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Titre : La Gazette coloniale & l'Empire français : organe politique et économique de la France d'outre-mer...

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1936-09-03

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32780117h

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32780117h/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 03 septembre 1936

Description : 1936/09/03 (A9,N252).

Description : Collection numérique : Protectorats et mandat français

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5752344w

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-20621

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 30/11/2010

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NEUVIEME ANNEE. — N 252

HEBDOMADAIRE

JEUDI 3 SEPTEMBRE 1936

Au sujet des ambitions coloniales allem a n d e s

Ma réponse à une critique

Dans s;i dernière « Lettre de France * qui donne titre à la page coloniale que {'Action Française publie tous les quinze jours, M. Jean Paillard a consacré quel([lies lignes à mon livre «La Sécurité Collective... ou la Guerre » ef plus particulièrement au chapitre dans lequel je traitais de là question coloniale envisagée sous l'angle de la paix européenne. Et parce que j'ai écrit que «si l'Europe veut la paix, il faudra, coûte que coûte, qu'elle fasse, en Afrique centrale, une place à l'Allemagne », M. Jean Paillard me qualifie gentiment de dément isolé et place son article sous un litre court niais qui en dit long : « Coloniaux, on vous trahit ! »

Mien entendu, des quelques pages que j'ai consacrées à ce grave et délient problème, mou contradicteur d'Action Française n'a extrait que deux phrases. Celle que je viens de reproduire et qui m'a valu ses invectives était pourtant Immédiatement suivie de la phrase suivante qui, je pense, aux yeux de ses lecteurs, connue des miens, aurait eu sa valeur. J'ajoutais, (ii effet : « El dans ce sacrifice commun, la France devra faire sa part, mais rien que sa part. » Onant au grief qu'il me fait de n'avoir parlé que de l'Afrique centrale, <•< celle où la France a les plus gros intérêts», qu'il me permette de n'en pas tenir un grand compte. Toutes les nations coloniales européennes détiennent des territoires en Afrique centrale et je ne sache pas que, dans celle région, l'Angleterre, la Belgique, le Portugal, l'Espagne, et. depuis quelques mois, l'Italie, y soient, toutes proportions gardées, plus mal partagés que la France. Au surplus, si j'avais parlé de l'Afrique totll court. M. Jean Paillard m'aurait probablement accusé de vouloir livrer à l'Allemagne le Maroc, la Tunisie et jusqu'à nos trois départements algériens.

Non, la critique ni l'accusation ne lien"nenl, el si j'avais tant soit peu le tfoût de l'attaque, je pourrais peut-être, à mon tour, poser quelques questions à M- Jean Paillard, questions qui ne laisseraient certainement pas de l'embarrasser.

Voyons :

l'rinu> : Dans les deux colonnes du centre de votre '( Lettre de France ». vous ne faites qu'une brochette des traîtres à la

cause coloniale qui ont osé écrire qu'il fandrail bien, un jour prochain, trouver une solution au problème des revendications Coloniales allemandes, brochette dans

laquelle vous me (ailes voisiner agréablcmenl avec I'.. I.. (iiiernier. Albert Sarraul. RàoÛl Mouinai son. liomlel-Sainl. Si ce problème csi si peu d'actualité, comment -, fnit-il que, dans le même numéro, à

la même page, votre confrère M. .1. Delehecque ait précisément rédigé son éditorial. sur le sujet, d'ailleurs fort bien traite : « Qui fera les frais îles ambitions coloniales allemandes '.' s>

Secundo : Faut-il, en ce domaine comme, hélas, en lant d'autres, faire la politique de l'autruche cl attendre patiemment le coup d'éclat du maître île l'Allemagne, ou. ne vaudrait-il pas mieux, comme je l'ai demandé dans mon livre et comme je continue a le demander, que nous nous préparions dès maintenant à occuper notre place à la future conférence qui traitera de la nouvelle répartition des mandats coloniaux.

Tertio : Si l'Angleterre. l'Italie, la Belgique, l'Espagne, le Portugal acceptent de faire, sur leurs territoires, à l'Allemagne, une place en Afrique centrale, prétendezvous que la France doive rester seule à s'accrocher à la dernière dune, au dernier grain de sable, Kl au besoin, pour ctte ultime satisfaction d'intransigeance, feriezvons la guerre ? Feriez-vous la guerre à l'Allemagne, la feriez-vous à l'Europe ?

Ces trois questions posées, je me permettrai de conclure que les Coloniaux que je connais bien savent que ce n'est pas les trahir que de chercher, même au prix de quelques sacrifices, à consolider la paix. I.a France el son Empire -.ont assez forts pour, sans déchoir, oser se déclarer pacifiques.

