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Titre : Le Courrier de Tlemcen : journal politique, industriel, commercial et agricole

Éditeur : [s.n.] (Tlemcen)

Date d'édition : 1903-12-18

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32750814s

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32750814s/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 7181

Description : 18 décembre 1903

Description : 1903/12/18 (A49,N3035).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57431803

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-12716

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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Qnaraiit#-K«*vitwé «mit. — M*3fc35 CIR@ CENTIMES YENDIIDI18 Décembre 4 §#8.

■ —■■».- .i——^^^—-r-^M——^i^i^——i^»r- '.■ '•<■ -——•»» ..■■■■■-■— ■«——e>i^—————^--rr ■■■■■■ ■ i..'" ■> ■■■ ■ .;. i i ■■■■■ nw'i K», | n I ——i ail i HiiHH i m\ FllllTM i—mrrrTTrnii«i Mfcin

La propagande côlohiaïè par l'Ênseigneineat scolaire

Caravanes d'Instituteurs. — Résultats. — Organisation d'une nouvelle eoseursion en 1904. — La question coloniale préoccupe actuellement au plus haut degré les gouvernements des différentes nations d'Europe.

Il ne faut pas se dissimuler, en effet, que,quelle que soit la riches- ' -se iGnciere cl une nation européenne, cette nation ne pourra subsis^ ter victorieusement dans l'avenir, que si elle possède à travers le monde de riches et importantes colo- j nies -,;-:et si son pavillon est tenu haut ei ferme dans tous les grands centres commerciaux du globe, par \ des-établissements fondés et dirigés sous son protectorat par ses colons. \

Toutes les nations d'Europe font les pius grands sacrifices pour èten- j dre et .enrichir le domaine coloniale, j

La France non plus, ne néglige j rien. Mais dans notre beau et riche pays, si productif en tout, le Français est peu enclin à s'expa- ' trier. On hésite â aller chercher ailleurs ce que l'on trouve assez facilement chez soi. On ignore, sur-, tout, le parti que l'on peut tirer des immenses domaines encore inexploités qui existent dans nos cploI

cploI particulièrement en Algérie et en Tunisie.

Partant décès faits, on a prétendu, et on prétend encore que le Français n'est pas colonisateur.

C'est une erreur. l : Le Français n'a jamais été encouragé à colonisor, voilà la vérité^. On lui a laissé ignorer toutes les richesses de nos colonies.

La propagande coloniale, en France s'est presque toujours bornée à despublicaiioni? daissde rares feuilles, pins rarement lues encore, ; et qui ne s'adressent qu'à quelques favorisés. Les conférenciers euxmêmes, malgré leur bonne volonté et leur mérite, n'ont, jamais pu s'a- j dresser qu'à un public restreint, oisifs oti curieux venus pour juger et non.pour s'instruire.

Dans l'esprit des masses, on s'est représenté la Colonie, non pas comme une source de produits, comme un surcroit de richesse pour la mère-patrie, mais simplement comme un point stratégique qu'il convenait d'oecupermilitairement pour tenir à portée de canon tel ou tel autre point.

Il importait donc de dissiper cette erreur, et de faire comprendre au peuple qui travaille, sans le ; secours duquel toute colonisation est impossible, le réel intérêt qu'il peut avoir às'exp&trier.

Seule, une propagande active, |

s

unepropagaude par le Fait pouvait amener un résultat.

Quels moyens employer ?

Un seul, simple et sûr, s'impo-. I sait. « La propagande par Y Enseignement scolaire». : Profiter de la malléabilité de l'esprit de Fenfaht pour lui enseigner, dès qu'il, commence à apprendre à lire ce qu'est une colonie,-pourquoi l'on colonise, ce, que ia mère-patrie attend de la colonisation, et ce que la colonie neut donner- de richesses à celui qui sait prendre quoique initiative.'

Tel était le but,

Pour l'atteindre,.JÏ .GO s'agissait : pins que de trouver le moyeu de : fournirceLenseignemeni.

îvos, instituteurs et nos institutrices étaient tout désignés.

Mais pour enseigner une chose quelle quelle soit, il importe d'en être soi-même bien pénétré ; il est indispensable que le maître enseigne avec assurance, avec foi. Il fallait donc conduire l'instituteur luimême dans nos Colonies, et les lui faire visiter.

