Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 18 à 18 sur 249

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Les malheurs de Sophie / Comtesse de Ségur ; bois de G. Chenin-Moselly

Auteur : Ségur, Sophie de (1799-1874). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1930

Contributeur : Chenin-Moselly, Germaine (1902-1950). Graveur

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31347365z

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (238 p.) : ill., couv. ill. ; in-4

Format : Nombre total de vues : 249

Description : Collection numérique : Littérature de jeunesse

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5754686w

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 4-Y2-7450

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 08/03/2010

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 93%.


LES MALHEURS DE SOPHIE 13

poupée raccommodée et aussi jolie qu'auparavant, elle sauta au cou de sa maman et l'embrassa dix fois.

« Merci nia chère maman, disait-elle, merci : une autre fois je vous écouterai, bien sûr. »

On rhabilla bien vite la poupée, on l'assit sur un petit fauteuil et onl'emmena promener en triomphe en chantant :

Vive maman ! De baisers je la mange.

"Vive maman! ,-...' ;

Elle est notre bon; ange»

La poupée vécut très longtemps bien soignée, bien aimée; mais petit à petit elle perdit ses charmes, voici comment.

Un jour, Sophie pensa qu'il était bon délaver les poupées, puisqu'on lavait les enfants; elle prit de l'eau, une éponge, du savon et se mit à débarbouiller sa poupée; elle la,débarbouilla si bien, qu'elle lui enleva toutes ses couleurs : les joues et les lèvres devinrent pâles comme si elle était malade, et restèrent toujours sans couleur. Sophie pleura, mais la poupée resta pâle.

Un autre jour, Sophie pensa qu'il fallait lui friser les cheveux; elle lui mit donc des papillotes : elle les passa au fer chaud, pour que les cheveux