LES ÉLECTIONS A LA S.D.N. ONT AMENÉ DES SURPRISES UN VOTE
qui ne grandira pas l'assemblée de Genève 1À BELGIQUE N'A PAS OBTENU U MAJORITÉ POJIRJA RÉÉUGIBILITE (DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL]
•"Genève, 15 septembre. Par téléphone. Dans^tous les Parlements Su monde, les élections au vote secret ont leur incertitude et apportent leurs déceptions. il en a été ainsi aujourd'hui au Parlement international de Genève. 11 est infiniment regrettable que la Belgique naît pas pu conserver son siège au conseil elle y collaborait depuis les débuts 'de la Société. On lui avait reconnu .ici, comme dans toutes les conférences' interalliées, une sorte de droit moral équivalent à ceux des grandes puissances-
1,1* est vrai qu'aux termes des rëgle'•ïnents compliqués qui ont été votés l'an dernier, il fallait à- la Belgique passer d'abord par une procédure spéciale fit" être déclarée ^ééligible
M.VANDERVELDE
ministre des affaires étrangères. de Belgique
avant de courir les chances 'du scrutin. Les deux tiers des voix étaient requises, c'est-à-dire, en fait, trentedeux-
La Belgique n'en à obtenu que 29- .Beaucoup de votes ont été inspirés sînjpteineH t /par le désir d'assurer à tour de rôle la participation du plus grand nombre d'Etats possibles aux travaux du conseil.
C'est avec une remarquable élévation que M. Vandervelde lui-même s'est expliqué sur ce résultat, dans une déclaration qui a été chaleureusement applaudie.
Je liens. a-t-il précisé, il dire deux choses la première, c'est que la délégation belge est profondément convaincue que les votes négatifs qui viemtent d'étre émis l'ont été peur des raisons de principe respectables qui n'ont rien à voir avec tes sentiments ,de l'assemblée pour la Belgique. En second lieu, il est à peine besoin de le dire, le vote qui vient d'être émis n'empêchera pas la Belgique' de rontinuer son concours le plus actif, le plus déuoué, le plus ardent, à la nrande œuyre de paix poursuivie par la S. D. N. L'après-midi, à 17 h. 45, l'assemblée s'est réunie de nouveau pour pourvoir, cc-tte fois, au remplacement des trois membres non permanents du conseil, dont le mandat arrivait à expiration. Ces trois membres étaient le Salvador, qui devait normalement être rempiacé par un autre Américain, la TchéTO-Slovaquie, où M. Bénès, universellement regretté, devait c''der son siègo à un autre Etat européen, et la Belgique, à laquelle l'assemblée avait toute liberté de substituer qui bon lui semblerait.
Les candidats étaient la République ae Cuba, la Finlande, le Canada, le Portugal et la Grèce ou, pour mieux dire M. Politis, dont !a science èt ̃l'éloquence constituaient des titres sérieux.
Jules Sauerwein.
(Voir ta suite en Dernière Heure) La candidature de M. Hughes aux élections américaines
Phot. Wide World.
M. CHARLES EVANS HUGHES Washington. 15 septembre, D'après M, hiellon, secrétaire du trésor, le président Coolidge serait réellement décidé à ne plus se présenter comme candidat aux élections. Il aurait même l'intention de soutenir la'candidature & la présidence de M. Charles Evans Hughes, ancien secrétaire d'Etat. De ce fait, appuyé par le président Coolidge et par M. Mellon, M. Hughes deviendrait un des candidats les plus importants et aurait beaucoup de chances d'étr,e élu par le parti républicain. (New York Herald.)
EN QUATRIEME PAGE
[Les Mille et un Malins LA CHAMBRE
La France et l'Amérique vont négocier
un accord commercial Mais dès maintenant un décret du gouvernement français va réduire de moitié
les tarifs douaniers appliqués aux produits américains
;Nous avons annoncé il y a deux jours que l'accord commercial franco-allemand avait produit, par répercussion, une certaine émotion dans les milieux industriels américains.
̃ A telles enseignes que le gouvernement des Etats-Unis s'était saisi de la qustion et avait pressenti le gouvernement français sur l'opportunité de conclure un accord, voire un traité de commerce franco-américain. L'accord avec l'Allemagne accorde en effet à certains articles importés par nos voisins le bénéfigg du tarif minimum qui est inférieur de 75 au tarif général, appliqué à tous les pays avec lesquels nous n'avons pas de traités et entre; autres.^aux EtatsUnis. Pour l'industrie électrique notamment, notre accord avec l'Allemagne se traduit pratiquement par la fermeture de notre marché à la production américaine.
Mais il convient de signaler que cet état de choses est dû, pour une grande part, à la politique commerciale traditionnelle des Etats-Unis qui ont toujours refusé de signer un accord particulier' avec un pays quelconque. Ils ont dans tous les cas appliqué. leur tarif Fordney n, ne comportant aucune discrimination et accepté par là même de subir le tarif général pour leurs importations. D'ailleurs la législation, américaine n'autorise pas le gouvernement à accorder des diminutions en faveur de tel ou autre pays. Au contraire, elle ne lui laisse' que la latitude de majores les tarifs en cas de tension économique, c'est-à-dire de pratiqqe: la guerre douanière.
Il y aurait eu impasse sans la loi du 13. juillet 1927 qui donne carte blanche au gouvernement français pour modifier à son gré le tarif général, au cas où il est jugé excessif. Le gouvernement est décidé à user largement .de ce droit. Les pourparlers avec les Etats-Unis vont commencer incessamment et par un prochain décret le gouvernement français, sans attendre la fn des négociations, accordera à l'Amérique l'avantage sans précédent de bénéficier d'un abattement de 50 sur le tarif général. Notons qu'il s'agit d'un avantage sans réciprocité immédiate puisque !a législation américaine n'autorise une diminution des tarifs qu'après ratincation par la Chambre des représentants.
On découvre une bombe dans le métro de Londres Londres, 15 septembre. Téléph. Matin. Des ouvriers travaillant sur la ligné du Métropolitain, près de la station du Temple, l'entrée de la Cité de Londres, ont découvert ce matin un objet cylindrique auquel était attachée une .mèche à demi-consumée. Ayant porté leur trouvaille à leur chef, celui-ci reconnut sans hésitation une bombe et informa la police.
Le dangereux engin a.éié transporté dans les laboratoires du Home Office, où il va être démonté. Un examen superficiel à déjà permis de se rendre compte qu'il étaft rempli d'un mélange de poudre noire et de magnésium, et aue s'il avait fait explosion, il aurait'pu mettre le feu au tunnel du Métro.
On suppose que cette bombe a été jetée d'un des derniers trains passés la nuit dernière.
M. Poincaré prononcera
un discours politique de rentrée àBar-le-Doc
BAR-tE-Duc, 15 septembre, T'éTégr. Matin. La deuxième session 'du con seil général de la Meuse, s'ouvrira Bar-le-Duc, le lundi 26 septembre, à 14 heures.
Au début de la: séance d'ouverture, il sera procédé au renouvellement du bureau. M. Raymond Poincaré. président da conseil, et M. André Maginot, président et vice-président sortants, se verront, sans aucun doute, renouveler, comme d'habitude, leurs mandats à l'unanimité.
On annonce que le président du bonseil, à l'occasion de sa réélection, prononcera un grand discours potitiqut dans lequel il tracera le programme du travail parlementaire à la veille da la rentrée des Chambres, et examinera la politique intérieure et extérieures du pays.
Un couple se suicide
entraînant deux enfants dans la mort NICE, 15 septembre. Télégr. Malin. Depuis quelques jours, les locataires de l'immeuble situé 2, avenue Mirabeau, étaient incommodés par une forte odeur de gaz qui semblait provenir d'un appartement occupé par NI. Antoine Casali, 43 ans. ancien ga- ragiste, sa maitresse, Mme Yvonne Ethis, et les deux enfants de celle-ci, René et André Branson, 30 ans et 9 ans.
La compagnie du gaz fit des recherches et ne constata aucune fuite. Personne ne songea à pénétrer chez M. Casali.
Or. hier matin, une dépêche venant dé Paris informait le concierge que M. Casali s'était suicidé. La police fut prévenue et l'on enfonça la porte. M. Casait. Mme Ethis et les deux enfants étaient étendus sur leur lit, morts. Le drame remontait à quatre jours. C'est à la suite de grosses pertes au jeu que l'ancien garagiste et sa maîtresse avaient décidé de se suicicier et d'entraîner dans la mort les deux enfants.
L'AMITIÉ FRANCO-AMÉRICAINE LE MAIRE DE NEW-YORK
A ETE REÇU HIER APRÈS-MIDI A L'HOTEL DE VILLE DE PARIS LE MATIN IL AVAIT RENDU VISITE A Mme NUNGESSER
La municipalité parisienne â cordialement accueilli, hier après-midi; l'HonJames Walker, maire de New-York. Accompagné de Mrs.' Walker et de là délégation qui l'a suivi en' France, l'hon. James Walker fut conduit, dès son arrivée, à l'Hôtel de Ville, dans le cabinet du président du conseil municipal, et, suivant la coutume; signa' le Livre d'or.
Le cortège se rendit ensuite dans le salon des Arcades, où les discours de bienvenue furent prononcée.
Après avoir exprimé à l'Hon.- James Walker les sentiments d'affection de la Ville de Paris, à l'égard. de la ville de New-York, et la joie qu'éprouvait la municipalité parisienne à recevoir dans son palais municipal le si digtis représentant d'une ville amie, M. Louis Delsol, président du conseil manicipal, conclut
Si, comme nous l'espérons, ou plutôt comme atcus en avons la certitude, la réatité- de l'affection parisienne et trançaise pour New-York et le peuple tout entier des Etats-Unis n'a pas déçu votre-attente, nous vous deanandons de vous faire auprès de vos compatriotes nos témoins et no, tnterprètes, et. comine vous parlerez avec l'autorité de l'expérience directe et personnelle, nous sommes sûrs que votre visite rnarquera un progrès nonveau et définitivement .acquis dans la communion intellectuelle et morale de nos deux cités et de nos deux patries^ Puis M. Paul Bbu'jïi,. 'préfèV'ciè .'Ta Seine, salua à son tour l'hôte de la Ville de Paris -Nous, sauons, dit-il, que c'est un sincère amide la Praltce qui nous fait aujourd'hui une visite très souhaitée par nous. New-York est le port de débarquement de presque tous les Français qui ont la joie d'aller voir votre magnifique pays, de presque tous vos compatriotes qui accomptissent le pèlerinage de Paris,. Cet échange perpétuel de pensées, de sentiments entre
Flot, ifodn.
En haut, de gauche à 'droite la mère de Charles Nungesser MM. DeLSOL, président du conseil municipal le docteur GIBBONS et l'Honorable JAMES Walker, niaire de NewEn bas l'Honorable JAMES WALKER signe le Lirore d'or à l'Hôtel de !;Uet nos deux villes crée entre elles une a//inité que l'histoire de nos deux pays transforme en sympathie étroite et cor.diale
L'Hon. James Walker prit alors la parole
Il ne s'agit pas de savoir, dit-il d'abord, si j'ai compris ou non les mots, naais, ce que je puis vous dire, c'est que l'accueil que nous venons ds recevoir va rendre pro/ondément joyeux le coeur de New-Yorlc.
En fait, je dois dire qu'il m'est impossible de savoir si j'ai compris àvànt ou après tes traductions de vos discours, qiü viennertt d'être faites, mais en tout cas j'ai compris que vous nous aimiez. Quand il s'agit des Francais, on fe.s comprend toujours à cause de leur franchise et de la jolie mus,que mêmes de leur langue.
(Voir la suite en 2e page)
UN DRAME D'AMOUR AU VILLAGE
Injustement jaloux d2une jeune maîtresse de treize ans, un cultivateur blesse grièvement un domestique de ferme et se suicide
[DE NOTRE correspondait PARTICULIER] CHAIEAUROUX, 15 septembre. Par téléphone. Un drame de la jalousie s'est déroulé aujourd'hui dans un dosmarine exploité par M. Boisjot, au Fouineau. à proximité de Sassusrges-b&mtGermain. Un des fils, Julien Boisjot, 24 ans, entretenait des relations avec une jeune pupille de l'Assistance pu- blique, Jeanne Aubard, 13 ans, dont il se montrait très jaloux.. Sa jalousie, que rien ne.' justinait d'ailleurs,: lui -fit prendre en haine un domestique de son père, Emile Levroux, 18 ans..
Ce matin, alors, que 'ses parents étaient au marché et Leyroux occupe dans un champ, Julien Boisjot s'empa1rait de ,'son fusil et, malgré les exhor- tations de sa jeune maîtresse qui cherchait à le désarmer, après-avoir bu plusieurs litres de vin, il' partit dans la direction, où travaillait Levroux. Jeanne Aubard, qui sauvait la vie de.ee-, lui-ci en danger, se précipita pour 1 avertir, mais en cours de route Julien Boisjot se dressa devant elle.- • Va-t'en ou je tire 1 lui, cria-t-il. Elle s'enfuit.
Quelques instants plus tard, Boisjot/ à moins de cinq mètres,; tirait -deux coups de fusil sur celui qu'il' croyait son rival. Le premier. manqua son but, mais le deuxième atteignit Levroux dans le dos. Le malheureux roula sur le sol et Boisjot se précipita. sur lui, le mor- dant cruellement au visage. Puis il regagna le domaine de ses parents: Vers 13 heures, Boisjot père et sa femme y arrivaient à leur tour, précédant de quelques instants les gendarmes d'Ardendes. Julien Boisjot ne voulut pas entendre les conseils de calme que lui prodiguait sa mère et quand le gendarme Forget, le premier, apparut au coin des bâtiments du domaine. il tira deux coups de fusil sur lui. Les charges, fort heureusement, vinrent se perdre dans un mur derrière leqnel le gendarme s'était rejeté. Sans perdre son sang-froid, le gendarme Forget passa derrière le bâtiment et il se trouva ainsi quelques instants plus tard à quelques mètres du meurtrier.
Je dépose mon mousqueton, pose ton fusil, lui dit-il.
Et Julien Boisjot de répondre, èomprenant que toute résistance était impossible
Non, tue-moi
Puis. comme le gendarme refusait de le mettre en Joue. Julien Boisjot lui dit
Puisque tu ne veux pas me tuer, j,; vais miTtuer moi-méme 1
Et il se fit sauter la cervelle. L'état du jeune Emile Levroux est grave.
LA FLOTTE DE LA MER NOIRE COMMENCE SES MANŒUVRES MOSCOU, 15 septembre. La flotte de la mer Noire a commencé ses manceuM. Rykoft, président du conseil des commissaires du peuple, qui se trouve actuellement à Sébastopol, a visité la flotte la veille du jour où les manœuvres ont commencé. (Havas.)
DE LA FRANCE
ELLE EST favorable ♦ »> <s> Les exportations ont pour les huit premiers mois, de 1927 dépassé de 781 millions les 'importations *î* *& *$* '̃'• (Voir en deuxième page) UN CAS CURIEUX D'EXTASE MYSTIQUE 'Toits les .journaux allemands par- lent d'un phénomène curieux d'extase mystique.
Une jeune.: Bavaroise; Thêr&se, Keumann, frappée -de: paralysie et de cécité, il. y passa' une -partie' de sa vie en- des' méditations religieuses.' Soudain, la veille de> Noël 1924, elle recouvra la vue et l'usaoe de -ses membres.' Mais- depuis cejour^elle cessa de se nourrir nor- malement et ne. prit' pour toute aHmentation' qu'une hostie que lui présentait* chaque -jour un prêtre: Et pourtant, son poids resta depuis
deux ans normal et son état de santé est satisfaisant.
Mais ce qui frappe le plus la population de Konnersreuth, où habite Thérèse Neumann, et les nombreux pèlerins et curieux qui viennent la voir, c'est que tous les vendredis la jeune fille tombe dans un état d'extase et reste toute la journée inconsciente de ce qui se passe autour d'elle. Des stiomates sanglants apparaissent sur ses mains, ses pieds, sa poitrine et son front et elle pleure des larmes de sanp. Quand elle se réveille le samedi matin. Thérèse ne porte plus dé traces de ces blessures et recommence mener pendant six jours sa vie ordinaire,,
La rentrée politique de M. Millerand L'ancien président de la République candidat au Sénat dans t'Orne a prononcé hier a Alençon un important discours
[DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL]
ALENçON, 15 septembre. Téléph. Matin. M. Alexandre Millerand, ancien président de la République, a accompli aujourd'hui, à Alençon, le premier acte de la candidature qu'il pose au siège sénatorial laissé vacant par la mort de M. Leneveu. sénateur de l'Orne.
Dans l'immense nef de la halle aux toiles, un banquet donné sous les auspices de la ligue républicaine natiopale, que présidait jusqu'aux élections sénatoriales 'dernieres M. Alexandre Millerand,. réunissait 350 couverts presque exclusivement des élus au suffrage universel.
Parmi les convives dont la présence offre un intérêt certain pour les amateurs de pronostics, il convient de noter la présence de M. le docteur.Dentu, sénateur, et celle de trois députés du département le duc d'Audiffred-Pasquier, le marquis de Ludre et M. ttoullaaux-Dugage.:
Tl manquait donc dans la représentation parlementaire de ce département M. Fleury. doyen d'âge du Sénat, dont l'excuse de ses 87 ans fut affectueusement acceptée.
Il manquait également M. Ad. Darlac. député, candidat malheureux aux élections sénatoriales de janvier dernier, qui. a nettement décliné cette fois l'offre de candidature qui lui a été faite par certains de ses amis des groupements de gauche.
Il y avait encore à cette table un nombre important de conseillers généraux et de conseillers d'arrondissement, enfin 276 maires sur les 536 que compte le département de l'Orne s'étaient rendus à l'invitation de la ligue républicaine nationale une soixantaine d'autres magistrats municipaux s'étaient excusés en des lettres chaleureuses.
La présidence du banquet avait été assumée par M. Lemaréchal, avocat alençonnais et président de la section ornaise de la ligue nationale.
• C'est lùi qui, le premier, prit la parole à l'issue d'un banquet qui n'avait été marqué à son début que par l'accueil particulièrement flatteur et chaleureux que la salle avait réservé à l'ancien président de la République comme aux parlementaires qui se sont constitués ses parrains dans l'Orne,
Avant d'ouvrir lui-même l'ère des discours, M. Lemaréchal devait donner lecture de la longue suite d'excuses présentées par nombre de personnalités. s'affirmant fâcheusement empêchées d'assister à cette première manifestation électorale de • M. Millerand. Prenant la parole à la place de M. Magino,t, qui n'avait pu venir, il allait donner lecture du chaleureux télégramme suivant de l'ancien ministre « Faites avec nos amis tout ce que vous pourrez pour candidature Millerand.
Son succès a une importance capitale. Je conapte sur votre inaltérable dévouement à notre cause et à la politique que la Ligue se propose de défendre avec plus d'énergie que jamais. » Exprimant l'espoir que les populations de l'Orne mettent dans le succès de la candidature de 1,'ancien président de la République. M. Lemaréchal affirma que le pays, avide de paix intérieure, désireux de réaliser son complet, redressement financier, avait besoin d'énergies et d'expériences telles que celles de M. Millerand -A l'heure où l'on peut s'indigner des menées révolutionnaires qui sont un crime contre la patrie, et s'inquiétër aussi d'un symptôme d'indiscipline et d'une sorte de crise '-ui conduirait facilement à une crise de régime. (Voir la suite en 2e page)
EN 24 mEURES
66 millions de tonnes de pluie sur Londres et sa périphérie LONDRES, 15 septembre, Téléph. Matin. Entre 8 heures du matin, hier, et 8 heures du matin, aujourd'hui, il est tombé sur la ville de Londres 66 millions de tonnes de pluie, ce qui constitue un record. Une tell-? avalanche d'eau n'a pas été sans causer de nombreux dégâts, aussi bien dans la capitale que dans la périphérie.
Dans le quartier de Fulham (sudouest de Londres), la chaussée d'une rue très fréquentée minée par les eaux, s'est effondrée cet après-midi et la circulation y est interrompue.
A Uxbridge, terminus du métropolitain, la gare a été inondée. Dans le même quartier. la plupart des sous sols des, maisons et les jardins ont' été submergés pendant plusieurs heures. Dans le sud* de l'Angleterre* sur ies lignes de Brighton et d'Eastbourne. la voie est sous les eaux. Dans les champs avoisinants celle-ci, on pouvait voir cet après-midi des bestiaux qui avaient de l'eau jusque sous le ventre, entassés sur les élévations de terrain.
Dans le Warwickshire, une des rares régions d'Angleterre où on se livre à la culture, les récoltes ont été noyées, et les pertes sont considérables. Dans le Leicestershire enfin, les ruisseaux et rivières sont sortis de leur lit. LES MAUVAIS CHAMPIGNONS Deux morts en Seine-Inférieure ROUEN. 15 septembre. Téléph. Mattn. Le6 jeunes Thionville. dont Î23 parents habitent aux Ventes-Saint-Rémy, étaient allés cueillir des champignons dans les bois. La mère et les trois enfants, qui cnt mangé de ces champignons, ont été atteints de troubles fort graves. La fillette, Joffrette, âgée de 12 ans. et son frère, Roger, âgé de 3 ans, ont succombé à l'intoxication. Mme Thionville est dans un état grave, on espère la sauver. M. Barbier, pharmacien à SaintSaëns, a examiné les champignons cueillis par les jeunes Thionville et a déclaré que c'étaient des amanites, dont le Matin publiait la photographie ces jours derniers en signalant cette espèce particulièrement dangereuse. LE CAHIER DES REVENDICATIONS DE LA BANLIEUE
:sarcelles se plaint des débordements! | du Petit Rosne ] • (Voir en 5e page)
UN SAVANT RUSSE ÉMET UNE CURIEUSE HYPOTHÈSE SUR LES TREMBLEMENTS 'DE TERRE ACTUELS
La multiplication des secousses slsmiques qui ont ébranlé ces derniers temps différentes parties du globe a incité plusieurs savants à étudier les mouvements de l'écorce terrestre et à rechercher les lois qui les régissent à l'époque actuelle.
Entre autres, un savant russe, le professeur Mouskaytoff. directeur des services géologiques russes, s'est par.ticulièrement intéressé à cette question Il a lui-mèmp examiné. a'1 ennrs d'une expédition dans l'Asie centrale, le^ déplacements de terraut dans le Turkestan. et il a chargé ses collaborateurs de réunir tous les éléments qu'ils pourraient trouver sur les récents tremblements de terre dans le monde entier.
Après des recherches minutieuses, le professeur Mouskaytoff est arrivé à une conclusion, dont on ne saurait contester ni l'originalité ni la portée.
Les tremblements de terre se produlsent le long d'une ligne qui encercle la globe avec une régularité étonnanta elle passe par San-Francisco, qu'un tremblement de terre a éprouvée ea 1906, traverse les Etats-Unis au sud de Chicago et de New-York, se dirige vers Lisbonne. Messine, les Balkans.- 19 Crimée, le Turkestan et ensuite vers l'Extrême-Orient et le Japon., pour .aller de nouveau rejoindre San-Francisco, Il est donc possible, avance le professeur Mouskaytoff, que l'écorce terrestre, en se refroidissant, se fende' pour ainsi dire le long de cette ligne et aux environs de la assure, on ressent, de temps à autre, des chocs sist,es observations du professeur russe ont tellement intéressé les milieux scientifiques anglais qu'ils l'ont invité il venir exposer sa théorie à la Société géologique de Londres.
Gentleman-cambrioleur et roulant auto
il a à son actif au moins trente cambriolages Il est arrêté
Depuis quelque temps, des vols nombreux et importants étaient commis dans le 178 arrondissement. Les cam-
brioleurs réussissaient à pénétrer dans les appartements grâce à un procédé qui ]le laissait pas de traces d'effraction, et faisaient fonctionner les serrures les plus, compliquées.
Les s derniers cambriolaRes e n date sont ceux dont ont été victimes M. Aubert, compositeur d e musique. 139, boulevard Pereire, chez lequel plus de 80.000 Trams Ao Tiiinux et ivoi-
res anciens furent
vole, et M.- Te- abousiw IioEsskeb puItéedearAmer, minotier, auquel on déroba 100.000 francs d'argenterie et M. Dupau, commissaire de polies, avait chargé les inspecteurs Parchan; tou, Rousseau et Heynaut de retrouver les rusés monte-et-1'air.
