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Titre : Questions diplomatiques et coloniales : revue de politique extérieure / directeur Henri Pensa

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1906-05-16

Contributeur : Pensa, Henri (1865-1946). Directeur de publication

Contributeur : Thomasson, Raoul de (1862-1939). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32846693s

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32846693s/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 15401

Description : 16 mai 1906

Description : 1906/05/16 (A10,T21,N222).

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57754773

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-272792

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

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QUESTIONS

DIPLOMATIQUES ET COLONIALES

LE CONFLIT ANGLO-TURC

Pour comprendre l'approbation et la satisfaction unanimes qu'ont provoquées, de l'autre côté du détroit, l'attitude et la victoire du cabinet libéral, dans l'incident anglo turc, il est nécessaire de connaître les facteurs géographiques, l'évolution diplomatique de l'affaire du Sinaï.

La presqu'île du Sinaï est un plateau triangulaire. A sa base, sur le littoral méditerranéen, il mesure environ 416 kilomètres, et en son milieu, de Suez à Akabah, la distance est encore de 240 kilomètres. L'altitude, qui, au sommet de la péninsule, aux abords du mont Sinaï, atteint 2.23o mètres au-dessus du niveau de la mer, s'élève, au centre de la presqu'île, non loin de Djebel oum Chamar, jusqu'à 2.559 mètres. Le plateau redescend ensuite, vers la Méditerranée, par de courtes oscillations, coupées par la large vallée de Ouady el Arich. Dans son dernier rapport, lord Cromer trace une brève description de ce plateau triangulaire : « Toute cette péninsule n'est qu'une vaste terre « inculte. Seuls quelques arbustes, quelques arbres poussent « dans les ouadis ou vallées. De l'eau jaillit de plusieurs « sources, à une certaine distance des collines, pour dispa« raître aussitôt dans le sable, sans qu'il soit possible de l'uti« liser réellement. La population est très disséminée. Il n'y a « jamais eu de recensement; mais on croit que 30.000 âmes « habitent la péninsule. Elles sont toutes d'origine arabe, « excepté la petite tribu Djebalia, qui, dit-on, descendrait des « troupes envoyées par l'empereur Justinien, au début du « VIe siècle, pour défendre le couvent du Sinaï contre les atta« ques des indigènes. » Un voyageur, cité par le Daily Telegraph du 7 mai, est un peu moins laconique. La presqu'île n'est qu'un amas de rocs nus et de précipices escarpés, coupés

QUSST. DIPL. ET COL. — T XXI. — N° 222. — 16 MAI 1906. 44