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Titre : La Gazette coloniale & l'Empire français : organe politique et économique de la France d'outre-mer...

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1936-04-23

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32780117h

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32780117h/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 23 avril 1936

Description : 1936/04/23 (A9,N247).

Description : Collection numérique : Protectorats et mandat français

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5752339k

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-20621

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 30/11/2010

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Neuvième année. — N" 247.

HEBDOMADAIRE

Jeudi 23 Avril 1936.

Les agrumes d'outre-mer et [a concurrence espagnole

Le néjasle accord commercial jranco-espà- : ijnol du 21 décembre dernier porte un mauvais cou/) aux producteurs d'agrumes de nos territoires d'outre-mer, rompant ainsi tout le bénéfice dont ils avaient bénéficié en 1935.

Devant ce danger, I' « Union nationale des Intérêts économiques des Agrumes et Primeurs de l'empire colonial Irançais » a demandé à la commission des douanes de la Chambre que dorénavant on veilla a ce. que:

■]) Les importations en vrac, ne soient pas autorisées dans le souci même de la bonne présentation des produits aux consommateurs et de la garantie de qualité que ne peut, apporter le traite des fruits en vrac.

Ceci permettrait, dans une certaine mesure, de combler l'inégalité préjudiciable aux producteurs de rAlrique du Nord.

2) Que les contingents soient basés sur les importations de 193-1, qui est Tannée des .importations étrangères les plus importantes, mais sur .1935 qui fut une année où la protection joua à plein, ainsi qu'elle doit jouer pour è.lre ellicace.

3) Que les périodes des contingents soient calculées de telle sorte que les envois espagnols importants ne commencent pas avant le f janvier, île telle sorte, que l'Afrique du Nord puisse orienter sa production vers la précocité, et suri ont qu'elle puisse, bénélicier largement de celle précocité.

4) Que l'on tienne compte, dans une très large mesure, que tout accord commercial conclu entre, la France et un pays étranger du bassin méditerranéen ne doit pas sacrifier les productions de 1 Alrique du Nord qui appartient au même ensemble naturel. Les productions des pays étrangers méditerranéens sont rigoureusement identiques à celles de nos provinces nord-africaines ; il convient- de ne pas perdre de vue ce fait.

5) Que l'accord commercial franco-espagnol ne do;t pas être une entrave au développement des cultures fruitières et légumières de la Tunisie et du Maroc.

Ces deux pays se voient interdire certaines plantations telles que la vigne. Dans de telles conditions, il n'est pas douteux que leur développement économique et social est entravé.

Or, il devient possible de substituer les produits agricoles marocains et tunisiens aux produits espagnols trop favorisés. Ceci serait parfaitement dans l'esprit de la Conférence impériale.

(>) Que. le ministère du Commerce modifie ses méthodes de travail en ce qui concerne les négociations commerciales avec l'étranger, afin que l'agriculture métropolitaine, et coloniale ne so:t pas sacrifiée au profit de la production industrielle de la métropole qui semble jouir d'une bienveillance vraiment exagérée eu égard à l'élimination presque systématique, des intérêts agricoles franco-coloniaux.

Nous espérons que la commission des douanes fera son devoir et que, désormais, M. le. Ministre du Commerce prendra son avis a-viuit de signer iies accords qui, comme, les derniers, ne profilent qu'à de rares privilégiés.

M. Marcel Olivier est nommé Gouverneur Général honoraire des Colonies

Paris. 15 avril. ■- Par décret, M. Marcel Olivier, gouverneur général des Colonies, admis sur sa demande à iaire valoir' ses droits à la retraite, a été- nommé gouverneur général honoraire tics Colonies. On sait la grande o.'tivre accomplie par le gouverneur général Olivier ■dans nos colonies, à Madagascar notamment, et à l'exposition coloniale de l'.l.Vl. On sait aussi l'activité qu'il déploie maintenant dans les hautes fonctions de président du Consei! d'administration de la Compagnie Générale Transatlantique.

