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Titre : Traité des dispenses et de plusieurs autres objets de théologie et de droit canon. Tome 1 / par M. Collet,...

Auteur : Collet, Pierre (1693-1770). Auteur du texte

Éditeur : Méquignon junior (Paris)

Date d'édition : 1827

Contributeur : Compans, Jean (17..-1835). Éditeur scientifique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30257439k

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 2 vol. ; in-8

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57673543

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-195850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/12/2009

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CHAP. XII. Empêchement de l' affinité. 229 avec Catherine d'Arragon, veuve d'Artus, frère de Henri. Il est vrai que ce Prince, pour épouser Anne de Boulen , qu'il aimoit passionnément, soutint que cette dispense ne valoit rien : mais Clément VII, après avoir consulté sur ce point les plus grands Théologiens et les plus savantes Universités , décida qu'elle étoit valable.

Le texte du Lévitique (1) que citoient les défenseurs du Roi d'Angleterre , ne prouvoit rien ou il prouvait contr'eux. Car enfin , ou la loi ancienne est abrogée ou elle ne l'est pas. Si elle l'est comme on n'en peut douter, et comme le soutiennent les Protestans euxmêmes, on n'en peut rien conclure ni pour ni contre les mariages des Chrétiens. Si elle ne l'est pas, Henri VIII étoit obligé d'épouser la veuve de son frère, puisqu'il étoit mort sans postérité. Ajoutez que Tendrait du Lévitique qu'on nous oppose, défend uniquement à un homme d'épouser la soeur de sa femme encore vivante ; parce qu'on avoit reconnu que deux soeurs ayant le même mari, vivoient moins bien ensemble, que n'auroient fait deux étrangères.

Je sais qu'on prétend encore que les lois du dixhuitième chapitre du Lévitique sont morales, parce que Dieu y déclare au verset 24, qu'il perdra les nations qui les ont violées. Mais puisqu'il n'a pas puni tant de Patriarches qui ont été clans le même cas, il est évident que les Gentils n'ont irrité sa colère par ces sortes de mariages, que parce qu'ils les contractoient sans raison, sans cause, et sans aucun respect pour leur propre sang.

Les reproches que saint Jean fit à Hérode, qui avoit épousé la femme de Philippe son frère, ne sont pas plus concluans ; parce que Philippe vivoit encore , ainsi que le disent Josephe (lib. 18, Ant. c. 7) et saint Jérôme. Quand même il eût été mort, c'eût

(1) Sororem uxoris tuoe in pellicatum illius non accipies... adhuc illa vivente. Levit. 18 , v. eod.

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