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Titre : Rugby : hebdomadaire sportif

Éditeur : [s.n.] (Toulouse)

Date d'édition : 1917-12-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32863377d

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32863377d/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 310

Description : 01 décembre 1917

Description : 1917/12/01 (A2,N61).

Description : Collection numérique : Fonds régional : Midi-Pyrénées

Description : Collection numérique : Bibliothèque Rosalis (Toulouse)

Description : Collection numérique : Presse locale

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5748485r

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-56161

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/01/2011

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UNE ÉUSION

Ouvrez bien vos oreilles!... Tenez-vous fort!... Le Club Olympique Tarbais et VUnion Sportive Tarbaise, lesi deux grandes et implacables Soeiééts rivales des bords de: FAdour, viennent; d''alïer l'une vers l'autre; la branche d'Olivier à là main\... ■'•;':

Là fusion est chose accomplie, et mainte-; .nanti, à la moisson des lauriers!.;.

C'est dans une; des sàlïés du réputé restau^ rant Latour, où les sélectionneurs; savouraient : avec délices une bécasse bien à point, que la fusion s'est faite.. Crânes chauves et crânes Chevelus l'ont mijotéé avec cdmpôetion:; et avouons que ces Messieurs ont été parfaitement inspirés.

Et la chose s'est élaborée sans heurt, sans cris et sans protestations, sous la direction du distingué président du Comité des Pyrénées, M. Longaud, à qui les sportsmen tarbais doivent adresser les meilleurs des remerciements pour son superbe geste, sportif.

Le Stade Tarbais, qui a été conçu du màrivge de Monsieur le « C.O.T. » et de Mademoiselle « VU.S.T. », nouveau-hé inquiétant, bientôt enfant terrible, se propose déjà de présenter un quinze A de tout premier ordre.

Avec l'es Ricarte, Jeangrand, Péré, Balansa, Casuabet, Çastérot, Hauret, Borde, etc., il ne peut que rêver de légitimes succès.

Mais — hélas! il y a un mais — voilà que déjà des difficultés surgissent!... D'après une nouvelle de la dernière heure, les Cotistes ne voudraient en, effet de la fusion qu'à la condition de conserver leur Président. Toute la nuit Messieurs les Comitards délibèrent avec chaleur, avec fougue, et il est à craindre que, dans celle-ébullition, ■ du projet de fusionne vienne la dissolution!...

Les plus belles choses ne pourraient-elles donc jamais se réaliser?...

Dans l'Aéronautique

LQ Commandant Ulysse LALANNE

C'est avec un très vif et réel

plaisir que nous avons appris que, par un arrêté du

Sous-Secrétaire d'Etat de l'Aéronautique mi- ' litaire et maritime, en date du 23 novembre courant, notre très sympathique ami et compatriote, le commandant Ulyssc-Henri-Emilc LALANNE, p;!>ote aviateur, venait d'être nommé chef adjoint du cabinet du Seus-Seci étaire d'Etat,

Le commandant Lalunne, qui est un sportif ardent et un ancien membre du S.T., est né en 1877 et fit ses études au Lycée de Toulouye. Reçu à l'Ecole de Saint-Cyr, il fut ensuite affecté à l'infanterie coloniale et, dès 3912, se lançait dans l'aviation.

11 est, de ce fait, un de nos plus" anciens pilotes; mais, en revanche, c'est un de iios plus jeunes chefs de bataillon de la cinquième arme.

Apj-ès avoir fait partie de l'escadrille Depcrdussin de ■Maubeuge, il partait dès 1913 pour le Maroc, où son séjour fut marqué par plusieurs exploits aériens.

Quand la guerre survint, il partit sur biplan Formai) ci se signala de suite par son héroïque bravoure et sa splcndidc audace.

Cln-vn.lier de la Légion d'honneur, titulaire de la Croix de guerre avec plusieurs palmes et do la fourragère, ïe commandant La.lanne est, en plus d'un pilote remarquable, un technicien de splendkle. valeur et aussi, et par dessus tout, le plus affable et le plus modeste des hommes, le plus sûr et le plus serviable dos amis.

A lui vont toutes nos sympathies et nos meilleures félicitations. A. C.

Comité des Pyrénées

STADO contre QUINS. — Le joueur Aguilar devant être considéré encore comme Français, le Comité maintient match gagné à ï'Harlcqins.

