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Titre : Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences. Série D, Sciences naturelles

Éditeur : Gauthier-Villars (Paris)

Date d'édition : 1967-03-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34383065d

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34383065d/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 mars 1967

Description : 1967/03/01 (SERD,T264,PART2)-1967/04/30.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5775633m

Source : Archives de l'Académie des sciences

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 01/12/2010

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1698 — Série D G. R. Acad. Se. Paris, t. 264 (29 mars 1967).

PÉTROGRAPHIE SÉDIMENTAIRE. —, Sur la diagenèse au sein des boues calcaires ayant conduit à la formation de la craie et des calcaires microgranulaires. Note (*) de MM. ROBERT LAFFITTE et LUCIEN LECLAIRE, présentée par M. Pierre Pruvost.

Craie et certains calcaires à grain fin semblent dériver de boues à coccolithes analogues ; leur différence de texture provient de la diagenèse et surtout des premiers stades de celle-ci. La variation de la pression partielle de\COï dans les eaux interstitielles du sédiment pourrait expliquer cette différence.

Des observations récentes effectuées à l'aide du microscope électronique ont montré qu'il n'y avait pas de différence fondamentale d'origine entre les craies ( 1) et le calcaire lithographique de Solnhofen (2), ces deux roches dérivant de boues calcaires formées par des accumulations de plaquettes de coccolithes voire de coccolithes entiers. Cette origine est vraisemblablement aussi celle des calcaires sublithographiques à grain fin dits microgranulaires, car ceux-ci passent latéralement à des calcaires marneux et à des marnes où les coccolithes jouent à côté de la portion argileuse, un rôle essentiel. Mais si l'origine de ces calcaires, des craies aux calcaires microgranulaires en passant par les calcaires lithographiques type Solnhofen, est très voisine, les craies ont peu évolué durant la diagenèse, leurs éléments constitutifs étant restés jointifs sans être cimentés; au contraire, les calcaires microgranulaires ont été cimentés par recristallisation au moins partielle ou dépôt de calcite dans les pores de la roche.

La question qui se pose est donc de savoir à quoi est due cette différence d'évolution et pourquoi les circulations anciennes d'eau dans la craie qui ont mis en mouvement la silice des organismes concentrée en silex, ou les circulations récentes d'eaux météoriques, n'ont pu provoquer le déplacement du calcaire comme cela s'est produit dans les calcaires microgranulaires. Le but de la présente Note, après avoir posé le problème, est d'en étudier certaines données et d'émettre des hypothèses sur les conditions qui ont pu conduire au cours de la diagenèse à des roches différentes, à partir de dépôts analogues au départ.

Le calcaire qui en fin de compte se retrouvera dans les sédiments, qu'il résulte de l'accumulation d'organismes ou qu'il ait précipité directement était au départ en solution dans l'eau de mer; en outre, le carbonate de chaux qui peut cimenter les calcaires a dû se déplacer en solution, donc les facteurs qui influent sur sa solubilité, sont importants pour le problème posé.