1936 — Série D G. R. Acad. Se. Paris, t. 264 (10 avril 1967).
sur colonne de DEGS, suit immédiatement l'acide phytanique, est vraisemblablement le dérivé ayant gardé la double liaison du phytol, c'est-àdire le 3.7. n . i5-tétraméthylhexadécène-2-oïque, ou acide 2-phyténique. Quant au deuxième inconnu, qui se situe sur les chromatogrammes entre Ct2 et Ci3 sur colonne de DEGS et légèrement après C13 sur Apiezon, on peut se demander s'il ne s'agit pas de l'acide 3.7.1 i-triméthyldodécanoïque, qui est au farnésol ce qu'est l'acide phytanique au phytol.
L'acide phytanique animal dérive, soit du phytol, soit de l'acide phytanique végétal; il n'est donc pas étonnant de le retrouver plus abondant chez certains herbivores. La levure est bien connue pour synthétiser divers dérivés terpénoïdes, en particulier le squalène.
(*) Séance du 3 avril 1967.
(') J. BARAUD et A. MAURICE, 'Bull. Soc. Chim. Fr., 1965, p. 1255.
(a) J. BARAUD, F. BENITEZ, L. GENEVOIS et A. MAURICE, Comptes rendus, 261, ig65, p. 4272.
(: 1) J. BARAUD, L. GENEVOIS et A. MAURICE, Bull. Soc. chim. Fr., 1966, p. 1172.
(') W. SONNEVELD, P. H. BEGEMANN, G. J. VAN BEERS, R. KEUNING et J. C. M. SCHOGT, J. lipid Res., 3, 1962, p. 35i.
( 6) A. K. LOUGH, Biochem. J., 91, 1964, p. 584.
(°) R. P. HANSEN, Chem. and Ind., 7, 1965, p. 3o3.
( 7) R. P. HANSEN, Biochem. Biophys. Acta, 106, 1965, p. 3o4.
( 8) E. J. BARRON et D. J. HANAHAN, J. Biol. Chem., 231, 1958, p. 4g3.
(») J. RAULIN, P. DAUVILHER et J. P. CARREAU, Bull. Soc. Chim. Biol, 45, 1964, p. 1395.
( 10) J. AUBERTIN, Thèse Doci. Se. NaL, Bordeaux, 1964.
(") R. P. HANSEN et F. B. SHORLAND, Biochem. J., 50, ig5i, p. 358; 55, 1953, p. 662.
(i 2) W. R. H. DUNCAN et G. A. GARTON, Biochem. J., 89, 1963, p. 414.
(1:l) E. KLENK et W. KAHLKÈ, Z. Physiol. Chem., 333, ig63, p. i33.
('*) R. P. HANSEN, Chem. and Ind., 10, 1955, p. 1258.
(1S) R. P. HANSEN et J. D. MORRISSON, Biochem. J., 93, 1964, p. 225.
(Laboratoire de Chimie biologique
de la Faculté des Sciences de Bordeaux,
351, cours de la Libération, Talence, Gironde.)