RACING contre MAZAMET. — Le Comité estime que, an moment on le terrain a. été envahi, le TS.C.T. avait déjà, marqué un essai. ïi lui donne donc match gagné et condamne le .S"..If. à lui verser l'indemnité de 100 francs

promise. De plus, le S.M; n'ayant pas présenté de licences, est condamné à 30 francs d'amende; ' .".

FORFAITS. — Sur:,voeu de la Commissions ; des arbitres, le Comité invite les Sociétés; à informer sans retard le Secrétaire en cas de : forfait, faute de quoi il Se verra dans l'obli-.; gation de faire application des articles 14? , et 148. . ■ . : '. _■ :>■-_ . .

Rttgfey

TERRAIN DES PONTS-JUMEAUX

U " STADO Bat le" JËË "

Mes Impressions

Par Pli. STRUXIANO International

Par 3 points à 0< un essai marque durant la première moitié de la seconde mi-temps par le trois-quarts aile droite Manciel, après très classique ouverture du demi Nadal et jolie percée du centre Cantié, qui transmit au bon moment, le Sladocesie

Sladocesie a, contrairement a tous les . pronostics établis, j'en suis assuré, et aussi de très régulière façon, triomphé du Stade Toulousain, après une partie assez rapidement menée et qui, sauf le résultat imprévu^ se termina sans incident.

Je n'essaierai pas de faire un compte rendu détaillé de la partie et me bornerai simplement à donner quelques appréciations sur les deux équipes. Certains les trouveront peutêtre sévères; mais elles sont en tout cas impartiales.

Comme je l'ai dit plus haut, la victoire du Stadoceste a été tout à fait régulière; elle est la conséquence, moins de la supériorité de science de jeu, que de la volonté ardente de vaincre et de l'excellent esprit de Club qui anime tous les jeunes joueurs du Stado. Bien sincèrement je les félicite et suis persuadé qu'ils ne s'arrêteront pas en si bon chemin. Je n'avais pas encore vu de cette saison jouer l'équipe du Stade Toulousain. Je dois avouer qu'après la partie de dimanche j'ai été profondément désillusionné du jeu fourni par mes amis stadistes, bien que cependant ils aient droit, malgré tout, à des circonstances atténuantes, étant donné que plusieurs titulaires — et non des moindres — étaient absents, et que, de plus, Delmas étant blessé dès le début de la partie, la mêlée se trouva de ce fait réduite à sept hommes.

A mon avis, le défaut capital du team réside en sa iigne des avants, dont le jeu fourni est à peu près inexistant et en tout cas inefficace. La mêlée est mal formée, les hommes poussent, peu ou mal et les efforts n'étant, pas produits selon une même ligne, le rendement en puissance est presque nul.

Aux louches, on ne marque pas suffisamment de près l'adversaire et aussi on ne se démarque avec assez de rapidité; en outre, on ne se soutient pas assez. Dans le jeu ouvert, l'adresse de main est à apprendre, pas (ie coup d'oeil, pas de souffle pour suivre ini lassab]ornent la balle; enfin, on ne se replie ' j pas derrière les tenus où l'on ne cherche pas à. talonner, mais bien simplement à faire son petit demi d'ouverture. Bref, pas de méthode. Derrière une mêlée battue — et cela malgré la présence de l'international talonneur Pascarol — les deux demis stadistes firent cependant une bonne partie. Maux se montra très courageux; sa passe est bonne et rapide. Je lui reprocherai néanmoins de jouer la touche un peu-au hasard et avec pas assez de rapidité. Ba.la.gne, à l'ouverture, possède une excellente défense aux pieds, mais a le très grand défaut de recevoir le ballon arrêté, ce qui contrario toute attaque des trois-quarts. Ceux-ci, privés presque continuellement, de i la halle, ne peuvent être de ce fait jugés sur . la partie de dimanche. Je noterai cependant la bonne impression que m'a produite Schil; 1 linger en défense, mais, par contre, il m'a ; j paru bien lent, en attaque. Lostel fut certainement

certainement meilleur d.è'lâ.'ii'gnè'j quoique un peu hésitant.

A l'arriéré, Bouehet, excellent sur le ballon, me semble eh revanche faible sur l'homme. C'est d'ailleurs.une remarque qui peut s'âp^ pliquéf à ous lès joueurs. Le seul arrêt efflic ace eh rugby est aux jambes : les Stadistes n'ont .pas l'air de s'en rendre compte, et ce défaut leur valut d'ailleurs l'essai marqué.

