G. R. Acad. Se. Paris, t. 264 (10 avril 1967).
Série D — 1857
cladie, déjà étudié par divers auteurs et sur lequel nous aurons à revenir) : le bourgeon favorisé donne d'abord sa tige feuillée, puis son inflorescence; ensuite le bourgeon défavorisé fait de même. Donc, on observe à tout moment, sur les pousses de renfort, le couplage entre le développement végétatif et la floraison. Comme on sait déjà que la floraison descendante exprime un réseau de corrélations entre fleurs; on peut se demander si
Fig. i. — Ruellia lorentziana Griseb.
a : Plante dont l'inflorescence terminale (It) est en fruits, alors que les pousses de renfort (pr) ne sont pas encore développées, (pr numérotées du haut vers le bas; pr +, pousses favorisées; pr—, pousses défavorisées.)
b : Plante plus avancée; la pri + a produit une inflorescence de renfort (iri); la pri — va fleurir; la pr»+ vient d'entreprendre sa croissance, tandis que toutes les autres pousses latérales sont encore inhibées.
la croissance végétative est assujettie au même système physiologique. Le prochain travail consistera donc à étudier expérimentalement les corrélations entre axe principal et ramifications latérales, chez R. lorentziana en période de floraison.
Documents complémentaires. — Analyse du gradient- de l'état méristématique des pousses de renfort, par référence aux étapes du développement méristématique de l'apex principal (fig. 2) : des coupes longitudinales