tìE LA SÉDUCTION. 243, ì ce désordre , de le contrat contenoic une donation universelle de réciproque.
Après la mort du mari décédé fans enfans , le frère attaque la donation , fur le fondement qu'elle avoit lomniencé ab illicìtis.
U articuloit dix'huit faits très-positise de la fréquentation charnelle des deux: époux avant leur mariage, de pendant Tcfpace de deux années , buvant, man-w géant, couchant ensemble, sans même so cacher ; il demandoit à en faire preuve , de il rappottoit même des lettres qui prouvoient que la donataire avòit pris la qualité de femme avant son mariage.
Cependant , par Arrêt du Mardi 30 Mai 1769, rendu en la Grand'Chámbre, conformément aux conclusions de M. Joly de Fleury , Avocat-Général, de après quatre audiences, le frère fut débouté de ses demandes, de la donation fut confirmée.
Son intérêt, d'après ce qui fut exposé à TAudience, paroissoit considérable j car selon lui , il résultoit du dépouillement qu'il avoit fait de Tinventaire, que cette donation lui enlevoit plus de 100,000 1. M. TAvocat-Général observa" que la donation n'avoit pas été faite in extremis, de que la sainteté du mariage, quand il
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