LA FRANCE TOTALE

II faut aider l'Oubangui

Il est des colonies dont les noms.reviennent sans cesse sur toutes les lèvres et que les Métropolitains parviennent à situer sans trop de difficultés sur la carte du Monde,- îl n'en est pas de même de rOubaxigui-Chari qui, par sa situation en plein centre de l'Afrique, voit le prix de ses produits grevés de lourds frais de transports intérieurs.

jusqu'à ,ce que la crise ne devienne aiguë en France, c'est-à-dire vers 1930, l'Oubangui produisait et exportait du caoutchouc, du coton, des palmistes et vin peu de café, mais cette dernière culture, qui n'en, était:. encore qu'à ses débuts, était fort critiquée par l'administration. Ce n'est qu'à partir de cette époque, après l'effondrement des cours des corps gras, que l'administration se décidait à encourager .la culture du café en créant, un peu partout, dans les régions; Sud et Est: de l'Oubangui, dès' pépinières que de jeunes agronomes ont particulièrement bien soignées.

On peut, dès à présent, affirmer, sans craindre de démenti, que la culture du café est devenu là-bas, avec le coton, une des principales: cultures qui permettront d'exploiter utilement notre colonie du centre Afrique.

La production de 1935 a été de 1.000 tonnes, celle de 1936 sera de 1.800 tonnes, et l'on prévoit 7 à 8.000 tonnes pour 1938-1940.

Du moment que l'on peut envisager une production aussi importante, il est indispensable de valoriser ces produits, de les commercialiser, et: ne plus laisser subsister, dans les plantations, des cafés inférieurs. 1 els, par exemple, que ceux

de la variété Libéria, cerise énorme et d'un goût quelconque. Ces cafés inférieurs, trop répandus sur le marche, risqueraient de discréditer le café des plantations françaises. Que nos planteurs de l'Oubangui développent surtout la production de 1 Excelsa. du Robusla et de l'Arabica, qui sont d'excellente qualité et d'un rendement très intéressant.

Pour arriver à de bons résultats, les différents planteurs de l'Oubangui doivent se grouper, se livrer à un triage méticuleux de leurs produits, de façon à pouvoir faire connaître et apprécier, sur le marché français, un café stari- 1 dard, délicieux, qui pourra concurrencer aisément les meilleurs cafés du Brésil. ,

Nous sommes persuadés que le gouvernement général de l'A.E.F. et l'actif et: énergique M. Reste, en particulier, ne pourront que, donner leur appui aux eilorls qui seront "rails" clans "".'Ce; sens; Pour aider les colons de l'Oubangui, qu'ils soient producteurs de café, de coton ou d'autres produits, il faudrait aussi mettre sur pied un minimum d'organisation du crédit. 11 y a bien à Bangui une Banque belge, mais pas une seule Banque française. Nous nous étonnons que la B.A.O. ne soit pas encore installée sur ces territoires. Quels sont les intérêts contraires qui l'en ont empêchée? Nous ignorons, mais nous sommes persuadés qu'une simple demande de M. Reste suffirait: pour que la B.A.O. s'installe à Bangui.

Nous voulons espérer que ce geste sera fait sans tarder.

Louis GIRARD.

La révolte palestienne

L'agitation qui régnait, en Palestine, au lien de se calmer, va crcsccmlo et a dégénéré en émeutes. Les massacres entre Juifs et Arabes redoublent (l'intensité. Tel A.viv, Ta n'a. voient se dérouler de véritables, massacres. .Dos manifestations ont lieu devant, le palais gouvernemental. Le. prétexte de cette révolte a été le décret pris pour l'institution d'un Conseil législatif eu Palestine, qui ;i mécontenté tout le monde.

Les Juifs trouvent, quo, d'après cette arrêt '■.. on amenuisait leur importance I au sent tle ce Conseil, aussi ont-ils dépèelié d'urgence une délégation il Londres pour prolester contre'cet état de choses. i)e leur côté, les Arabes se sont réunis à Jérusalem et vont, à leur four, envoyer wno délégation à Londres pour discuter le stal ni, palestinien.

Pondant, tout. ce. temps, les esprits s'échaulïenf de plus en plus et la guerre sainte fait de nombreuses victimes.

Cette agitation a. des répercussions

! jusqu'en Syrie ci au Liban où aucun ! l'ait grave ne s'est, encore produit, mais | où l'on a cependant, en toute, éventuaj ht.é, dépêché, à M. de Martel quelques i renforts de Sénégalais et: des mitrailleuses, car l'on a tout à redouter.

