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Titre : Traité de lithographie : histoire, théorie, pratique / publié par la maison Ch. Lorilleux et Cie

Auteur : Lorilleux, Charles (1827-1893). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1889

Contributeur : Maison Charles Lorilleux et Cie. Éditeur scientifique

Sujet : Lithographie

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb33628924n

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. ; gr. in-8

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5743370d

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-7553

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/11/2009

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PROCÉDÉS PHOTOLITHOGRAPHIQUES 259

PROCÉDÉ DIT PAPYROTEINTE

Ce procédé, indiqué par M. Husband, est une modification du procédé Abney, et s'applique tout particulièrement à la reproduction des sujets à demi-teintes, une réticulafion ou grain se formant sur toute la surface de la couche sensible pendant les manipulations.

On commence par gélatiner le papier en le.faisant flotter à la surface d'un bain maintenu à 35° environ et composé de :

Gélatine en écailles. 384 parties.

Glycérine pure ....... 72 —

Chlorure de sodium 96 —

Eau . 2,400 —

Il faut veiller à ce que la solution ne soit pas trop chaude, et qu'en y couchant le papier, il ne reste pas de bulles d'air interposées entre lui et la solution. On fait ensuite sécher le papier ainsi gélatine à la température d'environ 15°, séchage qui dure une dizaine d'heures. Le papier gélatine se conserve pendant des années à l'abri de l'humidité; on peut donc en préparer à l'avance une certaine quantité. Lorsqu'on veut l'employer, on le sensibilise, soit en l'immergeant, soit en le faisant flotter, gélatine en dessous, sur un bain composé de :

Bichromate de potasse 48 parties.

Chlorure de sodium 24 —

Ferricyanure de potassium ; . . . 10 —

Eau. . 1,440 —

Cette solution étant peu sensible à la lumière, on peut procéder hors du laboratoire, à la condition d'y rentrer lés feuilles sensibilisées, afin de les faire sécher dans l'obscurité à une température d'environ 20°. Le papier, une fois sec, est insolé à la façon ordinaire, sous un cliché à demi-teintes. Il est préférable d'opérer en plein soleil; alors, pour un négatif de densité moyenne, trois minutes de pose sont suffisantes. On peut juger de la venue de l'épreuve en l'examinant dans le châssis. Lorsque l'image se dessine en couleur fauve foncé sur fond jaune, l'exposition a été assez prolongée. On rentre alors au laboratoire, et on place l'épreuve pendant dix minutes dans une cuvette d'eau froide, afin que la gélatine non insolubilisée absorbe une certaine quantité d'eau. On retire alors l'épreuve, que l'on applique sur une pierre dressée, une glace ou une plaque de métal, puis on enlève l'excédent d'eau avec du papier buvard.- La lumière a non seulement insolubilisé; mais encore graine la couche sensible au travers du négatif, et cela en proportion de l'intensité des blancs. On couvre alors l'image, à l'aide d'un tampon doux, d'encre à report ramenée,à consistance de crème par l'addition