A son retour dans son école, le maître enthousiasmé enseigne en connaissance de cause ; il narre, il raconte, il montre les objets qu'il a rapportés, les vues qu'il a prises, il lit les notes qu'il a conservées, il intérêt", à ses récits, fait naître i'envif; à "admirer sur place les merveilles

merveilles vante ; la semence est jetée, elle germe, et bientôt "les colons naissent...

'Mais pourquoi, dira-t-on, intér. rçsser les. institutrices à la - propa*- gande coloniale? C'est que le rôle de l'institutrice peut devenir, en là circonstance, de la plus haute importance.

Nul n'ignore, en effet, combien il est difficile à un colon français de trouver une compagne qui consente à s'expatrier et à-pà-Hàger avec lui 1 une existence qui fait l'objet de faux préjugés. • .

Cette difficulté constitue une entrave des plus sérieuses à la colonisation française.

Il importe donc de la combattre, car il ne s'agit plus seulement de créer des colons, il faut, en même temps, disposer les femmes à les suivre et à s'associer à leur entreprise.

L'institutrice qui aura parcouru nos colonies, visité le domaine oïl l'établissement du colon, aura été reçue à son foyer, en pourra vanter le bien-être ; elle persuadera à ses élèves que la vie de famille est aussi douce là-bas qu'ici, qu'elle est même meilleure, puisque, presque toujours, une large aisance y présideEn un mot, l'Institutrice préparera, non seulement des épouses., mais des compagnes confiantes et convaincues.

.DANS-LE ftt'ÔIJ

Le père Grug était depuis de longues années l* gardien du cimetière du village, du petit cime! ière longcantla grandroute avec son mur blanchâtre, son portail en 1er ouvragé, dominant les chaumières de ses cyprès noirs au balancement lent et majeslreux. Ce cimetière, c'était son jardin, sa propriété. Il y était heureux et, bien souvent, par les jbeaux temps, le père Grug allait et venait par les allées, fumantpaissiblemenl sa pipe.

Le père Grug était petit,et gros-: son visage était devenu tellement osseux -que l'on croyait voir une tête de mor 1 Sorsque, au crépuscule, il travaillait ses tombes. Cependant il était assez bon vivant malgré sa mine macabre et Madame Chasselot, la cabaretière d'en face .rtorçt Je débù portait l'enseigne 4 ia

Consolation, le connaissait de longue date. Il venait tous les matins lui rendre visite et prendre un verre de pétrole, pour tuer le ver.. Souvent même, le son-, il entrait au cabaret pour faire une' inlenninabic partie de dominos et fumer une pipe. Il fallait le voir, le jour d'un enterrement, chez la mère Chasselot. Dès que le mort avait été déposé dans son trou et que le curé s'en était allé, il venait avec les suivants du corbillard noyer sou chagrin dans les petits verres, sou chagrin causé, disait-.il, par la vue d'un frère trépassé. II éla;L très sensible devant le zinc et fort ému* lorsque le monde'se relirait. .......

.Le cimetière du père Grug n'était guère gai. L'été, ies .oiseaux vplctantdc tombe en tombe, rendaient plus tristecette solitude par leurs cris joyeux. L'hiver, lorsque la neige couvrait la plaine, les cyprès du r;me-i-r-' semblaient p|ug; noirs, iç^'ombre ,l<^ tyrIgî'.biv.

tyrIgî'.biv. le père Grug s'y plaisais;, il è:,r<îl accoutumé à voir toutes ces \ croix. Pour lui, c'étaient des fleurs | d'où ire-tombe venant respirer l'air des vivants. Un cercueil lui faisait l'effet d'une malle de voyageur et c'était en chantant qu'il y lançait là terre dessus pour l'enfouir.

