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Titre : Questions diplomatiques et coloniales : revue de politique extérieure / directeur Henri Pensa

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1903-07-15

Contributeur : Pensa, Henri (1865-1946). Directeur de publication

Contributeur : Thomasson, Raoul de (1862-1939). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32846693s

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32846693s/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 15401

Description : 15 juillet 1903

Description : 1903/07/15 (A7,T16,N153).

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57696481

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-272792

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

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QUESTIONS DIPLOMATIQUES ET COLONIALES

NOTRE ENQUÊTE

UN PROJET D'ARBITRAGE PERMANENT ENTRE LA FRANCE ET L'ANGLETERRE

Nous continuons aujourd'hui la publication dos réponses que nous avons reçues à notre enquête sur un projet d'arbitrage permanent entre la France et l'Angleterre 1.

G. LOUIS-JAREY.

M. LE BARON D'ESTOURNELLES DE CONSTANT

DÉPUTÉ, PRÉSIDENT DU GROUPE PARLEMENTAIRE DE L'ARBITRAGE INTERNATIONAL

Je répondrai mieux que par une lettre, par les faits.

Quand il y a huit ans, malgré tous mes amis, je quittai la diplomatie pour « mal tourner » suivant eux, c'est-à-dire pour entrer au Parlement, je m'évertuai à démontrer que la continuation de la politique des antagonismes européens était impossible, paradoxale, absurde, en présence des progrès inattendus de la concurrence universelle, Amérique, ExtrêmeOrient, etc. On ne voyait alors que le péril anglais et allemand. Quand je parlai d'un péril commun à la France, à l'Angleterre et à l'Allemagne, péril américain ou péril jaune, on me traita de visionnaire et on refusa plus ou moins de m'écouter. Aujourd'hui tout le monde est convaincu de ce qu'on ne voulait même pas entendre alors. Seulement, passant d'un extrême à l'autre, au lieu de s'organiser, on perd la tête.

Rien n'est plus simple cependant que le remède.

Puisque nous constatons que nous sommes en face d'un danger commun, ayons une politique commune.

1 Pour assurer la scrupuleuse exactitude des opinions publiées dans la Revue, toutes proviennent soit de communications écrites par les auteurs eux-mêmes, soit de déclarations dont les épreuves leur ont été soumises.

QUEST. DIPL. ET COL. — T. XVI. — N° 153. — 15 JUILLET 1903 7