1^4 TRAITÉ X
auquel il étoit déjà parvenu (plus que majeur ).
Par Arrêt du 27 Février 1688, les héritiers du père furent condamnés à 200 1. de pension viagère.
Le sieur Pierre Vayer avoit eu deux filles naturelles , de son commerce adultérin avec la femme du sieur le Court, lequel étoit absent depuis long-temps. Le íieur Vayer laissa par testament 200 liv. à chacune de ces deux filles , payables par ses héritiers , lorsqu'elles seroient en âge d'être mariées •, & jusqu'à ce , yo liv. de pension à chacune d'elles. Après la mort du sieur Vayer , ses héritiers contestèrent la validité de ce legs, fur le motif de la bâtardise adultérine j mais par Arrêt du Ier Aoíit 16J7 le legs fut confirmé , parce qu'il n'excédoit pas le taux d'une pension alimentaire.
Mais des bâtards de cette espèce sont incapables de dispositions universelles -, soit entre-vifs, soit à cause de mort.
Jacques Charpentier , de la ville de Sens, avoit pendant son mariage entretenu un mauvais commerce avec fa servante , de laquelle il avoit eu une fille , qu'il avoit fait élever à ses frais. En 1625, il la maria à un artisan de la même ville, de lui constitua 300 liv. de dot, Sept ans