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Notice complète:

Titre : La Science illustrée : journal hebdomadaire / publié sous la direction de Louis Figuier

Auteur : Exposition internationale (1900 ; Paris). Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1888-06-02

Contributeur : Figuier, Louis (1819-1894). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32865908q

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32865908q/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 12942

Description : 02 juin 1888

Description : 1888/06/02 (T2,N27)-1888/12/01 (T2,N53).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5764904b

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-R-767

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/01/2011

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LA" SCIENCE ILLUSTRÉE!

'qu'on mange les acridiens en Ethiopie et ailleurs encore, et bien qu'on en fasse même dés conserves dans l'huile, on ne saurait un instant hésiter à les détruire complètement par les moyens les plus énergiques.

En résumé, les invasions de sauterelles constituent un fléau contre lequel-il faut réagir sans plus tarder. Les Russes et les Anglais nous ont montré comment on pouvait lé vaincre. C'est à nous de sortir de notre inaction, de suivre l'exemple qui nous est donné et de créer un service de : défense contre les acridiens ravageurs. ' (Journal des Débats.) Henri DE PARVILLE.

PHYSIQUE

LES LIGNES TÉLÉGRAPHIQUES

SOUTERRAINES ET SOUS-MARINES

Dans leurs Leçons élémentaires de télégraphie électrique (1), MM. L. Michaut et M. Gillet donnent sur la construction des lignes télégraphiques souterraines et des sous-marines, les renseignements suivants qui permettront au lecteur d'apprécier la clarté et la précision de ce petit ouvrage.

« Lès accidents qui surviennent aux lignes, les désordres causés par les ouragans et les changements de température, enfin les inconvénients de diverses sortes que présentent les fils aériens dans l'intérieur des villes ont fait songer, dès l'origine de la télégraphie électrique, à soustraire les conducteurs à, des causes de dérangements trop fréquents. . « Après différents essais, qui ne furent pas toujours heureux, on s'est arrêté, en France, à deux modèles dé câbles dont la conductibilité correspond à. peu près à celle des fils de fer de 0m,004 et de 6"',005.

« Le conducteur est formé d'un toron de cuivre rouge de sept brins, ayant chacun 0mm,5 ou 0mm,7, selon le modèle. Le toron est recouvert de deux couches successives de gutta-percha, atteignant 4mm,5 et:5m™;i de diamètre, avec interposition de Chatterton (2), composition spéciale dont la propriété est d'assurer l'adhérence de la gutta-percha et du cuivre.. • ...-■.-:

.<< Les-fils, enveloppés ensuite d'un guipage de coton: goudronné (3), sont cordés ensemble, et le câble, ainsi constitué, est protégé par deux rubans de coton séparés par une garniture de filin de phormium. Ces. diverses matières sont injectées au sulfate de cuivre avant d'être goudronnées.

- (1) Paris, "Gautliiers-Villars, éditeur: r (2) Composition de l'enduit Chatterton :

Goudron de Slockolm 1

Résine 1

Gulla-perclia 3

(3) Le goudron vient d'être complètement rejeté : on a reconnu qu'avec le temps il détériorait la gutla-pcrcha. A l'avenir les enveloppes de câbles seront tannées.

« Il existe des câbles à 3, 4, 6 et 7 conducteurs.

« Les câbles n'auraient qu'une faible durée s'ils reposaient directement dans le sol. Pour lès préserver de l'action délétère de l'humidité et des émanations du gaz onles enferme, suivant le cas, dans des tuyaux en fonte ou dans des tubes en plomb.

« Les tuyaux en fonte, de 0,u,008 d'épaisseur, semblables à ceux des conduites d'eau, à emboîtementj sont destinés à garantir les lignes établies en tranchée. Leur diamètre intérieur varie suivant le nombre de câbles qu'il doivent contenir. Les bouts de tuyaux, d'une longueur de 2m,50 à 3 mètres, sont raccordés par des joints en plomb, matés à froid.

« La profondeur des tranchées est de 1™,20,

« De distance en distance, des tuyaux d'un calibre plus fort et formant manchons sont disposés pour servir de regards et repérés avec soin. Des chambres spéciales en fonte, dites de raccordement ou de soudure, ayant 0m,5S de diamètre sur-0m,35 de hauteur, sont également interposées dans la ligne. Les bouts de câble, d'une longueur de 500 mètres (400 pour l'intérieur de Paris), sont tirés et amenés dans les tuyaux au moyen de cordes introduites à l'avance, puis soudés au point où se trouve- la chambre, avec toutes les précautions nécessaires pour assurer une bonne conductibilité et un isolement parfait. L'étanchéité de la conduite est vérifiée en y comprimant de l'air avec une pompe, les manchons sont matés à froid et, enfin, la tranchée est comblée. ■ ■ « En cas de dérangement les manchons seraient découverts, descellés, puis remis en place après réparations de la ligne. :

«•■ Les câbles destinés à être placés en égout, à Paris et dans les grandes villes, sont préalablement introduits dans des tubes en plomb de 0mm,2o d'épaisseur; ceux-ci sont ensuite passés dans une filière en bois.. Ils sont suspendus contre les parois des voûtes au moyen de crochets en fer galvanisés, sceU lés dans la maçonnerie et espacés de 1 mètre.

« Le raccordement des conducteurs souterrains avec les lignes aériennes se fait, comme il a été dit, au moyen de guérites ou de poteaux: creux.

« Les lignes souterraines ont'pris depuis quelque temps une importance considérable. ■ A défaut d'urio étude plus complète de leur construction, qui ne pourrait trouver place ici, les renseignements qui précèdent en donneront une notion suffisante.

te Indépendamment des conditions électriques de conductibilité et d'isolement nécessaires aux lignes souterraines, les câbles sous-marins doivent en outre offrir une résistance considérable à la traction, eii raison des chocs et de la fatigue qu'ils ont à supporter.

« La nature des fonds, la profondeur des mers, les animaux marins, les insectes même qui se rencontrent dans certains parages, sont autant de considérations dont il faut tenir compte dans leur fabrication et qui, jusqu'à ce jour, ont empêché l'adoption d'un type uniforme. .

« Sans entrer dans les détails que comportent le£ cas particuliers, nous nous contenterons de donner des indications générales. ;