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Titre : Traité des dispenses et de plusieurs autres objets de théologie et de droit canon. Tome 1 / par M. Collet,...

Auteur : Collet, Pierre (1693-1770). Auteur du texte

Éditeur : Méquignon junior (Paris)

Date d'édition : 1827

Contributeur : Compans, Jean (17..-1835). Éditeur scientifique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30257439k

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 2 vol. ; in-8

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57673543

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-195850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/12/2009

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48 TRAITÉ DES DISPENSES. LIV. I.

tres Evêques de l'Eglise Gallicane, qui n'ont jamais dispensé au quatrième degré, qu'en vertu des induits qu'ils avoient obtenus du Saint Siége. Ainsi, voilà déjà un sentiment qu'il faut exclure.

LII. L'auteur des Conférences de Paris en admet un moins étendu. II prétend ( t. 3 , p. 340, 3 édit. ) qu'en France les Evêques dispensent des empêchemens publics inter pauperes, et ubi non est facilis recursus ad summum Pontificem. Ce sentiment est suivi par M. de Tulle (t. 3, p. 437 et suiv.), selon lequel c'est une règle générale que l'Evêque a droit d'accorder aux pauvres, qui n'ont pas la facilité d'avoir recours au Souverain Pontife, les dispenses de mariage que le Pape ne refuse à personne, et qui sont regardées comme de justice. D'où il conclud, 1.° qu'un Evêque peut permettre à un homme qui a tenu une fille sur les fonts de Baptême, d'épouser, non sa filleule, ce que le Pape n'accorde qu'à l'extrémité, mais la mère de celle-ci ; 2.° qu'il peut dispenser, sur-tout les pauvres , de l'honnêteté publique qui vient des fiançailles ; 5.° que quand un mariage est déjà fait avec un empêchement dirimant d'affinité, soit au second degré, soit au troisième ou au quatrième, l'Evêque a droit de le réhabiliter, si c'est entre pauvres gens qui ne puissent pas facilement recourir au Pape ; 4.° il dit la même chose d'un mariage contracté avec l'empêchement du crime secret d'adultère. II ajoute même que, quand l'empêchement naît du crime d'homicide sans adultère, et que le mariage est célébré, l'Evêque peut dispenser un artisan qui ne peut aller à Rome, parce qu'il gagne tous les jours du pain pour nourrir sa femme et ses enfans ; 5.° il ajoute encore que les voeux même réservés au Pape, peuvent être remis par l'Evêque, sur-tout aux pauvres, et il ne distingue pas entre ceux qui seroient déjà mariés et ceux qui ne le seroient pas encore.

Il faut avouer que l'opinion de M. d'Argentré et de l'auteur des Conférences de Paris a quelque chose de spécieux, en ce que les pauvres qui ne peuvent recourir

à