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Titre : Traité de lithographie : histoire, théorie, pratique / publié par la maison Ch. Lorilleux et Cie

Auteur : Lorilleux, Charles (1827-1893). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1889

Contributeur : Maison Charles Lorilleux et Cie. Éditeur scientifique

Sujet : Lithographie

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb33628924n

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. ; gr. in-8

Format : Nombre total de vues : 389

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5743370d

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-7553

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/11/2009

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L'IMPRESSION 111

en dernier. Nous renvoyons, pour les soins à donner aux rouleaux, au chapitre où nous avons spécialement traité d'eux. On emploie rarement les chargeurs pour les impressions en noir, mais ils sont indispensables pour les travaux en couleur, qui font l'objet d'une autre partie de ce Traité. L'encre qu'on emploie à la machine doit être un peu plus faible que celle qu'on utiliserait à la presse pour des travaux de même nature, mais la pierre étant maintenue continuellement au même degré d'humidité, on a moins à redouter l'empâtement, surtout si la prise d'encre est bien réglée.

L'encrier doit être tenu en parfait état de propreté; on ne doit jamais trop l'emplir, et on règle l'émission de l'encre, par le cylindre encreur, suivant le format de la planche qu'on imprime. Pour cela, on relient l'encre clans une partie de l'encrier à l'aide de deux petits blocs en plomb fondus entre le couteau et le cylindre ; ces blocs sont mobiles et peuvent se déplacer à volonté. Le cylindre encreur ne se charge alors d'encre que dans l'espace compris entre eux. Nous indiquons plus loin, dans un chapitre spécial, comment on obtient le maximum de sensibilité dans le réglage de la quantité d'encre débitée par les encriers des machines.

La table à noir doit être lavée à l'essence (pétrole, benzine ou térébenthine) tous les jours, en fin de travail, et si, dans le courant de la journée, on interrompt la marche de la machine, il faut avoir la précaution de la couvrir d'une maculalure, afin d'éviter que la poussière ne se fixe sur l'encre qui la couvre. De même, en cas d'arrêt, il est indispensable de, relever les rouleaux sur les peignes et de les couvrir.

L'artiste, l'écrivain, le transporteur qui préparent une pierre pour la machine, doivent tenir compte du format du papier sur lequel le lirage s'effectuera, et du point ou plutôt de la ligne d'entrée en pression de la pierre, car il faut autant que possible que l'image commence presque au bord de la pierre du côté où elle sera placée contre le cylindre, surtout si la machine n'est pas à pinces noyées.

En résumé, l'impression à la machine n'est autre chose que l'impression à la presse, mais avec la division du travail qui en atténue en grande partie les difficultés.

Nous donnons, à la fin de ce Traité, des descriptions détaillées ainsi que des planches au trait et à l'effet de diverses machines lithographiques.