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Titre : Histoire d'Auvergne. Tome I / par le chanoine Pierre Audigier

Auteur : Audigier, Pierre (1659-1744). Auteur du texte

Éditeur : (Clermont-Ferrand)

Date d'édition : 1899

Sujet : Auvergne (France) -- Histoire

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34099949s

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (VII-562 p.) ; 24 cm

Format : Nombre total de vues : 580

Description : Collection numérique : Fonds régional : Auvergne

Description : Collection numérique : Bibliothèque Rosalis (Toulouse)

Description : Collection numérique : Déodat de Séverac

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5774101m

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LK2-5952

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 01/02/2010

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Valmcroux, proche du lieu du môme nom ; de La Bastide, qui est un village de la paroisse de Fonlanges, près de la ville de Salers; de Dicl (1), village de la paroisse d'Ydes, et de Saint1 Vincent, qui est une autre paroisse.

Dans l'élection de Saint-FIour, il y a un grand nombre de fontaines d'eaux minérales qui ne sont pas fort recherchées. On en trouve à Corent, à demi-lieue de Saint-FIour, dans la terre de M. te comte de Monlgon. La source esl abondante, mais fort négligée. Klle lient du vitriol, du soufre et du nilre. Celle de Magnac a le goût de vitriol cl de fer ; celle qui esl dans la paroisse de Paulicnc (2) est imprégnée de vitriol, et celle de Baboulct, dans la paroisse de Sainte-Marie, a beaucoup de soufre et de vitriol.

Les eaux les plus célèbres de l'élection sont celles de Chaudesaigues, qui est une ville à quatre lieues de Saint-FIour, sur le grand chemin de Bodez. Elle se (rouve au milieu d'un vallon fort profond, qui est ouvert du côté du couchant et fermé par des collines fort élevées vers le nord et vers le sud. Une source d'eau chaude lui a donné le nom qu'elle porte. Elle est bouillante, et sa chaleur surpasse celle de l'eau qu'on fail bouillir sur le feu. Elle esl si abondante à sa source, qu'elle égale, en sortant, la grosseur du corps d'un homme. Il y en a encore qui, se cachant sous terre, coulent, par des canaux souterrains qu'on ne voit point, dans plusieurs maisons particulières. Lorsqu'on veut manger une bonne soupe, on emploie celte eau, surtout avec les choux qui en ont beaucoup meilleur goût. Dans toutes les maisons, on ne se sert point d'autre eau pour écurer la vaisselle, sans qu'il soit besoin de la faire chauffer. Il n'y a point de poète qui communique tant de chaleur à une chambre qu'elle en communique à celles des maisons sous lesquelles elle passe. Celte eau, comme le veut M. du Clos, prise au printemps, est limpide et

(t) Dell, commune de Madtc. — La source d'Ydes, dite source Déribier, n'a été découverte qu'en 1818. (2) Paulbenc, connue sous le nom de source Fontanes.