DE LA CÔMEDIE-FRANÇAÎSE. 311
La lettre de Madeleine Brohan se termine en boutade :
« Je vais continuer mon traitement hydrothérapique, c'est-à-dire me promener. Avez-vous été au Zoological Gardens ? 0 mon ami, il y a là des cacatoès, c'est un rêve I II y en a un qui relève sa crête, toute doyenne que je suis, et qui me dit : « Good morning, madame ». — Ça vaut bien des conversations... Jl danse avec des airs coquets... J'ai appris à parler cacatoès... C'est une ressource. >
A la mi-juillet nous étions rentrés à Paris ; quelques jours de repos furent accordés à tous, et la soirée de réouverture fixée au 2 août.
Avec ses baignoires retrouvées et rouvertes, son plafond peiné par Mazerolles, les bustes de Samson et de Provost installés au foyer des artistes, ses décorations rajeunies et rafraîchies, mon cher théâtre me paraissait fort embelli, et c'était d'ailleurs l'avis général. Le Président de la République, M. Grévy, accompagné de sa fille, vint visiter la salle et les foyers et félicita chaudement M. Perrin, M. Chabrol, architecte, M. Mazerolles. Les membres du Comité même eurent leur petit compliment.