. Parmi les métallurgiques, Citroën est en vedette à 520 (+17) les Forges Nord et Est sont raffermies à 528 (+13). Bonne allure des titres d'électricité Distribution, 2,165 (+16) Compagnie Générale d'Electricité, 2.175 (+25) Littoral Méditerranéen, 976 (+15) Lyonnaise des Eaux, 2.310 (+35). Aux produits chimiques, Péchiney se tient à Ï.265 (+18) Kuhlmann à 533 (+6). Phosphatlères très demandées, aafsa bondissant de 375 à 399. Aux valeurs diverses, la Say s'inscrit à 1.883. contre 1.865 l'Air Liquide à 844, contre 831.

Parmi les internationales, le Suez reste 6 16.700 (+130), le Rio Tlnto a coté successivement 1.423, 1.380 et 1.395 contre 1.412. Il franchit a nouveau le cours de 1.400 pendant la seconde séance. Royal Dutch en progrès de 1.509 & 1.532, Azote recherchée à 768 (+8) ainsi que le Foncier d'Egypte Il 1.970 (+20).

Quelques rachats sur le Serbe 4,54 30,25 En coulisse, avance marquée de Ja De Béers. Mines d'or soutenues, surtout la Goldfields et la Orown Mines. Caoutchoucs en hausse- cte '9 à 10 points.

Clôture de la deuxième séance du marché officiel

Le Rio Tinto est plus ferme. La Royal Dutch s'améliore aussi.

Métropolitain rr. t. -rrvr .v.. 1.ZB3 Rio Tinto 1-41J

Droits de souscription

AU PARQUET. Négociations Jusqu'au 21 décembre, Banque Cle Africaine; 31 décembre, Caledonia, 2,25.

MARCHES ETRANGERS LONDRES

Tendance générale satisfaisante. La bonne tenue de la livre sterling et les Indications favorables de Paris sont bien accueillies. Les fonds anglais s'améliorent. Les rentes allemandes gagnent aussi du terrain. Les valeurs de Pétrole sont mieux orientées les Mines d'or sont Irrégulières. Les Cuprifères cependant restent lourdes sur l'échec de la conférence de New-York.

Fonds d'Etat (fermes) S 0/0 Français, 23 6 0/0 Français, 28 4 0/0 19^7, 27 4 0/0 1918, 28 7/8 Consolidés, 74 Argentin 4 OJ0 1897, 65 Brésil 1889, 17 Brésil Fundinc, 62 1/2 Chine 4 1/2 0/0, 97 1/4 Egypte unifiée, 96 1/2 Extérieure, 65 1/2 Italien, 29 Japon 1899, 51 1/2 Portugais, 3 0/0, 67 3/4 Russe 1906, 0 1/2 Russe 1909, 0 S/8 Turc, 7 3/4.

Amérieain^ (calmes) Atchison Oommon; 64 Baltiinpre Ohio. nouy., 15 1/2 Canadian Pacific nouv., 20; -Chicago Milwaukee, 3Î Eri$ Common, 8 1/2 Louisville Nashville, 31' New* York Central, 34 1/-2 Southern Pacific, 27 1/2 Perisylvania, -'21 1/2 Union -Pacific, 110.

Mines (fermes) Chartered, iSj- 7 1/2 Basfc Rand. 13/; Goltjfiejds, 41/3 Randmines, 83/9; De Beexs, 4 15/16; Jagersfontein, 1'. 1/4; Rio Tinto, 16 ,1/2.

Pétrolifères- (faciles) Mexican Eagle, 7/ 4 1/2; Royal Dutch, 16 3/8; Shell, 2 13/32; North Caucastan, 0/6.' •

Divers (calmes) Anaconda, 2 7/16 Bteel Common, 49 1/4; Câble et Wireless 7 1/2 0/0 A, 27 1/2 Malacca, 10/6 Kuala, 23/9.

Changes Escompte hors banque, 0 4/8 0 15/16 Prêts. 0 1/2 sur Paris, 83 68; NewYork, 326 62 Belgique, 23 60 Berlin, 13 72 Rio sur Londres, 5 3/4 Buenos-Aires sur Londres, 42 87 argent comptant, 17 1/2 argenb 2 mois, 17 9/16.

La Bourse accueille avec une certaine satis-i factlon l'accord intervenu Genève, les valeurs dirigeantes progressent, certaines gagnant jusw qu'à 4 0/0. La tendance générale demeure ferme durant la première partie de la séance. Puis on finit sur une note un peu plus calme en raison du peu d'activité des transactions, ROME, 12 décembre. Italien; 77,95; Ban» que Nationale, 1.505 Banque Commerciale^ 1.035; Méridionaux, 635; Gaz Electricité de Rome, 226,50; Terni, 124; Piombino, 90; Mon"tecatini, 103; Eridiana, 273; Marconi, incoté. MILAN, 12 décembre. Changes sur Paris, 76,20; sur ipndres, 63,65; sur Genève, 375,45; sur New-York, 19.51; sur Espagne, 160.

MADRID, 12 décembre. Intérieure; 65 ? Extérieure, 80 50 Change sur Paris, 48 Change sur Londres, 40 45 Change sur NewYork, 12 31.

BARCELONE, 12 décembre. Litérieure; 64 76,; Nord-Espagne, 43 40 Saragosse, 32 95 Change sur Paris, 48 Change sur Londres*

Bourse de Paris du 12 Décembre 1932 VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT prtctd. du jour prteid. du Jour || prâcéJ. | du jour prtrtd. | du jour II précéd. du jour précéd. du jour PARQUET Thomson-Houston 385 S8S 380 386 EN BANQUE

ite: llw. S" SS i% 1920 amortiss.. 117. 117 117 11715 Courrières. 358.. S64.. 359.. 865.. Klexican Eagle est, 36 36 50 35.. 35 15 4% 1925 (8. change! 105 05 10560 105 10 10550 Uns. «8 50 4S4 482.. 484.. *»».!lffi" 161 4V, 1932 itranche* A 92 95 9340 9275 9335 Vlcoijne-Nœux .633' 625.. 630.. £35.. =»!'»» Plana «s £b £> £> • g, s, 4MK1932 B 92 65 93 20 92 65 93 25 Boldo. 70 72 50 72 73 50 Colombia 62 75 6475 60.. 64.. Caisse Aut.4K /il 829 950.. 953.. 950.. 951.. Penarrova 302.. 305.. 301 301 Concorda. 47 75 49 47.. 47 « Banque de France. 11600 11945 11600 11890 S,02;1"31"™ fâ ̃• %® ̃• |" •• 228.. she|| 203.. 20550 203 204 50 Banque d'Algérie 9880 9870 9800 .9850 Etablissent. Kuhlmann. 587.. 533.. 524.. 529.. DeBeers ord. 409 50 '421.. 406 414 Banq.ParisetPays-Bas 1567 1594 ..1560 1585 Phosphates Gafs» S75.. 399 872.. 397.. Jagersfontein 10550 108.. 10450 106.. Banque Transatlant. 515.. 518.. 515.. 515.. Produits chim. d'Avis. 1247 ..1265..1240 1255 tna. Q~* g01 Banq. de l'Union Paris. 414.. 425.. 411.. 422.. Chargeurs Réunis 211.. 215.. 214.. 219.. SfflS! Va kn w Sn 3S ii Compagnie Algérienne. 1630 1660 1630 1650 60 65 60 64 ^tB'"d- 59 59f 59 50 59 50 ComntNat. discompte 1168 ..1180 1175 1180 174 50 173 50 177» CréditComm.deFrance 679.. 684.. 675.. 680.. Voitures à Pans 173.. 175.. 167.. 175.. Crown Minés. 558.. 568.. 559.. 567.. Crédit Fonc. de France 4655 4750 4650 ..4715.. Air Liquide 831 844 829.. 840.. "sud Mines 351.. 356.. 351.. 354. Crddit Fonp. Indochine 128.. 131,. 128.. 129.. Caoutchoucs Indochine. 185.. 192 185.. 193.. Johannesburg cons 134 50 137 134 138 50 Crédit Lyonnais 2050 2060 2045 2060 Citroën (actions) 513.. 520.. 514.. 527.. Caoutchoucs. 99 50 104.. 98 50 101 Soc. fin.franc. et colon. 118 50 119.. 117.. 121.. r"* 103 105.. 102.. 104.. 61 -j 61 50 Société Générale 1097 1097 1094 1094 Pathé (capital) 122.. 126.. 12150 126.. nûla Kalu'môon'o 73 74' »7l 72 S» Rente Foncière 655.. 650 650.. 660.. Peugeot. 251.. 253.. 248.. 252.. ,2 ̃ 10150 104 50 102 103 Société Bén. Foncière. 168.. 169.. 168.. 168.. Raffineries Say ord. 1865 ..1883 1875 ..1884.. mS,JT P ̃ 99 50 104 S»" 101" Suez 16570.16700.16550.16700. Union Européenne. 391.. 410.. 391' 400.. parts de fondât.. 14460 14700 14480 14600 Toung5V< 1830.. 576.. 599.. 578.. 595.. Ps^anj 275,. 2S5 50 270.. 280.. -Société Civile. 4025. 4070. 4045. 4090. Rmsmt 4 57 4 50 4 50 450 ?*••£ ̃• *S '«Â ^5 4A 260 256 Est 760.. 780.. 751.. 772.. 6 1 906 2 20 2 25 2 20 2 45 15 50 (7 50 75.. 77.. Lyon 975. 976.. 975.. Serbie 4X amort.1895 29.. 30 25 29.. 3015 Vieille Montagne 1397 1410 1400 1400 Midi 842 840.. 835.. 835.. Turquie Dette Ottom.. 25 75 2565 25.. 25.. Chartered. 6925 70.. 69 75 69.. Nord 1430.. 1445 ..1425 ..1435.. Ott.6%1914 22 50 22 40 22.. 22 45 Bo,amhi.UB 09 30 75 S5.. < Orléans 934.. 934.. 937.. 940.. Banque Nat.du Mexique 174 50 174 50 174.. 178.. Transvaal 100.. 10250 101" 101 Métropolitain 1282 1289 1285 1290 Crédit Foncier Egyptien 1950 1970 1940 1985 Pékin Syndic; (Shansi) 23-75 22 22 Parisienne Industrie. 457 ..459.. 457..455.. Canadian Pacif.Railway 347.. 348.. 349 351 Bl™y •••• z34." 233.. 236.. 235- Lyonnaise des Eaux. 2275. 2310..2280 2280 Wagons-Lits ord 81 50 82.. 80 75 82.. Liévin 278 280 284 277 Distribut. d'Electricité. 2150 2165 2140 2150 Central Mining 1022 1026 1025 Hotchkiss ̃ ̃ 1199, 1203 1175 1195 Electricité de Paris. 1140 ..1175 ..1150 ..1175.. MonteMtlni m jq 135.. 133. Hvdro-Electriauê Cèrè' 111 50 117 112 113 Electricité de la Seine. 695' 701.. 690.. 696.. Rio-Tinto 1412..1395 ..1415 ..1415.. t'^F sSwic» « 58 56 57" Elect. et Gaz du Nord. 680.. 685.. 679.. 684.. Azote Sté Norvégienne 760.. 768.. 760.. 765.. ̃ !"lsnowlce" 01 •• ss •• 5t) -•. CieGénér. d'Electricité 2150 2175 ..2140 2170 Lautaro Nitrate Cy Ltd. 46 50 49.. 49.. 48.. Phosphates tunisiens.. 76 78.. 78.. 77 50 Littoral Méditerr 961.. 976.. 963.. 978.. 1/10' Royal Dutch. 1509 1532 1500 1525 Constante 276' 285 1. 275.. 275.. Nord-Lumiere(triph.). 1955 1960 1949 1960 Raffineries Egypte. 468.. 468 467..469.. Tubize privilégiée. 137 50 197 187 190 *•" .̃̃̃– VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT VALEURS 1 Cours 1 Cours 1 Cours 1 Cours VALEURS 1 Cours l, Cours VALEURS PARQUET Chantiers de Bretagne. 161 165.. P.-L.-M. 3 %1865. 356 3.V> 1873.3 %t. 525.. 523.. de France. 66.. 6% 469.. 466.. 1883 3% 316.. 315..

