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Titre : La Gazette coloniale & l'Empire français : organe politique et économique de la France d'outre-mer...

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1936-02-27

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32780117h

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32780117h/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 27 février 1936

Description : 1936/02/27 (A9,N243).

Description : Collection numérique : Protectorats et mandat français

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5752335x

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-20621

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 30/11/2010

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Neuvième année. — N 243. BEBDOBiADAlRB Jeudi '.'7 Février l!»3<i.

A propos de la réunion du Haut-Comité Méditerranéen

Le malaise nord - africain

En réalité, le malaise est encore plus ' général puisqu'il s'étend à tous tes pays méditerranéens placés sous la tutelle ' directe ou indirecte des grandes nations européennes. L'origine du malaise î Sans nul doute, les remous provoqués dans l'opinion de ces peuples par les ; péripéties de la guerre italo-éthiopienne. C'est flagrant pour l'Egypte. Cela l'est i moins pour la Syrie, la Tunisie, l'Ai- i gérie, le Maroc, où l'agression italienne contre l'Ethiopie est plutôt prétexte que

raison profonde.

i

Un fait, le malaise existe. D'ailleurs, j contrairement à de pieuses habitudes ' qui incitent les gouvernements en place ! à cacher et non à dévoiler, le gouver- j nement de M, Sarraut a tenu à procla- j mer qu il en était bien ainsi puisque ', c'est derrière ce malaise qu'il a tenu à abriter sa convocation à grand apparat du Haut Comité Méditerranéen.

M. Charles René-Leclerc nous a dit, avant hier, dans Le Petit Bleu ce qu'il ' Iallait penser des mobiles réels sinon profonds qui, par deux fois en une \ même semaine, ont groupé à l'hôtel Matignon, autour du Président du Conseil, MM. Flandin, ministre des Affaires étrangères ; Stem, ministre des Colonies ; le général Maurin, ministre de la Guerre ; Le Beau, gouverneur général du Maroc ; Henri Ponsot, j résident général du Maroc; Peyrouton, résident général en 1 unisie, et un représentant de M. de Martel, haut commis- ; saire dans les Etats sous mandat du Levant.

Notre éminenl confrère, qui connaît parfaitement les hommes et les choses de l'Afrique française et des trop nombreux ministères ou directions qui président à ses destinées, ne serait pas loin de penser que la décision la plus énergique prise par le Haut Comité serait celle par laquelle il a. en finale, renvoyé sa session au 26 mars.

Il apparaît, en tout cas, que ce n'est pas de ce genre de palabres à éclipses que sortiront les apaisements qu'il faudrait pourtant que la France donnât, sans tarder, aux colons français d'abord, el ensuite aux éléments sains qui constituent la masse des populations indigènes de son empire méditerranéen.

N'allons pas croire surtout, que pour apaiser, et tout faire rentrer dans l'ordre, il puisse suffire de mettre à la raison les quelques trublions qui, à la

solde de Moscou, de Berlin ou de Rome, haranguent et dressent contre nous quelques étudiants autochtones de j Damas ou d'Alger, de 1 unis ou de Rabat. Il ne suffira même pas, ce qui pourtant serait déjà mieux, de rempla- ' cer, immédiatement et sans plus tergiverser, les proconsuls qui n'ont pas réussi, ce qui semble bien être le cas de nos Résidents de Syrie et du Maroc. : On peut être un diplomate fin et subtil et n'avoir pas le don de diriger un Etat mederne.

...L'Algérie, la 1 unisie, le Maroc, la j Syrie attendent beaucoup mieux et beaucoup plus que cela de ceux qui. de Paris, commandent à leur politique et à leur économie.

M. Albert Sarraut a, voici quelque quinze ans. écrit un livre dans lequel il a à la fois fait l'inventaire des immenses richesses de l'Outre-mer français et montré et démontré que la Métropole se devait à elle-même, et j devait au monde, de les mettre en valeur, sans désemparer. Certes, on ne peut pas prétendre que, depuis, rien [ n'ait été fait. Mais, ce que l'on doit affirmer, c'est que nous en sommes \ encore à définir, à chercher une poli- ! tique d'empire qui sache coordonner les intérêts moraux et matériels de cent millions de Français.

J.-A. MIQUEL.

Du conflit de Rabat...

Ainsi, la Commission des Colonies de la Chambre, constituée en jury arbitral, a entendu les deux sons de cloche. M. Ponsot pendant trois heures d horloge, les délégués des I corps élus, MM. Leboult, Oser et Marazzani, pendant quelque quart d'heure, ont plaidé leur dossier. Dans quelques jours, ou dans quel- i ques semaines,la Commission dira si elle con- ! dut ou si elle renvoie les plaignants dos à dos.