Lé Stadoceste fournit une partie des plus. courageuses. Les avants, assez puissants* ae-^ tifs et bien en souffle, furent constamment sur le ballon, menèrent la partie à leur guise et furent lés vrais artisans de la victoire. Les lignes arriérés, bonnes en défense, nié parurent un .peu faiblardes et.surtout inexpéri- ; mentées en attaque. Le demi d'ouverture et le trôis-quarts centre Cantié furent l'es meilleurs, ce dernier cherchant toutefois un peu trop l'interception. Enfin, l'arrière, bon sur le ballon, n'eut pas à s'employer sur l'homme.

Pour conclure, l'équipe-.stadiste ,â besoin de se mettre sérieusement à l'entraînement; là plupart des joueurs manquent de souffle; ne jouent que par à-coups et .enfin ne paraissent pas, hélas ! posséder cet âpre désir de victoire, ce profond amour du Club et de sa toujours plus grande gloire qui vous fait, dans les moments les plus difficiles, dans les situations 'des plus ardues, retrouver sans cessé l'énergie qu'il faut pour surmonter l'infortune et « les jambes et là tête » utiles et nécessaires pour aller à l'essai...

Et puis aussi, qu'ils sachent tous bien ceci : c'est qu'une équipe ne gagne jamais par suite d'exploits individuels* mais seulement par sa parfaite homogénéité.

Allons! amis stadistes, vite à l'ouvrage!... Le proverbe le dit : « Le temps perdu ne se rattrappe jamais!... » Les Championnats sont proches et vous n'avez pas, par suite, une minute à perdre... si vous voulez acquérir la victoire.

Allons! écoutez sans maugréer et.avec docilité lé conseils que vous donnent les anciens, mettez-vous sérieusement à l'entraînement et alors je puis vous assurer qu'il vous sera loisible de faire revenir sur les bords de la Garonne cette « Coupe de l'Espérance » qu'un excès de confiance vous fit perdre la saison dernière.

Ph. STRUXIANO.

♦ ♦ ♦

Après la Partie

Par A. CAZAL.» Arbitre officiel de Côte Basque

Décidément, les pronostiqueurs feront bien de s'abstenir de formuler, à l'avenir, des pronostics, car les résultats des dernières rencontres ont amplement démontré leur fragilité.

Tandis qu'à Paris le 7?.CF. se faisait gentiment « encaisser » par

lA.s.v., a Jjoraeaux les l'osswics au suaOuest tenaient en échec les Probables; à Tarifs, les Probables du Sud. étaient battus par les Possibles, et à Toulouse (frémis, brave Ramondou !...) le Stade Toulousain (1) baissait, pavillon devant le Stadoceste Toulousain (1).

Tel est le grand événement sportif qui a mis en émoi, dimanche dernier, les sportsmen de la Cité rose, car c'est bien une défaite des plus régulières q'ont subi les « Diables rouges », invaincus jusqu'ici sur leur terrain.

Si io match fut loin d'être captivant, tout ■ haché qu'il fut par de trop fréquents arrêts, ii permit néanmoins de constater la non homogénéité .de l'équipe stadiste dont les éléments paraissent ne pas se connaître, tellement ils manquent de cohésion.

Et cependant, depuis l'ouvertufe de la saison, il semblerait que cette coliésion, qui est le gros facteur de la victoire, devrait être | déjà acquise. Pourquoi ne l'est-elle pas? Par .suite du manque de méthode dans Ventraînement, car ce n'est pas s'entraîner que de jouer des matches plus ou moins amicaux, qui n'ont d'autres résultats que ceux d'acquérir le souffle, d'assouplir le corps, de l'habituer aux « gnons » et aux pla.quages, et, — point capital — de mettre en pratique les combinaisons étudiées à l'entraînement, le dimanche matin, sous la direction du capitaine. Car nombreuses sont les combinaisons, et, c'est leur variété qui déroute l'adversaire — principal but à atteindre — et rend ce jeu scientifique d'autant plus plaisant aux spectateurs que plus grand aura été le nombre d'attaques intelligemment combinées.

Où sont donc les théories d'antan, faites au tableau noir, les conférences hebdomadaires faites par le capitaine, l'entraînement judicieux

judicieux jeu'di soir, au manège, le dimaiu*t» matin^sur- 1er terrain?...