' Lorsque quelque connaissance ou qu'un voyageur d'humeur macabre venait le voir, it monîrait avec orgueil les .plantes-qu'il arrosait, lés arbres qu'il \. avait plantés et dont les racines plon] geaient dans des crânes. II entraînait son liôte dans les allées sablées et l'attirait dans un tout petit coin qu'il affectionnait, son jardin potager.. La croissaient force salades de tous |. les genres, bien arrangées, bien fice| écs, de beau persil, de belles carotlss à ; lpanachcs touffus, quelques arbres fruitiers. Il vaniait k terre de cet e droit : « Voyeg-youscHierreau/ç'^ Je med\p\w

med\p\w la contrée. Tont y pousse. Je le tire des vieilles lombes. »

•Tout en parlant, il se baissent et ramassait de ses doigts calleux quelque Chose couleur de pierre, mais plus léger. Ce .débris était un morceau d'os humain et négligemment il le jetait derrière la haie où déjà il y en avait un las. Les chiens, parfois, en passant venaient renifler ces restes de crânes ou de membres et se reculaient bientôt avec une épou'vantabla grimace.

Le père Grug, quoique bon vivant et paisible, avait un.défaut, il était jaloux, jaloux jusqu'au crime de Léa, sa fiile, non par affection, mais par égoïsme.

Léa avait dix-huiuns. Elle était rousse et ses cheveux luisaient au soleil ' comme.de longs fils d'or. Sa peau très ■ fine", très délicate, était piquée de taches de roasseurqui lui donnaient un certain \ air attirant. Ses yeux bleus semblaient j toujours chercher quelque chosj qu'eljç


Le Courrier de Tlemcen

Persuadé de la vérité de cette ■ thèse, j'eus l'idée d'organiser et de , conduire chaque année à travers l'Algérie et la Tunisie, nos plus proches et plus importantes colonies, des caravanes d'instituteurs et d'institutrices. Je confiai mon projet à M. Pâpâvoine, instituteur à Prégilbert (Yonne), en qui je trouvai la plus précieuse et la plus intelligente collaboration.

En 1901, nous organisons notre première caravane. La grosse difficulté été de réduire au strict minimum des dépenses qui apparaissaient importantes pour chaque caravanier. Nous savions que notre projetn'était réalisable qu'à là condition de ne demander qu'une modeste cotisation à chacun des instituteurs adhérents,

Nous Ames appel aux Sociétés de propagande coloniale, auprès desquelles nous recueillîmes le plus bienveillant accueil.. Les compagnies de chemins de fer et de navigatipn.nous accordèrent d'importantes diminutions sur leurs tarifs; nous trouvâmes également auprès des administrateurs et des membre» de l'enseignement de nos Colonies le plus précieux concours.

La dépense la plus lourd, devait être la nourriture et le logement. L'administration supérieurede.l'enseig;.3ment voulut bien mettre à notre disposition tous lés locaux vacants de ses ; lycées. et collèges, nos excursionss'açcomplissant pendant les vacances de Pâques lé coucher nous était donc assuré gratuitement, et, avantage énorme, la nourriture nous fut assurée parles économies de ces mêmes établissements, et au tarif réduit accordé aux membres de l'enseignement. Ces multiples avantages dont nous bénéficiâmes chaque année nous permirent d'accomplir des excursions de 17 jours pour la modique somme de 230 fi\ à 250 fr. par touriste, transport par mer et par terre en 2e classe compris.

Cette existence continuellement commune entre les touristes- ajoutait un charme de plus à nos voyages d'étude. Toujours ensemble, une vraie

camaraderie ne tardait pas à régner entré les touristes qui semblaient se rappeler leur passage à l'Ecole Normaie. Nous évitions aussi le souci des installations plus; ou moins confortables des hôtels, et la- difficulté des rassemblements aux heures-fixées pour les départs journaliers de la caravane.

Plus de cinquante membres de l'enseignement souscrivirent à notre entreprise. Notre premier e excursion obtint un suscès inespéré.; Partout nous étions reçus officielle-. ; ment et avec joie ; toutes les portes nous étaient ouvertes. Les guides , étaient mis à nôtre disposition pouf ; nous diriger utilement. Chaque jour, des conférences étaient faites par d'éminents professeurs sur les curiosités ou les richesses agricoles que nous avions visitées. Nos; touristes marchaient de surprises en surprises. Ils revenaient entpusiasniés. ; une profonde impression des ; choses vues restait dans leur esprit charmé.

En. 1902 et en 1903, nous réussissons mieux encore.