Après une patiente filature, les policiers ont réussi, Ilier, à arrêter, alors qu'il sortait de chez lui. l'auteur de ces divers méfaits Augustin Moessner 28 ans. et sa maîtresse. Yvonne Nti ranci 33, rue Montcalm.
Interrogé Moessner commença par nier, mais, confronté avec in concierge do M Aubert, Mme Michaut, qui le recaunut formellement, il tinit par avouer Moessner vivait «puis inq ans du produit de ses cambriolage qui lui permettait de mener grand train. Il s'était acheté une confortable automobile. Toujours e.égamment vêtu portant beau, le cambrioleur, par ses manières de gentleman, éloignait de lui tout soupçon. Une perquisition effectuée à son domicile fli découvrir plusieurs valises contenant pour plus de 200 00O francs de bijoux et d argenierie. ainsi que des coffrets volés chez M Péronnet.
La a garde-robe de Moessner ne comportait pas moins de vingV.inq costumés trente paires de chau;aures, des cravates encore non dénombrées. Ce dandy de la cambriole a été écroué au Dépôt, ainsi que sa mai tresse, cette dernière pour complicité Il blesse grièvement sa femme et se suicide
Le propriétaire d'un hôtel, 92, rue du Ruisseau, ayant entendu hier vers 10 h. 30 des coups de revolver provenant de la chambre n' 9 située au
premier étage de son immeuble, appela aussitôt l'agent Etienne Edmond, de service dans les envir o n s. Celui-ci l'ayant suivi, fut arrêté sur le palier par.une femme tout ensanglantée qui- lui déclara d'une voix entrecoupée qu'elle venait d'être blessée par son mari à coups de revolver, pr.is la malheureuse s'eaondra.
L'agent, étant enl-ré dans la chambre aperçut sur ls plancher un homme affais-
sé sur mi-meme,
lot, commissaire
du quartier. se rendit rue du Ruisseau en compagnie d'un médecin. De leurs premières constatations, il résulte que le mari, M. Paul Joly, 27 ans, né à Abken (Algérie), avait tenté de tuer sa femme et s'était tiré deux balles de revolver dans la tête,
Mariés depuis deux ans, les époux Joly. qui ont un enfant âgé de dix-huit mois, demeuraient 58, avenue des Batignolles, à Saint-Ouen. Mais la femme, qui a une mauvaise conduite, quittait, il y a huit jours, le domicile conjugal. C'est alors que M. Joly loua une chambre rue du Ruisseau. Or, hier, vers 8 h. 30, Mme Joly vint le trouver à son travail, 131, rue Damramont, et lui demanda de reprendre la vis en commun. Il accepta et pria son patron de lui régler son compte.
M. Joly et sa femme allèrent ensuit» à l'hôtel rue du Ruisseau où peu après se produisait le drame.
Dans la chambre, sur une table, on a trouvé. à côté d'un rasoir, une lettre écrite par le meurtrier dans laquelle i! disait adieu à ses amis.
L'état de Mme Joly, qui a été oon duite à l'hôpital Bichat, grièvement atteinte à la tête et A l'abdomen, f'sl très grave. Leur enfant a été confiée par le commissaire de police aux Enfants assistés.
LES GRANDS RAID;) AÉRIENS Partis d'Oran hier matinle lieutenant de Vitrolles, et le sergent Lefèvre n'étaient pas à Paris dans la nuit Le lieutenant de Vitrolles et son Navigateur, le sergent Lefèvre, étaientpartis hier matin d'Oran. à 6 h. 14 pour regagner Paris en passant par TEspa« Leur intention était de gagner Glbraltar, puis, par Cadix, de passer, sur Madrid et de rentrer au, Bourget par Bordeaux.
On les attendit en vain a partir dé 16 heures à l'aérodrome. Le service d'éclairage de nuit fut alerté et resta en permanence jusqu'à minuit, maïs en vain. L'avion de grand raid aue pilqtajf Vitrolles avait à bord assez c'e combustible pour quinze heures de vol. Etant donné qu'aucun poste français de T. S. F. Lyon, Bordeaux, Cazaux, Perpignan, Avord, Clermont-Ferrand. n'a signalé le passage des aviateurs, il est à supposer que ceux-ci ont dû s'arrêter en Espagne par suite du mauvais temps 'et surtout des nuages bas qui- ont pu les empêcher de survoler- les montagnes espagnoles.
Brock et Schlee renoncent à traverser le Pacifique Tokio {via Londres), 15 septembreI,es aviateurs américains. Bror.k et Scldee ont annoncé ce matin que sur l'insistance de tous leurs amis et nussi en raison de. la réception- d'un câblogramme èmanant des enfants de Sch!ee, its renoncent à leur projet de survoler le Pacifique à bord de teur avion « Eride-of-Détroit. Il. LE PROCÈS DE SAVONE M. Turati est condamné
à 10 mois de réclusion
Rome. 15 septembre Hier soir s'esf terminé devant le tribunal de Savone le procès contre le chef du parti unitaire italien Turati, inculpé d'exode clandestin à l'étranger et contre ses complices qui favorisèrent sa fuite.. M. Turati a été par contumace coddamné à 10 mois de réclusion, ainsi que cinq de ses coïnculpés.
Le procureur royal avait demandé ta stricte application de la lot sur l'ei« patriement. c'est-à-dire cinq, ans 'de, réclusion. On demande un navire-école Le « Jeanncd'Ârc est à bout L' Edgar-Quinet », prévu pour remplacer
n'a pas les qualités requises Dès qu'ils sortent de l'Ecole navale, les enseignes frais émoulus, 1 cieux qu'on appelait naguère encoreles aspirants, passent un an à la mer sur le bâtiment-école d'appiication et font une jolie campagne. Mais la campagne n'est jolie, profitable et instructive que si le navire, chargé de promener nos jeunes espoirs, s'acquitte honnêtement de cette mission de confiance. Or, le Jeanned'Arc, sauf le respect qu'on doit à un grand nom', peut se ranger aujourd'hui dans la catégorie dite des ci. vieux sabots », et ce que j'écris en toute franchise, mais sans préméditation d'irrévérence, il n'y a pas un marin qui ne le sache et ne le dise.
Après vingt-cinq ans de service* un croiseur a suffisamment croisé. Ivialnré toutes les adaptations successives et fragmenlnirss dont il a été l'objet, le Jeanne-d'Arc qui n'était, à. l'origine, nullement destiné à l'emploi qu'on lui a fait tenir. laissé grandement à désirer sous le rapport des installations. Je cite ce détail qu'il n'y a pas de frigorifique h bord et, cet autre, que les oftlciers-éléves sont démunis de salles de bains et doivent se contenter de douches très rudirnentaires. En outré, | le bateau, grand mangeur de combustible, est d'un entretien fort coû? teux et ses dimensions lui interdisënt l'accès de beaucoup de ports. Ce fut une affaire de l'insérer entre les quais de Philippeville, en 1903, quand il transportait le président Loubet sur les côtes de l'Algérie. Bref, il y, aurait opportunité à ce que le Jeanne-d'Arc. dont le départ en croiIsiére, avec la nouvelle promotion, est/ prévu pour, le début d'octobre, re»
hbnçât au plus tôt à des travaux qui ne «sont plus de son âge.
C'est le 'croiseur cuirassé EdgarQuinet qui doit, l'an prochain, prendre la suite. Longtemps tenu en réserve à Toulon, 1 Edgar-Quinet possède une coque et des machines roBustes. Mais il brûle encore plus de charbon que le Jeanne-d'Arc (140 tonnes par 24 heures à 10 nœuds, au lieu de 110) et si on l'équipe au mazout, au moins partiellement, comme il en est question, il en coûtera beaucoup d'argent. Toutes les installations de navire-école, bien entendu, sont à créer. J'ajoute que le tonnage .de Y Edgar-Quinet dépasse celui du Jeanne-d'Arc donc, moins de facilités encore pour accéder dans les ports.
Pourquoi la marine française manque-telle donc d'un navire d'application digne d'elle et de ses officiersélèves ? Parce' que les solutions provisoires ont jusqu'ici prévalu, pour la raison dite d'économie, sur les soluttions définitives et que plus tard, la nécessité de construire un bâtiInient spécial.étant apparue au Parlement bien mieux, un crédit de 95 millions :iyant été voté à cet effet par la Ch&mbro la discussion sur les caractéristiques il donner à ce bateau n'a pas abouti. Elle dure encore. La commission sénatoriale de la marine ne s'est pas montrée satisfaite des propositions qu'on la sollicitait d'agréer. Elle a estimé, en substance, que le remplaçant du Jeanne-d'Arc devait être conçu et construit dans le style d'un croiseur de combat, prêt à prendre sa place en escadre dès le début des hostilités. Mais, alors, ne semble-t-il pas que les difficultés d'adaptation au rôle spéciai de bâtiment-école se renouvellent et que l'on retombe dans Io cas précédent Si l'on met quarante ou cinquante mille chevaux dans le ventre de ce nouveau croiseur, y restera-t-il de la place pour les élèves et l'équipage qui vont le surpeupler ? Certains opinent qu'il suffirait d'établir un projet de croiseur léger d'escorte, navire ne dépassant pas 6.000 tonnes. D'autres voudraient enfin, et l'idée se soutient parfaitement, qu'on se contentât de prévoir une transformation facile en hôpital flottant, ce qui laisserait beaucoup d'espace. Précisément, nous manquons de cette espèce de bâtiments pour-lesquels on s'en est remis, jusqu'à présent, à la réquisition commerciale.
Un fait demeure, c'est que le remplaçant du Jeanne-d'Arc et de l'Edgar-QuinBt ne se construira pas en un jour. Il est donc grand temps de se mettre d'accord- Tout retard perpétue une situation aussi inélégante que préjudiciable au bien du service.
• Jean là Yeyrie. LaYilleieParisapplipeanprd'hni les nouveaux droits de voirie
Le Bulletin municipal a publié hier J'arrêté préfectoral fixant les nouveaux tarifs des droits de voirie à Paris, droits applicables à dater d'aujourd'hui en ce qui concerne les droits de premier établissement et à dater du 1er janvier 1928 pour les taxes annuelles.
Six catégories de rues ont été établies pour l'application des nouveaux tarifs, suivant l'importance commerciale.
Les nouveaux droits s'appliquent à tous les objets en saillie sur la voie -publique. Ceux de premier établissement seront prélevés sur les alignements pour clôture ou bâtiment en bordure de la: voie publique, façade de clôtura ou de bâtiment baies de boutiques, magasins ou ateliers baies de fenêtres en sous-sol baies aux étages ou combles lavalement d'enduits mise en état de propreté da façade de bâtiment ou de clôture tuyau de descente croisées, volets, Persiennes ou jalousies dont la disposition d'installation est en saillie.
Les ouvrages suivants acquitteront également une taxe annuelle balcons, loggias, vérandas, bow-windows, marquises, stores de croisée en saillie, appareils d'éclairage, enseignes, attributs, écriteaux de location, enseignes et attributs sur marquises et sur balcons, mâts de pavillon et tous objets servant de publicité. Les enseignes ne seront plus taxées au mètre linéaire mais au mètre superficiel, d'après leur surface et leur importance de saillie. En ce qui concerne les barrières provisoires à claire-voie pour clôture de chantiers et les barrières à affichage, le droit variera non seulement selon la catégorie des rues, mais aussi selon la durée de l'occupation de la voie publique. C'est ainsi qu'une barrière d'affichage, dans une rue classée de pre mière catégorie, payera par mètre superficiel 15 francs pour le premier trimestre, 22 fr. 50 pour le 2e, et 82 fr. 50 pour le 10" et au-dessus.
Cet arrêté préfectoral consacre, on le voit, une réforme des plu? impor̃ tàntes. Bientôt, une nouvelle réforme interviendra qui intéressera les "étalages et terrasses. L'administration préparue; en effet, à cet égard, une nouvelle classification des voies pour l'application des tarifs projetés.
Hommage au Soldat inconnu Une délégation de 60 sous-officiers du 21" R. I. C., conduite par le commandant Langlois, a, hier, à 17 heures, déposé sur la tombe du Soldat inconnu une magnifique palme de bronze.
LE DISCOURS DE M. MILLERAND DANS L'ORNE
[SUITE DE NOTRE DEPECHE DE lro PAGE] Puis le docteur Dentu, sénateur, se Ieva
Un homme comme M. Millerand n'a pas besein d'être présenté. Celui qui, en prononçant le discours de BaTa-Clan a jeté les bases de l'Union nationale. est pour nous un symbole. Chez nous, dit'il, présentons par contre à M. Millerand le corps électoral pas de griserie de mots, mais des faits. »
Tour à tour, le duc d'Audiffret-Pasquier et le marquis de Ludre prirent la parole. Ce fut l'un et l'autre pour s'as.socier aux paroles prononcées par le sénateur Dentu et pour affirmer leur certitude'que se réaliserait sur le nom de M. Millerand l'union de tous les bons Français.
Après trois parlementaires de ce département, M. Roulleaux-Dugage, député, allait trouver le moyen de faire à nouveau et au milieu de l'attention la plus sympathique la présentation du candidat éminent dont il s'est fait l'agent électoral le plus dévoué et le plus utile.
M. Roulleaux-Dugage donna ensuite lecture des télégrammes dont les acolamations de l'assistance allaient sou. ligner l'importance.
Ce fut d'abord une lettre de M. Henri Chéron
« A peine ai-je besoin, écrivait le rap.porteur général du budget au Sénat, de vous dire que je forme pour le succès de M. Millerand les vœux les plus chaleureux. Pour qui connaît l'esprit de justice de nos populations normandes, son élection ne fait aucun doute. C'est du bon travail pour l'union nationale, plus nécessaire que jamais au bien français et à la sauvegarde de la République. »
Puis furent communiquées des let tres de M. Reibel, député, de M. Ratier. sénateur, qui formaient des vœux pour la candidature de M. Millerand. L'ancien président de la République se leva alors et prononça un discourt que soulignèrent de chaleureux et unanimes applaudissements.
M. Millerand rend d'abord hommage à M. Leneveu, « qui laisse un vide difficile à combler » et à M. RoulleauxDugage qui s'est effacé devant lui pour lui permettre « de reprendre sa place de combat dans la bataille politique ». Le départ de l'Elysée
M. Alexandre Millerand tient ensuite fi. s'expliquer sur son départ de l'Elysée
-Le 11 juin 1924, dit-il, j'ai, donné ma démission de président de la République. Pourquoi et dans quelles circons tances ? Est-il vrai, comme certains l'ont affirmé, qu'il eût dépendu de moi de demeurer à l'Elysée et qu'en le quittant j'ai déserté mon poste et trahi la confiance des bons citogens 7
Ecoutez et jugez
M'inclinant deaattt le verdict du stiffraue universel, fidèle à mon devoir constitutionnel, j'auais fait successivement appeler les parlementaires Que teur situation, leur passé, tes services reradus indiquaient comme capables de constituer un cabinet qui gouvernai avec la majorité nouveüe.
Tous refusèrent.
En violation de la tettre comme de l'esprit de la Constitution g2ci veut que. sauf le cas de haute trahison, le président de la République demeure en fonctions sept années, une réunion extraparlementaire, tenue à l'instillation de quelques meneurs, avait résoLu de cnntraindre à la retraite un président qui lui déplaisait
Quels moyens la Constitution m'offrait-elle pour résister à cette aaression ?
La dissolution? L'autorisntion du Sénat m'était indispensable. Je savais de source certaine (et l'événement a prouvé que l'information était exacte) qu'il me la refuserait.
L'ajournement des Chambres, autorisé par la loi du 16 juillet 1875, pour un mois et à deux reprises au plus dans la même session ? Nous étions aux premiers jours de juin. Il fallait obtenfr du Parlement le vote de crédits nécessaires à la marche des services publics avant la ffn du mois. Passé le 30 juin, nous ne pouvions plus lever les impôts qu'en violation de la loi. C'était un coup d'Etal Le tenter eût été encore plus fou que criminel, juste ait lendemain d'élec:ions générales où le suffrage universel venait de commettre une erreur dont seule une cruelle expérience allait lui révéler la gravité et l'étendue. Telle est la vérité.
J'attends qu'on me dise quelle autre attitude j'aurais pu adopter que celle laquelle je me suis rangé.
L'orateur rappelle ensuite qu'une fois rentré dans le rang il a repris la lutte, à la tête de la Ligue républicaine nationale, contre le cartel et pour l'union nationale. Et il donne les grandes lignes de son programme qu'il résume en deux mots liberté et patrie t
Et M. Millerand entend bien par là la liberté de religion
Que l'Elat répubticain, dit-il « ne reconnaisse, ne salarie ni ne subventionne aucurt culte m. ainsi que s'ex·prime l'article 2 de la loi du 9 décembre 1905, sur la séparalion des Eplises et de l'Elat, cela ne signifie pas, j'imagine, qu'il doive être l'adversaire déclaré ou sournois d'aucun d'eux. Bien au contraire, chargée, comme le pro.clame l'article premier de la même toi, d'assurer la liberté de conscience et de garantir le libre exercice des cultes, la République doit un égal respect ces puissances morales que sont les religions.
L'ancien président de la République fait ensuite le procès du cartel des gauches qui, avec la domination du parti socialiste, nous avait menés à deux doigts de la faillite.
Le cas Rakowsky
M. Millerand parle ensuite de notre politique envers les soviets
Un des plus graves méfaits du
cartel, dit-il, est d'avoir, comme 'entrée de leu. reconnu de jure le gouvernement des soviets, Si. ce faisant, il tournailt le dos à l'exemple de la grande République soeur des Etats-Unis, il pouvait alors se réclamer de l'Angleterre. Ce prétexte ménae lui fait aujourd'hui défaut. On sait ce qu'il nous en a déjd coûté d'avoir installé officiellement en plein Paris. avec l'ambassade des sa.viets, le quartier général de la révolution.-
Lorsque M. le ministre des affaires étrangères tente devant la Chambre d'établir une distinction entre le gouvernement des soviets et la IIIB Internationale, il n'a pas besoin d'aller s'informer près de son collègue d'Angleterre pour savoir que ce n'est pas la vértté. Son excuse est qu'aussi longtemps que la situation diplomatique sera ce qu'elle est, il lui sera interdit de tenir un nutre langage. Il appartient au gouvernement de libérer M. le ministre des affaires étrangères en prenant la seule mesure susceptible d'atteindre le communisme en remettant ses passeports à t'ambassadeur des soviets et en rappelant de Moscou notre représentant. Une seule solution la rupture Entendez-moi. Il ne s'agit pas de louer une comédie dont la France serait la dupe en réclamant du gouvernement des soviets, trop heureux de s'en tirer à si bon compte, le remplacentent de M. Rakowsky par un nouveau représentant de la Ula Interna.tionale.
Il n'est de solution sérieuse et digne que la rupture.
Si le gouvernement hésite devant L'acte de râison et de vigueur qui seul ferait réfléchir et reculer le communisme, c'est que le parti communiste tient par ses troupes le panti socialiste dont l'état-major dicte depuis trois ans ses lois au parti radical-socialiste.
Il est temps, et grand temps, de faire de la séparation des pouvoirs, garantie tutélaire de la Liberté du peuple, une vérité. en restituant au pouvoir exécutif les attributions qui lui appartien- nent dans les autres pays parlementaires. en donnant au président de la République, et a lui seul, le droit de dissolution.
L'autorité n'est pas inconciliable avec la liberté l'une est la sauvegarde nécessaire de l'autre. Répudier L'auto.rité c'est courir à l'anarchie. Il faut choisir.
Votre choix est fait comme le mten. L'on ne peut aujourd'hui servir la liberté, la Répubüque et la patrie sans accepter de mener contre le communisme une lutte sans merci dont seule sa défaite doit marquer le terme. Une chaleureuse ovation accueillit le discours de l'ancien président de la République qui, déjà,' à maintes reprises, avait été longuement applaudi. La première prise de contact de M. Millerand avec une importante fraction du collège électoral avait pris fin, et tout aussitôt le rude jouteur qu'est l'ancien sénateur de la Seine, se mettait en campagne, gagnant l'arrondissement de Domfront, par où il inaugure sa tournée électorale.
La réunion des groupes de gauche Ce banquet, dont Alençon gardera la mémoire, n'avait point encore com. mencé que, non loin de la halle aux toiles, on il se tenait. les groupes de gauche, eux aussi, réunissaient un important conseil.
Après avoir longuement discuté Ils décidèrent d'offrir la candidature à M. Jean Labb/, avocat à la Cour de cassation, maire de Saint-Aignan-surErre, fils de M. Léon Labbé, qui fut sénateur et président du conseil grénéraJ de l'Orne.
APRES LES BAGARRES Treize ouvriers italiens condamnés pour entraves à la liberté du travail Une soixantaine d'ouvriers italiens envahissaient, le 23 août, dans l'aprèsmidi, les chantiers d'Orléans-Ceinture,l près de la gare d'Ivry, et ayant obstrué les voies a. l'aide de pioches et de pelles ils tentèrent, aux cris de Vivent Sacco et Vanzetti 1 » de débaucher leurs camarades.
Quatorze d'entre eux comparaissaient hier devant la 15e chambre pour entraves à la liberté du travail.
Après plaidoiries de Me" Edouard Depreux, Hazan, Dejeay, Pitard et Erlich, onze ont été condamnés à 1 mois de prison l'ouvrier Balduzzi, récidiviste, s'bst vu infliger 2 mois. Son camarade Gris, âgé de moins de 18 ans, condamné l 1 mois, a bénéficié du sursis. Le dernier inculpé, Bolèse, a été acquitté. DEMAIN SAMEDI COMMENCERA:
dû. 1a -f&ime, dû
JACQUES
LA JOURNÉE
DïïMAffiEDENEW-YORK [SUITE DE NOTRE COMPTE RENDU DE 1™ PAGE! Ayant ensuite déclaré que c'est une émouvante affection qui a toujours inspiré l'Amérique à l'égard de la France, il ajouta
Ne fûtes-vous pas en Amérique, l'he2cre où nous étions encore dans notre berceau, et depuis 150 années, n'y a-t-il pas 30.000 Américains qui sont .éternellement en France. Je ne veux pas parler des 30.000 Américains qui seront, ces jours prochains, vos hôtes, nlais des 30.000 compatriotes qui dor,ment à jamais, de leur sarameil éternel, sous vos yeux, dans la paia française.
Puis il conclut
Permettez-moi de vous exprimer, au nom de la ville de New-York, toute la fierté que je ressens de vous rencontrer aujourd'hui ici. Certes, nous sommes séparés par une distance de 3.000 milles. C'est bien loin parfois et c'est parfois bién rapproché. C'est bien près, en ce moment, puisqu'il nous est donné d'entendre réciproquement ba' tre nos coeurs.
De vifs applaudissements marquèrent les dernières paroles de l'Hon. James Walker, auquel M. Delsol remit, pour la ville de New-York, une réduction en bronze de la statue équestre d'Etienne Marcel, et, pour lui personnellement, un exemplaire d'une publication municipale, luxueusement relié par les élèves de l'Ecole Estienne, Paris pendant la guerre, de M. René Weiss. ainsi que le livre de M. François Boucher, conservateur adjoint du musée Carnavalet, relatant tous les souvenirs américains à Paris. A Mrs Walker fut offerte, d'autre part, une gerbe de fleurs, et à chacun des membres de la délégation la médaille de la Ville de Paris.
Une partie artistique fut ensuite donnée, puis vers 18 h. C0 le cortège prit congé de la municipalité.
Parmi les personnalités qui assistaient à la cérémonie se trouvaient M. Albert Sarraut, ministre de l'intérieur MM. Gabriel Hanotaux, Dal Piaz, le général Gouraud et Mgr Chaptal.
La mère de Nungesser reçcit du maire de New-York
un chèque de mille dollars Dans la matinée, l'Hcn.- James Walker avait tenu à rendre à la mère de Nungesser l'hommage de la ville de New-York, qui se serait fait une joie de recevoir le héros aviateur français, et à s'acquitter en même temps d'une autre mission.
