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Titre : La Gazette coloniale & l'Empire français : organe politique et économique de la France d'outre-mer...

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1936-03-12

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32780117h

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32780117h/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 124

Description : 12 mars 1936

Description : 1936/03/12 (A9,N244).

Description : Collection numérique : Protectorats et mandat français

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5752336b

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-20621

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 30/11/2010

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Neuvième année. — N" 244.

HEBDOMADAIRE

Jeudi 12 mars 193u.

A propos du Haut-Comité méditerranéen

Ce que sera ou ce que pourrait être la réunion du 25 Mars

C'est il y a un an que .VI. P.-E. Flan- ; clin, alors président du Conseil, sur les I suggestions d'hommes avertis, et au i surplus bien intentionnés, décida de franchir une première étape pour laciliter le contact et la cohésion de nos trois belles possession nord-africaines, ;

Il créa donc, à Pans, un haut-comité de l'Afrique du Nord.

Cette création répondait, ou s'efforçait de répondre, à uni 1 idée qui était clans l'air depuis quelques années. On parlait beaucoup, dans les milieux compétents — et aussi dans ceux qui [ pensaient l'être — de 1 éventualité d'un ministère, d'un sous-secrélariat d Etat, I au même d'un haut commissariat de j l'Afrique du Nord.

De ces dissertations assez, vaines, il j n était encore rien sorti de pratique, j Certes, M. Dalaclier avait essayé de résoudre le problème en mettant sur pied un ministère de la France d'Outremer. Mais les circonstances n'avaient pas permis de poursuivre cette expérience. et le nouveau département n'avait eu qu une durée éphémère.

11 convient de rappeler aussi qu'en 1933, Ai. Albert Sarraut, au cours de sa première présidence du Conseil, avait en quelque sorte préfacé la création ultérieure de M. Flandin, en réunissant dans son cabinet les représentants de la France en Afrique chi Nord. en essayant de faire ainsi revivre, sous le contrôle direct du chef du gouvernement, une» » Conférence Nord-Africaine tombée* peu à peu en désuétude, après s'être réunie pendant quelques années à Alger, à 1 unis et à Rabat.

Le Haut-Comité de l'Afrique du Nord, décidé l'année dernière par M. Flandin, ne put se réunir alors que son fondateur était encore président du Conseil, en raison de son mauvais état de santé, puis de son absence du pouvoir.

Entre temps, un bureau du HautCcmité avait été créé dans >es locaux de l'hôtel Matignon, el les Etats du Levant et,ncnt rattachés à cet organisme. Désormais. celle institution pre nait le nom de Haut-( omité méditerranéen.

M. Lierre Laval [>i il l'initiative <1<- réunir une première session au début <le l'été. Elle se tint au Quai d'Orsay, et réunit, outre quelques ministres — Inté rieur. Colonies. Guerri , Marine, Air — MM. Carde, gouverneur général de l'Algérie; Ponsot, résident général au Maroc; Peyrouton, résident généra! en

lunisie; De Saint Quentin, directeur île l'Afrique au Quai d'Orsay, el leurs collaborateurs immédiats.

Quelques questions de politique indigène et d'économie générale furent examinées. Mais nombreux furent ceux qui regrettèrent que le Haut-Comité n'ait pas manifesté, dès celte époque, l'envergure ni l'allure qu il aurait dû avoir. Le conflit douanier qui divisait alors l'Algérie et le Maroc fut évoqué el réglé, sur l'intervention du président du Conseil. On fissura que ce fut le seul résultat tangible de celte première réunion. A dire vrai, ce malentendu administratif algéro-marocain aurait pu aussi bien être arrangé par les bureaux sans qu'il soit nécessaire de réunir une éminente assemblée générale.

Après quoi, ce fut, jusqu'au 22 février dernier, le silence complet. Nombreux étaient même qui croyaient le

Haut-Comité méditerranéen mort sans phrases.

Brusquement, on a voulu le ressusciter, mais sans préparation préalable. De l'avis même de nos gouvernants en Afrique du Nord et de leurs collaborateurs. Le bureau compétent ayant rappelé à M. Albert Sarraut qu'une session devait régulièrement être tenue à cette époque, le président du Conseil pensa qu'il était opportun de profiter de la présence à Paris du gouverneur généra! de l'Algérie et du résident général au Maroc pour réunir le HautComité, et il lit convoquer d'urgence M. Peyrouton, qui arriva de 1 unis au

débotté.

Ch. RENE-LECLERC.

