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Titre : Traité de lithographie : histoire, théorie, pratique / publié par la maison Ch. Lorilleux et Cie

Auteur : Lorilleux, Charles (1827-1893). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1889

Contributeur : Maison Charles Lorilleux et Cie. Éditeur scientifique

Sujet : Lithographie

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb33628924n

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. ; gr. in-8

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5743370d

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-7553

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/11/2009

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118 TRAITÉ DE LITHOGRAPHIE

autres Knecht, le neveu de Senefelder; mais leurs procédés furent jugés insuffisants et la question resta au concours.

Pendant qu'en France Godefroi Engelmann et Graft poursuivaient des essais qui devaient aboutir, en 1837, à la réussite complète des procédés indiqués par Senefelder et au repérage tant cherché, nos voisins ne restaient pas inactifs. En Allemagne et en Angleterre, on publiait de fort beaux ouvrages en couleurs : la reproduction des fresques de Pompéi (Berlin, 1832 à 1835) et celle des mosaïques de l'Alhambra (Londres, 1834), sont des oeuvres à teintes plates remarquables, dues surtout à l'habileté de l'imprimeur et à son adresse de mains.

Enfin, en 1837, Engelmann, surmontant toutes les difficultés pratiques, se vit attribuer le prix de la Société d'Encouragement et fit breveter le fruit de ses recherches. C'est lui qui baptisa la nouvelle manière du nom de chromolithographie. Elle ne reçut pas, tant s'en faut, du monde artiste le même accueil que la lithographie au crayon : « Ce n'est pas de l'art, disait-on, » c'est de l'enluminure. » On ne lui faisait pas même crédit du temps nécessaire pour que des artistes consciencieux pussent se former à ce genre de travail. La quantité de chromolithographies défectueuses, aux tons faux et criards, dont on inonde maintenant le public, donnerait malheureusement un semblant de raison à cette appréciation trop exclusive. Il a fallu tout le talent de Kellerhoven, de Thurvenger et d'Antoine Prâlon pour forcer enfin les portes du Salon et gagner les suffrages du jury. La belle chromo a une valeur artistique indiscutable, que ne saurait atténuer la facilité de reproduction industrielle.

Cet exposé nous a semblé nécessaire pour établir la genèse de cette branche, aujourd'hui si importante, de la Lithographie. Nous allons exposer, comme nous l'avons fait pour la Lithographie proprement dite, mais en suivant un ordre différent, les données nécessaires à la chromolithographie. Nous commencerons par le travail du dessinateur pour l'établissement des planches, en faisant remarquer que ce travail est sensiblement le même, lorsque, avec le concours de la gravure chimique, on veut employer d'autres modes d'impression que les procédés lithographiques.

L'ÉTABLISSEMENT DES PLANCHES

Avant tout, il est indispensable que le chromolithographe possède une maquette, grandeur d'exécution, du sujet à reproduire, que ce sujet soit une oeuvre d'art ou une modeste étiquette. Cette maquette, établie à l'aquarelle ou à la gouache, doit être aussi complète que possible, tant au point de vue du dessin que du coloris: