LES MALHEURS DE SOPHIE
LA BONNE.
En vérité; je plains le pauvre animal; vous le laisserez bientôt mourir de faim.
SOPIUË, avec indignation. Mourir de faim! certainement non; je lui donnerai des noisettes, des amandes, du pain, du sucre, du vin.
LA BONNE, d'un air moqueur. Voilà un écureuil qui sera bien nourri! Le sucre lui gâtera les dents, et le vin l'enivrera.
PAUL, riant. Ha! ha! ha! un écureuil ivre! ce sera bien drôle.
SOPHIE.
Pas du tout, monsieur; mon écureuil ne sera pas ivre. Il sera très raisonnable.
LA BONNE.
Nous verrons cela. Je vais d'abord lui apporter du foin, pour qu'il puisse se coucher. Il a Pair tout effaré : je ne crois pas qu'il soit content de s'être laissé prendre.
SOPHIE.
Je vais le caresser pour l'habituer à moi et pour lui faire voir qu'on ne lui fera pas de mal. » Sophie passa sa main dans la cage : l'écureuil,