Dans le nouvel appartement, où elle a emménagé il y a quelque temps, la mère de Nungesser a reçu du maire de New-York un chèque de mille dollars (25.500 francs) représentant une première partie de l'offrande de la ville de New-York à la famille de Nungesser. L'entrevue a été aussi simple qu'émouvante. La remise du chèque eut lieu en présence de Mrs Walker. femme du maire de New-York, de M. Delsol. président du conseil municipal de Paris, et du docteur Gibbons. La mère de Nungesser pria l'Hon. James Walker de remercier en son nom les Américains de tout ce qu'ils ont ténté pour retrouver son fils.
Au banquet de l'American Club En quittant Mme Nungesser, l'HonJames Walker se rendit à l'American Club, dont il devait présider le déjeuner hebdomadaire.
Parmi les convives, on remarquait MM. Delsol, président du conseil municipal Théodore Rousseau, viceprésident du club Bouju, préfet de la Seine François-Poncet, FranklinBouilion, députés de nombreuses personnalités de la colonie américaine de Paris, des officiers de l'American Légion, etc.
Le maire de New-York, qui est un sec », ne but que de l'ea.i minérale au cours du repas. Des discours furent prononcés par M. Théodore Rousseau et par M. Walker, qui dit sa joie d'être à Paris et son émotion pour la magnifique hospitalité qui lui a été réservée. Au Bourget
Le gouvernement, avec la collaboration de l'Aéro-Club de France, organise en l'honneur de l'American Légion, une réception à l'aérodrome, du Courget, le 23 septembre, à 15 heures, au cours de laquelle doit avoir lieu une présentation aérienne d'appareils militaires, civils et commerciaux. (Lire en Dernière Heure notre dé- pêche de Cherbourg).
Le cartel des fonctionnaires se plaint du retard apporté au paiement des rappels
de traitement
Le cartel des fonctionnaires et de tous les ouvriers et employés dss services publics cient de rédiger une vive protestation contre le retard apporté à la parution des décrets revisant la situation de nombreux travailleurs de différentes administrations. Ce retard proviendrait, est-il dit dans la protestation, des services du minis·tère des finances qui montrent un mauvais vouloir à toutes les réclamations des fonctionnaires qui attendent le paiement des rappels votés depuis plus de deux mois par les Chambres. M. Selle, ancien député, vient de mourir Troyes, 15 septembre. M. Auguste Selle, ancien député socialiste du Nord et ancien maire de Denain, vient de décéder, à l'âge de 72 ans, à Piney. M. Auguste Selle avait été élu en 1902, puis réélu en 1906.
ÉCHOS ET P ROPOS
VINGT MARTYRS
Il fait tant de brume que les goélands eux-mêmes n'ont pas osé sortir, et la mer n'est plus qu'une cavalcade insensée de vagues pareilles à des monstres. Le voile de brouillard fait de temps en temps place à un rideau de pluie, et les grands paquebots aveugles tentent de percer un mur d'embruns. Là-haut, parmi l'orage, trois hommes serrés dans le ventre d'un oiseau de toile tentent l'héroïque traversée aérienne. Malgré le vacarme infernal de la tempête, leurs oreilles écoutent battre le coeur de l'oiseau, et voici que les pulsations diminuent. le moteur faiblit. S.O.S. Seigneur, ils sont perdus 1 Dans quelques secondes ils vont s'engloutir dans le chaos glauque qui veut les aspirer.
Songez à l'atrocité de ces quelques secondes. Ils étaient partis pour la gloire, ils vont au néant. Leurs ondes de détresse ont été captées, mais on ne les retrouvera jamais, et la mer, jalouse du ciel, a enveloppé de ses bras d'algues vingt martyrs en trois mois d'été 1 Guy Launay.
AUJOURD'HUI
VENDREDI 16 SEPTEMBRE
Fête souhaiter Saint Lambert.
Courses 14 heures, Vincennes.
Arc de Triomphe de l'Etoiie Garde de la flamme perpétuelle Amicale des anciens du 4' zouaves. Amicale des anciens du 82» R.A. Exposition Porte de Versailles Concours Lépine.
Réunion d'anciens militaires 6, place de la République, 21 heure* Anciens des 154» et 854' K.l.
CONCERTS PUBLICS
(20 h. 45)
SqUARB DES Vosges. Harmonie municipale du 6' arrondissement. Directeur M. F. Jac,quemain, Villars, allegro militaire (G. Allier) Ouverture romantique (Avon); Valparaiso, boléro (Andrieu) Polka pour clarinettes (Mayeur); Grande Valse (Garciau).
(21 heures)
Puce d'Italie. Harmonie la Renaissance du Chemin de fer d'Orléans. Directeur M. Condom. Marcne du couronnement de la muse (Charpentier); Ouverture de Marina (Flotow); Fête militaire (A. Petit); Pêcheurs de Venise (Traves); Ballet de Coppélia (Léo Delibes) Figaro .marche espagnole (Allier), BUTTES Chacmost. Harmonie du Chemin de fer du Nord. Le roi s'amuse (Léo Delibes); Ouverture de Ramuntcho (G. Pierné): l'Oiseau de Paradis, pour petite flûte (Damaré); Ballet de Sylvia (Léo Deiibes) la Cheminole (R. Bouvier).
Sçuarb Saint-Bernard. Harmonie Industrielle et commerciale de la Villa de Paris. Directeur: M René Guilmain. Washington Post, marche (J.-P. Sousa); la Fille du tambour-major, fantaisie (OfTenbach); ia Charmeuse, polka (V. Buot); la célèbre Marche américaine (Sousa); Santiago, valse (Corbin) Marche des trompettes, de Michel Strosoll (A. Artus). DEUILS
vw Les obsèques de M. Bertram G. Work, président de la Société B. F. Goodrich, ont eu lieu à Akron (EtatsUnis) le jeudi 15 septembre Le même jour, les usines, ateliers, bureaux, magasins qui portent le nom de Goodrich en France, ont été fermés en signe de deuil. Le nombreux personnel de cette puissante organisat'on a exprimé les marques de son respect pour la mémoire de son chef regretta
vwi Mme Joseph Merckling, M. et Mme Franz Mercklmpr et leurs enfants, NI. et Mme Raymond Merckling, Ni. et Mme Jules Dujarier, dans l'impossibilité de répondre individuellement à tous ceux qui leur ont témoigné des marques de sympathie à l'occasion du décès de M. Joseph Merckling, les prient de trouver ici l'expression de leurs remerciements émus. CA MI-VOYAGEUR
ou MES AVENTURES EN AMÉRIQUE Cami en voyage Cami en Amérique Cami face à face avec la civilisation la plus mécanique », partant, la plus « comique qui soit Le fou-rire s'empare de vous dès la lecture des premières pages. Cami-Voyageur Achetez vite et lisez cela à vos amis (Flammarion, 12 francs.)
LE Capital publie, dans son supplément de cette semaine, sous le titre Politique et -finances, un article de M. Joseph Caillaux. Il donne éga- lement quelques suggestions intéres- santes de M. Emile Borel, député, an- cien ministre, sur l'Union interparlementaire et la Société des nations, et une étude de la psychologie du bellicisme allemand, étude intitulée Les chances de faix et les risques de gxerre, par M. Jacques Bainville. D'autre part, le professeur Gino Borgatta, de l'université de Pise, expose les résultats obtenus dans la Restauration monétaire de l'Italie.
N l'honneur de la réception de l'American Legion, les grands magasins du Bazar de l'Hôtel de Ville, de la Belle Jardinière, du Bon Marché, des Galeries Lafayette, du Louvre, du Printemps, de Pygmalion, de Réaumur, de la Samaritaine et des Trois Quartiers seront fermés le lundi 19 septembre toute la journée.
EN PHOTO MIEUX ET MEILLEUR MARCHÉ explique le succès considérable du PHOTO-HALL, 5, rue Scribe, Opéra, qui reste toujours la maison préférée des amateurs. Catalogue gratuit.
A rentrée des classes dans les lycées de garçons est fixée au rer octobre. En commandant dès maintenant les vêtements de vos fils au rayon nouvellement créé par La Grande Maison de Blanc, place de l'Opéra, les futurs bacheliers seront prêts à affronter ce grand jour avec une sobre élégance. LE sUCCÈs va au nouveau, surtout quand il constitue un progrès. C'est pourquoi les véritables cuirs maroquinés, toutes teintes, vache fleur, Costil (Pont-Audemer) connaissent depuis leur apparition la vogue la plus flatteuse sur toutes les voitures élégantes.
PLUS BESOIN D'ESSENCE POUR LES POIDS LOURDS Les camions Laffly à gazogène à charbon de bois partent
pour le raid Paris«Marsellle- Tunis-Casablanca
Hier matin a eu lieu, à 10 heures, place de la Concorde, le départ des camions Laffly, participant à ce raid et se rendant par la route à Marseille. Ils seront embarqués pour Tunis et' de la. suivant les routes de l'Afrique du nord, ils joindront le Maroc à la Tunisie par l'Algérie, en allant jusqu'à Casablanca.
Après le grand succès du fameux raid Paris-Stockholm-Monte-Carlo, l'hiver dernier, le succès des cars Laffly aux rallyes de Deauville et du TouquetParis-Plage, les remarquables performances de ces mêmes châssis aux routes pavées en 1926, ces nouvelles démonstrations prouvent que Laffly, la grande usine moderne de camions rapides en grande série, poursuit son effort de diffusion du poids lourd dans toutes les branches uui' intéressent les usagers. Ceux-ci ont tout intérêt à demander la notice gratuite à Asnières, 126, avenue des Grésillons.
La reprise de la vie parlementaire La commission des finances siégera mardi prochain
Comme préface à la rentrée de la Chambre, la commission des finances va reprendre ses travaux mardi prochain et poursuivre sans relâche l'examen des budgets des dépenses laissés en suspens à la veille des vacances parlementaires.
D'ailleurs, il ne reste à discuter que peu de rapports sur les budgets spéciaux et il y a tout lieu de croire que, dès la semaine prochaine, la plupart de ces rapports auront été imprimés et communiqués aux députés Dans ces conditions, les travaux de la commission étant terminés vraisemblablement vers le 10 octobre, la Chambre,, dès sa rentrée, pourrait consacrer ses premières séances à l'œuvre budgétaire. On ne peut encore préciser la date de la rentrée du Parlement. M. Malvy, président de la commission des finances, doit, dit-on, avoir, aujourd'hui même, à ce sujet, un entretien avec le président du conseil.
Dans les couloirs du Palais-Bourbon, on pense que le gouvernement, dans le conseil qui aura lieu samedi à Ranibouillet, fixera la date de cette rentrée au 18 octobre prochain.
LE RAPPEL DE M. RAKOWSKY Une interpellation
M. Charles Spinasse, député socialiste de la Corrèze. a adressé au ministre des affaires étrangères une demande d'interpellation sur les relations diplomatiques entre la France et la Russie.
Dans la lettre qu'il a écrite à M. Aristide Briand. M. Svinasse dit no- tamment
« Avant manifesté mon libre sentiment sur la politique sociale de VU. B. S. S., le n'en suis que plus autorisé à vous demander pourquoi, en l'absence d'actes positifs dont notre pays puisse se pendre. le gouvernement a décidé le rappel de M. Balcowsky et préparé ainsi la rupture diplomatique avec le gouvernement, quel qu'il soit, de la Russie, p
La balance commerciale de la France La direction générale des douanes a publié hier le tableau comparatif en valeur et en tonnage des importations et des exportations pour les huit premiers mois des années 1926 et li)27 Les importations ont atteint cette année 34.957.539 francs pour un tonnage de 33.925.901 tonnes, ce qui marque sur la période correspondante de 1926 une augmentation de 3.047.045 tonnes et une diminution de 4.681.716.000 francs. Les exportations se sont élevées à 35.738.542.000 francs pour 24.694.643 tonnes donnant une augmentation de 3.009.958 tonnes métriques et une diminution de 1.861.876.000 francs.
Pour le mois d'août, les exportations ont dépassé de 516.039.000 francs les im. portations et pour les huit premier mois de l'année la plus-value des exportations atteint 781.003.000 francs. maintenant ainsi une balance commerciale favorable.
Le bilan de la Banque de France Au bilan hebdomadaire de la Banque de France, on a constaté une diminution de 100 millions au poste des avances ir l'Etat et de 226 millions à la circulation fiduciaire.
LE MEETINO INTERNATIONAL DE ZURICH '( On a trop peu parlé du deuxième meeting d'aviation de Zurich, qui fut certainement la réunion internationale la plus importante de l'année.
Neuf nations européennes y étaient représentées Malheureusement la France n'avait envoyé aucune équipe officielle.
Deux grandes épreuves internationales étalent réservées aux équipes militaires déléguées par sept nations différentes. Il est à souligner que l'une et l'autre ont été"gagnées par des avions munis du moteur français Hispano- r Suiza 1' La coupe Echard, sur le circuit des Alpes, Zurich-Thoune-BellinzonaZurich, fut remportée par le 1er lieutenant hollandais Schott, sur son avion d'armes Fokker biplace, muni du moteur Hispano 500 C.V., en service depuis plus de deux ans, il effectua le parcours de 3S0 küomètres en 99 minutes, soit à plus de 230 de moyenne, quoique ayant franchi plusieurs sommets à 4.000 mètres d'altitude
2* Le championnat international d9 vitesse dans lequel triompha le capitaine suisse Burkhard, sur son avion d'armes Dewoitine à moteur Hïspanj 400 C.V. II gagna d'abord les éliminatoires puis la finale à 250 de moyenne, battant ses concurrents utilisant des moteurs plus puissants.
Ces nouveaux succès viennent confirmer que les moteurs Hispano-Suiza,- prennent la première place dans les compétitions où ils sont représentée. .«FOURRURES seront plus jolies et meilleur marché que partout ailleurs en les achetant directement à la manufacture de fourrures 127, Boulev. Sébastopol, PARIS Actuellement, grande Mise en Vente de RENARDS, ECHARPES, COLLETS, PALETOTS en toutes Fourrures. Prix exceptionnels. Catalogue franco. MAGASINS OUVERTS Dimanches ET Fêtis Irritation de la Peau
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PERNOD PÈRE & FILS AVIGNON PARIS- BORDEAUX LYON-LE
Après la mort subite
du bandit du rapide de Calais Le père et les deux frères de Sadi- v leck, le meurtrier du rapide de Calais. sont arrivés mercredi à Beauvais. Le corps du criminel a été transporté à l'amphithéâtre de hôpital et, hier, dans la matinée, l'autopsie a été pratiquée par le docteur Fabignon, médecin légiste. On ne ccnnalt pas encore les conclusions de son rapport. •>, AUX HALLES I HAUSSE. Au kilo Oie dépouillée. S 11,50-12,25. Colin, 3.9; Dorade, 4-5; Mer- lan, 1-5; Raie, 2-4; Sole, 13-24. Au cent Chou,fleur de Paris, 100-2-10. Camembert, BAISSE. Au kilo Boeuf quartier derrière, 5-10,50; aloyau, 5-15; globe, 5-10; pot-au-feu, 2,50-7,50. Veau entier, 5-10,50. ̃ Mouton entier, 4.50-14,50. Demi-porc, i 9-11,80; filet, 0-13,50; jambon. 9-14; poi- trine, 8-11; lard, 7-10. Poulet ordinaire. un S 14-16,75; de Bresse, 17,50-20. Lapin du 5 Gâtiuais, 10-11. Bar. 12-26; Hareng, S- | S 2,50; Homard, 10-20. Aux 100 bottes Co- rottes de Montesson, 100-110; Poireau, 100- :200. Aux 100 kilos Betterave cuite, 100- 130; Raisin blanc du Midi, iSO-400; Prune Quetsche, 180-230. A la; pièce Melon de « Cavaillon, 0,502; de Montauban, 0,50-1,75. DEBUT. Coing, 200-250 les 100 kilos. ABONNEMENTS DE SAISON
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DEUXIEME PARTIE
VI
Je suis à votre disposition, mon ami répondit Marianne.
Michel proposa
Aimez-vous la montagne ?. Font-Romeu, Superbagnères, l'Engadine ?
Choisissez vous-même 1 Je me plais partout 1
Le destin, alors, souffla à M. de Kerivoal
La Bretagne ?
Si vous voulez 1
Hé bien, soit, alors La Bretagne 1
Le visage de M. de Kerivoal s'était éclairé à ce nom, car des liens indiscutables unissent l'individu au sol d'où sa race a jailli. Miche! se tourna vers son fils qui achevait, en silence, un sorbet à l'abricot.
Est-ce que tu viendras avec nous ? lui demanda-t-il.
Traduction, reproduction et adaptation liilcr..si. Copyright by Albert-Jeu, VKI.
Chaque mot, chaque réplique renfermaient, ce soir-là, une valeur essentielle que les acteurs du drame ne pouvaient eux-mêmes soupçonner. 1 Préparez-vous 1. dit encore M. de Kerivoal. Je vais télégraphier demain pour que l'on ouvre le château.
Sa joie était si visible que la jeune femme remarqua
Comme vous aimez votre pays, Michel 1
Je n'oublie pas que c'est au bord de mon Ile que vous m'êtes apparue pour la première fois, Marianne
La fille au docteur Héricourt secoua la tête
Comme tout cela est déjà loin, mon Dieu murmura-t-elle.
Je ne trouve pas 1 Il me semble que c'est hier que je vous ai ramenée entre mes bras
Le naufrageur était sincère à cet instant. Devant le but atteint, tout souvenir en lui s'abolissait. Et, parce que les rayons du soleil déclinant empourpraient son visage à travers la croisée, il était pareil, une fois de plus, au grand ancêtre sauvage qui ravivait la flamme, à genoux, afin de réchauffer I'épave de chair qu'il avait introduite, sanglante et nue, à son foyer.
VU
Mme Héricourt avait accepté l'offre que M. de Kerivoa! lui avait faite pour complaire à Marianne. Et, depuis une semaine, la veuve du docteur s'était installée dans une des chambres du château.
Calme semaine, sans vent. De fins nuages tamisaient un jour léger sur l'eau grise et plate. Faibles, les marées ne découvraient qu'un minimum de rocs, tapissés de goémons en grappes.
Avant le choc, la nature et les âmes se recùéillaient dans une communion mystérieuse. Marianne avait prié son mari de la conduire à l'endroit précis où il l'avait recueillie parmi les débris de son canoé et, chaque matin, la jeune femme retournait vers ce cap rocheux où les feux mouvants l'avaient fait échouer dans l'étouffant silence de la brume. Marianne s'asseyait sur un rocher plat dont une des arêtes latérales se tournait vers le large comme une proue. Et là, immobile, les traits détendus, les mains à plat sur le granit tiède et les .jambes repliées, la jeune femme s'absorbait dans une interminable rêverie.
Elle attendait.
Qu'attendait-elle ?. Élle eût été bien en peine de répondre à cette question. Sa vie, maintenant, s'était fixée. Après tant de heurts et de courants contraires, elle avait atteint un havre paisible. Un homme formidable qu'elle avait soumis il sa loi l'enveloppait d'un immense amour. Peut-être serait-elle heureuse, un jour, puisque le bonheur, au fond, n'est qu'une affaire de bonne volonté.
Marianne attendit ainsi, durant seize jours.
Au matin du dix-septième, le sort se décida.
Jean-Marc était parti, 'dès l'aube, pour Landerneau, afin d'y chercher des morceaux de musique et il renr trait au château, lorsqu'il aperçut le facteur de Guissény qui pédalait, à pleines espadrilles, sur le chemin qui descendait vers l'embarcadère. L'homme prit sa droite pour laisser passer la torpédo mais JeanMarc modéra la vitesse de sa voiture et cria au cycliste en passant 1 ̃̃– Vous allez aa château ?
Oui répondit le facteur. Le jeune homme freina, alors, progressivement, et le cycliste mit pied à terre.
Est-ce que vous avez des let- tres ou des paquets recommandés lui demanda Jean-Marc.
Non, monsieur 1. Le courrier n'est pas très chargé, ce matin. Hé bien, donnez-moi ça 1. Il est inutile que vous descendiez jusqu'à l'embarcadère 1
L'homme un mutilé dont la guerre semblait avoir biffé la face, d'un double éclat d'obus en croix s'efforça de sourire, avec ses lèvres recousues.
C'est pas de refus Vous me rendez service, monsieur Le soleil pique ferme, aujourd'hui 1 Et la côte aurait été dure à remonter 1 La sueur perlait sur sa peau, incrustée de poudre,
Voilà votre tournée finie remarqua Jean-Marc.
Il avait pris le paquet que le facteur lui tendait et ses regards tombèrent sur la première enveloppe qui portait ces mots, imprimés en grosses lettres bleues Société des Eaux Minérales de Carlat n. Hé bien, alors, au revoir, monsieur, et merci I fit le mutilé, en enfourchant sa bicyclette.
Au revoir 1 répondit Jean-Marc. Il avait inséré le paquet de correspondances au creux de la pochette de cuir gaufré, ménagée dans la portière, et six mots dansaient éperdûment, en traits de feu, sur sa rétine Société des Eaux Minérales de Carlat n.
La main de Jean.Marc Se crispa sur le levier qui commandait aux changements de vitesse.
Il Société des Eaux Minérales. n L'approche du triomphe empour. prait ses joues.. Ce mystère qu'il
s'était vainement efforcé à percer, le hasard lui en découvrait, tout d'un coup, les assises profondes. Et il avait le sentiment très net que cette lettre, interceptée par miracle, allait lui dévoiler le rôle exact que M. de Kerivoal avait joué dans l'effondrement d'Ayguesbonnes.
Une ligne d'arbres se profila sur l'horizon argenté car le bleu le plus compact se nuance, toujours, d'un gris léger, sur la côte septentrionale du Finistère.
Jean-Marc adorait ces arbres grêles, voûtés et convulsifs, qui semblent pétrifiés sous le souffle, d'une tempête invisible.
Il arrêta sa voiture, dans leur ombre torturée et, sans hésiter, il décacheta l'enveloppe de la lettre confiée à sa garde.
D'abord, il dut faire un effort pour comprendre le sens de la page dactylographiée qui tremblait entre ses doigts. Mais quand il eut relu ces phrases sèches, hérissées de chiffres, la lumière se fit en lui, brusquement. Dans cette lettre, Jean Malaguet proposait à M. de Kerivoal une majoration des prix prévus pour le traitement à l'étabiissement thermal. La saison battait son plein et les malades affluaient de toutes parts vers les sources dont une publicité sa. vante doublait la valeur thérapeutique. 11 convenait, évidemment, de respecter les conventions déjà. passées avec les ctients mais on pouvait appliquer une hausse d-i quart pour toutes les nouvelles demandes, à dater de ce jour.
Une phrase de Jean Malaguet acheva d'épouvanter Jean-Marc « Il est inutile, écrivait le mercenaire à son patron, de continuer les sacrifices que vous aviez consentis, au début. lorsqu'il s'agissait d'an
nihiler Ayguesbonnes, en décrivant toute sa clientèle vers Cariât. » Le plan de M. de Kerivoal apparut, alors, à Jean-Marc, dans toute sa féroce ampleur. Accoudé sur le volant de la torpédo immobilisée, le jeune homme imagina cette organisation minutieuse du naufrage dans lequel avait dû sombrer la fortune du docteur Héricourt.
Le père ruiné, le fiancé mis à j'écart ce départ de Jacques Sérigny n'apparaissait-il pas suspect, au premier chef? le naufrageur avait eu les mains libres pour mener jusqu'au bout sa sinistre besogne. Autour de lui, les victimes s'entassaient après la mère de Jean-Marc, c'était le cadavre du docteur Héricourt, puis le corps vivant de Marianne qu'un courant fatidique rabattait vers le pilleur d'épaves. De tels crimes pouvaient-ils demeurer impunis ?
Une force insoupçonnable trans6gurait, il cette minute, l'éme hésitante du mince garçon qu'un destin démesuré accablait.
Le devoir le plus impérieux lui commandait d'empêcher, par tous les moyens, de nouveaux désastres. Le champ était ouvert l'heure de la lutte avait sonné et c'était il lui, Jean-Marc, qu'il incombait, maintenant, de mener le jeu.
Le jeune homme relut la lettre, pour la troisième fois. Puis il la re- plia, avec soin, et il la glissa dans son portefeuille.
A cet instant, un scrupule le traversa.