Nous avons ainsi parcouru l'Ai-; gérie une fois et la Tunisie deux; ibis, conduisant plus de.150 instituteurs et institutrices;

Mais H fallait que ces souvenirs ne pussent s'effacer avec le temps^i aussi, indépendamment des potes et impressions que chaque instituteur,: avait la recommandation de pï*én4 dre personnellement, organisâmes-* nous, à chaque voyage, une brigaj de spéciale de trois bouristesj.re? nouvelées chaque jour, avec chargé . de tenir et de rédiger un journal relatant les incidents survenus, et les choses observées. A la rentrée- en. France, les notes prises nous sont remises ; le soin de les .assembler en anecdotes, en récits, de les illus^- trerpar des vues photographiques nous incombe,un exemplai. e en brochure est adressé à chaque touriste - qui l'utilise dans ses cours d'enseignements, C'est-là, surtout, le résultat pratique sur lequel nous comptons ; l'instituteur pouvant revivre ses impressions en les relisant, et, par cela même toujours en état d'enseigner avec fruit.

Nous n'exagérons pas en assurant que nos espérances ont été dépassées par les résultats déjà obtenus, et persuadés plus que jamais que notre initiative est féconde, . nous avons résolu l'organisation d'une quatrième caravane qui parcourra en 1904, du 28 Mars au 10 Avril, une nouvelle partie de l'Algérie : Alger,. Boufarick, Blida, . Tlemcen, Sidi-bel-Abbès, Oran, Carthagène ëtc.. etc., po ar• revenir par l'Espagne.

Nous ne doutons pas d'un nouveau succès, et faisons, dès ' maintenant^ appel a tous ceux qui croient et s'in'térréjs.serït à l'avenir de la colonisation française. -

; Gabri.l LETAINTURIER.

GHROIUUUE U)CiUt;

Commune de Tlemcen

ARRÊTÉ ■ . Le Préfet du Département d'Oran. Of- : ucier de ia Légion d'Honneur,

Vu la loi du 5 Avril" i884 et notamment les.arii.cles 42, 43, 6U et 77 ;

Vu lés démissions de MM. Rlanchot: Charles, Wauters René, membres du.; Conseil Municipal de ileincen, survenues; . le 7 février et 4 juin 19i»a, et les décès , ne MM. fleniciiou daim, Ben Mansoui; ' 6\ Àh»eci u\ Méceii Muktan '

Vu ia Ueiioèrauon du 6 rtovemorei«ud et les lettres des il et 21 novem-: ure aux termes descelles MM. Mary Jean, maire de Tlemcen, Cnancogne Ali fred et Lychtenstein' Paul, adjoints, dé. ciarent donner leur démission* de mem? - bvés • du Ctmaei» municipal de Tlemcen j .ainsi.que MM. lianuoii Renoit, ; Duuau , Jean, Maruneu Jean, iieuoiu Jean, Bénichou Abraham; bounès Pierre^ wporlç Pampaue, Meuiuiii ilàpiiaei, àansaui Relie, Lateiiuvii iiduv.io, auiiie ^uc»'en| iuioert Jtan,brassa Aouihe, Jouve iNoéi, Lacoste Josepji, uouiy jutes, i>aruion isaac, beu Auur oen AU, iiouali Mohammed, Lachacm iuonauiuieu et nusiaïn} Mohammed.

Attenuu qn'il y à lieu dès lors ue pruceuei a ue nouvelles élections eii vue ue la oonaiiuiion 4uu Conseil municipal ue ïlemoeu.

A B II Ê ï E : Article premier.— Les électeurs français et iiiusUtinaus ue ia (Joinaïune ue liemcen, anoiiaisoeuienl de ileinoeii. sout convoques puUi Li& blMAiSIClli; à JAÀV'IER iui)4. aionet de procéder à l'eieciion de vuigt-trois conseillers municipaux,

municipaux, titre français et de six conseillers au titre indigène en remplacement de MM, Bénichou Haïm, BenMansour'ot Mécefi Moktar, décédés et Mary, uhancognè, Lychteinstein, Garidou, iilanchot, Dufïau, Hartineu, B«doin, iVaulers. Bénichou Abraham, Sennes, Laporte, Medioni, Barisaia, Cazenave, Juilié, Imbert, J-uve, Lacoste, Bonty, Darnion, Ben Amar, Beuali Mohammed, L.xhachi Mohammed et Rostans Mohammed, démissionnaires.