7%1926.. 551 50 551.. Méditerranée.. 495.. 510.. fusion 3 354 353.. g i!35 rm %•̃̃•• a66 37° •• Châtillon-Commentry. 2140 2080 353 352.. a 1903 3%Y. 385.. 389.. S l« I? 1 917 Alsacienne Const. Mecaniq. 950.. 970 S 1909 3% 193.. 193. iyAm\ 3340:. 3350.. Denain-Anzin ?. 1150 1160 | »'•« «•̃ «g., g ,9,33^ 390.. 390.. 7% 1924 .3780.. 3600.. Pctgibaud 1760 ..1795.. 5%1«' '91- ™> 1913-4 4^.v! «2.. 442.1 Crédit National 1919. 602 602.. F^LiNe 1075 1075 «1* 6 170.. 465.. 19295Oy 990 995 Bon* d«o. e% 1922 1 afd-AuVnoyV: a»:: 207" -j»"?»« »»•• »«•• m.. -m.. 6% Janvier 1924.. «b:: 53b:: g^ttfj £8 23 j: z JS: EUt5%1919 430.. 428.. Bêthune" 5500.. 5650.. Z I ve""We S 4Î3" 421.i Corocoro 13 50 ;'14.. -Obllg. P.T.T. S 1928 512.. 510.. Anich». 1870 1885 /2 C C 4U Spassky.. 4HK-18M 470.. 475.. Anzin 1185 1205 0rléans6% 460 459 OmniumPétrcles. 66 \»;i. Tunis3%1892. 363. 361.. Carmaux 818.. 811.. 5% 435 431 .v ste,a, BomMà ,52.. 51.. 3% 1902 365.. 362.. Commentry-Founhambault 570 565 té o™" vvi Extrême-Orient 176 179 i. Indochine 3% 1909 363.. 363.. Grand-Combe 510.. 515.. I&um 373" 374" cfe |nd2e 227 226'" 5% 1918.. 505 502.. Guergour 1649 1615 Sumatra cap w •• s~ •• Algérien 392 890" Mckâ el Hadid 2Ô25 ..2950.. 376.. 376.. Pointe.à.pitra (act.). 1S6 186. Argentin 4 1911. 30 25 3050 2$% 369.. 369:: »"»k»» »0B ̃̃ Brésil 5 %f909 355 370.» Kali Sainte-Thérèse 1720 1749 Argentin 6 1910. 43 25 43 40 Sfe'fc: :•«•••«« 18. î»: ^5:: 894.. f*"à»> ̃!r«" g, «L. KKfc:: «SS g t^- Hf SMi 2q" 22" Coloniales. 95.. 95.. 1894-189*2^ 287.. 290. J.,™ i«n"iwn" Agence Havas 866 890.. s 1898 2% 325.. 325, COURS DES CHANGES &ouno^ave7Vi93i 19 95 pairie Hachette 1930 1950 g 1899 2$ 320 315 J. (Lestâtes- indiquées sont celui* Crédit Foncier d'Algérie.. 660.. 665.. Bergoujnan 69d 69o.. 1S05 2 405.. 408.. Française des Pétroles. 475.. 475.. W/ ̃910 2 a00 296.. Cours Cours Banque de l'Indochine. 3400 3360 Lille-Bonn. -Colombes. 450 444.. a 1910 3% 290." 285 50 wtM. dujour B.N.C. 41.. 43.. pKh,|bronll 315 325 w 1912 3% 270.. > Crédit Foncier Colonial. 128.. 122.. po||,tet ChMMoii 1050.. 1058 i:' à Décennales 1923 1% 525 526 Etats-Unis (1 dollar). 256175 25.625 Chemins de fer tunisiens.. 561 Au Bon Marché 420.. 420.. 19246% 520., 520 Angleterre (1 liv. st.) S320 83 95 Est Algérien 501.. 501.. i «f«vett« (attions) 95 94 ° Allemagne (100 reichsm.). 604 25 ,10]7i3-l OueitAlgérien 530.. 526.. 489Oo" ÎÎL'Î2?,6»^ 989.. 987.. UroentSie (100 pesos). 555' '5,10 31 Omnibus. 904.. 905.. 'Pf™' “» T 19294^% 985.. 986.. Belgique (100 belgas). 354 75.354 75 Nouvelles Galeries 528.. 529. 1930 4 (sept.).. 853.. 858.. Canada (1 dollar) 2160 5il2|32 Française de Tramway. 441 joty 177.. 180.. 1930 4% août). 855.. 880.. Danemark (100 couronnes) 435.. 131132 Nord-Espagne Congo Grands Lacs 336.. 340.. 19314% 885.. 888.. ona v 9ns « saragosse. Asturienne des Mines 113 M9 2 EO 9jC 509 509 Hollande 100 florins). 1029 1030 Energie Sud-Ouest 1474 1480 Panama Obi., Bons à lots. 118.. 118.. » | JJ J Jj-y |11 316.. îf^);; 10112132 Cuivres et Pyrites 301.. 301 Est 6 m g 899 260^ 840 344" Roumanie (1 00 lei) 1520101232 » 24i- j^25 -s^ïsèiisiisè: 526" | i90B3%.±: -M:: ÎU:: im°^™ -(.mo dinar»).. 34,. îoi^is?- Nickel 243 •' 4J5 • 4%1912 411.. 411.. S 1912 3% 193.. 193.. Suède (100 couronnes). 455.. 45775 "mml 01° •• M" 3%nouveau 361.. 366.. g 1927 7% 570 V. '572 Autriche (100 schillings)-. -358 ïl|8i31 Câbles télégraphiques –tii% 370.. 374.. S, 1930 4% 853.. 860.. Portugal (100 escudos) 82 50 28i7i32 Aoiéries de France 185.. 185.. 3%Ardennes 356 50 360.. « 19314% 906.. 909.. Tchécoslovaq.(100cour.). 759010112132 Micheville 720.. 714.. 5%1921 808.. 804.. 1931-32 4,% 900.. 900.. Finlande (1 00 marks) 3650 6112132 Paris-Outrée. 737.. 4% 1821 712.. 715.. 1932 4 %• 932 932 Pologne (1 00 zlotys) 287 10|12|32

57 -Feuillet, du MATIN du 13 dée.

par Jean RICARD et Charles DORNAC GERDA

DEUXIEME PARTIE

V. Moiks CINQ (suite)

Du faite du Tràûmenburg un pinceau lumineux venait de surgir, un pinceau de clarté issu d'un puissant projecteur et qui, animé d'un in;cessant mouvement circulaire, explorait le ciel. Mais par son intensité même, chaque fois que le fuseau de lumière passait au-dessus *de la vaste pelouse il la révélait dans toute son étendue. C'était là un grave contretemps.

La pensée qui vint à l'esprit du jeune homme fut celle-ci

Tous droits de traduction, reproduction, adaptations théâtrales, cinématographiques. en radiophonie et télévision réservés cour tous pays. Copyright 1M2 by Jean Ricard et

Gerda a donné un délai à l^Ia- labar pour se prononcer sur ses pro-. positions. Ce délai est à son point d'expiration. N'ayant probablement pas reçu de réponse de Malabar, mais sachant que ce dernier n'est pas homme à se laisser réduire, à abandonner un des siens, Sabine en l'espèce, et à. laisser commettre un crime dont on le rendrait encore responsabla grâce à une mise en scène appropriée, Gerda craint de le voir apparaître, apporter luimême sa réponse. Or le seul moyen qu'a Malabar d'entrer au Traümenburg est d'y atterrir par avion. Gerda prend ses précautions. p Seulement, si le ciel est surveillé de si près, la terre doit l'être de même. Et nous voilà bien défavorisés. Il est vraiment des destins contre lesquels on ne saurait lutter.» Une profonde tristesse s'emparait de lui, une tristesse qui amenait un pénible découragement, qui atténuait en lui l'esprit d'initiative. D'un courage vraiment admirable, l'énergique garçon essayait pourtant de réagir quand une énigmatique apparition, tout à coup, fixa ses pensées.

L'imprévu, dans le drame obscur qui qe jouait cette nuit-là au Traümenburg, allait faire une entrée foudroyante.

Du couvert des arbres encadrant la pelouse, des silhouettes, au nombre de six, surgirent sur la droite. Des silhouettes d'athlètes souples et légers malgré leur carrure, vêtus de combinaisons noires et strictement ajustées, coiffés de bonnets collants, noirs également et taillés de telle manière qu'ils dissimulaient la majeure partie des traits de ceux qui les portaient.

Pourquoi Ferrai eut-il l'intuition extraordinaire, vive et perçante, que ces hommes-là n'appartenaient pas à Gerda, qu'ils étaient, au contraire, des ennemis de la terrible aventurière, des envoyés de Malabar sans doute, que même Malabar pouvait être parmi eux ? ̃>̃*̃" Pourquoi fut-il d'un bond dans le corridor desservant sa chambre pourquoi, dans la nuit, deséehdit-il l'escalier quatre à quatre pourquoi, sans croiser personne et sans rencontrer de résistance, déverrouilla-t-il, attira-t-il sur lui la porte massive du perron ?

Les impulsions s'analysent quand on en trouve le temps mais ne.s'expliquent pas, et Ferrai eût été bien en peine de répondre à ces questions. Et puis, au point où il en était, ses projets dé fuite devenus inopérants, que risquait-il de plus ? IL courait la chance du joueur qui, réduit au suicide, jette son dernier jeton, à la roulette, sur un numéro qu'il ne lit même pas.

La bille roule. La porte entrebâillée, Ferrai voit un des hommes noirs se dresser devant lui. L'homme ne dit mot mais fait un geste à sa main gauche une minuscule étoile électrique luit soudain, révèle la main droite dont les trois premiers doigts s'étendent, dessinant la mystérieuse lettre M surprise par Tigralet au Brelan-d'As, 1' a M » de Malabar, de l'insaisissable, du fantasmagorique Gaston Perrière.

Une joie inexplicable dilate le cœur de l'amoureux de Sabine. Evidemment Ferral ne pouvait pas se dire l'ami, de Malabar, mais puisque Malabar. était t'ennemi de Ge£-

da et qu'il se dressait contre le rapt de la blonde téléphoniste, ne devenait-il pas l'allié de Ferrai ? La bille roule toujours. Rien ne va plus

Alors, le journaliste ouvrit toute grande la porte massive.

Une voix étouffée lui jette à la face':

Merci, camarade. A la grille, avec eüe, et vite, très vite. Ce sera ta récompense.