Avait-il, véritablement, le droit de s'ériger ainsi, en justicier, devant son père ?. Ne trahissait-il pas la cause sacrée de la race, en compromettant, par son intervention, le rythme mystérieux des enchaînements ?
La race ?
Jean-Marc répéta le mot, à mivoix.
Mais c'était à l'ordre même de la' race qu'il obéissait, au contraire 1 A l'ordre de sa race à lui, de la veille race méridionale, ardente et pure,. dont il était le suprême aboutissant. Son épaule était lisse et vierge de la monstrueuse cicatrice atavique. Dès sa naissance, le clan des naufrageurs l'avait rejeté hors de son sein, comme un étranger dont la pitoyarle faiblesse constituait l'unique sauvegarde. Jean-Marc de Kerivoal La dérision de ce nom, trop lourd pour ses fragiles épaules, lui apparaissait, dans toute son ampleur. Ses cellules nerveuses réagissaient sa personnalité s'affirmait et refusait de se laisser absorber par le voisinage du géant en qui s'incarnaient toutes les violences et toutes les épouvantes d'une mec de proie que, pour sa part, il reniait, dans un sursaut définitif de sa conscience. Jean-Marc remit la voiture en marche. Le chemin s'encaissait entre deux talus, bordés d'ajoncs impénétrables ta déclivité s'accentuait et l'âpre odeur iodée qui chargeait le vent plus frais présageait le voisi-'nage de la mer.
Elle apparut, soudain, après un virage brusque qui plongeait vers le chaos côtier et le château de granit surgit, au centre de la baie que la ligne des brisants limitait vers le large.
Jean-Marc remisa sa voiture dans le garage puis il actionna la sirène! d'appel.
Au bruit, un canot-automobile se détacha de l'Ilot pierreux et trois minutes plus tard, vint se ranger en bordure de la cale où Jean-Marc l'attendait.
ÇA suivre.),
LES ELECTIONS DE GENEVE la, presse de Berlin déplore l'absence de la Belgique.
au conseil 'de la S.D.N. Elle incline à penser que les petites nations ont commis
une faute en votant contre elle [SUITE DE NOTRE DÉPÊCHE. DE lre PAGE] La majorité absolue était de 25. Au premier tour Cuba, la Finlande et ieCanada, ont été élus. Il n'y a pour ainsi dire pas eu d'opposition pour Cuba, qui a eu le chiffrc sensationnel de quarante suffrages. La Finlande, sorte de déléguée des Etats baltes, particulièrement active dans la question de l'assistance mutuelle et de la sécurité, en a recueilli trente-trois. Enfin, le Canada en a eu vingt-sixL'importance de l'élection
du Canada
Tons trois ont donc été élus sans ballottage. C'est la première fois qu'un dominion britannique prend place au conseil. Certains déléâués voient dans ce fait une augmentation excessive de l'influence, déjà prédominante de la Grande-Bretagne. Je dois dire qu'en général j'ai eu des échos d'une opinion différente. Par sa Constitution, par son esprit public, par ses relations étroites avec les Etats-Unis,, le Canada peut être considéré comme un pays de tous points indépendant. On n'a jamais eu à l'assemblée, et on n'aura sans doute pas au conseil, l'impression que son représentant soit l'agent de qui que ce soit. Le délégué britannique ne pourra plus parler à lui seul au nom de tous les dominions. En outre, les Français sont les derniers il pouvoir se plaindre qu'un pays en grande partie de race et de langue françaises, uni à nous par une sincère et loyale amitié, vienne représenter le. continent de l'Amérique du Nord au conseil exécutif. Il faut noter que la Grèce a tout 'de même recueilli 23 voix, ce qui montre combien son candidat était sympathique à une grande partie de rassemblée.
L'élection s'est déroulée dans le calme. Les deux scrutateurs qui avaient pris place à une petite table sur la tribune, au milieu des applaudissements de l'assistance, n'étaient autres que sir Autlen Chamberlain et ̃ M. Stresemann en personne. C'est â eux qu'incomba la charge d'examiner scrupuleusement chaque bulletin et de vérifier consciencieusement s'il n'y avait pas de double fond il. l'urne. A la in de la séance, le délègue de ln Perse a posé sa candidature pour l'an prochain, *en faisant remarquer que l'Asie n'était pas suffisamment représentée, et qu'aucun Etat musulman ne siégeait au conseil.
Au premier rang de la tribune diplomatique le président de la République de Libéria, M. King, entouré de ses aides de cnmp, assistait il. la séance, M. Guani lui adresse la bienvenue, -clans une courtoise allocution. BERLIn, 15 septembre. Téléph. Matin. Le vote de la S. D. N. contre la réélection de la au conseil i est commenté dans une partie de la 1 presse. La Txgliche Rundschau et le mann a voté pour la Belgique
̃ « La déclaration de NI. Vandervelde. l écrit la Tœgliche Rundschau, a produit une impression des plus sympathiques. Il est regrettable qu'il doive quitter le conseil. Il était un des partisans les plus convaincus de l'idée de la S. D. N. et il s'est toujours efforcé de la faire triompher sans égard pour les intérêts particuliers des Etats vainqueurs. Ce n'était pas un ami de l'Allemagne, mais il s'est toujours préoccupé de rendre justice à celle-ci. »
« On ne peut que se réjouir, écrit le ̃ Vorwœrts, que les petites nations aient fait preuve, pour la première fois depuis longtemps, d'une certaine independance, mais leur courage s'est manifesté contre leur défenseur le plus y Hdèle. Il est regeitable qu'elles d'aient déployé ce courage qu'en présence de l'assiette au beurre. Parmi les opposants figuraient, en effet, cinq Etats qui étaient candidats à des sièges au conseil. »
Le Lokal-Anzeiper estime que le vote • d'aujourd'hui est dirigé contre les grandes puissances qui traitaient 1 assemblée de Genève avec désinvolture,, « Cette fois, ce n'est pas M. Vandervelde c'est la France qui a subi un échec. Le sentiment Que la politique de la France fait perdre tout prestige à la S. D. N. commence à sa faire jour. »
M. Paul-Boncour demandera
que la commission du désarmement étudie aussi le problème de la sécurité Genève, 15 septembre, M. PaulBoncour. au nom de la délégation française, Saisira demain matin la commission du désarmement d'une motion tendant à charger la conférence préparatoire du désarmement, de poursuivre l'étude du problème de la sécuiité conjointement avec celui du désarmement. La motion française suggérera d'orienter l'étude du problème de la sécurité, ou bien vers une coordination des accords particuliers en étroite collaboration avec la Société des nalions, qui les contrôlerait au besoin, ou bien vers une précision plus grande des articles du pacte relatifs à l'arbttrage, ou bien vers un assouplissement du protocole de Genève de 1924 adapté aux conditions particulières des Etats.
\Havas.)
Un mouvement au Hedjaz
contre le sultan Ibn Seoud
Iérçsalem, 15 septembre. Suivant .un-journal de Damas, l'Altd Et Gedid, "l'j mouvement contre le sultan Ibn Seoud s'accentue ou Hedjaz.
Les deux .partis principaux. le parti national et le parti libéral auraient unis leurs forcés pour la lutte contre la domination des Wahitbites qui, allègue-t-on, n'auraient pas rempli les promesses faites par eux au moment ott ils se sont rendus maîtres du pays. Le, but du mouvement est l'indépen-dance du Hedjaz. (Havas.)
NOUVELLES EN TROIS LIGNES Beigrade L'anniversaire de la rupture dn front de Salonique, par les Serbes et les alliés a été solennellement célébré, hier, à Belgrade. Berlin Les négociations commerciales entre le Reich et la Tchéco-Slovaquie, interrompues, reprendront le 26' septembre. (Matin.)
Genève M. Félis Binktis, commissaire dg banque à Zurich, a disparu en laissant un dé. couvert d'un million de francs suisses. (Matin.) -,Londres: Le roi Boris, qui est actuellement en château de Baîmoral, visiterait Londres avant de retourner en Bulgarie. (Radio.) Ijusembonrg A Rodange, huit enfants sont blessés par l'explosion d'une cartouche de djoamite qu'Us avalent jetée dans le feu. (R.) Stockholm L'université d'Upsal, la plus **i ancienne de Scandinavie, commémore le 450* anniversaire de Fa fondation. (/lavas,)
Tanger On signale de Marrakech d'abon dantes et anormales chutes de neige dans les 'montagnes de l'Atlas. (Rudio.)
LA RENTRÉE DU REICHSTAG est ajournée au 17 octobre BERLIN, 15 septembre. Téléph. Matin. Il se confirme que la rentrée du Reichstag est ajournée au 17 octobre. Le conseil des anciens a pris aujourd'hui une décision à cet effet, malgré les objections de l'opposition. M. von Gérard a même obtenu, au nom du centre, qua la date serait encore reculée au cas où le projet -ne loi scolaire ne serait pas prêt.
Dans les milieux de l'opposition, on se déclare fort mécontent de cette po litique gouvernementale visant à éliminer le Heichstag. et on affirme qu'elle est due aux difficultés intérieures de la coalition de droite, dont les différents partis n'arrivent pas à se mettre d'accord.
Avant la rentrée, la commission des affaires extérieures se réunira pour entendre le rapport de M. Stresemann sur les résultats de la session de Genève Vers un règlement général
des différends germano-lithuaniens BERLIN. 15 septembre. Téléph. Malin. On affirme dans les milieux politiques que le voyage de M. Valdemaras à Berlin, qui est annoncé pour la fin de septembre, aurait pour but de poursuivre les conversations commencées avec M. Stresemann il Genève. Il s'agirait de régler toutes les questions pendantes entre la Lithuanie et l'Allemagne.
Le résultat des négociations entre les. ministres des deux pays sera fixé dans un protocole rédigé en commun est qui serait en quelque sorte le prologue d'un traité qui serait -sigué un peu plus tard.
M. Baldwin rentrerait à Londres dans quelques jours
LONDRES, 15 septembre. Téléph. Matin. M. Baldwin, premier ministre, qui est actuellement Aix-lesBains, a fait savoir aujourd'hui nu'il avait l'intention de rentrer en Angleterre d'ici à quelques jours, au plus tard au commencement de la semaine prochaine.
Il tient, en effet, à pouvoir liquider avec ses collègues les affaires couranttes. devant se rendre à Cardiff le 6 octcbre, pour assister à l'ouverture de la conférence annuelle des associations conservatrices et unionistes.
La France verse à l'Angleterre trois millions de livres sterling LONDRES, 15 septembre. Téléph.. Matin. La Trésorerie britannique a annoncé cet après-midi qu'elle a reçu du gouvernement français la somme de 3 millions de livres sterling, montant du troisième payement, en acompte sur les dettes de guerre de la France De son côté, le gouvernement italien a versé 2 millions de livres sterling, montant de son quatrième payement pour le règlement des dettes de guerre de l'Italie.
Deux femmes et cinq enfants brûlés vifs dans un incendie Londres, 15 septembre. Téléph. Dfa.tin, Deux femmes et cinq enfants, dont un bébé de dix mois, i-.nt péri ce soir dans un incendie' à Londonderry (Ulster). Le feu s'était déclaré dans une boutique au-dessus de laqnelle habitaient Mrs Cowley et sa famille. Toute retraite étant coupée et l'escalier s'étant effondré, on cria aus personnes enfermées dans les appartements des étages supérieurs de sauter dans la rue, où l'on installa ,des mahûas et des toiles pour les recevoir. Elles n'en firent rien, et lorsque les pompiers arrivèrent on avait l'impression qu'elles avaient pu s'échapper pa" la porte donnant sur le derrière. Ce ne fut qu'une fois la maison complètement détruite par le feu oue l'on a découvert les corps calcinés des sept victimes.
EN
Chang Kaï Shek serait en route pour les Etats=Unis
LONDRES, 15 septembre. Téléph. Matin. On mande de Colombo à l'agence Reuier que. d'après un journal chinois local, le général Chang Kaï Shek, .ancien chef nalàonaliste de Nankin, voyage actuellement en qualité de passager de 3e classe à bord du paquebot français Cirenonceaux qui se rend aux Etats-Unis.
L'ajournement de la fusion
des gouvernements de Nankin et d'Hankéou
Chanciîaî,* 15 septembre. La conférence du Kuomiutang qui derait se tenir à Nankin afin d'organiser la fusion des gouvernements de .Nankin et d'liankéou été ajournée en raison de la démission du ministre de la justice du gouvernement de Xankin. (Havas.)
Les relations des soviets avec les Etats capitalistes Déclarations de M. ,Staline
Moscou, 15 septembre. La presse publie le compte rendu d'un entretien de M. Staline avec une délégation ouvrière américaine. Cet entretien avait trait à certaines questions théoriques de la politique pratique du parti et du gouvernement soviétique.
A une question posée par la délégation au sujet d'une mesure de coopération possible eittre l'U. R. S S. Et l'industrie capitaliste des autres pays, M. Staline a déclara que « l'existenns du système capifaliste et du système socialiste n'exclut point. la possibilité de s'entendre dans le domaine de l'industrie et du commerce et. peut-être aussi dans le domaine des relations diplomatiques
Le procès de neuf israélites accusés de sédition en Turquie
Coxstantinople, 15 septembre. L'audience de la cour criminelle, au cours aé laquelle comparaissaient, hier, neuf israélites accusés de sédition le jour des funérailles d'une jeune r.lie israélite qui avait été assassinée par un Turc, n'a apporté aucun éclaircissement sur les faits qui leur sont reproches.
Tout ce que l'on peut déduire des dépositions des témoins prouve que le seul incident qui se soit produit au cours de l'enterrement a été l'arrivée d'un camion appartenant à la compagnie des tramways qui a coupé le cortège. Il a été admis officiellement qu'un soldat accusé de s'être rervi de sa baïonnette n'en possédait pas, et que les seules armes employées ont été celles de la police venue rétablir l'ordre troublé par le camion.
Quoi qu'il en soit, les neuf israélites sont toujours en prison et la suite de leur procès a été remise à dimanche. D'autre part, on annonce ici qu'il n'y a aucune vérité dans la rumeur selon laquelle la loi sur les facilités des voyages accordées aux israélites a été modifiée. Une députation d'israélites turcs a été reçue par Kiazim pa. cha, président de l'Assemblée, qui s'est contenté de répondre que le gouvernement n'avait aucun doute au sujet de la loyauté des israélites envers la nation. (Daily Express.)
EN IRLANDE
Les élections de l'État libre se sont déroulées hier
dans un calme parfait On ne peut encore faire de pronostics mais tout fait prévoir
une victoire du gouvernement LONDRES, 15 septembre. Téléph. Malin. Ç'est aujourd'hui qu'ont eu lieu les élections générales dans l'Etat libre d'Irlande, et tout fait prévoir que les candidats du président Ccsgrave obtiendront la majorité. Dans les milieux officiels de Dublin, on espère obtenir Gl et mêmes peut-être 66 sièsres, au lieu des 47 qui formaient :e parti gouvernemental dans l'ancien Parlement.
Jusqu'ici, le vote n'a donné lieu à aucun incident sérieux, et les 257 candidats qui se présentent pour les 149 sièges vacante ont passé la journée à haranguer une dernière fois leurs électeurs. Tous, d'ailleurs, sont exténués, car jamais campagne électorale en Irlande n'a été faite avec autant de vigueur. Pour ne citer que le cas de M. Cosgrave, celui-ci a, depuis cinq jours, pris la parole dans cent réunions différentes, et il a fait, en auto, plus de 3.000 kilomètres, visitant tour à tour les 29 circonscriptions de l'Etat libre.
Trois 'indépendants ont été élus sans scrutin par l'université de Dublin, aucun candidat ne s'étant présenté contre eux. Les bureaux de vote doivent fermer ce soir, à 21 heures, nyiis on ne s'attend pas à connaître assez de résultats dès cette nuit pour se rendre compte de la répartition des partis Dans bien des cas, les élus lie province ne seront pas proclama, avant samedi, et les résultats définitifs ne seront connus que 'mardi ou mercredi prochain
Un immense réservoir d'eau ébranlé en Crimée par le séisme Il perd chaque jour 350.000 litres Moscou, 15 septembre. De nouveaux détails concernant le tremblement de terre établissent qu'à Korize et dans d'autres endroits de la région de Yalta, plusieurs maisons de repos et sanatoria ont subi des dommages considérables.
Le grand rocher a Napoléon n s'est écroulé à Semeize. L'immense réservoir d'eau d'Oreanda s'est crevassé et perd maintenant 350.000 litres d'eau par jour. Des communications signalant des dégâts considérables sont reçues de nombreux villages tatars. Au village de Limène et dans plusieurs autres 800 maisons sont démolies ou endommagées.
Entre Sébastopol et le cap Luculle, un voile de fumée s'étend sur la surface de la mer des colonnes de flammes y apparaissent, formées par les gaz échappés de la surface et facilement inflammables. (Havas.)
M. Queuille visite
la foire de Strasbourg STRASBOURG. 15 septembre, Télégr. !\latin, M. Queuille, ministre de l'agriculture, arrivé dans la nuit à Strasbourg,, accompagné de MM. Charabot, sénateur, Rachagel, chef de cabinet, et Borromée, préfet du BasRhin, a quitté la préfecture à 10 h. 30 pour se rendre à la deuxième foireexposition de Strasbourg.
Le ministre a été reçu sur le terrain de l'exposition par MM..Peirotes, député-maire de Strasbourg, président d'honneur de la foire-exposition Sartory, commissaire général A. Wolff, administrateur général Flenry Peyrussan A. Girard et tous les membres du comité d'organisation
M. Sartory a souhaité la bienvenue au ministre et a terminé ainsi Merci, messieurs les exposants, pour l'effort constant que vous avez manifesté en faveur de la foire-exposition. Puisse celle-ci provoquer ici même un courant d'échanges favorable à l'expansion de la puissance économique de la France dans le monde. Notre pays n'a jamais cessé de rayonner, comme le flambeau de l'a civilisation.
Dans une courte allocution M. Queuille a remercié de l'accueil cordial qfli lui a été réservé.
DERNIERS COURS ÉTRANGERS LONDRES, 15 septembre. Fonds d'Etat (calmes) S.% Français, Il ]/2; 5 Fran. çais, 17: 4 1917, 12 3/4; 4 191S, 13 1/2; Consolidés, 54 3/16; Argentin 1886, 101 1,'4; Brésil 1859, C0 1/2; Brésil Fundins, S2 1;2;- Chine 4 1/2, 62 1/2; Egypte unifiée, 85 3/4; extérieure, 76; Italien, 19; Jupon 1899, 70 1/4; Portugais 3 S7; Russe 1906, 4 1/4; Russe 1909, 3 3/4; Ture, 24 118.
Américains (calmes) Atnhison Comment, 200; Baltimore Obio, 124 1/2; CAnadian Pacifie, 190 1/2; Chicago .Milwaukee, 19; Erié Common, Ri 1/2; Louisviile Nashville. 157 1/2; New- York Central, 109 1/2; Southern Pacifie, 124 1/2; Kensylvania, 69 1/2; Union Racine, 197. Mines (fermes) Chartered, 27/6; East Rand. 23/4 1/2; Goldflelds, 54/ Randmines, 74/4 1/2; De Beers, 14 1;4; Jagersfoutein, 3 7/16; Rio Tinto, 40 1/2.
Pétrolifères (calmes^ Mexican Eagle, 18/7 1/2; Royal Dutch, 29 1/8; Shell, 4 17/32; Xortli Caucasian, 2/3; Russian Oil, 3/5.
Divers Anaconda, 9 1/2; Steel Common, 160; MarcQni, 20/1 1/2; Jlalacca, 2 7/8; Kuala, 76/». Changea Escompte hors banquet, 4 5/16 il 4 3/8; Prêts, 4; sur Paris, 124 02; sur New York, 4.80 34; sur Belgique, 319 26; sur Berlin, 204 3G; Rio sur Londres, 5 7/S; Valparaiso sur Ldhdres, 39 59; Buenos-Aires sur Londres. 47 89; Argent comptant, 25 1/2; Argent mois, 25 9/16,
KEW-TORK, 15 septembre, Cnll Money, cours moyen, 3 8/4; dernier 'cours. 3 1/2; Change sur Londres, 60 jours, 4S2 12; Câbles transfers, 4S6 34; Change sur Paris ù vue. 392 1/S; Change sur Berlin, 23 79 3/4; U. S. Liberty 3 1/2 0/0, 101 1/2; U. S. Liberty 4 1/4 0/0, 104 1/16; Atchi. son Topeka, 193 1/4; Baltimore et Ohio, 121; Canadian Pacific, is5- Chesapenke et Ohio Coriim 195 1/4; Chicago Milwaukee Comm., 18 7/8; Chicago Rock Island, 109; Erie Railroad, 00 1/2; Great Northern Prêt., 102; Illinois Cen.tral, 1351J4; Loulsville et Nashville, 1531/2; New-York Central, 165 1/4; NorXolk et Western, 18o; Pensylvauia, 67 3/8; Keading, 1,16 1/2; Southern Raitway, 133 1/2; Southern l'acide, 120; Union Pacifie, 1901/2; Anaconda Copper, 471/4; Calumet et llecla, 16; Chine Copper, 26; Ray Copper, 151/8; American Téléphone, 176 1/4; Ameeicnn Car et Fonudry, 103 1/8; Central Leather. 17 3/4; General lilect., 141 1/4; Int, Mrc Marine Com., 4 3/4; Int. Mrc Marine Pref., 38 1/4; Bctlilehem Steel, 63 718; Crucible Steel 92 S/4- U. S. Steel Common, 159 5/S; U. S. Steel l'rcf.. 135 3/4; Royal Dutch, 46 1,4; Shell, 43 1/4. Argent en barres: Minerai étranger^ 55 S/8; Ailair.es totales (titres), 2.093.000.
Derniers cours commerciaux
NEW-ORLEANS, 15 septembre. Cotons disponible, 21; octobre, 21 10/12; décembre, 2140/44; janvier. 2143/45; mars, 21 C%6?; mal, 21 70; juillet, 21 55.
CHICAGO, 15 septembre. Cotons octobre, bre, 22 24; décembre, 22 47.
CHICAGO, 15 septembre. Cotons Octobre, 21 27 décembre, 21 52.
CHICAGO M septembre. BU$ sur sep. tembre, 126 S/i; sur décembre, 129 7/8. Mais: sur Mptembre, 95 1/8 sur décem.bre, 96 7/8.
Saindoux sur oftembre, 13 10; sur octobre 13 15.
NEW-YORK, 15 septembre. Coton disponible, 2140; il terni» sur septembre, 2107; à terme sur décembre, Il 50J55. Cafés Rio type n- t, disponible, 18 8/16; sur septembre, 12 43;sur Sécembre, 11 90. Sucre centrifuge Cuba. 486.
Marché terme septembre, 809; octobre, 30S;" décembre, 811; janvier, 308; mars, S96; mai, 303; juiUet, 310; septembre 1928, 818,
REVUE DES JOURNAUX LES ÉLECTIONS AU CONSEIL DE LA S.D.N.
Soir (de Bruxelles)
Quelle que soit la raison 'invoquée pour expliquer le vote de ce matin a Genève, quelles que soient les formules employées par les diplomates réunis à la S. D. N. pour dorer l'échec subi. par notre pays, cette défaite, car c'en est une, sera péniblement ressentie par l'opinion belge. De quelque manière qu'on explique le vote, il n'en reste pas moins qu'aujourd'hui, et la date restera, l'assemblée de la' S. D. N. estime superflue la présence de la Belgique. ai: conseil, au lendemain du jour où l'Allemagne y entrait.
Libre Belgique (de Bruxelles) La décision par laquelle l'assemblée de Genève a décidé la nonrrééligibiUté de la Belgique dans le conseil de la S. D. N. sera une grosse déception pour tout le monde en Belgique. On se montre très affecté de l'événement dans les milieux gouvernementaux et politi ques.
Les raids transocéaniques Une candidate qui persiste
Londres, 15 septembre. On mande de New-York à l'agence Reuter que miss Ruth Elder, accompagnée de son navigateur George Haldeman, a volé hier, en in de journée, de Wbeeling (Virginie occidentale) jusqu'à l'aérodrome de Roosevett Field, très de Newsoit 800 kilomètres. Miss Elder, qui avait piloté son avion 1'he American Girl pendant une partie du voyage, a affirmé à nouveau son intention de tenter la traversée de l'Atlantique d'ici quelques jours si les conditions atmosphériques le lui permettent. Décourager mais ne pas prohiber Washington (via Londres). 15 septembre. Les trois'secrétaires gouvernementaux à l'aéronautique se sont mis d'accord pour recommander au ïrrJsident une politique décourageant mais ne prohibant pas lès vols Iransocéaniques. (Matin.)
Et M. Ch. Levine ?
LONDRES, 15 septembre. Le qliss.Columbia n'a pas quitté Cranwall ce matin à destination des Indes le temps, d'ailleurs, était épouvantable, et M. Levine a couché à Londres hier, au lieu de partir dans la soirée pour le Lincolnshire, comme cela avait été d'abord son idée. Il attend le dernier rapport météorologique d'aujourd'hui pour savoir s'il lui serait possible de s'élancer demain vers l'Inde avec le capitaine Hinchcliffe. (Matin.) Au lieu d'aller vers l'Ouest Konnecke ira vers l'Est
Berlin. le septembre. L'aviateur Konnecke ayant abandonné pour cette année ses projets de vol transatlantique, se propose de faire prochainement un voyage en Extrême-Orient. Il volerait vers la mer Noire. l'Asie-Mineurs. l'Inde, la Chine et le Japon, et reviendrait par la Sibérie, après avoir parcouru environ 25.000 kilomètres. (Malin.)
La performance de Brock et Schlee Rappelons que Brock et Schlee, pilotant un monoplan parasol à cabine fermée et conduite intérieure, muni d'un moteur 220 CV refroidissement par air analogue à celui de Lindbergh. s'étaient envolés de Détroit le 22 août poar eagner Harbour-Grace, dans l'ile de Terre-Neuve, d'où ils prirent le 27 août leur départ définitif pour le tour du monde. Leur preroière étape était Harbour-Grace-Londres, qu'ils réa.lisèrent en 23 h. 19 (3.800 kilomètres). Puis, dans la suite, ils effectuèrent successivement les parcours suivants 29 août Londres-Munich (740 Ml.). 30 août Munich-Belgrade. M.ïO V.U.). 31 août Belgrade-Constantinople (805 kil ) 2 septembre Conetantinople-Bagdad (780 kil.). 3 septembre Bagdad-Bender-Abbas (1.42.r> kil.). 4 septembre Bender-Abbas-Karachi (1.1f0 kil). 5 septembre Karachi-Allahabad (1.490 kil.). G' septembre Allahabad-Calcutta (780 kil.)- 7 septembre Calcutta-Rangoon '1.070 ki]). 8 septembre Rangoon-Hanoï (1.100 kil ) 9 septembre HanoïHong-Kong (880 kil.). 10 septembre Hong-Kong-Changiiaï (1..270 ¡dU. 11 septembre Clianghaï-Omura-.5a.pon (1.500 kil.). 14 septembre OmuraTokio (220 kil.)..
Les deux aviateurs américains; à partir d'Harbour-Grace et depuis le 27 août avaient donc parcouru 17.950 kilomètres en 15 étapes,
11 leur restait à faire, pour revenir à Harbour Grace, leur point de départ, 17.585 kilomètres. Mais les étapes à 'faire étaient formidables. Celle de Tokio aux îles Midway comptait 4.000 kilomètres entièrement au-dessus de la mer, la suivante, toujours au-des.sus du Pacifique, des îles Midway à Honoluln, mesurait 2.315 kilomètres, enfin d'Honolulu à la côte ouest des Etats-Unis, c'était encore au-dessus de Veau un voyage sans escale de 3.860 kilomètres.
Vu fia saison 'avancée. Brock 'et Schlee ont eu grandement raison de ne plus tenter le Destin.
Le duc d'York voyage en avion Le prince George, duc d'York, second fils du roi d'Angleterre, est parti hier de Londres, à 10 h. 30, à bord d'un avion spécial britannique à destination de Paris.
A 19 IL 33, dans le brouillard et la nuit presque tombée, à la lueur des phares d'atterrissage et des fusées éclairantes, le prince atterrissait au Bourget en se déclarant enchanté de son voyage aérien.
L'aviateur Larmor
cité à l'ordre de la nation Le lournat officiel publie ce matin la citation suivante à l'ordre de la nation (ministère du commerce, aéronautique)
il. Larmor {Louis-Marie); jeune pîIcte doué d'une énergie remarquable et animé du -plus grande dévouemertt. litrilaire du brevet de Pilote d'avions et d'hydravions de transport public. A effectué, sur le trajet Alicanle-Oran, 1 parfois dans des circonstances difficiles, de nombreux rouages au cours desquels se sont affirmées ses rares qualités dR pilote d'hydravion. Affecté ti la ligne Marseille-Alger, a trouvé la mort dans l'accomplissement de son devoir professionnel, alors qre'iL amourçait sa quatrième traversée.
La fillette avait été assassinée par son frère
NASCY, 15 septembre. Tâégr. Jlfatin. lu- cienne Denizot, 13 ans, demeurant à Foug, avait coutume d'aller chaque soir, vers 18 heu- res porter son repas à un do ses frères travail, lan't au dehors. Mardi soir elle partit comme d'habitude pour faire cette course, mais ne rentra pas. Hier. un ouvrier découvrait le cadavre de la malheureuse, qui avait été étranL'enqnête vient d'aboutir à l'arrestation du propre frère de la victime, Maurice Denizot, 22 ans, celui même à qui elle allait porter k mnuger chaque soir. L a fait des aveus complets et a reconnu avoir étranglé sa jeune sœur après lui ac0ir fait subir d'odieuses violences.
NEIGE ET GELEES
Saint-Etiesse, 15 septembre. On signale des chutes de neige et un froid, assez vif dans la région du mont Pilat et du mont Mezenc (Haute. Loire).
De sériense, gelées ont sévi sur divers points de la contrée. (Uavos.)
AVANT LA" CONVENTION"
Les Chevaliers de Colomb offrent un banquet en l'honneur de l'American Légion
En l'honneur dès principaux déléguée de la Légion américaine, M. Edward L. Hearn, commissaire gêné.1, al des Chevaliers de Colomb en Europe, offrait hier soir un dîner franco-américain -le quatre-vingts couverts. On y remarquait, à la table d'honneur, Mgrs Ginisty, évêque de Verdun, et Baudrillart, de l'Académie française, recteur •e l'université catholique de Paris lez représentants du président du conseil et du ministre des affaires étrangères, le maréchal Pétain, le général Dubait, grand chancelier'de la Légion d'hon neur Le Trocquer, ancien ministre Bouju, préfet de la Seine Delsol, président du conseil municipal le sénateur Milan, président de la caisse d'amortissement Dal Piaz, président de la Compagnie transatlantique Margot, directeur du P.-L.-M. Marcel Knecht, etc.
De nombreux toasts furent portés au dessert après qu'on eût donné lecture des lettres d'excuses et de haute sympathie de M. Poincaré et du maréchal Foch.
Le maréchal Pétain rappela comme le plus émouvant, le plus, inoubliable des souvenirs que la guerre lui aura laissés, l'arrivée de l'armée américaine immense et magnifiquement résolue à l'heure où la Roumanie était battue, l'Italie découragée, l'armée française elle-même hésitante, et il leva son verre non seulement aux Chevaliers de Colomb et la Légion, mais à toute la nation américaine.
M. Edward L. Hearn se îéiicita pour la France comme pour l'Amérique de l'accueil que les légionnaires vont trouver auprès de la France et auquel toute l.i nation américaine ne laissera pas d'être profondément sensible.
M. Bowman Elder reconnut avec émotion les Chevaliers de Colomb dans la chaleur qu'ils mettent aujourd'hui à renouveler envers les combattants américains l'accueil qu'ils leur faisaient il y a d'ix ans sur la terre de France il ne doute pas du plaisir que les combattants français éprouvent à recevoir la visite de leurs frères d'armes il assure que cette visite sera rendue un jour ou l'autre et d'avance, avec ses camarades, il s'en réjouit.
Le général Greenlaw évoque avec une affectueuse reconnaissance l'ordre apporté naguère aux combattants par les Chevaliers de Colomb et, notamment, il n'a pas perdu le souvenir d'une petite automobile chargée de cigarettes, dont le devoir était de passer sur une route barrée par un bombardement diabolique elle accomplit ce devoir sans hésiter et en fut quitte par miracle. Il dit quel désir les combattants américains avaient de revoir chacun son secteur dufront, tel coin de route où il faillit être tué, telle bonne dame qui le gâta au cantonnement,, comme son fils.
Particulièrement ému, spirituel et tendre fut le speech de M. Piatt Andrevs, membre du Congrès américaine il conta l'histoire si touchante du drapeau américain oublié, il y a dix ans, dans un petit village du côté de SaintMihiel et qu'il retrouvait, il v a deux ans, dans l'église, devant l'autel de la « vieille bonne mère qui joue tous les dimanches à la. messe l'hymne américain et l'appelle a notre banc^jamais, dit-il, dans tout le cours de l'histoire, il n'y eut de sympathie mieux enracinée que celle qui a poussa dans les tranchées, de France entre les combattants de nos deux nations, Le coeur qui a aimé une fois, dit-on chez nous, ne sait plus ce que c'est que d'oublier nous venons à vingt mille le cœur offert nous voulons revoir notre guitoune, notre bonne vieille logeuse et ce miracle accompli en dix ans la reconstruction du pays que nous avons vu anéanti comme personne au monde ne saurait imaginer. personne, sauf nous. qui avons vu. » Surtout, nous voulons ressentir cette flamme d'amitié qui a illuminé les jours les plus sombres de notre vie. Et puis nous rentrerons chez nous pleins de tendresse, disposés de tout cœur à fortifier ce sentiment délicieux qu'il y a quatre mois Lindbergh a fait et senti revivre sous le ciel de France. Je bois â l'amitié de nos deux nations à jamais étroite et forte, im1'1. Rossignol, président de l'Union nationale aes ar.ciens combattants, à son tour, reconnaît une fois de plus la dette de cœur contractée par ses camarades français onyers les camarades américains, qui débarquèrent sur le sol français en reconnaissant honnêtement ce qu'ils devaient à La Fayette et a Rochambeau.
le général Pershing et l'état-major: de l'Ai™ Légion
Cherbourg, 15 septembre. Télégr.. Matin. Cherbourg pavoise et décore ses quais et ses rnes. Sa rade militaire où l'on ne voit guère d'ordinaire évoluer que des transatlantiques, a reçu quelques navires de guerre, les torpilleurs Lynx et Léopard, des avisos au milieu :desquels le Battleship Detroit, bateau amiral de la division Burrage, dresse sa flère silhouette. Des hydravions sont allés également se grouper en vue de saluer le Leviathan à son arrivée, qui aura lieu la nuit prochainne, entre 2 et 3 heures.
Les dirigeants du congrès de la Légion, MM. Bowman Elder et James Barton, les anciens combattants de Cherbourg partiront pour la rade à bord du steamer Welçome, qui transportera en gare maritime, vers 8 heures, le commander H. Savage, le général Pershing et Mrs Maeauley. Ceux-ci seront reçus par le préfet de la Manche, l'amiral Guépratte, président des Croix de guerre, arrivé aujourd'hui à Cherbourg, et les anciens combattants, groupés autour du comité de réception. que président MM. Ravmond Dorey et le colonel Vitart, grand mutilé: Le départ des trains du Leviaihan pour Paris se fera dans l'ordre suivant 1° passagers non légionnaires, 9 heures du matin 2" train spécial du général Pershing. des diugeants de la Légion et de la presse, à 10 h. 35 autres trains de la Légion, à midi 30 et à 13 h. 42.
Quatre autres paquebots
sont attendus
Le Bepublic, autre vaisseau de la Légion, sera vendredi soir, à 11 heures, en *ade, avec 900 légionnaires qui 'partiront pour Paris par deux trains samedi, il 3 h. 39 du matin et a 4 Il 10. Le paquebot Pré sident-Hardin g, ayant à bord 400 légionnaires, arrivera samedi il 3 heures du matin son train spécial quittera Cherbourg à 8 h. 12 du matin. Le Celtic. ayant à bord 850 légionnaires, arrivera dimanche matin 5 heures. On attend aussi le Caledonia, paquebot de la Légion. Pendant trois jours, l'accueillante cité de Cherbourg, gardant son décor de fête, sera le débarcadère de la Légion.
La remise de la croix d'honneur au commodore Hartley
C'est le 20 septembre que le contreamiral' Revault. préfet maritime de Cherbourg par intérim, remettra au commodore Herbert Hartley, commandant du Leviathan, de retour à Cherbourg, la Légion d'honneur qui vient de lui être décernée, L'insigne, paré de brillants, sera offert au commodore Hartley par la chambre de commerce de Cherbourg, A cette occasion, un lunch sera servi à bord auquel les autorités ont été conviées.
1.500 légionnaires débarqueront dimanche à Anvers
Anvers, 15 septembre Dimanche prochain, vers 7 heures du matin, arriveront à Anvers les steamers Montet Monlrôyal, qui ont à bord environ 1.500 légionnnreis. Ceux-ci s'em-, Marqueront immédiatement dans un train spécial pour Bruxelles et de là à destination de Paris. (Radio.) M. Bokanowski rentrant le 17 va s' o ccuper des traitements des P.T.T.
Dans une circulaire du 14 courant, le Syndicat national des agents des P T. 'l' entretenant les secrétaires de groupes de la question pendante des traitements, communique
« Nous nous tenons en contact avec le cabinet du ministre du commerce et des P. '1': T. D'après les renseignements qui nous ont été fournis, M. Bokanowski rentrera le samedi 17. Il compte engager immédiatement des pourparlers avec le ministère des finances, de manière que le décret de relèvement des traitements puisse être signé avant la fin du mois.
» Vous connaissez les points essentiels de l'action syndicale obtention, pour les commis et pour les dames, des chiffres fixés par la commission Hendlé eCavantages analogues et cor respondants pour toutes les autres caNous vous tiendrons au courant de tous les incidents qui pourraient intervenir et nous vous demandons de tenir vous-mêmes vos camarades en haleine et prêts à mener l'action nécessaire si satisfaction nous était re-,fusée. »
Le dictionnaire de l'Académie paraîtra 'enfin au mois d'avril C'est au mois d'avril prochain si le travail de composition se poursuit normalement que paraîtra la premier fascicule de la nouvelle édition du Dictionnaire de l'Académie trançaise. La dernière fut publiée, on le sait en 1877. il aura donc ïallu un demi-siècle pour mettre au point cet ouvrage. On y trouvera le mot mondial que l'Académie a décidé, hier,, d'y introduire, ce mot ayant conquis ses quartiers lors de la guerre monmale. Auparavant, elle avait enregistré les candidatures de MM. Louis Madelin, Gabriel de La Rochefoucaüld, Tristan Bernard et Emile Hinzelin au fauteuil de Robert de Fiers, et elle avait chargé son bureau de la représenter, le 23 octobre, à Aleaux, aux cérélrronies du tricentenaire de Bossuet, A cette dé.légation se joindra Mgr Baudnllarts Une rixe dans un ba! à Saint-Ouen entre Français et Espagnols Deux blessés
il Emue Odin, 24 ans, plâtrier, M, rue Montmartre, à Saint-Ouen, se prenait de querelle, la nuit dM-mije, avec su u1aStreS86»Ansèle LaUosje, 26 uns, parce qu'elle avait accordé une danse h un Espagnol voisin.
Les compatriotes de ce-dernier, vexés de voir le plâtrier faire une scène son amte pour un sujet' aussi futile, -intervinrent; et bientôt une discussion, qui se déroulait dans une petite impasse s'ouvrant au 94 de la rue Montmartre, dégénéra en bagarre.
Tout a. coup Odin, pour faire peur à ses adversaires tira un coup de revolver en l'air. Mais l'un de ses camarades, Itoger l'csant, 23 ans, tôlier, 47, rue l'aul-Bert, à Saint-Ouen, lui arra,chu son arme et tira sur les Espagnols deux balles qui atteignirent au ventre l'un d'eux. Ma nuel Fumanal, 25 ans, terrassier. Ce dernier saisissant b son tour un pistolet tira par deux fois sur Pesant, qu'il atteignit au ventre. Les té- moins dn drame conduisirent les deux blessés à l'hôpital de la Charité où leur état fut jugé assez grave,
L'administration de cet établissement prévint M. Morizot, secrétaire du commissariat de SaintOuen, qui, accompagné de l'inspecteur Dhaleiue, vint immédiatement interroger les blessés Pesant et Fumanal ont été consignés 5 la disposition de la police.
Quant a Odin. cause initiale de la rixe, Il a été envoyé au Dépôt.
OERNIERES NOUVELLES SPORTIVES TENNIS, Le championnat simple des Etais.Unis. ForesMUixs, 15 septembre. Brugnon bat Jones, 9-7, 4-6, 3-6, 6-1, 6-1. Tlden bat Borotra, 6-1, 3-6, 10-8, 6-1. Hunter bat d'Hennessy, 4-6, 5.7, 6-0, 6-3, 6-4. Lacoste bat Manuel Alonso, 6-8, 6-4, 6-1, C-2. (Haras.).
UNE EXPLOITATION AGRICOLE RAVAGÉE PAR _UN INCENDIE Quatre millions de dégâts
Un incendie provoque par un courte circuit s'est déclaré, hier matin, a la ferme d'Echarton, près Corbeil, appartenant à NI. Milliez-Motieau. La récolte de l'année en blé, fourrage,.seigle, etc., tout le matériel agricole et les trois vastes bâtiments qui les abritaient ont été anéantis.
Les dégâts sont évalués à environ i millions.
Une épouse meurtrière
devant le jury de la Manche COUTAI\CES, 15 septembre. Télégr. Matin. Devant la cour d'assises de la Manche comparaît aujourd'hui la femme Feuardent, qui tua son mari, ingénieur de la direction des travaux de la marine, a Cherbourg.
En instance de divorce, la lenime Feuardent. avait tué son mari. le £9 septembre 1920. à coups de revolver, parce que la garde de leur enfant avait été confiée au père.
L'assassinat de Jeanne Mullier LIUE, 15 septembre. 'Kleph. V.atin. Les fnnéruillea de Jeanne Stullier. la victime de Finrimond lîobitaillie ont été célébrées aujourd'hui, à Lezennes.
Le petit cereueil était porté sur des brancards par huit jeunes filles. Toute la population, Je maire en tête, l'accompagna jusqu'au cimetière. Interrogé. Lille, par 31. Ulorinn, juge d'ins. truction, Itohitaillie a confirme les aseux qu'il avait faits les jours précédents.
A Neuilly, des malfaiteurs emmenaien un coffre-fort sur une brouette
Le propriétaire les met en fuite en tirant des coups de revolver M. Bertrand, entrepreneur, 7S, boulevard Bourdon, il Xeuilly, était réveillé, la nuit, par des bruits suspects. Il se leva et aperçut deux hommes qui sortaient des bureaux en poussant une brouette sur laquelle ils avaient chargé le colfre-fort qu'ils n'avaient pu éventrer. M. Bertrand tir quelques coups de revolver. Les malfaiteurs prirent la fuite en abandonnant le colïre-fort.
L'identité judiciaire a relevé des empreintes. NOUVELLES EN TROIS LIGNES Le général Gouraud présidera dimanche après-midi, une cérémonie patriotique au monu.ment de la i' armée, la ferme de Navarin. Le steamyacht Dolphin, à bord duquel sir A. Chamberlain rejoindra dimanche sa fsmilla, est arrivé a Cannes. (Matin.)
Les Canadiens français sont arrivés, hier ma tin, à Koehefort où ils ont été reçus a la pré fecture maritime. (Matin.)
Les torpilleurs américains Wippie et Barkcr nriverant demain à Brest où ils séjourneront jusqu'au 24 septembre. (Matin.)
DES DYSPEPTIQUES Une méthode simple et sûre. Neuf fois sur dix les dyspeptiques, ceux qui souffrent d'indigestion, gastrite, acidité stomacale, ffatnlence ou brûlures, peuvent obtenir un soulagement immé- diat en prenant de ta Magnésie Bismurée que la douleur se fait sentir. Elle neutralise l'excès d'acidité, arrête la fermen- tation, adoucit les parois irritées de l'estomac, et assure une digestion normale et sans douleur en très peu de temps. Achetez un flacon de Magnésie Bismurée (marque déposée) aujourd'hui chez votre pharmacien. Servez-vous en comme il est indiqué et vos maux d'estoc mac ne seront plus qu'un souvenir. Récente découverte de la Science Une communication remarquable a été ïait*en juillet dernier l'Académie des Sciences »a sujet des tissus c Flanelle ». D'après les expe-t riences laites, ces tissus bourrus, étanG pattieti' lièrement perméables aux échanges gaieuij freinent l'évaporation de la sueur et convient nent seuls comme sous-vêtement. i
Jamais de grimaces pour prendre EN 0 Quelle comédie, pour faire avaler aux enfants un purgatif au goût désagréable. ENO's "Fruit Salt" ne ^ur inspire au'1 contraire aucune répugnance. Ils aiment son goût mousseux et rafraîchissant. ENO est un laxatif effervescent aussi inoffensif qu'efficace, il ranime l'appétit et sans violence, facilite le bon état de l'intestin, condition essentielle de la santé. Uns cuillerée café dans un verre Seau
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AVAIENT PILLÉ UNE ÉPICERIE L'attention des agents était attiréd mercredi, vers minuit, par uue camion- nette arrêtée, tous feux éteints, à proxi- mité d'une épicerie, 2 et 4, villa d'Or. léans. »
Les gardiens de la paix, qui s'étaient mis en observation, ne tardèrent pas à voir cinq individus qui sortaient du magasin et sautaient en hâte dans la voiture, après avoir déposé un certains nombre de paquets.
L'automobile fut mise en marche.- Les agents, qui ne pouvaient douter qu'ils avaient affaire des cambrio->leurs, les sommèrent de stopper. Ceuxci accélérèrent leur vitesse. Les gardiens se jetèrent alors à leur pour- suite fi bicyclette.
Ils allaient désespérer de les rejoindre quand, tout à coup, la voiture, àl la suite d'une embardée, heurta un. arbre, projectant à terre ses occupants. Les agents s'empressèrent de" les ra* masser. Ils les conduisirent au com- missariat de la Santé. Ce sont les nommés
Albert Derain, 30 ans, mécanicien'» route de l'Hay, à Cachan, Antoine Derain, 35 ans, ouvrier peintre, 138, avenue de Rosny, au Perreux Marcel Appolot, 27 ans, mécanicien Legalllc^ porteur aux Halles, 33, rue du DocteurSaladier, et Girard.
Les cinq malfaiteurs, après avoir avoué à M. Ceccaldi, commissaire de police, qu'ils avaient participé au pil- lage de l'épicerie, ont été envoyés au Dépôt.
LisOBSÈQUESjnSADÛRA DUNCAN Nice, 15 septembre Téîégr. Malin* Le corps d'Isadora Duncan sera ramené à Paris samedi mati: pour être incinéré. M. Raymond Duncan arrivera à Nice demain matin pour assis* ter la. mise en bière et accompagner, la dépouille de sa sœur*
LA SEMAINE AU CINEMA
Certains producteurs de films (s'étaient itargués récemment d'avoir obtenu pour leurs films le patronage du gouvernement. Le pavillon tricolore servait donc à couvrir la marchandise, et ce pavillon avait été immédiatement réquisitionné pour la propagande publicitaire. Le gouvernement a, heureusement, opposé un démenti formel à ces allégations en communiquant la note officielle suivante
Aucun films quel qu'il soit n'est autorisé à se prévaloir du patronage ou de la collaboration du gouvernement ou d'un ministre quelconque. Les films qui cantinueraient à /aire état d'une soi-disant collaboration ministérielle ou d'un patronage gouvernemental seront interdits.
Il aurait été en effet peu logique que lie gouvernement favorisât un film plutôt qu'un autre. Les films doivent se suffire par leur valeur personnelle et s'ils sont beaux ils connaîtront¿le succès dans leur pays et porteront le renom de la France à l'étranger. La sollicitude et la protection du gouvernement doivent envisager de plus vastes horizons et c'est la cinématographie française tout entière qui doit en bénéficier.