{VOIR SUITE PAGE 2)

Le redressement commercial de l'A. 0. F.

si l'on veut bien jeter un coup d'oeil -.ui len statistiques commerciales mondiales, l'on ne manquera pus dé remarquer ijue li' montant de lu régression des exportations de lu France de l année I9'i5 sur l'aimée L934 est de 2 milliards ->TT millions de Erancs, dont 1,753 millions pour les expéditions sur l'étranger et G2 I millions pour les exportations sur notre Empire d'outre-meri Jetons maintenant un regard sur une nomenclature de IN principaux pays ou colonies avec lesquels lu France a commercé ; nous en trouvons L2 seulement qui ont. en L935, acheté à lu France plus qu'en 1.93 I. Ce sont, pur ordre :

1,1. Lt. s.s., avec 68.684.000 lr. : lu

(irunde-Kretugne, avec 68.094.000 11'. ; l'Afrique Otiti dentale Française avec 59.270.000 lr., puis, la Suède, L'Italie, l'Argentine, la Yougoslavie, le Portugal, la Norvège, la Muluisie Britannique, les Indes Néerlandaises et l'Irlande.

Nous remarquons que l'A. (). F. se place au troisième rang, aussitôt après II. lt. S. S. et la Grande-Bretagne, mais bien avant les Indes Néerlandaises. ( "e>t aussi la seule colonie française qui n. en 1935, augmenté ses propres exportations.. D'aucuns s'étonneront de voir l'A, (). F. avoir pris en un an nu t « -1 essor, car son mouvement commercial est etl somme assez, modeste, surtout si on le compare à celui des grands pays étrangers, et même des principales colonies françaises.

t 'et appoint particulier de l'A. 0, F, dans le relèvement partiel du commerce d'exportation de la France en l!l-'>.r> vient, a la fois, de sa situation géographique, de l'ensemble de ses productions et de l'organisation de --es relations économiques. Remarquons d'abord que l Afrique Occidentale est, de toutes les régions

Louis GIRARD.

(VOIR SUITE PAGE 2'

Uni" conférence du irouverneur çrnrral Olivirr, lUr « 1rs Coloniaux hrroiquo* jadis si aujourd'hui

M. Marcel PEYROUTON

Résident général du Maroc

Bien qu'à l'heure où nous écrivons ces lignes, le décret nommant M. le Gouverneur général Peyrouton, résident général au Maroc, ne soit pas encore signé. Il n'en est pas moins effectif.

Le départ de M. Ponsol est décidé et l'on n'attend plus pian régulariser que l'acceptation de ce dernier comme ambassadeur par le gouvernement d'Ankara.

France-Islam

/.c puissant intérêt qui nous pousse à resserrer les liens entre la France métropolitaine et la b ronce islamique a fait Voir le jour à un nouveau comité qui vient de se constituer cl qui fait déjà preuve d'une belle activité.

Le 24 mars prochain, pour sceller l'amitié de ses membres, un grand diner aura lieu à lllôtcl des Sociétés Savantes, sous la présidence effective de M. Jacques Stcrn. ministre des Colonies, et de Son Excellence Si Kaddour Ben Gabrhit, ministre plénipotentiaire en France de S. XI. le Sultan du Maroc. De nombreuses personnalités civiles, militaires cl musulmanes ont déjà donné leur adhésion à ce banquet qui sera certainement une des plus belles manifestations de l'année On trouve des cartes chez MM. A. Sabatier. conseiller municipal, président de F Association, rue Mogador, n" 28 , Renard mandataire.

Palais des Sociétés Savantes ; /.. Girard Bureaux de la Gazette Coloniale, 109, rue de Courcelles.

Vu le petit nombre île places disponibles. l'on est prié de se faire inscrire sans délai.

De la Martinique à la Côte d'Ivoire

l);nis noire dernier numéro, nous avions an nonce nue M. Mciile IVImoni renonçait a son iii.niil.ii de député à l.i Martinique, i ; que nous imyons, comme corrolairc, qu'il ne deman derait pas le renouvellement de son mandat de représentant de la i ftte d'Ivoire au t onscil supérieur des Colonies Mais notre déduction était erronée . la Côte d'Ivoire paraît avoii pour le député de In Martinique plus de charme que son p;i\s natal

M Dclmonl sera candidat pour la l ôti d'Ivoire, Il \ sera d'ailleurs en honue compa irnic, et la lutte \ sera dure. >.n ne parle i on p.is sous I, manteau dune candidature N m

celll Allliol