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Titre : Traité de lithographie : histoire, théorie, pratique / publié par la maison Ch. Lorilleux et Cie

Auteur : Lorilleux, Charles (1827-1893). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1889

Contributeur : Maison Charles Lorilleux et Cie. Éditeur scientifique

Sujet : Lithographie

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb33628924n

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. ; gr. in-8

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5743370d

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-7553

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/11/2009

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236 TRAITÉ DE LITHOGRAPHIE

PROCÉDÉ WATERHOUSE

M. Waterhouse ne met pas de première couche sur la glace dépolie. Après l'avoir mise de niveau, il la couvre à chaud de la mixture suivante :

Eau 750 gr.

Savon au miel 5 — 8.

Tanin .......... 2 —

Gélatine 103 —

qu'il prépare en faisant dissoudre séparément la gélatine, le savon et le tanin, en mélangeant ensuite intimement ces trois solutions et en chaussant le mélange au travers d'un linge fin. Lorsque la couche a fait prise, il place la glace, face gélatinée en dessous, sur quatre petits supports d'angles et la laisse sécher. Il sensibilise ensuite celte couche en plongeant la glace pendant quelques minutes dans un bain à 4 0/0 de bichromate de potasse, et la fait sécher à l'étuve chauffée à 20° environ. Lorsque la couche est sèche, la glace peut être insolée sous un négatif.

Après un temps de pose suffisant, il retourne la glace, la face sensible portant sur un drap noir, pour l'insoler à l'envers pendant quelques minutes, puis procède au lavage dans ...L'eau froide pour entraîner tout le bichromate qui n'a pas été influencé par la lumière. La planche, débarrassée ensuite de l'eau en excès qui la couvre, est prête à subir l'encrage.

PROCÉDÉ DESPAQUIS

M: Despaquis a apporté aux procédés que nous venons d'exposer des perfectionnements qui portent sur deux points principaux. Voici la communication qu'il a faite à là Société française de Photographie :

« La couche de gélatine bichromatée, supportée soit par une feuille de verre, comme-clans le procédé Albert, soit par, une couche de collodion-cuir ou même de papier, en un mot par un corps translucide, voire même sans aucun support, est exposée sous le cliché à la façon ordinaire; cela fait, je l'insole de nouveau par le dos, de façon que celle seconde insolation arrive jusqu'aux demi-teintes de l'image. De la sorte, il ne se trouve plus sous l'image une couche perméable à l'eau : les deux insolations, s'étant rencontrées, forment comme les deux mailles d'une chaîne. On juge que la seconde insolation est arrivée au point voulu par le voile qui se produit sur l'épreuve, qui semble prête à disparaître.

» La couche de gélatine est ainsi rendue insoluble dans toute son épaisseur et devient imperméable à l'eau, sauf une partie extrêmement mince de sa surface, suffisante cependant pour prendre Peau qui repoussera l'encre des points où doivent; existe les blancs et les demi-teintes. L'eau ne peut