Le cinéma français a besoin d'être protégé. les lourds fardeaux qui pèsent sur lui doivent être allégés et en traitant ces questions générales le gouvernement rendra vraiment service à l'ensemble d'une industrie, qui est l'orgueil de la France et qui, bien dirigée, fera, pour notre pays, une excellente propagande à l'étranger. PIERRE GILLES.
L'IMMENSE SUCCES
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"LA TENTATRICE
Film Metro.Goldwyn-Mayor
UNE SENSATIONNELLE NOUVELLE Depuis la création du c Pathé-ïournal qui fut le premier journal filmé d'actualités, bientôt suivi par le Gaumont-Actualités à, les journaux cinématographiques se sont considérablement développés dans presque totts les pays, et surtout aux Etats-Unis, constituant un spectacle dont le public est devenu très friand
Il est, en effet. extrêmement intéressant DCKir les spectateurs de c voir à l'écran les actualités du monde entier.
Des sociétés puissantes existent à l'étranger qui, grâce à l'engouement du public, grâce au nombre important de salles qui louent les films à des prix intéressants, connaissent un succès de plus en plus grand.
Pour obtenir de 'la clientèle, des prix qui peuvent rémunérer l'effort réalisé, il faut prouver oe qu'on peut faire et donner au public le goût d'un journal filmé vraiment complet. En présence de la concurrence de journaux filmés produits par des maisons étrangères, Pathé et Gaumont avaient décidé, il y a quelque temps, d'unir leurs efforts, pour assurer la publication d'un seul journal.'
Cette décision, qui permettait à ces deux maisons de mieux se défendre, les laissait encore en état d'iniériorité, car, comment pouvaient-elles organiser dans le monde entier la récolte des nouvelles filmées et leur transmission rapides
C'est alors que la Metro Goldwin, qui a déjà établi le meilleur et le plus important service mondial d'informations cinématogaphiques, a proposé à • Pathé-Journal » et à Gaumont-Actualités », d'éditer en commun un journal filmé.
C'est ainsf que. très prochainement, le public des salles cinématographiques françaises, pourra voir projeter sur les écrans le « Pathé-Gaumont-Metrc-Journal qui. publiant chaque semaine les actualités mondiales, et possédant une organisation autonome dans tous Jes pays du monde, sera le « plus vu et le « premier informé des journaux d'actualités.
Le public français appréciera certainement que c'est, non pas en concurrence avec Pathé et Gaumont, mais en association avec ces deux vieilles maisons, que ce nouveau journal nlmé va paraître.
LES NOUVEAUX FILMS
CASANOVA
Jamais film ne fut plus acclamé lors 'de sa présentation. On peut, sans craindre d'être taxé d'exagération, affirmer que Casanova, réalisé à 1 écran par Alexandre Volkoff, est un pur chefd'œuvre et constitue, du début au tableau final, un véritable enchantement. La vie du prodigieux aventurier que fut ce don Juan vénitien abonde en épisodes aussi passionnants que variés. Du fatras de ses célèbres « Mémoires Norbert Falk, VolkoH et Mosjoukine ont, tiré un scénario parfaitement équilibré. Les multiples aventures du héros, reliées entre elles avec habileté, offrent l'impression d'un roman d'une homogénéité impeccable traduit en images fastueuses et combien vivantes. Dès la première scène, l'action se précise, elle entraîne le spectateur et s'amplifie sur un rythme étonnant.
Il n'est pas possible de résumer en quelques lignes la vaste intrigue qui mène Casanova de Venise à Vienne, de Vienne en Russie, et le ramène dans la ville des Doges, théâtre de ses exploits coutumiers. Il est difficile également de décrire telle ou telle scène d'un film aussi éblouissant. Tout s'harmonise et se compléta avec un rare bonheur. Les scènes à grande figuration alternent avec les scènes d'émotion et l'on ne peut qu'admirer.
Venise, la Venise du dix-huitième siècle, fiévreuse et frémissante, ville d'amour, de* joie et d'intrigues, revit tout entière dans Casanova. Le carnaval exubérant, tant de fois décrit, ne l'a jamais été avec autant de réalisme et d'enthousiasme. Les canaux couverts d'embarcations, les rues et les places encombrées d'une foule grouillante et pittoresque, donnent nettement 1 impression d'une folie collective; d'une joie enfantine'et débordante qui rappellent celles des « kermesses 'des grands maîtres flamands. Les fêtes de la de Russie sont également de toute beauté, leur souplesse aristocratique leur mouvement mêmes en font de véritables fêtes des yeux.
L'interprétation est elle aussi au plan de la perfections. Tout d'abord, Mosjoukine. Dans le rôle de Casanova, il s'est si bien identifié à son personnage qu'on les confond tous deux. Ardent, püme-sautier, spirituel et douloureux, il joue avec toute son âme et tous ses nerfs, emballe et surprend tout à la fois Jamais artiste ne fut capable d'extérioriser avec autant de force les sentiments qui l'agitent. Animateur du film, Mosjoukine a fait là une de ses plus jolies créations.
Suzanne Bianchetti est une impératrice de grande classe. Majestueuse dans les scènes d'apparat, grande dame parmi ses courtisans, elle redevient très femme dans les scènes d'abandon. Diana Karenne, la gracieuse Jenny Jugo, Rina de Liguoro, Olga Day, Paul Guidé, Decoeur, Tedeschi, Bouamerane, Klein-Rogge ont également fait preuve de beaucoup de talent.
Casanova fait honneur à l'écran français, c'est le «' clou » de la saison qui prendra place au répertoire classique du cinéma mondial.
JACKIE JOCKEY
II y a longtemps que lq sympathique petit acteur Jackie Coogan n'a pas paru sur nos écrans. On le reverra avec plaisir dans jackie jockey, toujours enfant, toujours malicieusement émouvant.
Jackie a la passion des chevaux son rêve est de devenir jockey. Mal-
heureusement ses grands cheveux l'em. pêchent de réussir et le font prendre pour une fllle. Il en fera le sacrifice pour monter un cheval ignoré. Un entraîneur a truqué la course. Jackie, serré par un autre jockey, est culbuté, mais il a cependant passé le poteau le premier et c'est lui que l'on proclame vainqueur.
Jackie sans ses cheveux est charmant, sa figure expressive, ses grands yeux lui vaudront toutes les sympathies. Le film est une amusante étude des milieux sportifs. La course finale est très empoignante.
LA VOLONTÉ DU'MORT
Rarement film fut tourné avec un tel souci de l'atmosphère et de l'ambiance. Recherche des plans, angles, lumière, tout contribue à la beauté de l'oeuvre. L'intrigue est un peu balzacienne. Un'homme a légué une fortune à une jeune fille, sa parente éloignée. Le testament ne doit être ouvert que vingt ans après sa mort, et l'héritière n'en bénéficiera que si elle est recon- nue saine d'esprit. On fait disparaître un témoin gênant et la famille tente de faire croire à la folie de la jeune fille pour s'emparer de.l'héritage. Une mise en scène étrange commente ce thème et tient le spectateur en haleine. Cinématographiquement ce film est une manière de chef-d'œuvre Il vaut cent fois les fantaisies caligaresques de ces dernières années. Laura La Plante, entourée de bons artistes, est profondément émouvante dans le rôle de l'héroïne.
DIRECTION CAUMONT-LOEW- METRO CINÉMA MADELEINE avec RAMON NOVARRO PRIX SPECIAUX MATINEES SEMAINE 2 h. 45 précises 8 h. 45
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A TRAVERS PARIS Le pseudo-comte était un escroc. Le c comte Jean d'Aigrefeuilles » faisait d'importantes commandes a des éditeurs et marchands de livres rares et anciens du Se arrondissement. A la livraison il disant aux employés qu'il passerait payer, et l'on n'entendait plus parler de lui. L'escroc, qui vient d'être arrêté, se nomme Robert Ohamonal, 24 ans, sans profession, rue ,Washington.
Le coup part et tue. M. Henri Mureau, 18 ans, employé de commerce, 95, avenue Féllxt'aure. blesse mortellement, en manipulant un pistolet,. sa grand mère, Mme Marie Stumps, 79 ans, 266, rue Lecourbe.
Livreur Indélicat. Charles Charlier, 34 ans, livreur, 75, boulevard de la Villette, joue dans un tripot, 12, rue de la Butte-aux-Cailles, une somme de 25.000 francs, montant de ses encaissements, et la perd. Il est arrêté sur plainte de son patron, ainsi que le tenancier du tripot, nommé Dubuis.
Les machines à écrire ne revenaient pas. SSaguala, 35 ans, 41), rue Louis-David, à Bagnolet, et Rémy Bailly, 51 ans, 10, rue Monge, louaient des machines à écrire qu'ils revendaient pour leur propre compte. Le montant de leurs escroqueries atteint 35.000 franc.}, Ils sont tous deux écroués.
Les secrets de la Seine On retire de la Seine, en face le .quai de la Râpée, le cadavre d'une femme de 65 ans environ, pauvrement !Vêtue. Elle portait du linge marqué 8.R. et S:A. Le corps est l'Institut médico-légal. L'épuration de. Paris. Le commissaire du quartier du Bel-Air visité, l'autre nuit, dix hôtels de son quartier. 40 étrangers ont été Interpellés. Trois d'entre eux, dont les papiers n'étaient pas en règle, ont été conduits à la préfecture de police.
AUTOUR DE PARIS SEINE
GENTILLY. La colonie scolaire de vacances, qui séjourné depuis six semaines, à Louhans et aux environs, et qui comprend environ 200 enfants, sera de retour aujourd'hui vendredi, 16 courant, à 17 h. 10, à la gare de Lyon. LEVALLOIS. Le commissaire de L-evallots a fait des descentes dans six hôtels de sa commune. 175 hommes et femmes ont été interpellés Un individu qui était en possession d'un reyolver a été arrête
NEUILLY-SUR-SEINE. L'Harmonie Industrielle et commerciale H. Lefebvre, donnera un concert public ce soir vendredi, à 20 h. 80, place du Marché.
SEINE-ET=OISE
AULNAY-SOUS-BOIS. M. Lesimple, 65, rue Vercingétorix, vient de signaler la' disparition de son fils André, âgé de 11 ans.
ELISABETHVILLE. Mgr Gibier, évêque de Versailles, posera dimanche, assisté de M. de Broquevilie, la première pierre de l'église Sainte.Thérèse de l'Enfant-Jésus.
FONTENAY-LE'VICOMTE. On découvre sur la ligne du P. L. M., le cadavre de M. Alfred Coudert, 45 ans, la tête séparée du tronc. Sui. cide probable-.
G ARCHES. A la suite d'une nouvelle ten.tative de cambriolage commise l'a van-dernière nuit è la gare, un employé, Albert Blanche, a été arrêté.
OISE
CHAMBLY. Georges Lejeune; 13 ans, en allumant de la poudre provoque une explosion. Robert Lefèvre, 4 ans, et Jean Laborde, 7 ans, qui jouaient avec Lejeune, sont brûlés. Lefèvre, atteint aux yeux, à été envoyé aux QuinzeVingts,
A TRAVERS LES DÉPARTEMENTS [DES CORRESPONDANTS PARTICULIERS DU c MATIN 3] ALLIER. Moulins. Jean Simon, 14 ans, qui s'amusait a se suspendre à une vigie mé.tallique, est tué net par la chute de celle-ci. COTES-DU-NORD. Saikt-Brieuc. En s'amusant sur le bord du canal de Nantes & Brest, le petit Albert l'aufe, tombe à l'eau. Sa sœur Joséphine, 9 ans, en voulant lui porter secours, est entraînée dans le canal et les deux pauvres petits se noient.
DROME. ETOILE. Une enfant de trois ans, fille de M. et Mme Fernand trait, cultivateurs, absorbe le contenu d'un flacon d'acide sulfurique et meurt après d'atroces souffrances.
ISERE. GRENOBLE. M. Jean Berge, propriétaire aux Abrete, réveillé par des inconnus, qui se prétendaient victimes d'une panne d'auto, est roué de coups par ceux-ci, qui ont ensuite pris la fuite. M. Berge est grièvement blessé. HAUTE-GARONNE. BAGNÏRES-OE-LUCHON. Un incendie dû à un court-circuit a pris naissance dans un hôtel. Les dégâts sont évalués à 8D0.000 francs environ.
NORD. Sohaih. L'autopsie ordonnée a la suite du décès de Mme Foulard, 21 ans, conclut à une mort naturelle due à une méningite.
RHONE. LYON. -L'apprenti cartonnier Joseph Besson, 14 ans, a été surpris au moment où Il emportait une somme de 100 francs qu'il venait de voler dans le tiroir-caisse de M. Gagnoud, charcutier, Grande-Rue, Oullins. Interrogé, ce précoce malfaiteur a avoué avoir participé déjà à vingt cambriolages.
SEINE-INFERIEURE. Rodes. Un corn. mencement d'ineenriie «Vînt? A \){ du jstejimur Udidja, amarré dans le l'un.
NOCES DE DIAMANT 1
Mme et M. HENRI FAGUET, mariés depuis 18Ô7, dont on vient de célébrer à Brantôme (Dordogne), les noces de diamant. M. FAGUET est né le 5 mai 1840. Mpie Faguet, Je 18 mars 1843.
Les passages à niveau meurtriers Troybs, Ils septembre. Télégr. Matin. En traversant un passage à niveau, à Romllly-surM. Alphonse Voyé, 84 ans, atteint .de sur,ju- et du est happé et littéralement WIJ4 par Je rapide Taris Baie,
AU FEU. Une maison de films 'à brûlé l'autre jour à Londres. quatre femmes ont péri dans l'incendie et les dégâts se chiffrent par plusieurs centaines de mille francs.
Nous lisons, hélas trop fréquemment de pareilles nouvelles. La pellicule cinématographique dite « film cellulo 3 est essentiellement inflammable. Un court-cirouit, l'imprudence d'un fumeur à proximité d'un rouleau de celluloïd et voilà une catastrophe déclenchée. Le feu trouve un aliment facile et des explosions se produisent, qui sont un danger pour les maisons voisines. Il y a quelques années plusieurs accidents graves arrivèrent dans les cabines de projection. L'échauffement causé par les lampes mettait le feu à la bande et tout flambait. Vous vous rappelez l'incendie du bazar de la Charité dû à la pellicule et, plus récemment encore, cette catastrophe effroyable d'un cinéma canadien où la panique des spectateurs compléta l'hécatombe de victimes.
Pour remédier à ce danger il avait été prescrit de placer entre les charbons et le film une cuve à eau qui tempérerait la chaleur, du foyer lumineux. Mais cette précaution s'est avérée insuffisante. Les stocks de pellicules, les dépôts, les magasins étaient toujours à la merci de l'incendie, c'est la raison pour laquelle on a imposé la pellicule « non flam le film ininflammable étant à l'heure actuelle tout à fait à point. Le support d'acétoïd est aussi solide que le support de celluloïd et il a l'énorme avantage d'être sans danger. Les émulsions positives ont tous les avantages du film positif ordinaire, et leur manipulation n'est plus un cauchemar pour les opérateurs et les ouvriers. Le gouvernement a d'ailleurs rendu obligatoire l'emploi de la pellicule ininflammable. L'année prochaine tous les cinémas devront obéir à cette sage prescription, un délai raisonnable ayant été accordé pour l'usure du stock en pellicule inflammable.
Le cinématographe a été longtemps suspecté d'être un spectacle dangereux à cause des risques d'incendie. Bien des familles se souvenaient avec effroi des sinistres passés. Les dépôts de films étaient interdits dans les agglomérations et il fallait toujours, pour les installer, justifier de précautions extraordinaires. Le film non flam » a mis fin à l'anathème, il est donc tout à faiirnonmal que son emploi devienne une habitude, d'autant plus agréable qu'il rassure tout à fait les spectateurs. p- G- Une visite au château d'Orly et **44 +4*4
En créant la blut2cette du cinéma, ses fondateurs ont voulu doter les milieux cinématographiques français non seulement de tous les avantages immédiats qu'offre la mutualité à ses adhérents, mais aussi assurer leurs vieux jour en organisant une maisons de retraite qu'elle installe au domaine d'Orly. M. Léon Brézillon, président fondateur de la Mutuelle du cinéma, avait convié lundi dernier la presse cinématographique à venir se rendre compte des progrès réalisés par la Mutuelle au domaine d'Orly, acheté pour servir de maison de retraite aux artisans de l'art cinématographique.
Devant les résultats acquis, on ne peut qu'être impressionné par l'effort puissant de prévoyance et d'organisation qu'ils représentent. Situé dans une région très salubre, à l'air vif et sain, Orly représente le meilleur endroit de repos dont puissent rêver tous ceux qui auront consacré leur activité à faire naître et développer la cinématographie française.
Le château, aux chambres nombreuses, meublées, aux salles de bains parfaitement aménagées, aux larges puvertures recevant le soleil et la lumière, est remarquablement disposé. Un parc d'environ huit hectares. planté d'arbres aux vastes ombrages, entoure le château. Une garderie d'enfants fonctionne déjà, Installée dams des bâtiments conçus suivant l'esprit d'hygiène le plus moderne. De vastes potagers alimenteront les cuisines et de nombreuses transformations sont en cours d'exécution pour faire d'Orly le digne pendant de Pont-aux-Dames, comme de Ris-Orangis.
La Mutuelle du cinéma a produit là un effort qui mérite d'être aidé et encouragé et dont il convient de la féliciter.
COOGAN Grand
NAVIRE AVEUGLE avec
ADELQUI MILLAR B PRODUCTION MILLIET
Edition FRANCO-FILM
LES PRESENTATIONS LES CINQ SOUS DE LAVARÈDE d'après le célèbre roman de Henri Chabrillât et Paul d'Ivoi, scénario nouveau U'Arthur Bernède, mise en scène de Maurice Champreux. Production de la Société des CinéromansFilms de France.
La plus grande maison d'édition française qui avait terminé sa saison de présentations par le triomphe sans précédent de Casanova, a repris mercredi, à l'Empire, ses présentations par une œuvre nouvelle les Cinq Sous de Lavarède, avec Georges Biscot, le plus populaire de nos comiques de l'écran. Ce roman enchanta notre jeunesse et le film l'a remis en valeur pour nous permettre de le goûter, de l'apprécier encore. Ce scénario à la fois sportif et sentimental, dans lequel l'émotion contenue se mêle si agréablement au rire, souvent même à l'éclat de rire, a tout ce qu'il faut pour séduire et enchanter le public, toujours épris de bonne liumeur et d'audace.
Le point de départ est d'ailleurs des plus heureux et l'histoire de ce journalliste sportif qui doit gagner son héritage en faisant le 'tour du .monde avec cinq sous dans sa poche, est une trouvaille qui a été très habilement développée et exploitée par les auteurs comme par le scénariste.
Le problème se pose à chaque scène. Comment Lavarède quittera-t-il Paris? Comment s'embarquera-t-il au Havre? Que fera-t-il pour traverser l'Amérique ? Et chaque point d'arrivée est également le point de départ d'une nouvelle aventure qui intrigue le spectateur.' C'est ainsi que nous suivons Lavarède dans son voyage autour du monde, attachés de plus en plus à ses pas par la façon heureuse autant qu'imprévue avec laquelle il sait triompher des obstacles qui se dressent sur sa route.
Maurice Champreux a très habilement tiré parti de ce scénario plein de vie et de mouvement, au cadre si divers. Sa réalisation est parfaite autant au point de vue dé l'évocation que de la suggestion. Le découpage est des plus vivants. Il y a entre autres dans la partie qui nous a été présentée, un naufrage de bateau de très grande allure et d'une sincérité émouvante. Armand Lavarède, c'est Oeon?.- Biscot, et n'est-ce pas tout dire ? Aucun Interprète ne pouvait mieux convenir à ce rôle écrasant, h la fois comique et sportif, souriant et émouvant par la franche' simplicité du caractère de son héros. Biscot est un Lavarède exubérant d'entrain et de jeunesse et dont ( enthonsiasme et la fantaisie déchatneront le rire dans les salles. A ses côtes, Ja.nine Lié7er, dans le rôle de miss Anrett. est d'un charme, d'une fraîcheur sfirlulsinie.. Dans ce film d'aventures, elle représente toute la grâce féminine et l'on comprend que, encouragé par elle. Lavarède ait surmonté'tontes les difficultés. Carlos Avril est un Bouvreuil très amnsa.nt, car dans ce film, où tout est fantaisie, le grand troisième rôle donne lul-mêrrm une note comiaue. Les noires machinations de ce traître amusent et mettent encore plus en valeur la rénssite du héros
Il faut citer également Anna Lefeuvrier, Paulette Berger et David Evremond. tous très à leur place dans leurs personnages respectif!»
T,es Cinq Sous de Lavarède vont connaître le mois prochain, dans les salles, l'accueil triomphal qu'ils ont rencontré à leur présentation et c'est une fois de plus à la Société des Cinéromans-Films de France que.la cinématographie française devra ce grand succès.
Le rôle de Mme Récamier avait été attribué à Mme Claude France, mais les obligations de cette grande artiste, qui tourne en 'ce moment la Madone des sleepings et Bicchi, l'ont empêchée d'accepter cette création. I IVAN MOSJOUKINE f | DANS [films DE frange! 5 (SOCIÉTÉ DES CINEROMANS) S | Ce n'est = | ni un super-film | 5 ni un hyper-film | 1 ni un superhyper-film | = C'est incontestablement = LE GRAND FILM î
LES MILLE ET UN MATIJSS La
La lettre arriva par le courrier du soir.
Caroline, qui râpait un morceau de gruyère dans une assiette creuse, inséra l'enveloppe entre sa gorge suante et le bord de son corsage, n Cyprien me lira ça tout à l'heure, quand il rentrera 1 » pensa-t-elle. Son tempérament placide ne l'inclinait à' aucune curiosité spéciale. Mieux tout ce qui était imprimé ou dactylographié la rebutait totalement Cyprien rentra à l'heure habituelle, Son haleine fleurait l'air et ses paupières lourdes recouvraient à demt ses yeux globuieux, d'un bleu de faïence. Il posa distraitement sa moustache poissée sur la joue de la ménagère et il lui demanda
Rien de neuf ?
Si une lettre 1
Donne 1
Et, dès que l'homme eut éventré l'enveloppe de papier grenu Ça, alors 1 'exclama-t-il.
Quoi ?. Qu'est-ce qu'il y a ? On a gagné le gros lot, à la tombola 1
Sans blague 1
Sous le coup de l'émotion, Caroline avait lâché la croûte du fromage sec qu'elle grignotait, en :nanière d'apéritif.
Tiens Regarde si je mens D'un ongle endeuillé, Cyprien souligna le paragraphe triomphal « Monsieur, j'ai le plaisir de vous informer que votre numéro 3.652 est sorti au tirage de la tombola des Humoristes i2npénitents et gagne le gros lot, soit une chambre à coucher e^palissandre que nous tenons à votre disposition, à partir de ce jour, en nos bureaux, 11, rue de Rennes. Avec tous nos compliménts, recevez, monsieur. Il
Tu vois, hein ? Toi qui ne voulais pas prendre de billet, sous prétexte qu'on ne gagne jamais rien dans ces machines-là ?. C'est nous qu'on s'applique le gros lot Et quel gros lot
Une chambre à coucher en palissandre soupira Caroline, extasiée. C'est comment, le palissandre ? demanda Cyprien à sa compagne. C'est du bois avec du bronze répondit Caroline.
Du bois de riche, quoi 1 conclut l'heureux gagnant en repliant la lettre.
Dès qu'ils eurent expédié le diner, qu'ils arrosèrent longuement, Caroline et son mari passèrent dans leur chambre à coucher.
D'un œil dédaigneux, ils évaluèrent les meubles ne pitchpin dont, jusqu'alors, ils avaient fait leurs délices
Mince Quand je pense qu'on a couché pendant six ans là-dedans s'écria Cyprien. Fallait, vraiment, pas être dégoûtés 1
Pour sûr Tiens, regarde, la glace de l'armoire qui est tout écaillée 1
Et le rebord de la table à toilette qui se décolle Tu parles d'un fourbi Quand c'est-y que t'iras chercher la chambre en palissandre ? Demain I. T'as bien vu sur la lettre que ces messieurs disaient comme ça qu'ils la tiennent à notre disposition 1. Je louerai une charrette à bras et j'enlèverai le morceau, illico 1 3fe t'aiderai promit Caroline. Je pousserai la voiture 1
Si tu veux
Il y eut un silence. La réflexion contractait les muscles frontaux du ménage.
