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Titre : Moeurs maritimes. Sauveteur, par Pierre Maël (C. Causse et C. Vincent)

Auteur : Maël, Pierre. Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1891

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb302079613

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : Gr. in-8° , 317 p., fig. et pl.

Format : Nombre total de vues : 334

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57747008

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 4-Y2-1863

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/01/2010

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SAUVETEUR

L

Le patron du canot de la Société centrale de sauvetage des naufragés dû port d'Etel, Esprit Le Meur, achevait sa toilette des grandes occasions.

Etel est un village, — on n'ose dire une petite ville, — situé sur le cours d'eau qui porte son nom et qui se jette dans l'Atlantique, sur la côte du Morbihan, au nord de Quiberon, au sud de Lorient.

Esprit Le Meur était un homme de quarante-huit à cinquante ans, de taille moyenne, d'une carrure décelant une prodigieuse Arigueur. Son visage aux lignes régulières, bien que très accentuées, encadré d'un collier de barbe noire, où pas un fil blanc n'avait fait encore son apparition, révélait la vraie physionomie du matelot breton dans son honnêteté et son courage traditionnels.

Il était tout de noir vêtu en la circonstance, ou plutôt d'une étoffe d'un bleu si foncé qu'il donnait la sensation de noir. Ce bleulà est même caractéristique du vêtement des hommes de mer sur toute la côte qui va de Saint-Nazaire à Roscoff. On le trouve, en effet, sur le gros drap des vareuses, la flanelle des cottes et le croisé des bourgerons, sur le pantalon aussi bien que sur le gilet.

Esprit Le Meur, en dépit de ce costume, presque neuf, de céré-