DE LA SALUBRITE
DE LA
VILLE DE PARIS.
DANS une ville grande, belle, et riche, telle que Paris, capitale d'un des plus beaux royaumes de l'Europe, résidence ordinaire de la cour, siège du gouvernement, séjour des principales fortunes, centre des beaux-arts et de l'industrie, point de réunion des étrangers qu'y attirent les magnifiques monuments et les chefs-d'oeuvre quelle renferme, on est généralement étonné, on a même lieu de se plaindre de l'excessive malpropreté qui régne sur la voie publique. L'habitant de la province et l'étranger demandent au Parisien d'où provient ce désordre, cet aspect dégoûtant; ils demandent s'il n'y a point de règlements de police sur un objet de cette importance, ou si, ceux qui existent étant insuffisants, on ne peut, par des dispositions plus sévères et de sages établissements, se préserver des maux qui naissent de cette incurie.
Interrogé sur ce sujet par un provincial, un modeste piéton parisien, après s'être entretenu avec lui de ce qui en effet exige de l'attention et de la