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Titre : Questions diplomatiques et coloniales : revue de politique extérieure / directeur Henri Pensa

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1903-03-01

Contributeur : Pensa, Henri (1865-1946). Directeur de publication

Contributeur : Thomasson, Raoul de (1862-1939). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32846693s

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32846693s/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 15401

Description : 01 mars 1903

Description : 1903/03/01 (A7,T15,N145).

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57440498

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-272792

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

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QUESTIONS DIPLOMATIQUES ET COLONIALES

LE CHEMIN DE FER DE BAGDAD

LES INTÉRÊTS FRANÇAIS ET ALLEMANDS EN TURQUIE

D'après les dernières informations, l'Allemagne, ou plutôt le syndicat franco-allemand du chemin de fer de Bagdad, est sur le point d'obtenir du gouvernement ottoman les garanties nécessaires pour entreprendre la construction de la première section, Konia-Eregli, du futur Petit Transasiatique (Bosphore — golfe Persique), déjà amorcé par la ligne allemande HaïdarPacha-Ismidt-Eskichéir-Konia (749 kilomètres). On se rappelle que la concession de cette grandiose entreprise fut accordée en principe à Guillaume II, lors du dernier voyage de ce souverain en Palestine et à Constantinople (novembre 1898), et confirmée solennellement par un iradé en date du 18 février 1902. Le devis en est connu aujourd'hui et se monte à 600 millions de francs : de l'avis même des Allemands les plus chauvins, il ne peut être réalisé sans la coopération des capitaux français. Aussi est-il intéressant, à la veille du premier appel de fonds sur le marché de Paris, d'analyser la valeur de l'oeuvre que nous allons entreprendre de concert avec l'Allemagne, de peser ses avantages et ses inconvénients, d'envisager les intérêts qu'elle va favoriser ou contrarier, de discuter l'opportunité de respecter ceux-ci ou ceux-là, de savoir, en un mot, si nous allons travailler encore une fois pour le roi de Prusse, au détriment de l'influence française en Extrême-Orient.

Il est indispensable d'exposer, au préalable, les résultats de la politique allemande dans un pays où l'Allemagne était encore presque ignorée il y a moins d'un tiers de siècle et qu'elle prétend transformer aujourd'hui en satellite docile de sa Weltpolitik et exploiter surtout à son profit exclusif.

Le temps n'est plus, en effet, où le prince de Bismarck jugeait inutile de prendre connaissance du courrier de Constantinople.

QUEST. DIPL. ET COL. — T. XV. — N° 145. — 1er MARS 1903. 18