Les six hommes' noirs 'passent. Ils sont passés. Ferrai-, dévale maintenant le petit escalier commandant la chambre basse où repose sa fiancée. Il croit entendrè mais ne s'abuse-t-il pas grelotter dans les profondeurs duia«hâteau des sonneries rageuses. Une sirène ne mugit-elle pas au dehors ? De-ci, delà, des lampes rouges, bleues, flamboient au fond des ténèbres. L'enfer du château des rêves engage la lutte. Echapper aux mille démons qui sûrement vont bondir des puits d'ombre à l'appel de Gerda. Echappèr Gagner la grille avec elle 1 Est-ce" encore possible Pourtant, au seuil de la chambre basse, Ludwig Dieden attend, soutenant Sabine enveloppée d'un épais manteau de laine brune, si frêle, si. pale, si lasse, mais dont une flamme de bonheur, embrase les prunelles. Et Ferrai distingue derrière elle, sur le parquet, l'infirmière ligotée, bâillonnée. Le c Herr proféssor » a fait sauter.les ponts. Il n'a plus devant lui que la liberté ou la mort.

Ferrai, comme halluciné, ne sait que répéter la phrase fatidique ̃. A la grille, avec elle, et vite, très vite l

Des marches à' remonter. Les pas

de Sabine sont mal assurés. Ferrai la soulève, comme un enfant. Des marches l Combien ? Cent ? Mille ? Dix mille ? Toujours ces sonneries dans les oreilles, ces fulgurations rouges, bleues devant les yeux. Et, au dehors, cette sirène sinistre qui hurle. Que se passe-t-il donc ? Les deux hommes portent Sabine, tour à tour. Enfin, voici le hall, avec son issue sur la pelouse, les arbres, le grand air. Un effort encore. La pierre du perron dallant de clair l'obscurité. Enfln

Un fracas métallique. Des leviers qui s'abattent. Des engrenages qui grincent. La porte massive s'est refermée brutalement. D'épais volets ont aveuglé les fenêtres, les soupiraux, les issues. Le Traumenburg s'est cuirassé d'acier enfermant dans son épouvante les six hommes noirs, les soumettant aux inventions diaboliques de Gerda von Steckenberg, les pulvérisant peut-être.

A la grille et vite, très uite 1 Contre toute prévision, les larges vantaux de la grille ne défendaient point le passage. On pouvait, pour la première fois depuis que.le Traümenburg avait été aménagé par Gerda, passer librement du parc sur la route bitumée.

Du pavillon des gardiens les redoutés maîtres des chiens-loups une vague de lumière franchissant les. fenêtres s'étendait sur le gravier. La porte de la petite demeure était grande ouverte.

Colossal, vraiment colossal, admira le docteur.

Ne pouvant réprimer sa surprise curieuse, laissant Sabine au bras de Ferrai, Il s'approcha de la porte et

jeta un regard dans l'intérieur du pavillon.

Mais il revint aussitôt en hoehant la tête et comme Ferral l'interrogeait des yeux

Bah ce n'est pas une grande perte, prononça-t-il simplement en manière d'oraison funèbre des deux séides de Gerda.

Donc, la route est libre, constata Ferrai. Mais que devons-nous faire à présent ? Gagner un village, comme je l'avais projeté tout d'abord ? Le plus proche est à trois kilomètres. Pour Sabine, si faible assurément, la route serait trop longue.

a Comment vous sentez-vous, chérie ? demanda-t-il à la jeune fille. Que vous devez être lasse

Je suis à votre côté, Jean. Je suis libre. Je suis si heureuse Le moral est superbe, .observa le médecin d'une voix que la joie faisait vibrer eût-il jamais espéré se délivrer si facilement de son horrible cauchemar ? le moral est superbe, mais il ne supplée pas aux forces physiques. Il nous faudra aller doucement, bien doucement, mademoiselle Sabine.

Ferrai ne répondit pas, son attention venant d'être attirée par une masse sombre qui occupait un côté de là route.

-Ce, sont des voitures, discerna-tril enfin. Deux conduites intérieures. Appartiendraient-elles aux hommes qui se sont introduits si hardiment dans le château ?. Les voitures, toutefois, n'étaient pas abandonnées, car de l'une d'elles se détacha un quidam aux allures dégagées et qui fumait délibérément

une cigarette. Il se porta à la réfr» contre des arrivants. •̃ Ferrai, aussitôt, se tint,- sur ses gardes. Qui avait-il devant lui Il l'ignorait.

Mais l'autre; àsia vue du trio, lie manifesta aucune intention hostile. Avec un accent des faubourgs parisiens qui résonna harmonieusement aux oreilles du journaliste, il s'écria Ah 1 voilà la petite qu'il s'agiti de restituer à Paname. Bien le bonjour, messieurs, dames 1 Mais ne croyais pas que vous seriez trbis je comptais sur deux tout au plus. Un resquilleur, quoi Enfin, moi, je m'en contrefiche. Seulement, le patron a recommandé de décoller tu quatrième vitesse dès que la demoiselle serait, là. Donc, si vous voulez bien monter illico, subito, presto Eh 1 Lucas, fit-il en s'adressant à un personnage qui s'appuyait au capot de la seconde voiture, Je m'esbigne, comme prescrit Trois plombes sur le point, tu retiendras l'heure, hein, Lucas, si on te demande. En route, mauvaise troupe. Ferrai ne s'étonnait plus de rien et, dans la circonstance, il n'allait pas commettre la faute de s'étonner. Certes, le brave chauffeur ne l'ajttendait pas personnellement, pas plus que le « Herr professor », muet de stupeur, lui, mais il attendait Sabine, qu'un tiers devait visiblement amener après l'avoir délivrée. La méprise s'expliquait aisément. Et: il convenait de profiter de la méprise, dût-on la régler plus tard, ce qui serait facile puisque, somme toute, la voiture était destinée à ramener la jeune fille.

Déjà l'homme s'installait au Volant. Ferrai eut un scrupule.


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Programme d'aujourd'hui

13 décembre

LONGUEURS D'ONDES

Alger 363 m. 6 Bordeâux-Laf ayette 804 m. 3'; Nice-CaûnfeS-Juftn-les-Pins 249 m.; Parls-P. T. T. :"4« m.; Lille-P. T. TJ 265:' m. 5 Poste Parisien 328 m. 2 «Radio-' L. L. 370 m. 1 Radio-Lyon 287 m. 6 Rennes 271 :m. Radio-Toulouse 385 m. Radio-Maroc 418 m. 4 Radio-Paris 1.724 m. ̃ 1 Kadio-Vitus 308 m. 1 RadioStrasbourg 345 m. 2 ;.Tour Eiffel 1.445 m. 8; Marseille-P. T. T.. 315. m. 8 Radio-Norman die; 225 m.' 9.

Barcelone 348 m.; Berlin 419 m.; Berne 650 m. 4'; Bruxelles 509 m. 3; Budapest' 550 m. 5 Hilversum 296 m. 1 Kœnigswusterhausen 1.635 m.; Lapgenberg 472 m. 4 Lausanne (émetteur nat.) 403 m. 8 Leipzig 390 m.; Londres, 355 m. 9; Midland Regional" 398 m. et 345 m. 4 National Daventry 1.554 m. 4 Pragpe 489 m. 6 Rome 141 m,.2 Stuttgart,: 380 m.; Turin.: 274 m. 2 Varsovie 1.411 m. 6 Vienne 518 m. FRANCE

.8 h. 43 et 7 h. 30. RADIO-FAMS Culture physique. 7 h. 45. RADIO-PARIS Musique enregistrée Malaguena (Sarasate) Canzonetta (Gabriel Pierné); Danse ,espagnole (Orana.dos) Messommarpolka (Swen Rttno).. 8 heures. RADIO-PARIS et PARIS-P. T. T. Revue de la presse. Informations. 8 h. 30. MARSEILLE-P. T. T. Disques. 10 h. 30. RADIO-LYON Opérettes. 11 h. 30. RADIO-STRASBOURG Disques. 12 heures. RADIO-PARIS Part du diable (Auber); le Postillon de Longjumeau (Adam); Sémiramis (Rossini), la Travtata (Verdi): Cendrillon (Massenet); Proserpiné (SaintSaëns) Tarass-Boulba (Samuel Rousseau) Pelléas et Méllsande (Gabriel Fauré); le Petit Elle ferme l'œil (Florent Schmitt).

PARIS-P. T. T. Disques.

RADIO-NORMANDIE Disques.

RADIO-LYON Concert..

12-h. 5. POSTE PARISIEN Musique enregistréé..

12 h. 15. PARIS-P. T. T. Chronique au tourisme.

RENNES Disques.

13 h. 30. TOUR EIFFEL HùngaHan-Czardas (Michiels); Pourquoi pleurer; Première danse hongroise (Brahms) Dounilcd-Molà-: detz (Wecksler); Rapsodie slave (Volpatti). POSTE PARISIEN Sarabande et 'Partita (Bach); Valse en ré bémol majeur (Chopin): Valse en do dièse mineur (Chopin) Sylvta (Delibes); Petité brise mourante (Jensen): la Passion (Samato); Prélude (Prokofieff). RADIO-L. L. Concert Rêve d'un soir (Marino);. Sicilienne et-rigaudon (Francœur); Chanson des étoiles IDangry); Chanson hindoue (Rimsky^Korsakoff ) Un nid de rêve (Robert Valaire); Esquisse hongroise (Hille); Chante, Pierrot (Beissier). F; MARSEILLE-P. T. T. Primavèra (Andrieux) Ballet du clair de lune (ï'ilippucci) Fantaisie sur les brunes (Ganne); Au jardin silencieux (Kermans); Aubade (Porret): Danse alsacienne (Trémisot).

ALGER-P. T. T. Concert instrumental.RADIO-MAROC Concert 'symphonlque;, RADIO-TOULOUSE: Orchestre; airs d'opérés. 12 h. 45. RADIO-NORMANDIE. Concert de chansonnettes. BORDSADX-LAFAYETTE Musique enre-. Bistrée. • ̃̃>'̃

RADIO-TODLbtJSE Disques.

13 heures. RADIO-PARIS Bourse; Informations,

RADlO-TOtJLOTJSE -Chansonnettes. 13 h. 10l POSTE' PARISIEN': Johann Strauss to dày (Théo Màckeben); ia Voix: du püntemps (J. Strauss); le Rosaire (Nevin); Potpourri de mélodies viennoises (Forster); Bulles de savon (Urbach); Wingin in a hammock (Pete Wendling); Alaine; i Bal blanc (Krome); Sérénade espagnole (Chaminade), RADIO-STRASBOnRG Disques.

13 h. 15. -*• RÀDIO-TOULODSE Soit. 13 h. 3Q. PARIS-P. T. T. Disques. RADIO-TOULOUSE Musique militaire. 13 h. 45. MARSEILLE-P. T. T. Musique enregistrée. 14 heures. BORDiEAUX-LAFAYETTE Mutdque de chambre Hamlet (A. Thomas): Berceuse (V. Vreuls);' Rêve d'amour (ZamecnikPares) Gavotte (Gossec); Danses (L. Ganne); Passionnément (A. Messager); Sapho (Massenet). '̃

15 h. 40. –RADIO-LYON Concert Orphée aux enfers (OMenbach); Ottané (Hœndel); Rirgpletto (Verdi) la Symphonie italienne (Mendelssohn); Petite maison grise (Lohr): Séiénade des fleurs (Mario Cazes) Candon andaluza (Rucker); la Cabeza del italiano (Scatasso) Congojas (Bianco); Çoneday tomewhere vieil met again (Pollack) Amour dédaigné (L!ncke).

16 heures. RADIO-MAROO Disques. 17 heures. PARI&iP. T. T. .Cours, publie, à la Sorbonne, RADIO-STRASBOURa (relayé par Lille) Musique de jazz.

17 h. 30. MARSEtLLE-P. T. T. Disques. RADIO-TOULOUSE Orchestre.