Dis donc, Cyprien ? fit alors Caroline. Où c'est-y qu'on va la loger, la chambre en palissandre ?
Ici, parbleu 1. Où voudrais-tu la mettre ?
C'est qu'il y a déjà la vieille, qui tient de la place 1
La vieille 1 La; vieille 1 éclata Cyprien. Non, mais, des fois, tu ne penses pas qu'on ya garder cette saleté-là ?
D'un coup de pied, il fit sautér une des grêles chaises cannées qui encadraient la fenêtre.
C'est tout juste bon à faire du feu I décréta-t-il.
Prudente, Caroline observa C'est pas une raison, tout de même, pour la démolir L. Il vaudrait mieux la revendre I
A qui ?
Est-ce que ton frère, qui va se marier, ne cherche-pas justement à acheter une chambre ?
Tu crois qu'il en voudrait ? On peut toujours le lui demander 1 sa nous débarrasserait rudement
Cyprien était l'homme de toutes les décisions.
On y va ?
Si tu veux 1 répondit la douce Caroline.
Le couple trouva le frère de Cyprien déjà couché. Et lorsque les époux lui eurent exposé le but de leur visite Je ne demande pas mieux que d'acheter votre chambre assura-t-il. Seulement, vous savez, je ne suis pas bien riche Combien que vous en voulez ?
Huit cents francs répondit Caroline.
Vous me la laisserez bien à six ? Après une palabre interminable, le marché fut conclu, sous la seule condition que le frère de Cyprien viendrait enlever lui-même son acquisition, le lendemain, à la première heure.
.Ce ne fut pas sans un certain serrement de cœur que Caroline vit partir les meubles luisants qu'elle avait encaustiqués à tour de bras durant plus de huit années:
Cyprien, qui surprit la goutte claire qui perlait au coin de l'œil de sa femme, lui, bourra les côtes d'un poingbienveillant
Allons! allans Sois pas sensible comme ça Il y a bien des gens qui voudraient être à notre place et changer leur chambre de pitchpin contre une en palissandre 1
Puis, pour achever de remonter Caroline
Essuie tes yeux et viens avec moi chez le loueur de charretons 1 **#
Un monsieur grave, à cravate flottante et rondes lunettes d'écaille, reyul Caroline et Cyprien, au siège de l'Association des humoristes impénitents.
Vous désirez ?
La chambre à coucher en palissandre 1 balbutia Caroline. C'est nous qui avons gagné.
Ah I très bien I. Et vous.venez chercher votre lot ?
Oui, monsieur 1 Le charreton est en bas 1
L'homme aux lunettes d'écaille se retourna et prit une boite de carton, posée entre un classeur et 'le téléphone, sur la cheminée. Puis, comme les heureux gagnants demeuraient immobiles
Hé bien Qu'est-ce que vous attendez ï
Caroline et Cyprien se regardèrent avec épouvante
Niais. ?
Le monsieur saisit alors une paire de ciseaux, trancha la ficelle, souleva le couvercle de ia boite et dit paisiblement
Remarquez la qualité du bois et la finesse de l'exécution Vous pourriez chercher longtemps avant de trouver une aussi Jolie chambre de poupée que celle-là I
Albert-Jean.
(Droits de reproduction et de traduction réservés)
VIE
Bourse de commerce de Paris
du 15 septembre 1927
BLES. Disponible (cote officielle), 156,50 ii 158; base de liquidation, 168; courant, 155154,75155 payés; octobre, 156,25 payé 4 derniers, 167 payé; novembre-décembre, 158 plus report 0,50 payé; 4 de novembre, 158 plus report 1,50 payé.
FARINE.FLEUR. Base de liquidation, E25; courant, 213 payé; octobre, 210 N; 4 derniers, 212 N novembre-décembre, 215 N; 4 de novembre, 215 N. Farine de consommation. Taxe officielle applicable dans le département de la Seine (arrêté préfectoral du 1S mai 1927). La farine devra être obligatoirement composée de 90 de farine entière de froment et de 10 de farine de seigle. Toutefois, il défaut de farine de seigle, l'addition de 10 de farine des succédanés ci-après est autorisée orge, riz, manioc, mais, sarrasin, farine et semoule de blés durs, dit gruaux D séparés ou mélangés entre eux, 229.
AVOINES. Noires base de liquidation, 104 courant, 103,76 payé octobre, 104, plus report 0,60-0,25 P 4 derniers, 104, plus report 125-1,75 novembre-décembre, 104, plus report 2 50 payé; 4 de novembre, 104, plus report S-8,60. Diverses base de liquidation, 103 courant, 102,50 N octobre, 104 N 4 derniers, 105 A novembre-décembre, 106 N 4 de novembre, OEG*E3. De brasserie. Base de liquidation, 125 courant, 124 payé octobre, 124 6 126 4 derniers, 127 V. novembre-décembre, 126 payé; 4 de novembre, 126 à 126,60, "» SEIO1.ES. Base de liquidation, 133; courant, 133; octobre, 133; 4 derniers, 133; novembredécembre, 133; 4 de novembre, 133, tous nomSUCRE. Blanc n° 8 courant, 234 payé; octobre, 209 payé; 3 d'octobre, 209 payé; 3 de novembre, 210-210,50 payés. Cote officielle (disponible), 240-242.
CAOUTCHOUCS. Crêpes first latex et feuilles fumées gaufrées courant, 19,50 V; octobre, 19,50 V; 3 d'octobre, 19,75 V; novembre, 19,50 V; 3 de janvier, 20,25 V; février, 20 payê; 8 d'avril, 21,25 V; mai, 21,10V. K1Z. Courant, 190 N; octobre, 190 N; 4 derniers, 190 N; novembre-décembre, 190 N; janvier-février, 190 N. Brisurea courant, 160 N; octobre, 160 N; 4 derniers, 160 N; novembredécembre, 160 N; janvier-février, 150 N. Marché aux bestiaux de la Villette Gros bestiaux. Amenés: 1.718 bœurs; 860 vaches; 185 taureaux. Au total: 2.763 têtes. Entrées directes aux abattoirs, 248. Réserve vivante dans les bouveries, 874. Invendus, 61. Hausse de 0,10 à 0,20 au kilo.
Veaux. Amenés: 1.482. Entrées directes: 1898. Réserve vivante, 331. Invendus, 88. Moutons. Amenés: 9.758. Entrées directes: 8 841 Réserve vivante 2.470. Invendus, 450. Porcs. Amenés: 1.861. Entres directes, 1.715. Réserve vivante, 810.
COURS DE CLOTURE
Au kilo net pour les trois qualités Bœu/i 9 20 8,E0, 6,40; Vaches: 9,80, 7,90, 6,20; 7'au,reaux: 810, 7,10, 6,60; Veaux: 12,00, 10,50, 8,50; Moutons: 15,50, 12,00, 9,80; Porca: 12,14, 10,66, 7,86; Porca, poids vif 8,50. 7,40, 5,50. Cours extra, le kilo net, il titre d'indication: Bœufs, 9,40. Vaches, 9,50. Taureaux, 8,30. Veaua, 13,20. dtou.tons, 16,60. Porcs, 12,42.
Cours extrêmes correspondants poids vit (approximatifs) Bœufs, 5,64. vaches, 6,70. 7'au. reaux, 4,98. Veaux, 7,92. Moutons, 8,80. Porc», 8,68.
Marché aux vins
VINS (prix à l'heoto nu)
Béziera vins rouges, 210 à 230 fr.
Narbonne vins du Narbonnais, 8 12', de 200 il 210 fr. vins des Corbières. 10-12-, 215 à 285 francs.
Montpeltier vins rouges 9-11*. l'hecto 215225 fr. vins rosés et blancs (pas d'affaires) Bonscbets et alicante 1927, 19-20 Ir. le degré. Nimes vins 1926, pas de cote vins ronges nouveaux, le degré 18 à 19 franca.
Maraeille vins Bouches-du-Rhône et Var, rouges 9-11' 6, 200-230 fr, l'hecto vins d'Algérie rouges, 10-12", 235-245 fr. Espagne, rouge, U-12', 220-235.
Paris rouges, 8' environ à 10', £50-270 Corbières 11', 275 fr. et au-dessus Algérie, 11-12", 265 et au-dessus vins blancs ordinaires, 250-255 supérieurs, 275 Espagne blanc, 11' 6, 240.
ALCOOLS (prix il l'hecto DU) s
Béliers 8/6 de vin 86*. 665-685; 3/6 de marc, 86*, 530-540; eau-de-vie de marc 52', 812-325 eau-de-vie de vin 52*. incoté.
̃Mimes eau de vie de marc 62', S3OS4O. ;Pari, eau de-vie Calvados 60', 87ÔK50,
Paris métaux précieux
ARGENT. Achat, 460; vente, 530. OR. Achat, 16.950; icnte, 17.800. PLATINE. Achat, 48.000; verte, 58.000. Cours du Havre
LE HAVRE, 16 septembre. Clôture. Cotona tendance facile, vente 2.400 balles. Septembre, 788; octobre, 734; novembre, 729; dé.cembre, 728; janvier, 725; février, 723; mars, 724; avril, 722; mal, 723; juin, 720; juillet, 717; août, 716.
Calés tendance soutenue, ventes 1.000 sacs. -Septembre, 451,50; octobre, 452,25; novembre 450,25; décembre, 481; janvier, 425; février,' 420,25; mars, 416,50; avril, 413,75; mai, 405,60; juin, 401,76; juillet, 898,50; août, Incoté. Laines tendance calme. Septembre, 1.800^ octobre, 1.800; novembre, 1.760; décembre, 1.760; janvier, 1.750; février, 1.760.
Cours des sucres de Londres
LONDRES, 15 septembre. Sucre blanc granulé tendance soutenue. Sur septembre V. 15/7 1/2, A. payé sur octobre V. 16/8, A. payé sur décembre V. 14/11 1/4, A. 14/10 1/2 sur mars 16/9 8/4, A. 16/9 sur mai 17/1 1/2, A. payé.
Cours des métaux de Londres
LONDRES, 15 septembre: Antimoine spé.cial, 69 10/. à 70.
Cuivre comptant pour prompte livraison, 54 19 4 1/2; livrable 3 mois, 65 9 4 1/2; Best Selected, 60 5/- à 61 10/ Electrolytique, 62 6/- à 62 10/
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LES EPREUVES SPORTIVES DU "MATIN" Le tournoi de tennis
de l'Est de la Franche
NANCY, 15 septembre. Le Stade universitaire lorrain organise à Nancy, pour les 17, 18 et 19 septembre, le grand tournoi de tennis de 1 Est de la Franca, sous le patronage du Dfatin,
Cent-trente joueurs et joueuses participeront au concours.
Vingt villes seront représentées Pa.ris, Amiens, Epernay, Reims, Châlonssur-Marne, Sarrebruck, Strasbourg, Barle-Duc, Samt-Mihiel, Wassy, Belfort, Epinal. Colmar, etc., qui délégueront leurs meilleures raquettes. Les joueurs et joueuses nancéiens du Tennis Club, du T.C.L. et du S.U.L., leur donneront la réplique.
Des deux cents parties qul seront disputées pendant le tournoi, les éliminatoires auront lieu sur les courts du T.C. Nancy et S. U. Lorrain et les fina les seront jouées sur les courts du Parc des Sports du Pont-d'Essey.
Un banquet réunira, samedi soir, concurrents et organisateurs. (Mat2n.; CARTE DU TEMPS
CECI INTERESSE tous les jeunes gens et jeunes filleï tous les pères et mères de famitta Four la rentrée des classes, avant ,de prendre une décision dont dépendra votre avenir ou l'avenir de vos enfants, renseignez-vous sur les programmes, sur les méthodes et sur la valeur des maltres de l'Ecole Universelle, placée sous le haut patronage de l'Etat, la plus im. portante du monde, en lui demandant celles de ses brochures qui se rapportent aux études ou carrières qui vous intéressent. Ces brochu- '1, res vous seront adressées gratuitement par re-, i tour du courrier.
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'Tour EiKel (2.650 mètres)., Renseignements et informations aux heures habituelles. 18 heures 45 le Journal parlé par T. S. F. • M* Albert Noret « Autour de la vie économique » M. René Sudre « La science qui se fait. M. Paul Dermée « Le courrier littéraire.. la chanson du jour, sous la direction de M. Léon Raiter M. Georges Delamare, Maro Frayssinet, André Delucour, Pierre Descaves. André Fournel, Alexis Surchamp, Mme Paul» Heilès, MM. Jean Volvey, Bertrand Dupeyrat. dans leurs rubriques les échos et les dernières nouvelles. 20 h. 15 radio-concert 1. Egmont, ouverture (Beethoven), l'orchestre 2 A) Les présents B) Notre amour (Fauré) Mme Griveaux-Bittard, cantatrice 8. Petitt ̃ suite d'orchestre, jeux d'enfants (Bizet), l'orchestre 4. A) L'enfant et le cor merveilleux (Schumanu) B) Sérénnde inutile (Brahms) Mme F. Griveaux Bittard 5. Symphonie Jupi.ter (ut majeur) (Mozart), l'orchestre. 21h.J.5: Université populaire par or. S. d'. M. Philippe Lamout Vers une nouvelle forme d'éloqueuce par la radiophonie. Mme Bonfante 1 La science iL travers les savants » M. André Delacour « Histoire de la poésie contemporaine » M. le D' de Medevielie Le traite- ment inhalatoriâl » M. Grandigneaux « La genèse de l'œuvre d'art » M" Petitot-Cartellier « Conseils de droit pratique ». Station tatliotéléphonique do l'Ecole supérieure des P.T.T. (158 mètres). 8 heures et 10 h. 25 informations. 14 heures .concert organisé 'par l'Association générale des auditeurs de l'.S.F. Programme 1. Petite suite (Debussy); 2. Madrigal (Gaubert); 3. Le Roi d'Ya, sélection (Lulo) 4. Rigaudon de Dardanus (Ra. meau); 5. Hapho, fantaisie (Masseuet); 6. La farandole (Dubois). 15 heures diffusloa du concert donné au concours Lépine (chef M. Germain). Programme Sous l'aile d'un pierrot (Chillemont) Santiago, valse (Corbin; Naritana, ouverture (Wallace); Les Saltimban'ques «!aune), etc. 20 heures cours d'espagnol. 20 h. 45 causerie, par M. Jacques Koirot, rédacteur principal iL la marine marschande. 21 heures concert organisé par l'Association générale des auditeurs de T.S.F. Programme Aquarell* (G. Baron); Sérénade à Florida (Stéphane Mougin), M. Léo Rossi, ba.ryton des Coucerts classiques; Vous pleurez, ma ialie ? l tLamy-Thiollier) Voici pour toi (Heintz), Mme Lecroart, du l'etit Casino; Bonne Grand'Alaman (Baron); l'ensers d'antan (G. Baron), M. G. Baron, auteur compositeur; le chansonnier Maurice 1,'rot, dans ses œuvres; Donne ta lè·vre (Gay-Tiigsen) La marche 'des Prétentiards (Raiter-Koger), Suzy Ber, de l'Européen; Kiki Jétiche (Quentin-Lebail) Juanito (Quentin-Lebail), Doruel, des concerts parisiens; Le Chamelier (Julsain-Messier); Coeur de Titi (Julsam.Messier), Mad Rainvyl, de l'Européen; C'est toi (Léojac); Le Miracle des fleurs (René de Buxeuil), Manoélli, des concerts parisiens; Voi- sïn, voisine (Raiter); Les Baisers sont des pa.pillons' (Kaiter) Julsam, auteur compositeur, dans ses oeuvres; Le chanson du faubourg (Julsam-Courtioux); Le rendez-vous d'un soir (Julsain-Messier), Gréville, de l'Olympia; Larmes de clown (Sterman); La petite. Lisette (Goublier), Liébard, des concerts parisiens; Chant de nos cloches (Codini); Les lotus' bleus (Sterman), Vergis, du Petit Casino; Salammbô (Nelly-Galifer); La Montagne sacrée (Sterman); informations.
Radio-Vitus (315 mètres). 21 heures concert. lie partie orchestre Radio-Vitus Ouverture d'Egnont (Béethoven); le Barbier de Séville, ouverture (Rossini) Méditation de Thaïs, solo de violon (Massenet); Madame, sélection sur l'opérette (Christiné) 21 h. 45 2e partie S le.s Noces de Jeannette, opéra-comique en un acte (V. Massé), avec le concours de M. Maurice Hilbert (Jean), de l'Opéra de Strasbourg, Mlle Andrée Garrault (Jeannette), soprano léger. L'orchestre sous la direction de M. Jean Noceti.
Badio-L. L. (370 mètres). 21 h. 30 concert le Domino noir, ouverture Madame Chrysanthème, ouverture l'Attente Paatorale Voici l'heure Orientales Elégie les Hu.guenots Saltarelle, solo de violon; Moment musicnl, solo de violon Nocturne.
Radio Lyon (291 mètres). 1S heures concert, 14 heures et 19 h. 30 informations. 20 heures et 21 heures concerts.
Radio Toulouse (392 mètres). 10 h. lb t informations. 12 h. 45 concert. 13 h. 45, 17 heures et 20 heures Journal parlé. 20 n. 45 concert.
Angleterre. LONDRES (861 m: 40) et DA VENTRY (1.600 m.) 13 heures et 15 n. 80 concerts. 17 h. 15 pour les enfanta. 19 h. 45 variétés. Î0 h 10 Madame Butterfly 22 h. 85 concert.
Belgique. BRUXELLES (608 m. 60). 17 heures concert. 19 heures Journal parlé. 20 heures concert d'orgue. 20 h, 46t concert. Espagne. BARCELONE (825 mètres). 18 heures et 21 h; 6 concerts.
Italie. HOME (449 mètres). 21 h..10 S concert.
Suisse. LAUSANNE (850 mètres). 13 heu* res gramophone. 20 h. 30 concert. LES FAILLITES
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LES'PREMIERES -MAISON DE L'OEUVRE. UNE BOUR- Geoise, pièce en drois actes de M. Marc Devollins.
Par le temps -qui court, il n'est pas donné de découvrir tous les jours une pièce et surtout un auteur. Marquons donc d'une -pierre blanche la création d'Une Bourgeoise. M. Marc Devollins est un inconnu pour la première fois, il se livre au jugement du public et de la critique et le voici qui fait le plus attachant début qu'un dramaturge, a son coup d'essai, puisse entrevoir. Il ne sera pas uniquement louangé. On le discutera certainement, on le combattra aussi, on le déchirera peut-étre, mais on ne lui refusera ni un énergique caractère, ni un sens indéniable du théâtre, ni l'audace, ni le raisonnement, ni le courage de ne pas écarter les difficultés. Ce sont là des qualités qui l'emporteront toujours sur des défauts de détail.
Voioi un foyer de province en apparence calme et heureux. Une effroyàble tragédie d'âmes y couve. Le docteur -Huguerie, blessé à la guerre, ne parvient pas à recouvrer sa vigueur d'autrefois. Il en souffre profondément parce qu'il sait combien était ardente sa femme Françoise qu'il aime et dont il a éveillé les sens. Mais Françoise n'incarne-t-elle pas le devoir d'une mère de famille ? Ne paraît-elle pas se consacrer à ses enfants, à son mari, à st. maison? Soudain, la vérité éclate. Françoise est une femme abominable. Elle ne peut résister à son instinct à l'insu de tous, elle abuse d'un dévergondage effréné. Entre le mari, l'épouse, le frère compatissant et la sœur rigide du mari, un conflit pathétique, poignant, surgit. Huguerie veut étrangler Françoise, et celle-ci, d'ailleurs, reconnaissant toute son indignité, le Supplie de la tuer. Mais peut-on se venger des forces du destin sur un être impuissant à se sauver de lui-même ? Huguerie, en sacrifiant le restant de sa vie, essaierait de racheter Françoise si celle-ci, descendant au fond dudésespoir, ne se suicidait, de manière qu'on crût à une mort naturelle.
L'examen d'une telle pièce, Taquelle contient, au surplus, des imperfections et des inégalités, nécessiterait de longues lignes, on le conçoit. Retenons que l'interprétation est véritablement supérieure et puissante avec Mme Renée Corciade qui joue Françoise, M. Constant Rémy qui incarne te mari, Mme Jany Cazeneuve et M. Allai Dhurtal. Tous quatre atteignent une émouvante expression. Dans un rôle épisodique. Mme Régine Le Quéré fait une très bonne et pittoresque composition.
JEAN prudhomme.
CABARET DU PERCHOIR. AH mais. RICANE revue de M. Jean Marsac.
Au' pied de la Butte, le Perchoir, sentinelle avancée des chansonniers montmartrois, présente, dans Paris, des spectacles spirituels et gais.
La nouvelle revue de M. Jean Marsac Ah mais. ricane reste bien dans la tradition de la maison avec ses tins couplets, ses scènes courtes et bonnes et sa fantaisie juvénile et boulevardière.
Dix excellents artistes, cinq chansonniers-comédiens et cinq gracieuses divettes de cabaret, interprètent avec une gaieté communicative les idées amusantes du revuiste, il est donc juste de répartir les compliments entre Mlles Georgette César. Jane Ares, Co'Tet2'e May, Vvetfe Darcy. Jané Soltrza,' et MM. Roland Lenoir, Roméo Cariés, Balder, Geo Lastry et Geo Joussain. Pred Orthys.
LE PREMIER
SUCCÈS DE LA SAISON L'ENLÈVEMENT de MM. CERBIDON et ARMONT
Avec ALICE COCÊA
et MAURICE fESCANDE Dimanche MATINEE il 2 h. 45 HHS délicieusement joué par des jeunes
Claire Prémore, André Fouché encadrés par deux grands artistes
Gaston DUBOSC
Mady BERRY
Il Tous les soirs et en mat. dim. et fêtes Le Théâtre le meilleur marché de Paris
CE SOIR OUVERTURE
de la saison d'hiver (Direction H. Darcet) ELVJRE
POPESCO
^Lou.sVERNEUIL joueront du 16 au 22 septembre
« MA COUSINE DE VARSOVIE » Location de il h. a h. Orchestre 8 fr.
AU GYMNASE LE Réouverture triomphale avec Le Venin, le clief-d'oeuvre de -M. llenry Sîerasteln, repris devant des ^salles archi-combles.
Un public d'une extrême élégance suit avec émotion les péripéties du drame et salue d'acclamations enthousiastes les admirables créateurs Mmes Yvonne de Bray, Gaby Morlay, Yolande Laffon, Mil'. Charlesi Boyer, Marcel-André. Matinées i: Jeudis et Dimanches THÉATRE DAUNOU TOUS LES SOIRS, à 9 heures
Marcelle YRVEN
PIZELLA
et DAVIA
jouent la nouvelle opérette
LULU avec CHRISTIANE-DOR
P. ASSELIN
et Fernand GRAVEY
Orchestre sous la direction de M, Bernard Matinée; dimanches et fêtes à 2 h. 46 Il. SABAH-BERNHAKDÏ. Ce soir, à ,8 8 h. 45, première représentation de l'Abbé et le Ministre, pièce en 3 actes de -NI. Lucigny. RENAISSANCE. L'Ecole des cocottes est unie des plus belles créations du grand actenr Signoret, seconde par Irma Oénin, F. Rivers, Il. Juvenet..
("1 A1TE-LYRIQUE. Aujourd'hui les ÎIous\J(quetaires au couvent. Demain Uans, le joueur de flûte, avec Ponzio, Georges Foix, Henri Jullien et Louise Dhamarys.
NOUVEL.AMBIGU. Les représentations triomphales de la Garçonne prendront fin le lundi 19 septembre, en soirée.
Mardi 20, première représentation de Folle Jeunesse, comédie dramatique en quatre actes de M. Alfred Macliard. Suivant la tradition en honneur dans ce tlKVtre, il n'y aura pas de répétition générale. MM. les critiques seront invités la première représentation.
GRAXD-GUIUSOL. Tous les soirs la Pri. son du vice. Un triomphe.
