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Titre : Questions diplomatiques et coloniales : revue de politique extérieure / directeur Henri Pensa

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1904-11-16

Contributeur : Pensa, Henri (1865-1946). Directeur de publication

Contributeur : Thomasson, Raoul de (1862-1939). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32846693s

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32846693s/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 15401

Description : 16 novembre 1904

Description : 1904/11/16 (A8,T18,N186).

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5761401f

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-272792

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

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QUESTIONS

DIPLOMATIQUES ET COLONIALES

L'ACCORD ENTRE LA FRANCE ET L'ANGLETERRE

L'OPINION PUBLIQUE ET LE RAPPROCHEMENT FRANCO-ANGLAIS

La Chambre des députés vient de voter la convention francoanglaise touchant Terre-Neuve et l'Afrique Occidentale par 443 voix contre 105 et elle a approuvé « les déclarations du « gouvernement en ce qui concerne l'arrangement franco" anglais » par 436 voix contre 94.

Cette approbation paraît être donnée tout autant à la direction générale imposée à notre diplomatie qu'aux arrangements qu'elle a conclus : c'est donc la politique de rapprochement avec l'Angleterre qui est en cause. Aussi nous semble-t-il intéressant d'attirer l'attention sur les diverses conceptions qu'on peut se former de cette politique : doit-on se confier à elle sans restriction? doit-on au contraire montrer les limites de la sphère d'action, dans laquelle elle peut utilement se manifester? peut-être devrons-nous conclure que les bénéfices qu'on espère du rapprochement présent, nous ne les recueillerons que si l'esprit nouveau de « détente cordiale » s'accompagne d'une politique de contrôle et de perpétuelle vigilance.

Pour ébaucher cette étude, il y a, croyons-nous, intérêt à distinguer ici les courants qui entraînent en sens divers l'opinion publique, à rassembler en une esquisse les pensées opposées de nos écrivains ou hommes politiques, et à indiquer les conclusions auxquels semble amener l'impartiale étude du rapprochement franco-anglais.

Comme l'a fort heureusement montré M. Paul Deschanel au début du discours harmonieux et si bien dit, qu'il a prononcé

QUEST. DIPL. ET COL. — T. XVIII. — N° 186. — 16 NOVEMBBE 1904. 33