ART. 2. — Les élections auront lieu sur les listes rectorales closes le 31 Mars 1903. ; ART. 3. -T- Le scrutin sera ouvert,, àe S heures dumatin à 6 heuresdu soirf à ï-. Mairie de Tlemcen, pu dans un local en tenant lieu.

ART. 4. — Si un second tour de scrutin est nécessaire il y sera procédé le uiuianchc 10 Janvier 1904. v ART. 5.:— M. i« Sous-Préfet et le ."Maire-dû ïiemçen sont chargés,, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrête. !

Oran, le 14 Décembre 1S03; ^ Pr LE PRÉFET,.

Le Conseiller de. Préfecture délégué, GUERID0U. Musique

Programme des morceaux qui seront exécutés^. Dimanche 6 Décembre 1903, à 4 heures du soir,, sur la place dés Victoires :

Ï- LE FUSEAU D'OR, pas redoubléàvee

clairons. . .... . . . AUJBMANE.

2- DANS LES CÉVENNES, ouverture .. . .

.....' • RICHARD.

à' tfETTINA, Valsé. .... . , LÀU«EÏ%

4' L'AFRICAINE, grande fantaisie sur

l'Opéra MEYERBEER.

S" LA CZARINE, mazurka russe .... ...».-.' . ..:..,.. L, GANNE. N. B'. 1 -En cas de mauvais temps,; l'auditioni aurauiuudans;la salle.,du..%h$i-tre-î il sera perçu un droit d'entrçe de y ir. 10 par personne au profit du Burean de bienfaisance. • Congés pour l'année Scolaire

M. le Recteur a lixé ainsi qu'il, suit les congés pour l'année scolaire courante ;

I\oël.; S-rtio : Jeudi malift 24 Décembre. Rentrée ; Dimanche soir 3 Janvier. ;

jPttjw-e .• Sortie ; Mercredi matin 30 Mars. Rentrée ; Lundi soir, 11 Avril.

Ascension ; Sortie ordinaire, Jeudi 12 Mai.

Pentecôte : Sortie ; Dimanche matin ii Mai. Rentrée : Lundi soir 23 Mai. Examens de langue Arabe

Parmi les administrateurs-adjoints qui viennent de suoir à Alger, les examens oraux de (angue arabe, nous relevons .;es noms de M. Pauladininistratèur■auj uni à AÏn Fezza, et M. Léonardi, auini :i.4iateur-a;!Joint à Kèdroma que nous ieiiciio^i sincèrement, comme ayant ootenu la noU; i.

uttendail, une chose que sa jeunesse ardente réclamait : l'amour. Elle s'était amourachée du beau cantonnier, Jean Lehire. et.^quand celui-ci passait, le pic et la pelle sur l'épaule pour se rendre sur son canton, elle ne manquait pas de courir vers la porte. Le père Grug ayant remarqué ces élans erotiques, signifia brusquement à sa fille d'avoir à cesser ses oeillades. Elle devint triste et pleura ; ce qui mit le père-Grug dans uue aflrcuse fureur. Cependant ce diable d'àtnour qui n'est qu'un hohémien, veillait sur eux.

« Père Grug, disait parfois le vieux fossoyeur au gardien du cimetière, pourquoi né mariez-vous pas votre fille avec Lechiro ? :•>. Grng devenait rouge de ce; 1ère. « Parce que, répondait-il, c'est m obenapan »),el il se remettait à creuser avec rage la terre. Comment 1 Léa pensor à l'amour, lorsque .son vieux père )j"av«iil quelle pour le loi^ner V Jl i e

f.

