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Titre : Traité de lithographie : histoire, théorie, pratique / publié par la maison Ch. Lorilleux et Cie

Auteur : Lorilleux, Charles (1827-1893). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1889

Contributeur : Maison Charles Lorilleux et Cie. Éditeur scientifique

Sujet : Lithographie

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb33628924n

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. ; gr. in-8

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5743370d

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-7553

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/11/2009

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PHOTOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE 20 5

précis sur l'emploi rationnel des bains sensibilisateurs; nous n'y ajouterons que quelques conseils donnés par Moock.

Si le bain a été fait avec de l'azotate d'argent fondu, y ajouter, avant de le filtrer, autant de gouttes d'acide azotique pur étendu de trois volumes d'eau qu'il y a de 100 grammes de liquide; s'il a été fait avec de l'azotate d'argent cristallisé, ajouter, toujours avant de filtrer, par 500 grammes de liquide, cinq ou six gouttes de teinture alcoolique d'iode. Se servir le moins possible de bains nouveaux. Quand un bain est fatigué, on y ajoute le quart' de son volume d'eau distillée, puis on le laisse reposer pendant quelques jours : l'iodure d'argent se dépose, on décante le bain, et on le ramène à la densité voulue par une addition d'azotate d'argent.

L'appréciation du temps de pose a une très grande importance en photographie, mais elle dépend de tant de causes, dont les principales sont la plus ou moins grande intensité de la lumière, la plus ou moins grande sensibilité des préparations, la nature du sujet à reproduire, qu'on ne saurait formuler de règles à cet égard. L'expérience est. le meilleur guide. De tous les photomètres que l'on construit, le plus simple, celui de Decoudun, est le seul dont on puisse pratiquement mettre à profit les indications très approximatives.

L'usage du diaphragme est indispensable pour les reproductions. Son rôle est d'intercepter les rayons qui sont trop éloignés de l'axe, et dont l'effet est de rendre les images confuses sur les bords. Selon son ouverture, il réduit plus ou moins la lumière, la rend plus diffuse, et en régularise par conséquent les effets.

Si on ne veut s'exposer à obtenir une image déformée, le parallélisme le plus complet devra exister entre la chambre noire et l'objet à reproduire; de plus, afin d'éviter que l'objectif ne reçoive d'autres rayons lumineux que ceux reflétés par cet objet, et qui changeraient la valeur de ceux-ci, on couvrira soit cet objectif, soit la chambre noire elle-même, d'une sorte d'auvent en carton noirci mat à l'intérieur. Dans les ateliers agencés spécialement pour les reproductions, la chambre noire se trouve dans une pièce obscure; elle est portée sur un chariot mobile le long des deux rails qui se prolongent au delà de la cloison, dans l'atelier de pose, où est disposé, sur ces mêmes rails, le chevalet chargé de recevoir les objets à reproduire. Un voletouvert dans la cloison, dans l'axe de l'objectif, ne laisse pénétrer que les rayons lumineux reflétés par le modèle. Avec cette disposition, le parallélisme est aussi parfait que possible, et les rayons lumineux incidents ne viennent pas changer la valeur des rayons reflétés.

M. Benecke a imaginé, pour vérifier le parallélisme, un instrument aussi simple qu'ingénieux auquel il a donné le nom d'équerre photographique. Voici la description qu'en a donnée le Bulletin de la Société française de Photographie, t. XX, p. 28 : Une planche carrée, bien dressée sur ses deux faces, et d'environ 0m15 à 0m20 de côté, est peinte en noir ou d'une couleur très sombre. Au point déterminé par l'entre-croisement des deux diagonales, c'est-à-dire au centre de la figure de la planche, est fixée bien