17 n. 45. TOUR EIFFEL Journal parlé. RADIOrTOULOUSE 1 Ain) d'opérM-conilqueB

18 h. 15. PARIS-P. T. T.* Radioyournal de France. • .'̃• • '̃̃»̃ RADIO-TOULOUSE Accordéon.

18 h. 30. RADIO-STRASBOURG Concert: Songe d'une nuit d'été IMendelssohn); Scène et valse (Guira'ud); Boris Godounov (Mous̃ sorgsky.)^ Yzéyl (G. Une nuit à Lis6onne. ̃ <Saint-Saëns); Scherzo (Lalo). RADIO-TOULOUSE Airs d'opérettes. 18 h. ,45. RADIO-TOULOUSE Danse. 18 h. 50. RADIO-PARIS Chronique ̃ théâtrale.

19 heures POSTE PARISIEN Concert. RADIO-L. L. Radio-gazette.

LILLE-P. T. T. Disques.

BLADIO-LYON Tangos.

RADIO-TOULOUSE Mélodies.

ALGER-P.. T. T., Danses espagnoles. 19 h. 5. RADIO-PARIS Causerie 'coloniale. 19 11. 20. RADIO-PARIS Petite suite (Busser); Chanson (Reynaldo H^hn>: Ronde d'enfants (Paul Pierné); Tangp (Albeniz) \'ZorU., iico (Albeniz).. 19 h. 30. TOUR EIFFEL Récital de' piano: Sonate en la majeur (Mozart); Sonatine (Ravel).

• RADIO-TOULOUSE Orchestre viennois, ̃ RADIO»MAROC Musique enregistrée. 19 h: 45.- RADIO-PARIS- Revue 'de la presse étrangère. PARIS-P. T. T. Musique enregistrée. LILLE-P. T. T. Disques. MARSEILLE-P. T. T. Disques.

RADIO-LYÔN Journal parte.

RADIO-STRASBOURG Disques.

20 heures. RADIO-PARIS Chansons de films quatuor vocal.

TOUR EIFFEL •: XXIf Quatuor en si bémoi (Mozart); Quatuor (Debussy).

RADIO-MAROC la' Divorcée (Léo Fall); D'une prison (R. Hahn): la 'Norme (Belllni).; Màrtha (Flotow); le Baiser d'Eunice (Nouguès) Pepita Jimenez (Albeniz); Menuet de la Symphonie (Mozart); 'Berceuse (G. Fauré);' le Barbier de Sêville (Rossini); Manon (Mas-seriét); Cavalleria ruaticana (Màscagni); Bar.'carolle (Tçhaïko'wsky) Chants et danses roumaines (Volpattl).

̃RADIO-TOULOUSE Extraits de films. 20 h.. 5. LILLE-P. T. T. 'Auprès de ma blonde (arr. Martineau); le Chemin du paradis (Werner-Heymann); Il est charmant (Moretti-Willemetz) Ça gaze (Luty); Si c'est ça l'amour (Hollaender); les Carottes aont cuites (Simons).

20 h. 10. POSTE PARISIEN Disques. RADIO·LYON Marches militaires.

20,h. M. ̃RADIO-STRASBOURG Disques. RAÇIO-TOULOUSE, Orchestre argentin. 20 h. 20. ALGER-P. T. T.: Musique de chambre Quintette (Prokofleff ) Trio (JeanCras). 20 h. 30: PARIS-P. T. T.'et RELAIS D'ETAT: Emission fédérale la Grande-Duchesse de Gérolstein (Offeribach).

RADIO-PARIS Informations.

POSTE PARISIEN Concert Une nuit sur le mont Chauve (Moussorgsky); Ronde de riuit (Charles Silver); l'Aveu du soir (P. Paray) Aux étoiles (Duparc) Souvenir d'un» nuit d'été à bfadrid (Glinka); Effet de nuit (Sylvio' Lazzari).

RADIO^VITUS' Concert" Lettre de Véronique (Messager) Offrande (Reynaldo Hahn). NICE7CANNES-JUAN-LES-PINS Concert. RADIO;TOULOUSE Orchestre symphonl20 h. 45. RADIO-PARIS Musique de chambre Quatuor à cordes (Beethoven); Adagio (Bach); Menuet (Valentin); Habanera (Ravel); Deux préludes (Rachmaninolf ) Danse (Scharrwehka) ̃ Asturias (Albeniz) Concert (Chaus- son). '̃̃̃ '•̃̃ '̃̃ .̃ •̃ ̃-̃̃' RADIO-LYON Disques. RADIO-TOULOUSE le' Barbier de Sévllle (Rossini).

21 heures. RADIO-VITUS Musique légère: le Congrès s'amuse (Seymatai);, Oh I No'nah-l légende (Reall) la Rumba (Scotto) *~jjn mot (Ackermans) les Clochards (Eblingef ) la Fille et 'le garçon (Jean Gilbert);' Tf-oht·oho (Sellers) le petit Bateau (Messager) le Chant du vagabond (Richmann); la Roulotte (Poteral); Danse espagnole, castagnettes (Lucchesi).

ALGERrP. T. T. Musique orientale. > 21 h. 15. = RADIO-PARIS: Revue de ,la presse. RADIO-LYON Disques Vieille! chansons, vieilles légendes (Darcieux) A des fleurs fanées (Besson) le Joanny à la répétition et le Voyage d 11 arseille; Berceuse (Xavier Privas); la Neige (Richepin) la RoiiS-ç des filles de Quimperlé (Vuillermoï) les'f.royens (Berlioz); Sous bois (M. Gùigàrdl; Nùf^.d'étë; (Lacorabe). NICÉ-CANNES-JUAN-LES-PINS Concert. 21 h. 30. ALGER-P. T. T. Concert. 21 h. 45. RADIO-TOULOUSE Petits ensembles..

22 heures. RADIO-VTTUS Danse. RADIO·NORMANDIE Quatuor.

22 h. 10. RADIO-IiYON :r.Danjse. 22- h. 30/ ̃– RADIO-TOULOUSE Concert. 23 heures. RADIO-TOULOUSE Rédemption (Franck); Pastorale d'été (Honegger). 23 h. 30. RADIO-TOULOUSE Musique anglaise..

0 heure. RADIO-NORMANDIE Disques, 0 h. 30, RADIO-NORMANDIE Disse.

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Phot. Manuel frères.

Mlle Georgette Simon (Lisa) et M. WnxY' Thuhis <Som Chang) dans une ̃ scène; du Pays du sourire, le triomphe actuel de la Gaité-Lyrique

Figure du rire: Gorlett UN- «bon' petit disent sans doute de lui les bonnes gens qui le virent hier encore, enfant, rire de tout son cœur et de toute son âme; au pays lumineux où le vent d'hiver a une odeur salée et la terre le fard des grandes amoureuses. Un bon petit avec des yeux, verts, au regard d'une extrême douceur, des gestes aussi rapides que le 'battement des cils, des mimiqué's de tout. son être, où transparaît l'esprit le plus simple, le plus humain, le plus drôle, le plus gai, le plus vivant, des éclats de voix tantôt sourds et tantôt éclatants, tantôt rieurs et tantôt ironiques, où la musique méditerranéenne a laissé des paillettes d'or comme la mer des,varechs sur le

-̃«/ GfOKXETT

sable,' tel est Gorlett, et tel on se le rappellera toujours, après l'avoir vu au Moulin de la Chanson, dans la Revue jiiarscillaisc et Au pays ditleil. L'impression primitive de cet artiste, qui parait avoir accaparé en lui suffisamment de joie pour .rendre heureux tout un petit peuple et assez de fantaisie pour faire oublier au public d'un, jour ses tristesses d'une semaine, se change vite en une autre impression, celle-ci, moins légère, celle d'un de ces rares hommes qui ont pris a cœur de' monter à leur prochain la couleur la plus souriante et la plus azurée du monde, celle qui dore le plaisir le plus jeune, le plus pur et le plus naturel, de-l'humanité le rire.

Il y a plus de poésie, plus de rêve, dans'un trait comique et un lazzi de Gorlett que nous ne l'imaginons d'après la folle gaieté qui,s'en dégage. Il a.peut-être atteint au sommet du rire; il a certainement touché au fond de la douleur. Le rire n'est jamais plus proche' des larmes que chez ce « bon petit » qui, par ce côté dé son âme, rend, la nature un peu de ce qu'elle lui a de l'autre trop généreusement donne.

Arthur de Tharpal.

AUX BOUFFES-PARISIENS UN SOIR DE REVEILLON (Conte de Noël)

Quand j'étais un tout petit garçon, j'adorais le mois de décembre et comme tous les enfants, j'attendais impatientmen,t le soir de Noël pour savoir ce que le bonhomme Noël déposerait dans mon soulier.

Mott rêve alors était de posséder un beau théâtre avec utze vraie rampe, un vrai tideau rouge, de beaux et nombreux décors et une troupe de personnages richement habillés.

Mon rêve s'est réalisé et le père Noël, un beau viatin.m'a apporté le beau théâtre les Bouffes-Parisiens un charmant associé et ami, Louis Mcucci, de très beaux décors, dessinés par Emile Bertin et la pluS jolie des troupes d'opérette Henry Garât, Meg Lemonnier, Dranem, Arletty, Moussia, Robert Casa.. et Koval.

J'eus jnême l'àdorable surprise de découvrir dans tna cheminée un, beau ana.tzuscrit rouge qui portait le titre symbolique d'« Un soir de réveillon » et la signature de MM. Armant et Gerbidon, les heureux auteurs de l'Ecole des cocottes. A côté du beau Manuscrit rouge se trouvait également une ravissante partition que mon atai de toujours, Raoul Morettï, ,avait écrite sur les délicieux coupiets de mon autre ami Jean Boyer. Pour que rien ne ,manque à mon bonheur, la mise etz séétté était déjà toute préparée par le sympathique et talentucux George.

Et voilà tout simplement comttzent Un soir de Réveillon va, dans quelques jours, affronter les feux de la rampe, ce qui prouve que les beaux contes de Noël se réalisent quelquefois.

UNE <( VILAINE FEMME » de M. Stève Passeur

Nous demandons à M. Stève Passeur, l'auteur de l'Aclieteuse, de la Chaîne, etc.. dont l'Œuvre donne ce soir Une vilaine Femme, en première représentation, s'il est vrai que cette pièce est une nouvelle version de sa comédie Pas encore, jouée, il y a quelques années, par les soins de l'Atelier. Ceat-àrdire, nous répond-il, que je m'inspire du même sujet mais ie le développe tout différemment. Si le premier acte de Pas encore subsiste dans Une vilaine Femme dans son intégralité, j'ai remanié complètement le reste'et c'est une pièce véritablement nouvelle que vous allez entendre. ? Vous allez voir que j'ai en moi le démbn de la transformation la pièce que vous allez entendre a été créée, il y a ouelques semaines, à Bruxelles par Mme Simone. Eh bien entre ces représentations de Utte vilaine Femme à Bruxelles et celles que va donner l'Œuvre, j'ai trouvé moyen de modifier légèrement la pièce,- cela malgré l'excellent accueil qui lui avait été fait ainsi qu'à sa grande interprète dans la .capitale belge.

