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Titre : Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences. Série D, Sciences naturelles

Éditeur : Gauthier-Villars (Paris)

Date d'édition : 1967-03-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34383065d

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34383065d/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 97252

Description : 01 mars 1967

Description : 1967/03/01 (SERD,T264,PART2)-1967/04/30.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5775633m

Source : Archives de l'Académie des sciences

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 01/12/2010

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G. R. Acad. Se. Paris, t. 264 (20 mars 1967). Série D — 1631

laires sont sectionnés à des hauteurs variables. Ainsi une même surface explorée (i p. 2) correspond à des volumes plus ou moins grands. Un noyau fusiforme peut se présenter avec des volumes très variables suivant le plan de coupe (schéma). Ce qui explique que les quantités de phosphore mesurées varient dans de larges limites (N 1 et N 6). Les mesures des noyaux sphériques sont pour une même surface beaucoup plus stables, (N 1 à N 4) ce que la géométrie explique aisément (schéma-). Il est donc indispensable d'envisager des corrections d'ordre géométrique ou de travailler sur cellules isolées (frottis).

Mais en faisant des mesures au centre (N 9, N 18 bis, N 19 bis) et à la périphérie d'un même noyau (N 9 bis, N 18 et N 19), on constate qu'il

existe des variations statistiquement indiscutables (N 9, N 9 bis, N 18, N 18 bis) qui sont eh partie dues à la coupe mais, et surtout, au mode de répartition de la chromatine dans le noyau.

Une autre cause essentielle de variations réside dans la synthèse nucléaire de l'ADN et de l'ARN. Selon qu'un noyau est en phase S, G 1, ou G 2 du cycle cellulaire la quantité d'ADN est plus ou moins importante. Il est très probable que les noyaux N 7, N 16 et N 17 sont en fin de phase S alors que les noyaux N 20 à N 24 sont en phase G 1. Enfin, la synthèse de l'ARN qui se réalise surtout en phase G 1 etG 2, peut, suivant les noyaux et même suivant les endroits d'un même noyau, modifier de façon considérable la teneur en phosphore nucléaire.

CONCLUSION. — On peut dire que cette mesure ponctuelle du phosphore nucléaire devrait permettre, en l'associant à des digestions enzymatiques spécifiques, de réaliser des études extrêmement précises de la répartition des acides nucléiques du noyau ou même des chromosomes isolés.

(*) Séance du 27 février 1967.

(*) R. CASTAING, Thèse Sciences, Paris, ig5i, O.N.E.R.A., Châtillon-sous-Bagneux, ig52.

( 2) P. GALLE, Rev. franc., Étude clin, biol, 9, ig64, p. 2o3.

( 3) A. J. TOUSIMIS, In X Ray optics and X. Ray microanalysis, Académie Press, New York, 1963, p. 359.

(Laboratoire d'Anatomie pathologique,

Centre Hospitalier Universitaire et Laboratoire de Génie Métallique,

École des Mines, Nancy, Meurthe-et-Moselle.)