DE LA SÉDUCTION. 33?
Un jeune homme ayant enlevé une fille mineure de la maison de ses père de mère , ceux-ci rendirent plainte en crime de rapt y & y fur leur réclamation, lejeune homme fut condamné à être pendu, par Sentence du Bailliage de Noyon.
Sur Tappei au Parlement,Taccufé propofoit, pour fa justification , le consentement qc la fille , de laquelle il avoit eu deux enfans, de qu'il offroit d'épouser y la fille intervenois au procès, pour déclarer que Tenlévement s'étoit exécuté à fa sollicitation, de qu'elle étoit prête d'épouser ' Taccufé ; enfin, les parens de la fille, revenant fur leurs pas, déclaroient se désister de leurs poursuites de consentir au mariage de Taccufé avec leur fille, ajoutant que leur plainte avoit été occasionnée par une méprise , de que ce qu'ils avoient regardé comme un enlèvement n'avoit été qu'une retraite volontaire d« la part de leur filíe, de laquelle le jeune homme étoit innocent 1 mais le mal étoit fait 'y de TArrêt qui intervint, en donnant acte aux parens de leur désistement, renils
renils dresser du tout un acte devant Notaires. Le Marquis de Mirebel obtint des Lettres d'abolition, qui furent entérinées au Parlement de Dijon le 1 Août 1746.