AUX VARIÉTÉS

Phot. Manuel frères.. Mlle MARGUERITE PIERRY et M. Marcel Xi&Lm, dans, une scène d'Aurélje,

EN CAUSANT AVEC GERMAIN qui pendant cinquante ans fut rame du théâtre comique

TOUT le monde connait de nom Germain. Mais, pour la jeune génération, la carrière du. grand comique semble reculée dans un passé aussi lointain que pour nous celle de. Gil Potez, d'Hyacintre, de Geoffroy, etc., et de tant d'autres dont nous parlèrent nos pères. Il y a même des gens qui doivent ignorer que Germain qui jouit, à 86 ans, d'une belle vieillesse, habite en plein cœur de Paris, près de la porte Saint-Martin; qu'il s'intéresse de toute sa passion survivante à toutes les.manifestations dramatiques et que, la semaine dernière encore, il silhouettait au bal donné à la Comédie-Française, le très pittoresque et très touchant Monsieur Denis, de la vieille, chanson.

Pendant trente, ans, Germain fut l'âme même de notre théâtre comique. Que de comédies-bouffes ou de comédies-vaudevilles de Feydeau, Hennequin, Desvallières, Tristan Bernard, etc., il mena à la victoire 1- Il eut cette. supériorité: de ne' s'inspirer jamais pour atteindre à la fantaisie la plus extraordinaire que de la vérité des traits, des- travers,' des ridicules humains. En ne chargeant jamais, il déchaînait dans une salle d'inoubliables tempêtes de rire et d'un rire dont on n'a pas ensuite à rougir et à s'excus6r, :puisque c'est celui de la plus saine tradition moliéresque 1 M.' Germain porte son âge allègrement et avec bonne humeur. Les yeux ont gardé leur vivacité la parole est vive. Il fait chaque jour une promenade dans Paris. Nous le surprenons au moment où il se disposait à aller au cinéma.

J'essaie, nous dit-il, de ne pas me rappeler que je suis très vieux. C'est-le meilleur moyen de ne pas sentir son âge. Beaucoup de gens, parce que j'ai pris ma véritable retraite en 1914, croient que je suis centenaire. En réalité, je n'ai jamais décidé de me retirer. Mais. la guerre marqua un trou dans l'évolution dra-

iiinnmmniiminmuuiiii •»

matique.; Après de théâtre qui m'avait vitra • quelques.. succès,- le genre Feydeau, n'existait pour ainsi dire plus. A 72 ans, on ne prend guère dc nouvelles habitudes.

Je me suis donc retiré. peu à peu. Car i'ai joue de loin en loin, créant le Blanc et le noir, de mou excellent ami Sacha Guitry, la Noce, de Duver-

nis, la ¢ci CV du roi, '̃̃ etc. î-J'ai pris part, ï. la CoroédieFrançaise- (et ce fut à 83, ans mes débuts chez Molière), à la représentation de retraite de Dchelly. Enfin, ma dernière fut il y a huit jours, le soir du bal. Je ne crois pas que je reparaîtrai sur -scène. Majs sait-on jamais ?..

» II m'a fallu la vieillesse pour jouir du théâtre en amateur. Je jouais (matinée et soirée) des pièces que. l'on donnait plusieurs centaines de fois de' suite, et les engagements se faisaient alors à l'année. Comment aurais-je trouve le temps d'aller au théâtre ? Je -me rattrape. Dans tous les théâtres, on me fait bon accueil. Les dernières pièces que j'ai vues:ont été la Fleur des -pois où joue Victor Boucher, autre ami- qui m'est très cher, et, ces jours-ci, de Uergerac où j'ai applaudi Signoret et la charmante Mlle Ghyslaine, plus, jeune que moi de trois générations.

Je m'occupe de mon mieux je peins et je sculpte le bois reconnaissez-vous,' en relief, la physionomie de Lucien Guitry et celle de Victor Boucher mes yeux restent bons malheureusement; ces temps-ci, les rhumatismes m'empêchent de' travailler. »

Ce que nous > montre !MV Germain et dont il nous parle, avec trtop de modestie, comme d'un travail d'amateur, des paysages et des intérieurs d'un coloris très délicat, des bois sculptés d'un fini et'd'une ciselure qui font songer à ces travaux de patience exécutés au cours des temps où l'on avait le loisir de fignoler, ce sont, au contraire, des réalisations de véritable artiste.

Mais M. Germain est, sous »ce rapport surtout, d'un autre âge celui où l'on travaillait pour sa satisfaction personnelle, sans demander à la- foule cette consécration hors de laquelle, pour trop de gens aujourd'hui, il n'est pas de résultat dont on doive être fier. Jean Manégat.

~^YRÂ1?O^

De gauche à droite Mlle GHYSLAINE tkoxane) M. DE BONCOUR (Christian) M. SIGNORET (Cyrano)

Le théâtre Sarah-Bernhardt reprend « Mon bébé » Le théâtre Sarah-Bernhardt; se souvenant de ses grands succès de rire avec des Nouveaux riches, Mon curé chez les riches, etc., se propose d'offrir en étrennes à son public, pour le remettre dés émotions provoquées par la Dame aux camélias, une série de représentations de Mon bébé, la pièce américaine de Miss Margaret Mayo, célèbre qui, a Paris, triompha aux Bouffes, ou elle fut créée, et sur plusieurs autres scènes. Bien entendu ce sera M. Max Dearly, qui jouera le rôle inoubliable du pèremultiple. On ne joue pas à Paris Mon bébé sans Max Dearly, dont le jeu acrobatique, ies mines toujours vraies, le mélange extraordinaire de ilegme et d'entrain composent une physionomie vraiment uniaue. Mme Jeanne SaintBonnet et M. Joë Saint-Bonnet, ses partenaires habituels, formeront la tête de l'interprétation avec les excellents artistes du théâtre Sarah-Bernhardt Mmes Hélène Petit, Marceue Barry, Madeleine Thomas, Carvalho MM. Monteux, Decceur, etc.

AU THEATRE DAUNOU Azor, l'opérette pleine d'entrain, de Gabaroche, va poursuivre, à partir de samedi, sa carrière au théâtre Daunou.I MM. Gabaroche, Reda Caire et Mme Eliane de Creus, garderont les rôles qu'ils ont créés. Mais Mme Marguerite Gilbert remplacera Mme' Jane Marnac et Mlle Clara Tambour succédera à Mlle Arletty. Et c'est M. Paul Ville, qui reprendra le rôle créé par M. Koval. Cette œuvre charmante et bien pari- sienne, qui vient de déoasser la 130e représentation, va remporter auprès du public de ce coquet théâtre un nouveau et brillant succès.

AUX CAPUCINES

Le prochain ouvrage que montera Mme Berthez, aux Capucines, serait, dit-on,- une opérette de MM. André Barde et Michel Carré, musique de Joseph Schulz le Livreur de chez Prunier. Les principaux interprètes seraient Mlles Spinclly et Christiane Dor, MM. Dorville, Urban, Maurice Rémy, Claude Dauphin et Edmojid Roze.

A L'EMPIRE

Le premier ouvrage qui sera représenté au début de février prochain, a l'Em- pire, sera une opérette viennoise qui a pour titre Katinka, du compositeur Laj Taï. M. Edmond Roze mettra cette opérette en scène. MM. Urban* André Gaudin, Adrien Lamy, Mlle Lyne Clevers feront partie de l'interprétation. C'est M. Max Biyèrs qui réglera les danses. ^nXïîiFROussE^

M. Pierre Dac, l'un des interprètes applaudis de la revue Au pays du fou rire.

A LA BOITE A JOUJOUX Jeudi 15 décembre, à 2 h. 30, réouverture. Plusieurs créations le Baby-Jazz l'arithmétique merveilleuse Marseille, cinq minutes d'arrêt le chat japonais, etc. Toutes les petites vedettes. L'orchestre de cinquante enfants. Ballet d'enfants. Chaijsons, acrobaties, prestidigitation. Concours avec de nombreux pris.

Le théâtre du Gymnase

reprend « Félix »

Le reprise prochaine de ( Félix, au Gymuase, offrira pour nous un double intérêt celui de nous faire revoir la pièce elle-même, qui fut une des premières et des plus significatives de la nouvelle « manière » de M. Henry Bernstein et de l'applaudir de nouveau au Gymnase, qui f,ut la scène de ses plus grands succès, et où elle révéla la note émouvante de son talent, Mlle Gaby Morlay oui n'avait pas paru sur cette scène depuis deux ans, depuis sa création du Jour.

C'est M. Constant Rémy, qui reprendra le rôle de Félix où déjà on l'entendit lors de. la dernière reprise de la pièce. M. Berthier retrouvera son rôle pittoresque de Danger.

Nous verrons à leurs côtés MM. Lucien Blondeau, Gray, Pally et Mlle Maria Fromet. M. Henry Bernstein a revu lui-même, jusque dans ses moindres détails, avec le soin qui lui est coutumier, la mise en scène de Félix.

A L'ODEON

Une reprise

de k L'Affaire des poisons » V Affaire des poisons, créée à la,PorteSaint-Martin, il y a vingtrcinq ans environ, fut tout à la fois le dernier drame Qu'écrivit Victorien Sardqu et la dernière création de Coquelin aîné. M. Roger Weber interprétera Louis ;XIV, rôle créé par M. Desjardins. MM. Paul Oettly et Raymond Girard joueront Louvois et Colbert où nous nous rappelons MM. Dorival et Jean Cotmelin. "La Reynie,1" le lieutenant de police créé par M. Laroche, ce Sera M. Soigner.

Mme Jeanne Briey, non moins belle que Mme Gilda Darthp, la créatrice du rôle, représentera Mme de Montespan Mme Lily Mounét incarnera la Voisins, créée par la regrettée Delphine Renot, et Mme Bréville.Silvain, la jeune- Solange; que représentait Mme liérangère. M. Félix Oùdard a été engagé spécialement pour jouer l'Abbé Griffard, créé par Coquelin aîné*

AU THÉÂTRE SAINT-GEORGES

.••Phot.. Manuel 'frères.. j M. André LucuF2 et Mlle Alice Field dans Trois et une, la remarquable: comédie de M. DeHxs Amiel, que représente le théâtre Saint-Georges

A L'OPERA

Le tri-centenaire de Lulli et « Sur le Borysthène » En même temps qu'il commémore le tri-centenaire de la naissance de Lulli, en reprenant le Triopipite de l'amour, ballet qui fut' dansé à .Versailles par les dames de la Cour et les princes du sang, l'Opéra va créer, vendredi, le Borysthène, ballet de M. Serge Lifar et musique de M. Prokofieffs,

Ce'ballet est une évocation des steppes infinies.de la Russie. Il se déroule sur le bord du Dnieper et met en scène une série de sentiments, qui atteignent leur acuité par le dévouement d'un être qui se sacrifie à sa rivale pour l'amour de celui du'elle aime. Ballet moderne en deux actes, d'une diversité charmante, le « Borysthène » sera créé par Mlle Camille Bos,, et Mlle Lorciâ, nos deux grandes étoiles de la danse.

Avec.son art ̃ souverain des attitudes et son harmonieuse grâce ailée, Mlle Camiue Bos apportera, à "la création du rôle principal, toutes- les ressources d'un admirable talent pour qui les triomphes ne se comptent plus. Le grand artiste Serge Lifar, l'auteur maître de ballet -.dansera le principal rôle masculin, et M. Philippe Gaubert conduira, l'orchestre.

A -L'ATELIER

Une adaptation- d'Aristophane par M. Porche

M. Prariçôis Pôrclié, dont l'Atelier va représenter une adaptation de la Paix, d'Aristophane, se manifeste essentiellement curjeux de renouvellement artistique il a touché à l'évocation historique avec la Vierge au- grand coeur (Jeanne d'Arc) à des conflits d'idées sociales (la Race errante et Tsar Lénine), etc. il écrit tour à tour en prose et.en vers, parfois en prose mêlée de vers.