JOLIES-DRAMATIQUES. Prince-Rigadin dans le Chaaaeur de chez Maxim Fou rire Il. CLUNY. 8 h. Ï.0, la ('haste Suzanne J (Huguette Dracy, Béver). Lundi, matinée. TU DES TERNES. 8 h. SO, le Crime du Bouif (Fernand-René). Lundi 19, matinée. BOUFFES.DU.NORD. Ce soir, gala popu Blaire. Prix des places 1, 2, S, 4 fr. Dernière valse, la délie, opér. de Strauss ((ierm. Revel). mil DE MONTROUGE. Ce soir, à 8 h. 45, .1. les Nouveaux Riclïes, de MM, Ch.-A. Abadie et R. de Cesse.
CLUB DU FAUBOURG. La séance de rentrée aura lieu le samedi 1" octobre, k 2 h., au théâtre des Ternes.
SPECTACLES AFFICHES DANS LES THEATRES SUBVENTIONNES DU 16 AU 22 SEPTEMBRE
Opèiu. Vendredi, Thais; samedi, Paust; lundi, Tannhaiiscr; mardi, Rigoletto, Coppélia; mercredi, Aida.
Orfiu-CoMiQUB Vendredi, le Barbier de Seville; sumedi, la Vie-de bohème, l'aillasse; dimanche (matinée), Lakoré; (soirée), les Contes d'Hoifmann; lundi (matinée), Mignon; (soirée), la Tosca, Cavalleria rusticana; mardi, Madame Butterfly; mercredi, Tristan et'Uolde; jeudi Jsoirée),, Carmen.
comédie-Française. Vendredi, le Tombeau sous l'Arc de Triomphe; samedi, le Cid, l'Anglais tel qu'on le parle; dimanche (matinée), Œdipe roi, le Médecin malgré lui; (soirée), la Course du flambeau; lundi, la Fille de Roland, poèmes l'Eternelle présence; mardi, le Passant, le Duel; mercredi. l'Amour veille .jeudi (matinée), Horace, le Jeu de l'amour et du hasard; \soirée), la Brebis, le Monde où l'on s'ennuie. ODEON. Vendredi, l'Arlésienne; samedi, la Dame auz camélias; dimanche unatiiiée), le Cid, les Précieuses ridicules; (soirée), le Rosaire, Un client sérieux; lundi, Jl ne faut jurer de rien, les i'ourberies de Scarpin; mardi, la Belle Aventnre; mercredi, le Marchand de Yemu; jeudi (Soirée). la Bélle Aventure.
Opéra. 8 h. 30 Thaïs.
Opeia-Comique. 9.30, le Barbier ,de Séville (gala) Français. Il.45, Tornbeau sous l'Arc de Triomphe Odeon. 8 h. 80, l'Artésienne.
Variétés. 8 h. 45, Mademoiselle Flûte. Gymnase. Il., le Yeum (de bray, ftloriay, Boyer) Porte-Saint-Martin. 8 h. 45, la Flambée. Palais-Royal. 8.15, On ne roulo pas, Antoinette. Bouffes.Parisiens. S h. 45, Trois jeunes filles nues Théâtre (la Paris. 8 h. 30, Azais (Max Dearly), Nouveautés. 8 h. 45, Un bon garçon, opérette Châtelet. 8 h. 30. Tour du monde en 80 jours. Gailë-Lyriûjue. 8.30, les Mousquetaires au couvent. Renaissance. 9 h., l'Ecole des coeottes(Siguoret) Edouard-Vil, 9.15, Désiré, de M'. Sacha Guitry Th. Daunou. 9 h., Lulu, opérette.
Théâtre Michel. 9 h. 15. Une charmante fille. Michodière. 9 h., l'Enlèvement.
Th. Madeleine, U h.. Souris d'hôtel (Spinelîy). Sarah-Bernliardt. 8 h. 45, l'Abbé et le ministre. Théâtre Mogador. 8 h. 30, Rose-Marie. Ambigu. h., la Garçonne, de V. Al argueritte. Athénêa. 8 h. 30, Maître Bolbec et son mari. Antoine. 8.45, Revue de Kip. Cœur au ralenti. Théâtre Marigny. 8 h. 45, Venise.
Théâtre Femina. 9 h., Par le bout du nez. Comédie Champs-Elysées. 8 h. 30, Knock. Grand-Guignol. 8 h. 45, la Prison du vice. Scala. Keliiehe. Demain: Mon homme. Comédie Caumartin. 9 h.. le Singe qui parle. Th. des Arts. 8 h. 45, C'est jeune.
Trianon. 8 h. 30, Itève de valse (Mlle Camia). Eldorado. S.SO, le Mariage de Mlle Beulemans. Kol.-Dramat. Chasseur de chez Maxim (Prince) Déjazet. 8 h. 30, J'marte ma femme (Darteuil). Th, Cluny. 8.30, la Chaste Suzanno (H. Darcy). Th. Comœdia. 9 h., Mon gendre est un satyre. Moulin-Bleu. 9 h., Ça, c'est du nul revue. Moncey, Cousine de Varsovie (Popesco,Verneoil) Ternes. Le Crime du Bouif (Fernand René). Bouffes-du-Nord. Dernière Valse (tierm. Revel). Gobelins. S.45, les Bleus de l'Amour (G. Charley), Montparnasse. 8.30, la Favorite (Charlesky). Montrouge. Les Nouveaux Riches (Joffre). PRIX D'ENTREE les MATINEES en SEMAINE smmm donnant 6 attractions droit %T^ et au francs il. dancing LE DANCING 1 LE PARC
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LE CAHIER DES REVENDICATIONS DE LA BANLIEUE Sarcelles se plaint des débordements du Petit Rosne
Elle organise ses lotissements et voudrait de meilleurs transports
Sarcelles est une ville de près de 6.000 habitants, située sur la grande route de Paris à Chantilly, dans le creux d'une vallée qu'arrose le.Petit Rosnc.
Les Sarcellois trouvent même que cette rivière les arrose un peu trop et qu'elle pénètre dans leurs habitations avec une brusquerie tout à fait inconvenante.
C'est la première question dont nous entretient le secrétaire de mairie, M. Benoist, que nous trouvons à la maison communale.
Notre petite cité, nous dit-il, est construite dans le fond d'une cuvette et il n'est pas surprenant qu'elle soit parfois inondée.
Il Notre ruisseau, le Petit Rosne, débordait rarement autrefois. Il participe, aujourd'hui, au changement de régime qui affecte tous les cours d'eau de la région parisienne. » Non seulement on déboise pour bâtir, mais on substitue à un sol, relativement perméable, des rues goudronnées, des allées bétonnées, des toits il est tout naturel que les eaux de pluies, qui ruissellent à la surface, s'assemblent rapidement et transforment en torrent un cours d'eau jusque-là paisible.
» C'est assez exactement ce qui s'est passé dans notre ville.
» Heureusement, le problème n'est pas insoluble, mais il nécessite de grosses dépenses.
» Les Sarcellois, qui à la suite des pluies d'orage de l'été dernier, ont vu subitement le Petit Rosne devenu grand pénétrer dans leurs caves et dans, leurs magasins ont présenté aux pouvoirs publics leurs doléances collectives.
Pour empêcher le retour de pa± reil-fait, il faut, d'une part, effectuer quélques travaux dans la rivière même d'autre part, collecter une partie des eaux de pluie dans un égout.
» Le Petit Rosne, vous l'avez vu, est à son ordinaire un modeste ruisseau qu'un athlète ordinaire franchirait d'un seul bond. Les riverains ont coutume d'y jeter de multiples rebuts.
» Les ponts qui le traversent sont très vieux et très étroits. Par surcroît, un véritable canal, construit sous la ligne de Chantilly, l'étrangle à !a sortie du pays-
» II faut donc curer cette rivière, l'élargir et supprimer les obstacles qui diminuent son débit.
» Tous ces travaux vont être étudiés,un devis sera établi. Evidemment nous ne pouvons rien commen1 cer avant de savoir- quel sera le
montant des dépenses que nous devrons engager.
» Nous serons obligés ensuite de construire un collecteur qui recueillera une partie des eaux du pays et les conduira dans la rivière en aval de l'agglomération-
» Nous avons demandé à l'administration d'établir un projet. Son coût sera sans doute très élevé et nous n'envisageons pas la possibilité d'y faire face par nos seules ressources. »
En dehors de cette question qui préoccupe vivement, et les édiles et les habitants de Sarcelles, nombre d'autres -problèmes sont à résoudre. Dix-sept lotissements ont été faits sur le territoire de la commune, presque tous antérieurs à la loi, de 1924.
Ils sont loin d'être définitivement organisés et la constitution des syndicats de propriétaires ne s'est pas révélée des plus faciles.
Par ailleurs, la municipalité sarcelloise n'a pas eu de trop graves ennuis, si ce n'est avec ses écoles. Elle avait fait construire, dès 1912, un vaste groupe scolaire où les enfants sont encore actuellement très au large.
Malheureusement des glissements du sol compromirent la solidité de l'édifice, qu'il fallut partiellement rebâtir. C'est aujourd'hui chose faite, n'en parlons plus.
Par contre, la création des nouveaux lotissements et l'accroissement continu de la population obligent aujourd'hui les administrateurs communaux à envisager la création d'écoles de quartier.
Une partie des enfants dont les parents demeurent loin du centre se rend aux écoles de Pierrefitte. C'est évidemment là une solution précaire et provisoire.
Comme nombre de communes de banlieue, -Sarcelles n'est pas trop satisfaite de ses transports.
Nous avons, reprend M. Bénoist, deux voies ferrées, mais avec une seule gare.
» Matin et soir, les trains sont assez nombreux, quoique à peine suffisants mais dans la journée les départs sont trop espacés.
» D'autre part, ceux de nos administrés qui habitent à l'est de la ville sont très éloignés de la gare. C'est pourquoi nous avions demandé qu'une halte fût créée sur la ligne de Chantilly, au lieudit le Haut-du-Roi. » Les chemins de fer .ont examiné la question -»- pendant plusieurs années et nous ont finalement répondu que le trafic à prévoir était encore insuffisant pour justifier un, arrêt supplémentaire. »
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TIRAGE FINANCIER
.du 15 septembre 1927
VILLE DE PARIS 1865. Le no 518.942 est remboursé par 150.000 fr. le n* 71.066 est rem· boursé par 50.000 fr.; les 4 n" suivants sont remboursés chacun par 30.000 fr., 41.843, 84.334, 1M.743, 3159.577; les 5 n" suivants sont remboursés chacun par 5.000 fr., 48,904, 105.759, 119.935, 173.5SO, 340.392; les 10 n" suivants sont remboursés chacun par 2000 fr., 84.734, 201.945, 257.558, 274.699, 302.718, S35.352, 341.791, 349.616, 415.278, 539.279, 6.209 nos remboursés au pair. POSTAGE MARITIME Amérique du Nord. Pour New-York: les 20 (Leeiathan) et 24 (Aquitania), via Cherbourg ou 21. via le Havre (Ile-de-France). Pour le Canada, le 24, via Cherbourg (Antonia.) Amérique Centrale et Antilles. Pour la Havane et Vera-Cruz, le 21 via Saint-Nazaire (Espagne).
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BOURSE DE PARIS DU 15 SEPTEMBRE 1927
Au Patqnet, noe rentes s'aifermtsqent quelque peu, le 8 progressant 67,90 contre 57,75 et te 1927 s'insçrivant a 100.05. Les Banques tout à peu près à leur niveau antérieur, la Banque de Paris gagnant 15 tronc* à 2.105, l'Union Parisienne en perdant 10 1.2S5. Les chemins de fer sont Irréguliers et en tendance plus faible, Est 950 (-5), Nord 2.015 (–15), etc. Les valeurs d'électricité abandonnent aussi une partie de leur avance de la veille, sauf la Thoanson qui progresse à 665 (+11). l'roduits chimiques bien tenus. Charbonnages indécis, Courrières 931. Parmi les valeurs de sucre, la Say est inchangée, tandis que les Sucreries coloniales réactionnent à 611 (-12), Pathé calme à 611 (–6). Les valeurs étrangères sont fermes. A signaler la hausse du Suez à 14.435 (+200), du Rio à 6.050 (+70) du Foncier égyptien. à 4.500
(+95), des Sucreries d'Egyate a I.2ÎO (+25),i de 1,Azote il 1669 (+10), du Central MiBlngfc' S 430 (+20), des Wagons-Lits il 1.294 (+8). Le Lautaro faihlit il 438, (–5). Le» fonds turcs- sont irréguliers, Unifiée plus faible Il 118,75': contre 119,25. Reprise du Consolidé russe il. 30 contre 19,25.
En coulisse, les diamantifères sont irrégulieres et la De Beers faiblit à 1.795 (-10). Lta Mines et les Territoriales sont peu modifiées, A noter cependant le progrès du Tranevaal 4 833 (+5) et de la Tanganyika à 4S9 (+9)^ Les Pétroles sont au même niveau, Royal Dntcn K6.350. Les Caoutchoucs sont irrégulières et 110.. tamment le Cambodge à 390 (–13), Malaçca1; 410 (–5) et les Terres-Rouges à 890 (r-3/ abandonnent du terrain. Les valeurs françaises' sont sensiblement aux méutes cours.
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69. Feuilleton du MATIN du 16 sept. XXIX. LA' RANÇON DU CRIME (suite) Il A quoi bon, d'ailleurs, nous tourmenter du passé ? Le présent et l'avenir sont assez navrants. De.puis quatre jours. nous en sommes torturés. Il faudrait pouvoir oublier un moment afin de nous raffermir un peu. Sans une trêve dans l'horri'ble considération de notre fin inévitable, nous risquons de devenir fous. C'est juste nous ne pouvons plus dormir deux heures sans être réveillés l'un ou l'autre en sursaut par des cauchemars affreux.
Il Dormir une bonne nuit, longtemps, nous calmerait. Quel dom'mage que nous n'ayons pas un soporifique quelconque, du chloral, de l'éther, de l'opium.
-i- Grisons-nous veux-tu ? Les vins jet les liqueurs sont en abondance dans cet enfer.
.Nous griser ?. oui, si tu veux. Mais pas avec des liqueurs avec des vius..
Et le soir du 12 août, mangeant des salaisons, des conserves et des biscuits, les deux fiancés se grisèrent de chianti, de lacryma christi et d'asti spumante.
Xraduction, reproduction et adaptation IntelCopyright b1 louis Gastine, 19g?.
Ils en avaient tant bu, que le lendemain 13 août, ils dormirent, inertes, jusqu'au soir, sur le divan du salon de Massimo.
Ce fut ainsi qu'ils n'entendirent point les coups frappés par Nobral sur la porte de fer de la sortie des grottes par le lac. Elle était, du reste, assez loin du salon et les portières dey portes assourdissaient beaucoup le bruit fait par le vieux policier,
Le lendemain 14 août, dès le matin, Nobral tint conseil avec ses agents, à Pignerol.
Il se peut que l'on n'ait pas voulu répondre à nos appels quand j'ai tant frappé hier l'incrochetable et indéfonçable porte de fer qui doit donner accès dans la caverne où Mlle de Cernay a été certainement conduite. Mais je crois plutôt que le repaire ne contient personne en ce moment.,
» Néanmoins, vous penserez, sans doute, comme moi, qu'il serait absurde de ne pas entrer quand même chez no.0* adversaires, car s'ils ne sont plus là, momentanément, s'ils ont entralné MUe de Cernay ailleurs, pénétrer chez eux nous le, démontrera.
Nous trouverons peut-être aussi dans l'antre de ces bandits, des indications qui nous faciliteront leur poursuite.
Peut-être ont-ils assassiné la jeune fille dans leur repaire et laissé des vestiges do ce crime ?
Espérons que la sombre supposition d'Arton ne sera pas justifiée, et dites si vous êtes de mon avis sur la nécessité d'entrer avant tout dans l'habitation souterraine.
'A l'unanimité, les auxiliaires de Nobral répondirent affirmativement. Démolir cette porte de fer sera difficile et long, murmura Toussaint, s'adressant à Fabry.
Nobral, qui l'entendit, haussa les épaules et dédaigna de contredire son
Précédez-moi aux carrières, et allez tous m'attendre au bord du lac. Dans deux ou trois heures, je vous y rejoindrai.
A 11 heures du matin, Nobral arriva dans les carrières auprès de ses auxiliaires, chargé de sa valise de voyage.
Ce que j'apporte vous fait sourire, Buron ? Cela vaut pourtant mieux que les renforts des troupes militaires dont vous parliez hier. Oh patron, je ne doute jamais de ce que vous promettez. Nous savons tous que vous résolvez merveilleusement les problèmes les plus ardus.
Flatterie bien déplacée, mon garçon, car j'apporte tout simplement de Turin, où je courais en auto, pendant que vous me devanciez ici, un long cordeau Bickford se terminant par un détonateur et une demi-douzaine de cartouches de dynamite qui feront admirablement sauter la porte de fer.
n Moret, Danjot et moi, .nous allons placer cela comme il convient, puis nous allumerons le cordeau Bickford, de l'entrée de la crevasse, sur le lac, afin d'être assez loin de l'explosion.
Il Après l'explosion nous irons voir ses effets, avant de renvoyer la barque par Danjot, pour vous amener tous auprès de moi. Mais je. suis certain d'avance que la porte sautera. »
Jean et Madeleine, encore assez détraqués par leur intense ivresse de la veille, mais bien réveillés, se disposaient tristement et sans appétit à manger un peu dans la cuisine des grottes.
Ils étaient moins surexcités par l'affolante angoisse de leur situation qu'avant leurs enfantines libations parce qu'ils avaient beaucoup dormi et que cet excès de boisson les laissait comme brisés.
Mais leurs réflexions encore plus
sombres et plus désespérées qu'auparavant les torturaient. Ils n'osaient se les communiquer. Pourtant Mlle de Cernay. exprima un regret
Je ne suis pas satisfaite de notre sommeil par l'ivresse. Cela démolit trop. Je ne recommencerai pas.
Moi non plus c'est abrutissant.
Un sommeil par anesthésie immodérée, trop prolongée et dont on ne se réveille pas, voilà ce qu'il faudrait.
Tais-toi, Madelon Il ne faut point parler de ça c'est dangereux, parce que l'on serait tenté. Bah nous n'avons ni chloroforme, ni éther, ni aucun autre. Le formidable fracas de l'explosion de dynamite faite par Nobral coupa la réplique de Madeleine, la lit sursauter et se dresser ainsi que Jean.
D'un même élan -et 'd'instinct, les jeunes gens bondirent ensemble hors de la cuisine puis de salle en salle ne voyant rien expliquant l'explosion, jusqu'au cabinet-bureau de Massimo.
Là, ils hésitèrent une seconde, se demandant s'ils devaient se précipiter dans l'appartement particulier de Colmato, ou courir aux salles se succédant en face d'eux.
A la fois, ils conçurent que si l'explosion s'était produite du côté de l'appartement, elle leur aurait paru plus proche de la cuisine, et ils reprirent leur course droit devant eux.
Dès la seconde salle, ils aperçurent au fond de la troisième un grand trou noir, une ouverture béante. La porte de fer tordue, aux trois quarts renversée, laissait en.trevoir le commencement de la crevasse d'accès au lac.
En outre, cette troisième salle, devant la porte brisée, était jonchée de débris et de poussière de roches. L'issue 1 la sortie 1 cria Made. leine.
Fuyons..
Dans une exaltation de joie fol!e, les jeunes gens allaient s'élancer vers la liberté.
Mlle de Cernay précédait son fiancé. Un cri de celui-ci l'arrêta
Armons-nous d'abord 1
Dans la barque sur le lac, Nobral, Moret et Danjot, observaient l'entrée de la crevasse et s'en approchaient doucement, en s'éclairant avec leurs lampes élgctriques de poche.
Attention j'entends quelque chose. des pas. on vient, chuchota Moret.
-Brownings en main 1 commanda Nobral sur le même ton.
Faut-il éteindre nos lampes ? demanda Danjot.
Non pas coûte que coûte il faut voir d'abord.
Tout à coup, de la barque, on vit Jean et Madeleine arrivant au bord de la crevasse leurs revolvers en main, prêts à tirer.
La lumière des lampes électriques dirigée contre eux les empêchait de distinguer et de reconnaltre les trois hommes dans la barque.
Jean se pencha vers sa fiancée pour lui dire h voix basse
Visons les lampes électriques. 'Au premier mouvement, au premier mot suspect, tirons. Ensuite, nous nous jetterons à l'eau pour attaquer Oui, je tirerai sur la lumière de droite.
Nobral devina l'indécision et la crainte d'être en face d'ennemis qui faisaient déraisonner les jeunes gens. Il devina qu'ils tireraient peut-être sur lui et ses agents, puisque leurs armes les visaient, et s'écria en s'éclairant le visage avec sa lampe. Saperlotte 1 Ne tirez pas Je suis Nobral. On vient pour vous délivrer 1
Nobral I "Ah je vous reconnais. b) Est-ce vous qui avez brisé la
Non, mademoiselle, c'est ma dynamite.
Il J'espère que vous n'êtes blessés ni-l'un ni l'autre ?
Rien. Aucune blessure. Mais nous étions sur le point de mourir de désespoir
Bon 1 Vous me -conterez cela. Mais embarquez-vous tous deux d'abord dans notre barque. Il y a là-bas, au bout du lac, douze gaillards, mes agents, qui attendent avec autant d'impatience que d'anxiété. Ah l monsieur Moret ?. Vivant Je vous croyais mort. Pas encore, mademoiselle, et mon ami Poujat va être aussi bien content de vous revoir.
Il vit comme vous ?
Tant qu'il peut 1
Danjot, prends les rames et « souque Il ferme 1
·· 'Asseyez-vous, mademoiselle, et vous aussi, monsieur Dauzat. Il Pendant que nous allons au bout du lac, pour vous mettre à l'abri, pouvez-vous me dire ce qu'il y a dans l'endroit d'où vous venez '1 Le quartier général » de la Slretlura ? C'est vide. lt n'y a plus que deux cadavres ceux des chefs de l'association. Tous leurs campa. gnons se sont enfuis il y a six jours. Vous avez tué ces chefs ? Ils se sont battus et entre-tués eux-mêmes. Mais nous pensions mourir, Jean et moi, emprisonnés dans ces grottes dont les trois issues étaient closes par des portes de fer comme celle que vous avez brisée. Trois issues 1 Quel repaire, patron 1
Prodigieux 1
C'est à voir et puisque Mlle de Cernaÿ dit que c'f:st vide depuis six jours.
Ma foi 1 C'est bigrement tentant. Mais il est encore plus attrayant de ramener les rescapés a la villa des Algues, où cet excellent M. Dauzat père se tourmente tant
Il En somme voyez-vous, Moret, nous avons pris notre revanche et
la puissance redoutable n'a plus grand intérêt pour nous.
Elle n'existe plus, monsieur Nobral,. Elle est dispersée, anéantie par la mort de ses chefs et la desruction totale de ce qui faisait toute sa force, vraiment épouvantable., » Jc vous expliqucrai cela. Soucieux de ne pas retarder d'une heure !e retour à Nice, Nobral se plaça dans une de ses autos louéfa à Monaco, avec les fiancés et Moret. Ses treize auxiliaires s'entassèrent dans les deux autres voitures. Au crépuscule, la petite troupe stoppait ilevant rentrée de la villa des Algues, où Jacques Dauzat, chancelant de joie, dut s'asseoir pour recevoir et embrasser ses enfants. Un dtner improvisé d'enthousiasme retint Nobral et ses agents jusqu'après minuit autour de la table, où le champagne entretenait la gaieté, car on ne se lassait pas d'entendre Mlle rie Cernny raconter ses aventures et la Gn tragique de la Stretlnra.
En résumé, dit Nobral, ce Marco Réfildi n'était pas un aussi mauvais drôle que son collègue Massimo CoU malo.
» Sa destruction de l'association et ses efforts pour sauver Mlle de Cernay rachètent assez bien ses fautes. Je me rappelle, ajouta Madeleine, qu'il me disait pendant que je brûlais devant lui les trois cahiers de l' « inventaire permanent qui faisait la il puissance » cle la Slretlura » Hélas 1 mademoiselle, l'enlra): nement de mes passions m'a fait meurtrier. Cela s'explique- et peut se comprendre, mais cela ne m'excuse pas. Peut-être est-il juste que celui qui tua. hors du cas de légitime dé. fense, soit tué, son tour, et que sa fin prématurée paye ln rançon du crime, dont le regret l'étreint, en lf délivrant de ce regret par la mort. FIN
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