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Titre : Le vingtième siècle / texte et dessins, par A. Robida

Auteur : Robida, Albert (1848-1926). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1883

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31227434c

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (400 p.) : fig., pl., couv. ill. ; Gr. in-8

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57466170

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 4-Y2-760

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 16/11/2009

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56 Le Vingtième Siècle,

dans la salle, une certaine quantité de spectateurs'à domicile,irebës au théâtre.par le fil du téléphonoscope..Nouvelle et importante-source de revenus. Plus de -limites maintenant .aux bénéfices, plus de maximum, de recettes! Quaiidame pièce avait du succès, outre les trois.ou quatre mille spectateurs de la salle, cinquante mille abonnés,, parfois.,' suivaient les acteurs à distance; cinquante mille spectateurs non seulement de Paris, mais encore de tous les pays du monde.

; Auteurs dramatiques, musiciens des siècles écoulés ! ô Molière, ô Corneille, ô Hugo, ô Rossini ! qu'auriez-vous.dit au rêveur qui vous eût annoncé qu'un, jouT: cinquante mille personnes, éparpillées sur toute la surface du globe, pourraient, de. Paris, : de-Pékin ou de Tombouctou, suivre une de vos oeuvres jouée; sur un;théâtre parisien, entendre vos vers, écouter votre musique, palpiter aux;.péripéties violentes et voir en même temps vos personnages marcher et agir? ' .

Voilà pourtant la merveille réabsée par l'invention du téléphonoscope. La, Compagnie universelle du téléphonoscope théâtral, fondée en 1945, compte maintenant plus de six cent mille abonnés répartis dans toutes les parties du monde; c'est cette Compagnie qui centrabse les fils et paye les subventions aux. directeurs de théâtres.

L'appareii consiste, en une. simple. plaque de .cristal, encastrée,; dans une cloison d'appartement, ou posée comme une glace au-dessus d'une cheminée quelconque. L'amateur,;de "spectacle, sans, se déranger, s'assied devant cette plaque, choisit, son théâtre,: établit sa communication et tout aussitôt la représentation conimence.

Avec le téléphonoscope, le mot le dit, on voit et l'on entend. Le dialogue et la musique sont transmis comme par le simple téléjDhone ordinaire; mais en même temps, la scène elle-même avec son éclairage, ses décors et ses acteurs, apparaît sur la grande plaque de cristal avec la netteté de la vision directe; on assiste donc réellement à la représentation par les yeux et par l'oreille. L'illusion est complète, absolue; il semble que l'on écoute la pièce du fond d'une loge de. premier rang.

. :M. Ponto était grand amateur de théâtre. Chaque soir après son dîner, quand il ne sortait pas, il avait coutume de se récréer par l'audition télé— phonoscopique d'un acte ou deux d'une pièce quelconque, d'un opéra ou. d'un ballet des grands théâtres non .seulement de Paris, mais encore de Bruxelles, de Londres, de Munich ou de Vienne, car le téléjohonoscope a ceci de bon qu'il permet dé suivre complètement le mouvement théâtral