Les préoccupations qui anlnfèrent la comédie fameuse d'Aristophane nous ramèneront, malgré'la'diversité des cadres, aux questions sociales et à la satire politique, car les préoccupations dont il y est question sont-de tous les pays et de tous les temps et trouvent une application particulière aujourd'hui dpvant les problèmes internationaux à l'ordre du jour. Loin de chercher, d'ailleurs, à moderniser le drame à l'excès mais en prenant les plus grandes libertés dans la conduite des scènes, l'adaptateur s'est avant tout efforcé de dégager ce que le vieux texte porte en lui d'éternel.

M. Charles Dullin jouera le rôle du grec Trygée, à oui l'on ne manquera pas d'assimiler bien des types contemporains à ses côtés, M. Vital représen- tera Hermès les autres personnages sont de moindre importance c'est la foule surtout- qui doit vivre la science scénique de M. Charles Dullin saura assurer» celle-ci à souhait.

M. Marcel Delannoy a composé sp^1 cialement, pour ce spectacle une musi-,que .de scène qui nous restituera les chœurs chantés antiques.

Figure espagnole Argentinita Le récital de chants et de danses espar gnols, donné au théâtre des Champs- Elysées par Mlle Argentinita, a obtenu un beau succès. La charmante artiste,·applaudie avec enthousiasme à chacune de ses métamorphoses, dut, quand tomba le rideau final, bisser un pas andalou» sur une chanson du pays de Burgos, qii fut sans conteste le clou de la soirée. Et cependant, pendant deux heures, nous avions assisté, dans des décors en" harmonie avec la musique, le chant et lés costumes même de l'artiste, à une succession de danses populaires et de pas rythmés, scandés par la voix délicieuse d'Argentinita, telles que s'effaçaient en nous bien des souvenirs d'admirables danseuses d'Espagne appla* dies jadis.

Argentinita, qui a déjà obtenu sur les différentes scènes de l'Amérique du Sud et de l'Espagne, des_,succès flatteurs, ap^

Mlle ARGENTINITA

prit la danse avec les gitanes sévillaW Avec une chorégraphie très simple, Ar-» gentinita sait évoquer, par une rapide n-; gure, l'image même des Castilles et des monts aragonais, dont elle est l'humaine émanation.

INFORMATIONS

Mlle Jane Morctame, la charmante cantatrice de V Opéra-Comique et la créa-, trice dc Sans tambour ni trompette, aux rolies Wugram, uient de succéder pour urae série de représentations à Mile SimViva dans le rôle de Nina Rosa, au. Chàtelet. ̃ ̃ ̃ '"̃(• L'Odéon reptend samedi J'Embuscade* la remarquable pièce de M. Henry Kistemaeckers, avec MM. Arquillère et Clairval et Mnte France Ellys. D'autre, part, M. Paul Abram, qui' a décidé de doriner urae série de représentations du Bossu, a pressenti M. Romuald Joubé pour itaterpréter le rôle prin* cipal,

A V L'ATELIER

phot. Manuel Irares.Une scène- émouvante du Viol de iqvé fi.ttÇompaynie des Quinze, p«r Mlle DAsifc


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L'académie des sciences coloniales J a célébré le dixième anniversaire de sa fondation

au cours d'un déjeuner

auquel assistait M. Albert Lebrun L'académie des sciences coloniales a célébré hier le dixième anniversaire de sa fondation.

Un déjeuner, auquel assistait M. Albert Lebrun, avait été organisé à cette occasion. Aux côtés du président de la République avaient pris place le gouverneur général Roume, président, et M. Bourdarie, secrétaire général de l'académie MM. Albert Sarraut, ministre, et Candace. sous-secrétaire d'Etat des colonies le général Gouraud, gouverneur militaire de Pari.s l'amiral Lacaze, et diverses personnalités, dont plusieurs membres de l'académie.

Différentes allocutions ont été prononcées, puis M. Albert Lebrun a pris la parole, rappelant les circonstances et la mesure-dans lesquelles il participa à la fondation de l'académie. Avant de conclure, M. Albert Lebrun déclara L'académie peut-elle se Jlatter d'avoir tenu les promesses dont ses parrains l'avaient entourée dès sov berceau ? Il n'est, pour en pugw, que de jeter un coup d'œil rapide sur les annales et les comptes rendus déjà si volumineux où est consigné le meilleur deson labeur pnssé.

M. Albert Lebrun reçoit ses camarades de promotion de Polytechnique Le président de la République a reçu, hier, ses camarades de promotion de l'Ecole i>olytechntque venus lui offrir un souvenir à l'occasion de son élection à la première magistrature de l'Etat.

Sartrouville vient d'ouvrir une maison de retraite pour vieillards

Sartrouville (Seine-et-Oise) vient de créer une maison de retraite pour vieillards, maison installée pour recevoir soixante pensionnaires des deux sexes. Cet établissement, entièrement terminé, est édifié au milieu d'un grand parc. Les dortoirs, comme les chambres particulières, sont vastes, clairs, parfaitement aérés, et les prix de la pension des plus modérés.

Sartrouville, en effet, a voulu, surtout, asurer un refuge gai et paisible à ceux qui ne disposent que de modestes ressources elle contribuera ainsi à adoucir bien des souffrances cachées. La cour de Cassation rejette le pourvoi

de l'incendiaire Le Bourdonnet La cour de Cassation vient de rejeter le pourvoi formulé par l'incendiaire Le Bourdonnet, condamné par la cour d'assises de l'Oise à 20 ans de travaux iorcés Le Bourdonnet fut par deux fois traduit devant les assises où, habile simulateur de la folie, il causa du scandale à chaque audience. A la prison où il est détenu, il attend paisiblement son départ pour le bagne.

L'assemblée générale

des maires de Seine-et-Oîse Demain mercredi, à 10 heures du matin, l'hôtel' Lutetia, boulevard Raspail, à Paris, aura lieu l'assemblée générale des maires de Seine-et-Oise, qui sera suivie d'un 'déjeuner présidé par MM. Dalimier, ministre du travail, et Raymond Patenôtre, sous-secrétaire d'Etat.

Quelques remarques

sur la limitation des villes Mon -cher, me faisait remarquer un ami, toutes ces histoires d'urbanisme, c'est très joli, mais ne pensez-vous pas que les villes sont assez grandes comme cela et qu'il conviendrait de les. limiter ?

Fort bien, et comment l'entendcz-vous ?

Je l'entends, d'une façon très simple il suffirait de décréter qu'on ne construirait plus au delà de certaines limites.

Voilà qui vous paraît clair et qui ne l'est., pas. Dans.ce que vous me dites, il y a soit une très vieille sottise, soit une idée assez neuve. C'est selon 1

L'urbanisme, mon cher, est une science bien subtile.

Bon Entendez-vous qu'il faut limiter l'extension des villes, parce que vous trouvez qu'elles sont bien assez populeuses, bien assez étendues comme cela ?

Mais évidemment 1

Sans vouloir vous froisser, vous avez dit là cette très vieille sottise à laqùelle je faisais allusion.

Ah bah 1

Oui I Ecoutez l'été dernier, on a découvert, rue de Charopne, une pierre qui portait l'inscription que voici Borne de limite du règne de Louis XV. De far le roy, défenses expresses sont faites de bâtir depuis les présentes bornes et limites yusqu'aux plus prochains villages, anx peines portées par les déclarations de Sa Majesté des,' années 1 724-1 726. » En pleine rue de Charonne cette plaque, notez-le. Vous voyez combien cette limitation s'est montrée, inefficace, D'ailleurs, ce n'est pas une fois mais vingt fois que l'on a tenté d'arrêter l'extension démesurée-de Paris. On retrouve des édits de limitation en 1548,. 1554, 1609, 1627, 1633, 1638, 1664, etc. Le nombre même de ces défenses montre combien elles ont été vaines.

Somme toute, si, j'ai dit. une sottise, je .suis en assez bonne compagnie..

Oui, certes C'est que' les- phénomènes de concentration urbaine échappent à l'emprise d'une autorité quelle qu'elle soit. Ce que peuvent faire les administrateurs de ces vastes agglomérations, c'est .de ,lcs aménager de telle sorte que. l'accumulation d'êtres humains sur une faible superficie ne soit pas trop meurtrière. Mais vous me disiez vous-même tout à l'heure que la limitation des villes était aussi une idée assez neuve. Oui, mais entendue dans un sens très différent. Il rae s'agit plus celle fois de limiter la population d'uue coté, il s'agit seulement de limiter la zone où l'on pourra construire, en tenant compte dit développement probable de la population pendant une cinquantaine d'années.

Euh ce n'est pas tellement différent.

Si, vous allez voir pourquoi. Vous savez que la banlieue parisienne est, en maints endroits, constituée par des essaims de petites maisons que l'on- a construites au hasard, au milieu de champs et de vergers. Or, les urbanistes se sont immédiatement aperçus de la difficulté qu'il y avait à doter cette poussière d'immeubles des commodités indispensables routes, eau, énouts, gaz, électricité alors est née cette idée qu'il fallait grouper les maisons dans chaque çollectivité ct, pour cela, limiter la zone sur lequclle on peut construire.

Et si la population augmente ? r D'abord; on peut prévoir cette é zone largement et ensuite construire fi en hauteur. Vous avouerez que les 1 nouvelles cités mieux groupées, sépa- c rées de leurs voisines par des espaccs libres, seront plus belles plus saines que cet agglomérat de communes sans caractère qui constituent aujourd'hui la banlieue parisienne.

Je veux bien vous le concéder. Mais, dites-moi, quelles mestires compte-t-on prendre pour limiter dans chaque cité la zone où l'on pourra bâtir ?

Eh on, a établi des plans d'extension et d'embellissement.

Oui, sans doute, et vous croyez que les propriétaire, de terrains frappés de servitude non erdi/iawili a perpétuité vont se soumettre ? liuth I j'ai grand'peur que la limitation des zones bâties ne soit guèie plus efficace que les ordonnances des rois. Pour -vous dire mon sentiment, mon cher ami, j'en ai bien peur aussi. Jean d'Orsay.

A ArgenteuU des communistes frappent à coups de couteau s des cheminots bretons Deux blessés

Une bagarre a éclaté la nuit dernière à Argenteuil, dans un débit du ValNotre-Dame, entre des cheminots bretons qui avaient organisé une fête provinciale et une famille composée de communistes.' Alors que les Bretons chantaient la Paimpolaise, les communistes entonnèrent un chant révolutionnaire. Il en résulta des injures et des coups. Le débitant mit tout le monde dehors.

Dans la rue, la bagarre recommença des coups de feu furent échangés qui n'atteignirent personne. Les communistes entourèrent alors les cheminots et les frappèrent coups de couteau. La police survint et dispersa les belligérants. Deux d'entre eux étaient blessés François Plejou, 101, rue du Moulin-Sarraziri et Mathieu Pavennes, 144, avenue Jean-Jaurès.

Ils ont été conduits à l'hôpital cVArcrenteuil où leurs blessures n'ont pas été jugées graves.

RENVERSÉ PAR UN TRAMWAY ET MORTELLEMENT BLESSÉ A Arnupil, route d'orléans, au lieudlt la Vache-Noire, M. Marcel Serin, 24 ans. en;ploy6 de banque, 97. rue de Fontenay, au PlessisRobinson, a été renverse par un tramway de la ligne 38. Transporte a l'hospice de BiciHre, il y est mort peu après..

aTtRÂ VERS^PÂRÏS Aeent frnppé. En voulant faire circu!er Louis Rudeltn, 3(î ans. emboutisseur, 14. rue du Docteur-Heulin, qui. en état d'ivresse, causait du scandale non loin de son domicile, le gardien Georges Colin, du XV arrondissement, est frappé X -îoups de poing. Il doit cesser son service.