L'on va Justin'à préfendre, dans certains milieux, que. le mouvement, panarabe qui vient de se déclencher est très ! largement exploité par l'Angleterre qui voudrait former une nouvelle fédération arabe comprenant non seulement la .Palestine, 1 Irak, le lledzaz. mais encore le. Djebel Druze et. la Syrie ; "Fédération (pti serait, bien entendu, sous le contrôle anglais.

Au gouvernement, français de se tenir

sur ses gardes pour déjouer ce. complot

(pli aurait pour aboutissement de donner

à l'Angleterre le contrôle, non seulci

seulci de la production de tout, le pétrole

| ikranien, mais encore, do. sa distribution.

i b. a.

EN A. E. F.

Le Gouverneur Général Reste

à Léopoîtlville

M. Reste, gouverneur général de l'Afrique Equatoriale Française, arrivé le 11 avril à Brazzaville, s'est . rendu le 16 courant à Léopoldville pour rendre visite à M. Ryckmans, gouverneur général du Congo belge.

La vedette du gouvernement général de l'A. E. F., à bord de laquelle avaient: pris place; M. Reste et quelques hautes ■ personnalités de Brazzaville, a accosté au port public de Léopoldville.

Le gouverneur général Ryckmans, le vice-gouverneur général Ermens, levcomte, de Bemaufort, commissaire -provincial de .-: Léopoldville ainsi que les principaux chefs des services civils et militaires belges, s'étaient rendus au débarcadère pour recevoir lés visiteurs. ;

Les policiers indigènes de Léo-faisaient la haie le long du débarcadère. Les honneurs militaires étaient rendus par quatre détachements des troupes coloniales, avec musique et drapeau., yy;

Après avoir reçu les souhaits dé bien- y venue du" gouverneur y général Ryckiriàns, ". M, Reste a pris place dans la voiture de son hôte, pour se rendre à. la résidence .générale,, ^JCaliria, , ,qù,:,,tpu.si J£Sx,eM£s*^;^ service du gouvernement général lui ont ^ été présentés, ainsi que le Dr Staub, président de FAm'cale Française de Léopoldville, M. Ryckmans," prenant la parole, s'est exprimé en ces termes : « Certains disent que l'Afrique Equatoriale Française est une Cendrillon, dont le gouverneur général Reste sera le Prince Charmant. Il est mieux : c'est un bâtisseur d'empire, au coeur chaud, à la tête froide et à l'indomptable ténacité. Nos deux pays ont intimement lié leurs deux drapeaux. Ils ont un seul idéal : le relèvement de la population indigène ».

M. Reste a remercié M. Ryckmans, de ces aimables paroles : « J'ai beaucoup appris à Léopoldville et à Bruxelles,- a-t-il ajouté. On ne dit pas assez l'oeuvre considérable que les Belges ont accomplie dans tous les domaines en Afrique ».

En quittant la résidence, le gouverneur général Reste a rendu visite aux consuls d'Italie, d'Angleterre, de Portugal, des Etats-Unis et de Su'sse qui étaient venus le saluer, à son arrivée à Brazzaville.

M. Reste et sa suite se sont embarqués à 18 heures pour regagner Brazzaville. Le gouverneur généra! Ryckmans et les personnalités qui les avaient accueillis à leur arrivée les ont reconduits au débarcadère où les honneurs militaires leur ont été rendus avec le même cérémonial.

Le gouverneur général Ryckmans se rendra prochainement à Brazzaville, pour rendre sa visite au gouverneur général Reste. Il fera toutefois, auparavant, un court voyage dans le Bas-Congo.

Une Ecole Coloniale Allemande

Une école coloniale vient d'être créée

! outre-Rhin, à. Neersen.

Les futurs coloniaux sont d'abord soumis à un examen moral et physique très sévère, car ils sont destinés à servir, par la suite, de chefs d'îlot de peuplement.

Dès que leur instruction est terminée, et après avoir subi un difficile examen, ils sont; expédiés dans une des anciennes coI

coI du Reich, où ils s'établissent comme colons — et attendent là le moment où le Reich, soif par un coup de force, .soit par négociation, aura récupéré les colo!

colo! que la guerre de 1014 lui a fait peri

peri