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Titre : Traité de lithographie : histoire, théorie, pratique / publié par la maison Ch. Lorilleux et Cie

Auteur : Lorilleux, Charles (1827-1893). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1889

Contributeur : Maison Charles Lorilleux et Cie. Éditeur scientifique

Sujet : Lithographie

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb33628924n

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. ; gr. in-8

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5743370d

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-7553

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/11/2009

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INDEX CHIMIQUE 315

oxyde de plomb, le massicot. Le blanc de plomb présente le grand inconvénient de noircir sous l'influence de l'hydrogène sulfuré.

CHAUX.— La chaux est un corps blanc, amorphe, infusible, résultant de l'oxydation du calcium. La chaux pure s'obtient en calcinant du marbre blanc, qui est un carbonate de chaux, la calcination mettant en liberté l'acide carbonique combiné. Plongée dans l'eau, elle l'absorbe énergiquement, s'échauffe, se brise et se réduit en poudre en augmentant de volume et en dégageant une grande quantité de vapeurs. Sa température atteint à ce moment 300°. C'est ce qu'on désigne sous le nom de chaux grasse. En délayant la chaux grasse avec l'eau, on obtient le lait de chaux, et, si on emploie de grandes quantités d'eau, l'eau de chaux. Il faut 800 litres d'eau à 15° pour dissoudre un kilogramme de chaux. A l'air, la chaux se combine à l'acide carbonique contenu dans l'atmosphère et forme le carbonate de chaux, qui est la base de la pierre dite calcaire. La pierre lithographique calcinée et hydratée donne de la chaux grasse.

CHLORE. — Le chlore est un corps gazeux, jaune verdâtre, d'une odeur désagréable; il désorganise les matières organiques et agit sur les métaux avec une grande énergie. L'eau en dissout un peu plus de trois fois son volume à la température de 8°; à celle de 15°, elle n'en dissout plus que deux fois et demi son volume environ. Le chlore est très lourd, sa densité est 2,45. L'industrie utilise le chlore gazeux et les solutions de chlore pour le blanchiment, mais elle a surtout recours, dans ce cas, aux combinaisons du chlore avec la soude, hypochlorite de soude (liqueur Labarraque), et avec la potasse, hypochlorite de potasse (liqueur dite eau de Javelle), ainsi qu'au chlorure de chaux.

CHLORURES. — Le chlore forme avec les métaux des chlorures dont plusieurs sont utilisés, soit par la Lithographie, soit par la photographie. Les principaux sont : le chlorure de chaux, agent de blanchiment très énergique;

— le chlorure d'argent, insoluble dans l'eau et dans les acides, soluble dans l'ammoniaque, les cyanures et l'hyposulfite de soude; — le chlorure de sodium : le sel de cuisine est du chlorure de sodium plus ou moins pur ; — le chlorure d'or et les chlorures doubles d'or et de potassium ou de sodium;

— le chlorure de platine; — le bichlorure de mercure (voir ce mot); — le chlorure de brome, etc.

CHROMÉ. .— Le chrome est un métal très brillant, d'une dureté très grande, qui n'est attaquable que par l'acide chlorhydrique. Ses oxydes fournissent de brillantes couleurs à la palette du chromographe, les jaunes et les verts entre autres, et l'un de ses sels, le bichromate de potasse (voir Acide chromique), est un produit indispensable jusqu'à présent en phototypie.