J.-A. MIQLEI..

M. BREVIE

Gouverneur Général de l'Indochine

M. DE COPPET

Gouverneur Général de l'A. O. F.

Aux responsabilités écrasantes de lu noble mission civilisatrice que la France leur a confiée, s'ajoutent, depuis trop longtemps déjà, pour nos gouverneurs et nos administrateurs coloniaux, les soucis d'une crise économique sans précédent, qui, après avoir atteint la Métropole, n'a pas épargné ses colonies. Lu lâche qui les attend est toujours très lourde, et ù des temps d'exception il faut des hommes d'exception.

Aussi ne peut-on qu'applaudir au choix que vient de faire M. le Ministre des Colonies en confiant le gouvernement de l'Indochine au Gouverneur, général lirévié et en appelant, à sa succession comme Gouverneur général de l'A.O.F.. M. de Coppet, lieutenant-gouverneur île la Mauritanie.

M. Brévié a été lieutenant-gouverneur du Mger. de la Côte d'Ivoire. Puis, six années de gouvernement général de l'A>OJF. ont mis à l'épreuve ses qualités d'économiste, d'organisateur el de chef.

Ses efforts n'ont pas été vains et la lâche accomplie par lui se révèle une véritable rénovation économique et sociale du groupe île colonies à lui confié : Le redressement de la situation économique et financière de l'Afrique Occidentale Française, sans être définitif, est indéniable ; les initiatives sociales ont apporté plus de bienêtre n l'indigène, lui mil aidé ù s'élever I'I des formes supérieures de civilisation et à aimer plus la France.

Pour la tâche qui attend le Gouverneur général Brévié en Indochine, ce sont d'éminentes garanties.

M. de Coppet est un spécialiste de i Afrique puisque à part un bref séjour it la cale des Somalis toute sa carrière s'est accomplie en Afrique Occidentale ou F piatoriale.

piatoriale. au service colonial en qualité d'adjoint aux Affaires indigènes, il a, pendant plus île trente années de service, occupé successivement tes postes de lieulenant-gouverneur du Tchad, inspecteur général des Affaires administratives de l'A.O.F., gouverneur du Dahomey, de ta Somalie française, de la Mauritanie. Partout, il a manifesté une profonde conscience de la haute mission civilisatrice pour laquelle son pays lui avait fait confiance. I! poursuivra avec éclat en A.O.F. l'oeuvre du Gouverneur général Brévié.

Plus qu'avec n'importe quel autre, la France apparaîtra, avec M. de Coppel, à nos populations indigènes comme la grande nation généreuse qu'il est dans sa tradition de se montrer. J. M.

SOMMAIRE

PAGE 1.

M. le Gouverneur général Brévié. M. le Gouverneur général de Coppet. Au sujet des ambitions coloniales allemandes : Ma réponse à une critique.

J.-A. Miquel.

PAGE 2,

Le Gouverneur Geismar.

M.-R. V.

La Radio et le Cinéma au service de la cause coloniale.

Les causeries de M. Valtaud à la Radio.

« Les Paysans noirs », de M. Robert Dolavignette à l'écran,

J. M.

.< Le Trésor de Sidi Okbal », de M. Jean Bardanne, sera tourné au début de l'année prochaine en Algérie.

Nos Echos. ' i t*.

PAGE :;. ' ^

Dakar, port impérial de la France,

PAGE i. -r l.adivillr coloniale.

A l'étranger :

Que signifie la visite du croiseur ■< Deutschland » ? .„

PAGE 5. -- L'activité coloniale.

En France : ;

Que devient notre Empire ? Un entretien avec M. Henry Fougère, ancien député et vice-prê aident de la Commission des Co!pnies. i

Le statut de* Musulmans d'Algérie.

L» problètne syrien.

Une mission parlementaire du Parti radi* cal-socialiste en Afrique du Noard.

P.VÇE *>. -r Lu vil» de l'Empire.

A.E.F. t "

Maroc. ,*r

Côte des Somalis.

Les incidents de la gu"rre civile espagnole.

PAGE 7. l.'Ki oiiomir ruloniulr.

Le coton blanc.

Les richo.sej minières de l'Egvpte.

\ 'expansion de la culture au Congo belge.

PAGE S.

Lei amitiés françaises : Un grand chef I... Le général Rydz-Smigly.

il Gouverneur jjenernl BRftVIÉ

Gouverneur Jjénérnl DE COPPET