pouvait imaginer cela dans son égùïsme de vieil homme. Depuis que la niière était morte, Léa s'occupait du ménagé et de la soupe du vieux et Grugfnjf^ou» vait pas comprendre' qu'elle eut pu^ s/bûcupet d'un autre homme que lui. f'■ ■ Avril venait d'éclore. La nature s MIS une nouvelle poussée de sève sortait, luxurinnte, du sol. Les oiseaux ôhantaioot à tue-tête dans les bocages et les buissons se tachaient debourgeona multicolores; La nalure entière chantait la vie, la création. Et Léa, condamnée. par son père à rester seule, songeait à ses amies qui étaient mariées ou fiancées. Elle pensait au beau Lehire, à sô:\ allure martiale, à son teint brun, à son ' visage énergique orné d'une jolie moustache soyeuse, en croc. C'était le soir. Le j ciel était plein d'étoiles ; la lune, eu I croissant, s'accrochait par ses cornes . aux pitons des mentagnos de l'horizon. Léa, pensive a la fcnetre, écoutait le si"

lence de la nuit, ce silence calme où l'a-- mé s'apaise el se détend dans lmlltii. Elle voyait la roule fuyant au loin, gnse„etse perdant derrière les collines. Puis la campagne, siloncieuse, rendue poétique sous ce jour lunaire. Le vieux Grug s'était couché. Le coeur de iu,ea pleurait el, maigre ellej ses lèvres cnè« rentJoan. '

.... Une ombre surgit du fosse d'en face et elle vil se dresser la silhouelte de Lehire. Les tompes de Léa étaient chaudes, sn poitrine oppressée èl, sous l'mfiucnce d'une nervosité extraordinaire, elle broyait ses doigts. Enfin, elle s'assura que le père donnait et doucement, bien doucement, elle descendit sur ia roule.. PaV un mot ne fut prononcé. Un baiser. Deux fèvres s'unirent et ce fut tout !

La lune planait un peu plus haut à . l'horiwn et l'ombre de» arbrn devenait

d'instant cft instant plus courte. Deux êtres enlacés iiiiaitrusur la route grise comme deux Q-.w.xih. Ces deux fantômes entrèrent dans le cimetière par une brèche ue la haie et s'assirent sur une pierre tomba;e; ..e* écoutait Lehire et ses ; yeux plongeaient dans .les siens, pleins dïvrsse, de joie. Les morts duivmclre troublés, cette nuit, par les claquements doux et son-r s dos èv es des deux amoureux elles noirs cyprès du\ rent s'interroger tout bas, snrprïs d'un j tel spectacle. Avril faisait son oeuvre t

; Soudain, la porte du ciiïletlèro grinça ' d'un grincement sinistre et les lourdes \ clefs tomberont sur le sol avec UA bruit 1 de chaines que l'on traîne. Un être entra dans le cimetière comme une âme en peine. La petite cloche du portail sonna j. ,çommc un glas. Lehire prit Léa par la ''.^aill&ejt^ous deux s'enfuirent et disparnr«»VàWs

disparnr«»VàWs foisç M%y On Ç^en*


Le Courrier ie Tlemcen

Aux conscrits d« la classe 1903

Les jeunes gens de la classe 1903

sont convoqués à une réunion qui aura

lieu au Musée,lundi prochain 21 courant

à 8 h. 1/2 du soir, à l'sfTet de nommer

une commission chargée d'organiser des

fêtes-.'-'-'

Néerqtogic

Madame Bougnol et M. Bougnel, notaire à Bel-Abbès viennent d'être atteint» dé deuil par le déeès de Mme Yve Ravel, leur mère et belle-mère.

Nous prions les honorables familles Bougnol et Gand de vouloir hien agréer, en cette dsuloureuse circonstance, l'expression attristée de nos sympathiques condoléances.

Faits de Pollee

; Procès-verbaux dressés par la police du 1" arrondissement, pendant la 1" qUinzains de Décembre :

A Cochers -ayant manqué le service de la gare, 2 ; A cocher ayant attelé des chevaux non acceptés. 1 ; Pour mauvai 8 traitements aux animaux domestiques, 2 pour violences légères, 6 ; pour défaut de balayage, 6 ; pour embnrrasdela Voie publique, 7 ; pour jet d'ordures sur la voie publique. 4 ; pour avoir loué des chambres à des filles soumises, 4 ; pour avoir uriné sur la voie publique, 2.

Ligne de Tlemcen à Màrnla

M. Maruéjouls ministre des Travaux publics, a adressé, au président de la Chambre, un projet do loi ayant pour objet de faire déclarer d'utilité publique la constructien de la ligne de chemins de ier de Tlemcen à Lalla-Marnia.

De son côté, M. Etienne, précédant le ministre dans cette voie, a déposé une proposition de loi tendant à la construction de cette ligne de chemin de fer dont Tihtérét stratégique est, depuis ioAg' temps'reconnu par tout le monde. .....