Quoi qu'il en soit, le conflit de Rabat a S trop duré et il est plus qu'urgent de rétablir i une collaboration plus nécessaire, plus indispensable que jamais entre l'Administration et I les corps élus du Protectorat.

Si M. Ponsot ne le comprend pas, tant pis pour lui. S'il le comprend, qu il se hâte de le dire, et. même, de le démontrer.

...aux événements de Syrie

Les récents troubles de Syrie viennent d'être évoqués à la Chambre devant la

' Commission des Affaires ctrangrées. La sous-commission qu'elle avait nommée à

; ce sujet lui a fait connaître les résultats de

i son enouôte.

MM. Herrlot, Longuet et Pezet critiquent la gestion de M. de Martel, l'accusant | d'avoir provoqué, par certaines de ses décisions, le mécontentement de la population.

D'autres commissaires, par contre, ont I pris la défense de notre représentant en ! Syrie. Ils ont, comme nous l'avons expliqué ' dans notre dernier numéro, montré comj bien étaient complexes les poblêmes soule! vés en Syrie par suite de la diversité des populations, des sectes religieuses.

Finalement, la Commission a décidé de | surseoir à toute décision et surtout à ■ l'éventualité du rappel en France de M. de Martel jusqu'à ce que la sous-commission ait pu recueillir des éléments d'information suffisants sur les véritables causes du régime actuel.

Lotis GIRARD.

REUNION DU HAUT COMITE MEDITERRANEEN

De gauche a droite : MM. PONSOT, Rendent Général an MAROC,

LE BEAU, Gouverneur Général de l'ALGERIE,

PEYROUTON, Rendant Général en Tunitie. et l<- Général GEORGES.

Une intéressante découverte en A. O. F.

Au cours- de diverses prospections faites sous les auspices de l'Office du Niger, 1 on vient de découvrir, à environ 60 kilomètres de Bourem, de très importants gisements de phosphates dont la teneur en acide phosphorique dépasse de beaucoup ceux du Maroc.

Ce dernier n a pas à s'inquiéter, car aucune concurrence ne peut lui être faite, les phosphates de Bourem étant situés trop loin de la mer pour être exploités commercialement. L'intérêt réside en leur proximité de la boucle du Niger où sont entrepris les grands travaux d'irrigation et de grande culture.

Ces phosphates sont justement l'engrais qui convient par excellence à ces terres. Ainsi ces terres, dont on craignait de voir tarir assez vite la fertilité, pourront recevoir à peu de frais l'amer, dément suffisant et nécessaire.

La découverte de ces gisements présente donc une réelle utilité. Et nous savons que M. Belime, directeur général

de 1 Office du Niger, saura en tirer pro fit.

M. le Gouverneur Général Reste

reçu au Syndicat

de la Presse Coloniale

Le Comité du Syndical de la Presse Coloniale ;i organisé, vendredi dernier, mu- réception en l'honneur de M. le gouverneur général Reste et de ses collaborateurs, MM. Delpech, cliei de Cabinel el Cottret, directeur de 1 Agence Economique.

M. Boussenol était entouré de MM. Mury, Mougeot, René Moulin, Blache, Laibe, Diesnis, Cravoisier, I. Miquel, directeur de la Gazette C oloniale, el des autres membres «lu bureau.

M. Reste lit un court exposé de la situation <le I A. h. F. Il faut, dit-il, commencer par ramener les colons au Congo. Il faudra les aider el les encourager et, pour eel;i, l.i Colonie peui compter sur l'aide de l'Administra tion et du Gouvernement.

M. Reste est un homme jeune, plein d'allant

et de volonté. Nul doute <|U il réussir;) à donner

au Conyo français cette impulsion qu'il attend

pour devenir un des meilleurs pourvoyeurs

de matières premières de notre industrie.

L'Allemagne réclame des Colonies

Au cours d'une manifestation organisée ' par la Société coloniale, à laquelle participaient les étudiants de Berlin, le major Schnoeckel, chef de l'office de politique coloniale du parti national-socialiste, a déclaré :

« Il est contre nature que certains peupics soient saturés de territoires coloniaux pendant qu'une nation de 67 millions d'hommes étouffe dans un espace minuscule.

* Nous ne voulons pas mettre la main sur des territoires étrangers, a poursuivi l'orateur , nous ne revendiquons </»(.• notre propricté coloniale Ces colonies nous appartiennent de droit. Nous devons en exiger la restitution, non seulement au nom des nécessités économiques, mais au nom de l'honneur allemand. ■<■