Jeunes: équipiers, ne souriez pas! Je YOHS signale ci-dessus la méthode bordelaise d'ëiu trahiement qui rendit si longtemps invinciblfe, en France, le fameux team du Stade Bordelais....

*. Àtal!... Quelle corvée!..; » diront peut-être certains d'entré vous... Certes,' le sport 'exige certains sacrifices; mais, si vous aimez réellement le football, vous lés lui consëntiièz Volontiers: • ■ v . ■

Vos aînés lïônt bien fait! Pourquoi VOÏHS^ qui aspirez aujourd'hui à occuper letfrs places, ne fériez-vous pas votre possibl'e pour ; justifier vos prétentions?

Messieurs lés; équipiers stadistes, ne vons croyez pas f ootballers accomplis dès l'instant où vous revêtez les couleurs rouge et noir. Sachez que, tout comme l'habit ne fait pas ie moine, le maillot ne fait pas le joueur!

A. CÀZALA.

Dimanche S Décembre

STADISTES contre QUINS

Après avoir vu dimanche les « roùgè ot noir » aux prises ayécoles jeunes et vaillants équipiers du Stadoceste, il sera intéressant de les voir demain opposés à leurs plus dangereux adversaires depuis la guerre : les Harlerji?is.

Ces derniers, qui toujours, au cours de tomles les parties jouées contre les Stadistes, soit amical es j soit de championnats, firent preuve d'un bel entrain et de superbes qualités, possèdent cette saison encore un quinze de réelle valeur qui, demain, sera de plus renforcé, nous assure-t-on, par la présence de quelques excellents équipiers d'avant-guerre, permissionnaires du front, tels les Toécistes Billac, Alba, Delprat frères et Lary.

De plus, les « Damiers » ont, il y a quelques : jours, triomphé en championnat — sur la pelouse, ce qui nous paraît être le seul endroit qui compte — des bleus du Stadoceste qui, dimanche, battaient les Stadistes.

Et, dès lors, de quoi demain sera-t-il fait?...

Mystère I....

En tout cas, ce dont on peut être assuré, c'est que la partie sera des plus disputées et des plus intésessantes à suivre.

Souhaitons qu'elle soit aussi régulièrement et amicalement jouée que celle de dimanche dernier entre Stadistes et Stadocestistes.

STADE. — Arrière : Bouehet. — Troisquarls : Lestel, Schillinger, Chilo, Got. — Demis .- Maux, Balagué. — Avants : Belou, Rouffia, Duvergier, Serres, Cayrol, Bernont. Pascaiel (cap.), Rumeau.

Championnats des Pyrénées Coupe de l'Avenir

Les quarts de finale de la Coupe de l'Avenir commenceront à se disputer demain.

Deux rencontres sont inscrites au programme. L'une mettra aux prises, aux PontsJumeaux, à 1 h. 30, le STADE TOULOUSAIN (vainqueur de VA,S. Cité) et le GALLIA C.T. (vainqueur des Uarlcquins). L'autre, sur le terrain de Lalande/îe RACING C.T. (vainqueur de l'Olympique C.T.) et l'U.S. MOISSAGATSE (vainqueur de VU.S.T.).

Si ïe premier match nous paraît devoir revenir avec assez de facilité aux jeunes « rouge et noir », plus solides et. plus scientifiques . que leurs rivaux, et qui nous présenteront ; l'excellent quinze suivant : arrière : Remet; . trois-quarls .- Ra.yna.ud, Snbra, Pi tel., Barlam; dc.7n.is : Berges, Muret.; avants : Ca.st.el (cap.). Labatut, Prades, Palma.de, P. Bonnet, Aver. seng, Gras, H. Bonnet, quinze qui, ne l'ou> blions pas, a eu le rare mérite d'aller faire

- dimanche match nul avec les Castrais, en re: va.nche, le second match sera très vraisemj blablemont des plus disputés. Les deux équi\ pes ont de l'ardeur et de l'allant. Plus disci5 plinés, les Toulousains doivent finalement 2 l'emporter. •

à Coupe de l'Espérance

e AUX SEPT-DENIERS. — Toulouse-Tionnefoy

Sportif (1 et 2) contre Jeunesse Sportive Toui

Toui (1 et 2). — Déjà, p.»ur les éliminas

éliminas do la Coupe de l'Avenir, les deux mô-

mô- Clubs étaient opposés cl, après une par-