Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 1 sur 64

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Questions diplomatiques et coloniales : revue de politique extérieure / directeur Henri Pensa

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1904-10-01

Contributeur : Pensa, Henri (1865-1946). Directeur de publication

Contributeur : Thomasson, Raoul de (1862-1939). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32846693s

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32846693s/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 15401

Description : 01 octobre 1904

Description : 1904/10/01 (A8,T18,N183).

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5761339j

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-272792

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


QUESTIONS

DIPLOMATIQUES ET COLONIALES

BULGARIE

HISTOIRE INTERIEURE ET PARTIS

Ainsi que je l'ai fait pour les partis serbes, j'étudierai les partis bulgares en fonction de l'histoire intérieure de leur pays : ils sont la résultante d'un long passé qui explique, en même temps que leur formation, leur orientation et leurs tendances actuelles.

A la fin du XVIIIe siècle, la situation des Bulgares ressemble par bien des côtés à celle des Serbes. Ils sont des raias soumis à des maîtres multiples : pachas, kaïmakams et cadis; spahis; janissaires; évêques grecs. Ils n'ont point oublié leur grandeur passée : les souvenirs radieux de leurs tsars du moyen âge — Siméon, Samuel, Johannitsa — éclairent la nuit dans laquelle ils sont plongés.

Mais les Bulgares, bien que d'une race tourano-slave vigoureuse et énergique, ne s'éveillent pas aussi vite que les Serbes. Les causes de leur torpeur prolongée sont multiples.

La masse paysanne a dû livrer ses fusils. Les quelques Bulgares riches — tchorbadji — sont les familiers des Turcs. L'église grecque de Constantinople, plus proche, a poursuivi avec moins d'insuccès qu'en Serbie son oeuvre hellénique de déslavisation. Du côté de Rhodope, des Bulgares ont, surtout au XVIIe siècle, passé en masse à l'Islam (Pomaks actuels).

Enfin et surtout, la situation géographique des régions bulgares est désavantageuse. La plaine du Nord ne prête point à une résistance comme les régions montagneuses serbes. Les régions montagneuses bulgares, situées au Sud, sont trop voisines de Constantinople — centre de la puissance turque, — pour qu'il soit possible à l'insurrection d'y naître. Toute la Bulgarie est, à la différence de la Serbie dès la fin du XVIIe siècle, englobée à l'intérieur de l'Empire ottoman. L'Autriche est, à l'origine, sans action sur elle : la Serbie les

QUEST. DIPL. ET COL. — T. XVIII. — N° 183. — 1er OCTOBRE 1904. 26