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Titre : Traité de lithographie : histoire, théorie, pratique / publié par la maison Ch. Lorilleux et Cie

Auteur : Lorilleux, Charles (1827-1893). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1889

Contributeur : Maison Charles Lorilleux et Cie. Éditeur scientifique

Sujet : Lithographie

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb33628924n

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. ; gr. in-8

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5743370d

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-7553

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/11/2009

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220 TRAITÉ DE LITHOGRAPHIE

LES BICHROMATES;

En 1797, le chimiste Vauquelin, qui venait de découvrir le chrome et en étudiait les diverses combinaisons, constata que certains de ses composés oxygénés, en présence de matières organiques, cédaient promptement à celles-ci, sous l'influence de la lumière surtout, une partie de l'oxygène combiné, se comportant vis-à-vis de ces matières organiques en agent comburant. Cette action dès sels acides de chrome se manifeste plus particulièrement sur la gélatine, les gommes, l'albumine et les différentes substances colloïdes ou albuminoïdes. Si une de ces substances, dissoute dans l'eau, est additionnée d'une solution de bichromate et étendue en couche mince à, la surface d'un corps qu'on expose ensuite à la lumière, elle ne larde pas à changer de nature et à subir des modifications moléculaires qui se traduisent par une insolubilité plus ou moins complète dans l'eau. Cette propriété est la base des procédés dits au bichromate, dont M. Poitevin fut le créateur.

Ces procédés sont de. diverses natures. Les uns ont trait à la reproduction de l'imagé par les moyens lithographiques, en se servant, comme planche d'impression, de la matière organique elle-même sur laquelle cette image a été chimiquement développée; les autres fixent cette image sur les supports lithographiques ordinaires, soit directement, soit au moyen du report. Les premiers ont reçu le nom de phototypie, les autres constituent plus spécialement la photolithographie..

Avant d'aborder la description des uns et des autres, ou du moins des principaux d'entre eux, nous allons consacrer quelques paragraphes à la composition et au mode de préparation des différentes couches sensibles employées. Elles sont à base de gélatine, d'albumine ou de gomme arabique, substances pour la description desquelles nous renvoyons à notre Index chimique.

LA GÉLATINE. — La gélatine est incolore ou très légèrement grisâtre lorsqu'elle est pure. L'eau froide la ramollit, la gonfle, mais ne la dissout pas sans l'intervention de la chaleur. Fondue, elle se présente sous la forme d'une liqueur sirupeuse qui se prend en gelée par le refroidissement vers 35°, si on ne lui a pas incorporé plus de six fois son poids d'eau ou si on n'a pas soumis sa solution à une ébullition prolongée. On en trouve dans le commerce une grande variété; quelque réclame qu'on ait voulu faire aux