Voici sur ce projet l'opinion du Sièch i

La Chambre est saisie d'uii projet dé loi relatif à l'établissement du chemin de fer de Tlemcen à Lalla-Marnia et à la frontière du Maroc.

La création do cette ligne présente, en le voit, un grand intérêt, puisqu'elle assure la pénétration plus grande de l'influence française au Maroc.

De plus il est a prévoir que la voie ferrée, doet la Création est proposée, se prolongera un jour, jusqu'à Fez.

La construction aura lieu en voie lar« gé. La ligne redirige à partir de Tlemcen par lé col « du juif » : elle franchit ce col, descend par Ain-Douz, passe à AinSabra après avoir contourné l'Oued-Tlet gagne ensuite la vallée de la Tafna :et après savoir traversé l'oned Ksod et J/ftuedHaUon, elle franchit la Tafna, au- ' près de Sidi-Medjabed, puis l'oued Ouaame

Ouaame l'oued Malimet ;elle atteint ensuite Lalla-Marnia et arrive à la frontière du Maroc i 14 kilomètres de la ville d'Oadjda.

La longueur à construire est de 70 kilomètres environ.

La ligne est concédée à l'Ouest-Algérien mais l'hypothèse eat prévue dans le projet du rachat par l'Etat du réseau ferré Algérien.

La garantie de l'Etat,porte sur les dépenses qui seront réellement faites par la Compagnie dans une limite maximum de 20.700.000 francs pour le calcul de la garantie.

Le masimum des dépenses de l'exploitation est fixé à 5.500 fr. par kilomètre.

Le Réveillon à Paris. — Quelques centaines de milliers d'oies, de poulardes > et de dindes, un wagon de truffes, trois millions d'huitres, «feiit ciuquante mille bouteilles de Champagne et cinq cents kilomètres de boudins, tel est le bilan d'un Noël parisien. En province le réveillon est aussi célébré avee un empressement que seules peuvent interrompre la tristesse et la maladie. Tel fut, pendant plusienrs années^ le cas de M. Robin qui habite, passage du Commerce, rue dès Halles, à la Roclie-sur-Yon et qui, atteint d'une grave maladie d'estomac, de vomissèment et de constipation, avait dû abandonner son travail : « Grâce à la Tisane américaine des Shakers, » écrivait-il dernièrement, « j'ai vu disparaître tous mes malaises. » Nous remercions notre correspondant de sen intéressante communication, en espérant que cette année le réveillon sera pour lui comme pour: nous une joyeuse fête de famille.

Etnde d'Huissier

L'étudejdeM» MASQAREL, HUISSIER. est située rue Ximenès, maison Behkalfatfl. près le bureau de* Postes et Télégraphes.

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dait au loin un ricanement de fauve et, comme un cri d'enfer, il allait de tombe en tombe postè#ar l'écho. ;r Au dessus de la fosse où «6 trouvaient Léa et Lehire, une tête de squelette apparut, éelairée par des yeux phosphorescents et l'on entendit un mot qui tomba dans le tiôd comme quelque chose de sale : « salop* ! ». Puis lo père Grug pris une pelle et se mit à jeter de la terre sur les deux amoureux. Léa jeta un cri : « papa ! » main une pelletée entra dans sa bouche et l'étouffa. Une chouette jeta un cri.

La fosse était profonde et Lehire faisait de nombreux efforts pour en sortir et arrêter le criminel Grug. Mais.èbmme sa tète effleurait le bord delà tombe, il reçut un affreux coup de pelle qui lui "'■ partagea le crâne ; il retomba inerte au tond, près de Léa morte. Et le vieux

Tawuireee mita çowbjçr twttiae&t

j

fosse jusqu'au bord. Lorsqu'elle fut pleine, il cracha dessus et partit. La chouette jeta un deuxième cri.

L'aube blanchissait, les coqs éveillaient la Campagne de leurs chants* guerriors lorsque la chouette cria pOUr la troisième fois. Grug s'était pendu.'