Décès suspect. On trouve dans sa loge, 5, rue des Sablons, Mme Marie Kaiser, 30 ans, concierge, intoxtcniée par une dose massive de somnifère. Elle succombe peu après son admission à l'hôpital Boucicaut. M. De-foreit. commissaire, fait transporter Iz corps à l'Institut médico-légal pour savoir s'il s'agit d'un suicide ou d'un accident.

Congestion. Pris de malaise, rue de la l Tour, M. Charles Mariaux, 60 uns. sans domicile, succombe peu après son admission à l'hôpital Boucicaut. .Chute mortelle. En réparant le tuyau d'un poêle, dans un hôtel. 41, rue Sedaine. M. tombe du deuxième otage air une verrière qu'il traverse et se tue sur le coup.

Le feu. Par suite de l'explosion d'un réchaud à essence. l'Alifêrien Mohamed Brlch1 uich. 25 ans, manœuvre, est assez grièvement brûlé, dans sa chambre. 13, rue de TerreNeuve. II est admis l'hôpital Saint-Antoine. I Accident de la circulation. Une auto renverse sur un passage clouté, rue de Rennes, t à l'angle de la rue du Vieux-Colombier, Mme Oeneviève Rivière. 70 ans, "30, rue Gay-Lus6 sac. qui a pu regagner son domicile auprès pansement à l'hôpital Laénnec.

Un ancien employé des wagons-lits brise la vitrine d'un bijoutier au Palais-Royal et s'empare de 150.000 francs de bijoux n est arrêté après une poursuite mouvementée

Ayant travaillé pendant trois ans à la Compagnie des wagons-lits en qualité d'interprète, Agostino Panno, 25 ans,

Italien, quittait brusquement son emplois, il y a huit mois environ. A Paris, il s'installait dans un hôtel, rue Bréa, et commençait à dépenser (largement ses économies-

Depuis trois

jours, ses ressources épuisées, il fut expulsé de son hôtel: et 'il se mit à errer dans la capitale à la recherche d'un gagne-pain ou d'un mauvais coup.

Ayant vainement cherché du travail aux Halles, il volait, hier après midi, u n

marteati qu'un ouvrier avait oublié, Panno enleva le manche du-marteau, conservant la masse qu'il alourdit encore en y ajoutant un raccord de pompe en fonte. Le tout était réuni.par l'extrémité d'une courroie à l'autre bout de laquelle un tube d'aluminium servait de manche. Vers 18 h. 30, l'Italien- se rendit,; au Palais-Royal, galerie Montpensier et, lançant cette masse dans la vitrine dé la bijouterie Breugnot, au n». 31, il passa la main par l'ouverture, s'empara de six bagues d'une valeur globale de 150.000 francs et prit la fuite vers la rue dé Beaujolais. ̃̃ M. Breugnot fils et des passants, témoins de son vol, se mirent· sa poursuite. Maintes fois rattrapé, terrassé même, Panno réussissait toujours à s'échapper. Il mettait la main dans la poche droite de son veston comme 's'il cherchait une. arme et ce geste écartait les plus 'audacieux. Jugeant cependant sa capture certaine, l'Italien avait;été les bagues volées par-dessus les grilles, dans le jardin du Palais-Royal. Toujours serré de près, l'ex-interprète atteignit la rue Vivienne et s'engagea dans la rue des Petits-Champs, où il fut cette fois immobilisé définitivement par M.; Breugnot fils, par M. Jacob Michel, représentant de ,commercé, et par un agent du 2» arrondissement. Conduit au commissariat de la rue. des Bons-Enfants, Agostino Panno a reconnu le vol dont il était accusé. M. Labat, commissaire, l'a envoyé-au Dépôt, sous l'inculpation de vol et, d'infraction a ia loi sur les étrangers, car Panno n'avait pas de passeport.

Les bijoux, retrouvés, ont été rendus là M. Breugnot.

Sur un passage clouté," un autobus renverse une maman et son {ils ;Mme Alice Cordier, 41 ans.. couturière, rentrait chez elle, 32, rue de la Bidassoa, dimanche vers minuit, en tenant par la main son fils Pierre âgé de six ans. Engagée sur un passage clouté, place Sfcuart Merrill, Mme Cordier n'aperçut pas l'autobus de de la ligne P qui suivait un tramway. Elle fut heurtée 'par l'une des roues du véhicule et tomba sur la chaussée,' entraînant son fils dans sa chute.. Mme Cordier, après avoir reçu des soins à l'hôpital Beau.ion.'et son fils pansé à l'hôpital Bre tonneau, ont pu regagner leur domicile. Le chauffeur de l'autobus, auteur involontaire de cet accident, a été laissé en liberté. Une auto renverse un cycliste

Le chauffeur continue sa' route Un employé de chemin de fer, M. Emile Guittard, 41 ans, 'regagnait, hier, it 20 heures, son domicile au Perrày, à bicyclette quand, arrivé sur la route nat.ionnlo il- m. il fut renversé car une

auto dont le conducteur continua sa route. Quelques instants après, le blessés était découvert sur la route. Il a été admis à l'hôpital de Rambouillet dans un état très grave, il a été impossible de retrouver la bicyclette qui a dû rester accrochée à la voiture. La' gendarmerie recherche le ch'auffard.

Un taxi dérape et capote à Cachan Trois blessés

A Caclian. roule de l'Hay, un taxi pilote par le chauffeur Marcel Barbe, ,242. rue Saint.lacaues, & Paris, capote par suite d'un. dérapaKè et «e retourne sur ses occupants M. iimile Picot, 15. avenue de la Mairie. à Ohcvilly-I.p.ruc, et les époux Barbier, 10, impasse des Ecoles, mëme localité, sont sérieusement blessés.

Une auto se jette contre un arbre Deux blessés

Ji Froissy (Oise), l'auto de M. Dupont, agent d'affaires A Montdidler, s'est jetée contre,un arbre. M. Dumontier, employé de chemin de 1er A Roye, et son jeune fils, âgé de, 4 ans, qui se trouvaient. dans la voiture, ont été, ainsi' que le conducteur, sérieusement blessés. Les plans « très importants » se rapportaient. à des péniches

L'écumeur de trains Albert Kerckhove a été arrête en garé'fde Lille. A Amiens, < sion'c le vanirip de Paris-BoulOSne. il 1

avait volé la-^yalise d'un ingénieur danois, M. Jacobson, domicilié ss Paris. Cette valise qui, aux dires de la ,viçti-' me, devait contenir des plans très importants. se rapportant à des constructions navales, a été ouverte par la Su-,reté de Lille. Les fameux plans. ne concernaient que des péniches et les papiers qui 1 e s accomparvviainnr. nnt été

jugés- sans in-

térêts ..par les inspecteurs..

Un concours

pour sept emplois d'internes Un concours pour l'admission •. sept emplois d'internes titulaires, en meaecine ct en chirurgie, A la maison départementale de Nanterre et à des places éventuelles d'internes provisoires, aura lieu le 6 mars 1933.

Le registre d'inscription des candidats ouvert des à présent à la préfecture de police, sera dénitivement clos le 1er février.

ACCIDENTS a/e; JEUNES ENFANTS Une fillettç de 5 ans étouffée

par l'édredon qui la recouvrait

A Blnnc-Mesnll iSe'.ne-ot-Oisc), M. Archambault 49, avenue de Verdun, a trouvé sa: fille Paillette âgée de 5 ans. accidentellement étouffée, au fond de sa soiturette, ppr l'édredon qui l'avait recouverte.

Une fillette de 2 ans

tombe dans une lessiveuse

A Neslcs-Ia-VaHée (Seine-et-Oise), Mme Gcorgette Lebahy, rue Charles-et-Robert. a trouvé, en rentrant à son domicile, sa fillette 6gée de .2 ans morte tombée la tête la première dans une lessiveuse.

'Nettoyant imprudemment sa cuisinière avee un chilion imbibé de pétrole, une i femme est grièvement brûlée et ;>rovoque un incendie

A Montrouse, Mme Lucienne Apostolico. 43 ans. marchande forai ne, î6, rue de la Répnblique, ayant cpmmis t'imprudence de nettoyer si cuisinière allumée avec un chiffon imbibé de pétrole, a été aussitôt environnée de flammes et grièvement brûlée sur tout le corps. On l'a transportée à l'hôpital Broussais. Après une demi-heure de travail, les pompiers se sont rendus maitres de l'incendie provoqué dans l'appartement et qui a occasionné d'importants dégâts.

Ueux fonctionnaires

et leurs corrupteurs comparaissent aux assises de la Seine

'Un marchand de spiritueux, Victor Paul, un courtier, Robert Noulin, et Jeux vérificateurs des contributions in- directes, Charles Albinet et Charles Deleuze, répondaient hier, aux assises de la Seine, du crime de corruption de fonctionnaires pots de' rhum versés par les deux premiers, ingurgités par les deux autres.

Les spiritueux entreposés à la Halle aux vins n'en peuvent sortir que moyennant la production d'un « congé » prouvant qu'ils ont, en y entrant, payé les droits. Le 22 novembre de l'an dernier, la police judiciaire mettait la main, rue Saint-Bernard, sur trois fûts de rhum dont Deleuze et Noulin surveillaient la livraison les congés .étaient faux et les trois fûts de rhum appartenaient au vérificateur Albinet. Victor Paul lui en avait fait cadeau pour rémunérer certaines complaisances et lui-même avait établi les congés sur des formules dérobées dans un lot de papiers administratifs provenant de l'Imprimerie nationale.

L'enquête établit qu'Albinet, chargé du contrôle des affaires de Paul, fermait les yeux sur les « sorties » de son, entrepôt de la Halle aux vins et touchait, en récompense, certaines quantités de marchandises Qu'il revendait pour son compte à des prix défiant bien entendu, toute concurrence, puisqu'il ne payait ni les marchandises ni les droits. La livraison, si elle n'eût été contrariée par la police, frustrait le Trésor de plus de 8.000 francs et, quand on examina de près la comptabilité de Victor Paul, on constata que, depuis dix ans, il frustrait lé Trésor soit en fraudant ainsi sur les droits de sortie, soit en additionnant d'alcool ordinaire son rhum des Antilles, ce qui est formellement interdit,par la loi.

Victor Paul a 52 ans il est né à la Pointe-à-Pitre engagé volontaire en 1914, il a fait la. guerre dans l'aviation, cité cinq fois, blessé deux fois, chevalier de la Légion d'honneur au titre minu- taire. Ses états de service civil sont moins glorieux une condamnation pour tromperie sur la qualité de la marchandise vendue.

Noulin a fait la guerre, lui aussi, dans l'artillerie lourde une citation. Albinet et Deleuze, les deux vérificateurs, sont notés comme fonctionnaires modèles, et l'un et l'autre proposés pour le grade de contrôleur.

Paul reconnaît avoir corrompu le fonctionnaire indélicat. Deleuze prétend qu'il payait les pots à un prix d'ami sans doute, mais qu'il les payait et que Paul ne lui en a jamais fait cadeau. L'audience d'hier ayant été consacrée tout entière aux sorties frauduleuses et aux jaugeages. optimistes, la question des faux en .écritures occupera toute celle d'aujourd'hui et le jury ne rendra son verdict que demain, après avoir entendu le réquisitoire, de l'avocat général Léman, les- plaidoiries de Mes Dorville, Allehaut, Henry Tdrrès et Kraemer-Raine..

