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Titre : Traité des dispenses et de plusieurs autres objets de théologie et de droit canon. Tome 1 / par M. Collet,...

Auteur : Collet, Pierre (1693-1770). Auteur du texte

Éditeur : Méquignon junior (Paris)

Date d'édition : 1827

Contributeur : Compans, Jean (17..-1835). Éditeur scientifique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30257439k

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 2 vol. ; in-8

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57673543

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-195850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/12/2009

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160 TRAITÉ DES DISPENSES. LIV. II.

nête et possible : l'empêchement dont il s'agit ne dépend pas de la valeur de cette promesse, puisqu'elle est essentiellement nulle, et qu'une promesse feinte, quand elle paroît extérieurement vraie, est très-propre à porter au crime duquel l'Eglise, en établissant l'empêchement dont nous parlons, a voulu détourner et éloigner. Du reste il n'importe que la promesse précède ou suive l'adultère ; mais selon plusieurs Docteurs et M. Collet nommément, il faut que l'un et l'autre se fassent pendant le même mariage : c'est une opinion qui n'est fondée sur aucune loi, et qui a besoin d'être modifiée. Si la promesse a été faite pendant la vie d'une première femme, et que l'adultère se commette lorsqu'il y a déjà un mariage avec une autre, il paroît clair que pour l'ordinaire il n'en peut résulter un empêchement ; parce qu'en pareil cas, le second mariage est propre à révoquer par le fait la promesse et à détruire l'espérance qu'elle avoit donnée. Mais si l'adultère a été commis du vivant de la première femme, et que la promesse se fasse pendant le second mariage, je ne vois pas pourquoi on douteroit s'il y a empêchement. Car enfin il s'y trouve tout ce qu'exige la loi qui l'a établi, et tout ce qu'elle a voulu prévenir. Le crime d'adultère ne pouvant se rétracter, il y a dans ce cas un vrai concours d'adultère et de promesse.

Il est à propos de remarquer en passant, que la promesse que se font deux personnes de s'épouser après la

moins là une promesse d'épouser la coupable qu'un refus de s'y engager. Cependant comme tout cela n'est pas bien clair , le plus sûr est d'obtenir dispense de l'Evéque ; et je crois qu'une pareille dispense suffiroit aussi lorsque la promesse n'a été que feinte. Henriquez, lib. 12, de Mat. c. 14, n. 3. Reiffenstuel, in tit. 7, lib. 4, Decretal. Heislinger et d'autres croient même contre Sanchez, qu'une promesse feinte, n'étant pas une vraie promesse , ne peut opérer l'empêchement du crime. C'est là , disent-ils, une matière pénale, et les peines ne doivent pas s'étendre au delà de la loi : celui qui ne fait que semblant de professer l'hérésie n'encourt pas les censures portées contre celui qui abjure la foi ; donc de même , etc.

mort