Pendant plusieurs nuits de suite, le cimetière fut troublé par des murmures venant de sous terro. Les morts même, avaient été éveillés de lour sommeil pur et libératour au son des coups de pelle du père Grug,

Jules SÀNSON. (Journal Lés Clûcfiettes)

Condamnés au siitnca

En Bulgarie, suivant une vieille coutume, toute femme nouvellement mariée, doit rester silencieuse pendant un mois, excepté pour parler à son marî. Quand le moment est venu de cesser cette abstinence, le mari se présente à sa femme avec un cadeau, et de ce moment, elle peut parler tout à son aise.

Celte règle doit être bien dure à observer par les femmes qui aiment tant" entendre le son de leur propre vëix. Toutefois, il y a des exceptions et Mme Brenot de Daihpierre par Mervans (Saône-et-Loire), n'eut pas été g née par cotte prescription du silence.

Souffrant de neurasthéaie, elle avait pendant longtemps éprouvé une sorte de répulsion pour causer à qui que se soit. A propos de sa neurasthénie, Mm» Brenot écrit à M. Gablin, pharmacien. 23, rue Ballu, préparateur des Pilules Pink, la lettre suivante :

v;# Je.mesuis très bie» trouvée de l'emploi de vos excellentes Pilules Pink. contre ma.nèurasthénié, aussi au moindre malaise, an moindre indice de réapparition du mal dont j'ai été si longtemps atteinte, j'aurais de nouveau recours a vos excellentes pilules, de même que j'en conseillerai l'emploi, à tous ceux qui ont une faiblesse du système nerveux. » ■ La neurasthénie est bien à proprement .parler une défaillance, un affaiblëssement au système nerveux qui a peur conséquence immédiate une diminution de la vitalité fonctionnelle de tous les organes. La marche et les symptômes de cette .maladie diffèrent souvent. Chez les uns, c'est le système musculaire «mi est plus particulièrement atteint. Il en résulte un accablement général avec sensation continuelle de lassitude, marche lourde, engourdissement des membrss,antipatkie pour tout excercice corporel, chez les autres, c'est le cerveau qui est déprimé et -on a affaire alors à une neurasthénie cérébrale avec perte de la mémoire, fatigue ; intéléctuelle, perception lente et pénible, < manque de volonté, d'énergie, idées sombres, mélancolie, hypocondrie.

Les causes de la neurasthénie sont nom, breuses. le surmenage, la vie à outrance, les fortes émotions, les secousses morales ; et tout ce qui peut ébranler le système .nerveux. La neurasthénie peut aussi résulter d'une fièvre, de maux d'estomac, d'*némie. Chez la femme, elle complique aouvent l'âge de retour et l'irrégularité ' de* époques.

:'.c ..Lftjiejn.èaf; ^ui a toujonrs donné d'exçel.-vî.fi:ii* ji;-uViBi5-/*«n'irc la neurasthénie, est ib rigcnératûûr du sang, tonique des ncrtV, les pilules Pink. Ces pilules toni,• tientîesystème nerveux d'une façen ra? c pide et persistante et elles redonnent en ' -'même.temps à l'organisme les forces per-> •. dues..

Elles sont pour ces raisons, recommandées par tous les Docteurs, contre anémie, chlorose, rhumatismes, faiblesse générale, maux d'estomac, maladies nerveuses, névralgies, sfciatique, irrégularités.

On peut se les procurer dans toutes les 'pharmacies et au dépôt Gablin ©1 Cie, pharmacien de première classe, 23, rue Ballu. Paris. Trois francs cinquante la boite et dix-sept francs cinquante les six boites frrnco.

L'ART DE GUERIR

LES

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Tout Paris visite en ce moment le mer veilloux Yempl*. de la Santé de la rut de la Pépinière, où sont entassés les milliers. et les milliers d'autographes des malades guéris et dont l'entrée estabsolument libre au public, tous les jours.

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de cet intéreieaut journal a lieu tous les Jours et les lecteurs qui ne l'ont pas encore reçu doivent le réclamer de suite ou écrire à M. le Directeur de l'Académie Dermothérapique, 19 Rue de la Pépinière à Paris ; ils recevront aussitôt, sans aucuns frais : 1» le Journal de Médecine franc aise ; £• le Questionnaire qui l«m? permettra de signaler leurs souffrances et de recevoir tous les conseils nécwBaires k a guérison.


Le Courrier do Tierce en _____

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