ACADEMIE DES SCIENCES La séance publique annuelle de l'Académie des sciences a eu lieu hier. Le président de l'Académie, M. Bourgeois; a rappelé les services rendus par les deux confrères disparus au cours «de l'année 1932 le général Ferrie et M. Bigourdan.

Faisant ensuite l'historique des travaux cartographiques faits dans notre empire colonial, M. Bourgeois a mis en valeur les grands services rendus par le « service géographique de l'armée ». Puis M. Lacroix, secrétaire perpétuel de l'Académie, a fait un historique sur les membres et correspondants de la Compagnie, ayant travaillé dans les colonies françaises de la Guyane et des Antilles, de la fin du xvrr> siècle au début du xix=.

Lecture a été donnée ensuite des, prix décernés et des subventions attribuées en 1932.

Le procès de la Banque ouvrière et paysanne

Devant la 12e chambre du tribunal correctionnel de la Seine, présidée par M. Delegorgue, comparaissait, hier, M. Marrane. maire d'Ivry et conseiller général de la Seine, sous l'inculpation d'infraction à la loi sur les sociétés. Le 18 juillet dernier, M. Marrane avait été condamné par défaut à un an de prison pour s'être rendu coupable, comme administrateur de la Banque ouvrière et paysanne, des délits de souscription fictive, de publication de faits faux et de distributions de dividendes fictifs. Il faisait opposition à ce jugement.

Plusieurs administrateurs, parmi lesquels MM. Sellier et Garchery, députés de Paris, avaient précédemment accepté le débat et avaient été condamnés à des peines d'amendes. Au nom de M. Marrane, M0 André Berthon avait déposé des conclusions pour faire juger que l'action publique était éteinte par suite de la loi d'amnistie de 1931. La défense voulait considérer ce procès comme étant d'ordre politique, mais le tribunal n'avait pas admis cette thèse.

ques témoins MM. Vaillant-Couturier Thorez, député Berlioz, Francis Jourdain. Les débats continueront à huitaine. Le ministère public était représenté par le substitut Bruzin et la défense par MM André Berthon et Delhaye. Des maçons font des chutes au cours de leur travail

Oholsy, M. Paul Boudon, 48 .an*; ma'çon, 5 rue Jeanned'Arc, à Thials.a fait une chute de sept mètres alors nu'il travaillait'sur uni énhafaudàRé. 5, rue de Barcou. Le blessé a été transporté à la Pitié.

A Drancy, au cours de son travail dans un chantier, 102, route des Petits-Ponts, M..Georges Léonard, 34 ans, maçon, demeurant rue de -la Perle, a fait une chute de plusieurs mètres. Il a été admis dans un état grave à l'hôpital Tenon.

MORT DE FROID

A Melun, sur l'accotement de la route de Maincy. on a découvert le cadavre de M. Camille Servant, 61 ans, manœuvre, victime d'une congestion causée par le froid. L'exposition d'économie domestique organisée par l'orphelinat général de France

L'inauguration de l'exposition d'économie domestique, installée dans la salle Wagram, a lieu aujourd'hui, à 14 heures. Organisée par l'Orphelinat général de France, cette exposition, qui groupe tout ce qui constitue le bien-être et l'hygiène au foyer, restera ouverte jusqu'à vendredi prochain, de 13 à 19 .heures Le virtuose accordéoniste Fredo Gardoni et son Jean Cyrano se feront entendre pendant sa durée.

Une réunion du Syndicat d'initiative de Paris et de la Seine

M. Gaurdeau, sous-secrétaire d'Etat aux travaux publics et au tourisme, présidera aujourd'hui mardi, à 14 h. 30, une importante réunion du Syndicat d'initiative de Paris et du département de la Seine, à laquelle ont été invités les présidents de? grands groupements de la collectivité parisienne, ainsi aue différentes personnalités représentatives du monde des arts, de l'industrie et des sports.

Un cours gratuit de langue, littérature et civilisation italiennes

Bn cours gratu!t de langue, littérature et civilisation italiennes, placé sous les auspices I de l'Union intellectuelle franco-ltallenne, a commencé samedi dernier, à l'école communale. j 88, rue'Monge, oA il se poursuivra tous les lundis et samedis, de 20 à 22 heures. (Cours élémentaire et supérier).

Trois bourses de séjour en Italie seront accordées à la fin du cours. Inscriptions et demandes de renseignements à M. A. Rosa, institut d'études italiennes. 5, rue de l'Ecole-deMédccins.

L'ARBRE QUI NE MEURT JAMABS

LE BOIS SACRÉ DE L'INDE L'expérience de plus d'un quart de siècle autorise fs affirmer les bienfaits heureux dont bénéficient ceux qui possèdent le BOIS SACUÉ. Encouragé par des témoignages de plus en plus nombreux. j'en conclus que la scepticisme des plus Incrédules est vaincu. Issu de l'Inde mystérieuse, ce talisman unique, préparé selon lea rites et pratiques hindous, transformera votre vie. Ses propriétés génératrices de forces agissent comme puis- sances restrices do votre destinée.

CHANCE SUCCÈS BONHEUR

Placé sous l'influx astral, le BOIS SACRÉ conserve sa vitalité végétative.. Il est offert monté sur un bijou or ou argent garanti par l'Etat. Bijou personnel livré avec certificat d'origine. Il ne faut pas assimiler le BOIS. SACUÊ aux nombreux fétiches nés des caprices do la mode, ne pas confondre avec aucun autre talisman ou bijou quelconque.- Plusieurs fois millénaire, ses propriétés s'expliquent aujourd'hui par les données ) de la science officielle et son pouvoir occulte en fait le dispensateur des biens universels. Des preuves de réussite nous arrivent chaque jour du monde entier. Voici quelques extraits (officialisés) de lettres convaincantes

D'une timidité excessive, démoralisée par un trac que le ne pouvais arriver combattre, ce qui est fâcheux dans ma profession, j'ai enfin connu le BOIS SACRE qui, je l'affirme, m'a complètement guérie. Mme Claire-Edwige PADWINA, professeur de chant. 240, Florida, BUENOS-AIRES (République Argentine). Je considère comme un devoir de faire la propagande pour le BOIS SACRE, car je suis bien heureuse de vous faire connaitre que j'ai déjà apprécié ses nombreux bienfaits.

Dora STEINKELL

Fil. Bahnhof, ZUKICII (Suisse). J

Désolée, étant malade depuis longtemps, je m'étais fait adresser, sur les conseils d'une amie, un de vos bijoux avec le BOIS SACRE, je l'avoue sans grande conviction. Depuis je ne l'ai pas quitté et me porte de mieux en mieux et c'est avec une infinie reconnaissance que je vous autorise à publier ma petite lettre. > Mme J.. CASS1N. 6. ruo Dalou, PARIS.

L'histoire du BOIS SACR* de son origine et les indications pour vous le procurer, -J Cette demande 3 francs engage en rien.. Votre curiosité ne sera pas vaine, vous sau- rex Cette demande ne vous radioactif rlen^ votre eu extraordinaire et incontestable. h* ëc""ar^ (Service 1918). 14. rue Centrale. A- Lyon (seul et unique concessionnaire). J

DRAME A SARTROUVILLE Jalouse, une jeune femme

tire cinq balles de revolver

sur sa rivale

Un drame de la jalousie s'est déroulé dimanche soir, à Sartrouville (Seme-etOise), où un ouvrier italien, M. Emilio Venduri, qui demeure depuis six ans 50, avenue Maurice-Berteaux, partageait depuis plusieurs années déjà ses affections entre deux femmes une couturière de 28 ans. Mme Leone Kerguenou, 2, avenue de la Gare, et une femme divorcée Mme Suzanne Septier, 33 ans, 69, rue des Bassins.

Si l'homme s'accommodait assez bien de cette situation, ses deux maîtresses, en revanche, voyaient d'un fort mauvais œil leur amant passer alternativement de l'une à l'autre elles avaient eu déjà de nombreuses discussions à ce sujet la dernière, qui eut lieu dimanche soir, se termina par cinq coups de revolver.

Comme Mme Septier, en effet, sortait de chez son amant, Mme Kerguenou, qui la guettait dans la rue depuis trois quarts d'heure, vint vers elle en l'insultant et déchargea, soudain un revolver qu'elle dissimulait dans sa manche. Deux balles atteignirent Mme Septier à la tête et une autre au poignet droit. Bien que perdant son sang en abondance, la victime parvint à se réfugier dans une maison voisine dont le locataire, M. Vittenet s'empressa de lui porter secours, puis la fit transporter à l'hôpital de Saint-Germain où l'on ne peut encore se prononcer sur la gravité de son état.

Ce que dit un témoin

Une amie de la meurtrière, Mme René Joiner, avait assisté à la scène tragique. Elle en a fait en ces termes le récit au commissaire

Mon amie, Mme Kerguenou, vint me chercher dimanche soir, me demandant de l'accompagner chez Venduri. « Il est en ce anomeatt avec ma rivale », me dit-elle.

En arrivant au domicile de l'Italien, une chambre située au rez-de-chaussée, nous aperçûmes, par les volets entrebâillés, Mvie Septier qui semblait sur le point de partir. Mon amie me dit « Va acheter du poivre je vais mien jeter plein les yeux et lui administrer une bonate correction ». Je cédai à soir désir et, quand je revins avec le paquet de poivre, Leone vie dit « J'ai aussi un revolver ». C'est alors- que je pris peur et lui déclarai « Tu as peut-être le droit de la frapper, mais pas celui de la tuer ».

Comme le temps s'éeoulait et que Mme Septier ne sortait pas, nous résolûmes d'entrer. A ce moment, les deux rivales se trouvèrent face a face. Uate dispute s'éleva aussitôt qui ate tarda pas à dègénérer en pugilat. Tout à coup des coups de feu éclatèrent. Leone venait de tirer.

La meurtrière, qui, son crime accompli, était rentrée chez elle, a remis au brigadier, chargé de l'arrêter, une lettre adressée au commissaire et ainsi conçue « J'ai tué ma rivale. Fiancée depuis six ans avec Emilie, nous étions toujours d'accord. C'est moi qui l'ai. remonté de sa misère et l'ai soigne pen- dant trois ans, non seulement comme un fiancé, mais comme un frère. Si j'ai tué, je n'ai pas tué l'être humain, mais la moquerie de toutes mes injures ». Le pain un sou moins cher

à partir de demain

Le prix du pain sera ramené de 1 fr. 80 à 1 fr. 75 le kilo et à 0 fr. 875 le demi-kilo à partir, de demain. Le personnel administratif des établissements de spectacle de la région parisienne tient son assemblée générale A la suite de la constitution, le 2 décembre, du syndicat national du personnel administratif et du petit personnel du spectacle groupant en trois sections les régisseurs, chefs de postes, contrôleurs, placeurs, ouvreuses. caissières, guichetières, habilleurs et habilleuses, bottiers, coiffeurs, etc. le personnel de ces catégories des établissements de spectacle de la région parisienne adhérant à cette nouvelle organisation s'est réuni, en assemblée général. la Bourse du travail.

Après avoir entendu MM. .Cébren, secrétaire de la Fédération générale du spectacle Barreyre, du comité intersyndical, et Guraud, de l'Union des syndicats confédérés, l'assemblée a voté un crdre du jour, faisant confiance aux bureaux du syndicat et de la fédération pour faire aboutir, par une action commune, les revendications élaborées au cours de réunions antérieures

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