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Notice complète:

Titre : L'Écho des mines et de la métallurgie

Éditeur : [s.n.] (Saint-Étienne)

Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)

Éditeur : Société anonyme des publications scientifiques et industriellesSociété anonyme des publications scientifiques et industrielles (Paris)

Éditeur : Société Publications minières et métallurgiquesSociété Publications minières et métallurgiques (Paris)

Date d'édition : 1890-07-27

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34368225h

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34368225h/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 64626

Description : 27 juillet 1890

Description : 1890/07/27 (A15,N30).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5740295z

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, FOL-S-201

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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l5vAnnée Dimanche 27 Juillet 1890 Numéro 30



.15e Année

Dimanche 27 Juillet 1890 Numéro 30.

ÏS o M: M:\£± i Se. \m'Là

\m'Là du.Godé minier.*-- Bulletin Miniei\>— Bulletin Métallurgique. --. La r Société générale de l'Industrie sardinière en France.—- Situation ouvrière ea France et en Angleterre.— . L'exportation en Allemagne. : — Brevets;. -^- Sautter,, Lempnniér . ' et G'e (suite).-^- Nouvelles diverses, ■— Petites- nouvelles.— ' Métaux.— . Ingénieurs. — Adjud'cations. — Bibliographie; —- Bulletin financier.

LA REVISION DU GODE MINIER

Nous avons cru devoir déposer à la Chambre une proposition de loi tendant à la révision du Code minier dont lés grandes 'lignes- sont une nouvelle classification des substances minérales, là miné à l'inventeur et la suppression des minières.

, Voici ce que nous disons à nos cpllèg-ues en avantpropos :

Messieurs, ...

Le 21 février'1889, M. Piou déposait snr le bureau de la Chambre un rapport fait au nom de la Commission chargée d'examiner le projet et les propositions de loi sur les min-s.

■Ce-rapport, un des-plus, complets et des plus remarquables de la législature dernière, ne contenait pas moins de deux cent trentetrois pages de texte. .....

La Commission nommée par la Chambre était composée de MM. Jacques Piou, président; »e.jardin-Wcrkinder, secrétaire, de MM Tluillier de PoiieSicvillc, 'JL'8M*veiie£, Francis laur, vicomte Calvet- Rogniat, CItitvoi*, WscUersUciiner, de i,a Bâtie, Léun Renard et Iiéoik Maurice.

Cette commission^ ne tint pas moins de cinquante séances : elle procéda à une enquête approfondie fit venir et déposer devant elle les ministres, les chefs de services spéciaux et de nombreuses personnalités minières, en un mot explora avec conscience tous les coins d'un sujet aussi vaste qu'important.

Elle fût puissatrtmènt aidée dans . sa,-■■ tâche par lés luïnïêreS' de ^ son président etrap oofteur; . jq,U;i! fît preuve en cettè; eircpnstaticè: des qualitëslès plus ém^^^

nèlùï firent pas djéfaut et,-grâce au concours dê/tous; une oeuvre: ëonsidëfàbre et: importante fiît accomplie. ' ■■■',':'■■ >

r\ Est-il possible; d'admettre qu'une pareille somme.de travail reste stérile.efcrinutilisée, npusnèilejpénsons!pas'laussiçroj-ons-nous bien faire en reprenant la pronositipn; au-, point précis ou l'avait laissée ; lajjrpppsttipn "dé/^

Certes, nous aurions peut-être; eu -le désira de -fairejv prédominéry ±- en?remaniant lé travail de là Commission,■■—*_■ certaines idées personnelles qui nous sont, chères, '. . ■ . /.

Nous né renonçons à aucun de ces'desiderata, radis nous esti-- mons [qu'aujourd'hui il: est dé notre devoir d'apport'ei'. à: la'Chambre, non; pas le fruit de revendications personnelles, niais bien, l'expression' .aussi intacte ;que ppssible: des; volontés^ et: desv délibérations de l'ancienne législatu'e. •

Cela servira deT thème à tous; les -amehdemehtsi'età itputes; les/ modifications désirables. Aussi .reproduirons-nous intégralement le: travail de la Commission, si lucide dans le fond et si:remarquable" dans la former

Francis Laur.

Suit le texte du Rapport fait au nomdë là Commission chargée d'examiner : l- le projet de loi sur les Mines ; 2V.la proposition «le loi de M, Francis Laur, portant révision des lois-du 21 avril 1810, '. du 27 avril 1833, du 17 juin 1840, du décret du 23 octobre 1852 et des lois du 9 mai 1866 et du 27 juillet 1880 sur les Mines ; 3- la proriosition de loi de M. Dejardin-Verkinder sur les Mines ; 4- la pronositi'ui de loi de M. VVickersheimer sur les Mines, par M. Jacques Piou, député.

lYota. — Nos abonnés pourront recevoir le texte même de la proposition de loi que nous avons fait tirer à part, moyennant l'envoi de fr. 5 en timbres-postes.

Bu 11 etin Min ier

Situation générale. — Bon mouvement d'affaires dans le Word et le Pas-de-Calais.

La production de coke a été en France de 1,800,000 tonnes environ, se répartissant comme suit :


2 L'ECHO DES MINES.ET DE LA METALLURGIE

Meurthe-et-Moselle T. 905.000 = 50.3 0/0

Nord 247.000 = 13.7

Pas-de-Calais. 88.000= 4.9

Gard. 82/000 j— 4.5

Haute-Marne 74.000 = 4.1

Saône-et-Loire 67.000 = 3.7

Ardèche . . . * ■ . . . ... .-.-.. 54.000 =.- 3.0

Autres départements. .... . . 283.000 == 15*8

Là consommation des_ hauts-fourneaux français s'est élevée en 1889 à1*030,000;tonnes et les pays fournisseurs montrant les proportions suivantes :

Belgique. . ... -. "., i';, .\ .,-. : % :. '.T. 880 000

Allemagne. . . . V i. ;' .'.>.-.i . . i . -. . --■ 270,000 France.: . ............... 790.000

:':){':■: y.;.. ;-;-M'-. ;•"'=-'^/: ^ ::^ai.' .:.].:.i;'T.'::;;■ 1^930.ûoo.

Il Dans la Ivoire, les expéditions ont repris leur allure

!j : vigoureuse.; Nous avons à enregistrer,'du-.16 au 22 juil: I let, l'ènvôî dé 5,262 wagons de charbon pour le bassin de ,' Saiii*iJEtîë«ïiie et 611 pouf le bassin de Rivë-dë-Gier. i i I '-■'■' C'est uneàugmentation de 1*152 'wagpnspoutfle premier . I : ; ■ ". (bassin.et:de 102ipour le second, sur les chiffres de la sej ; V maine. dernière.

'ij; ,"'.,■■■ Nous Rapprenons gué la'Compagnie;des houillères de ; ' ïtive-de-eier, qui avait misé pour acheter la concession ne- ©omtteriigoïvn'a pas mis; (le surenchère;, lé prix étant; déjà-élevé* et -a laissé la PéroMhiére en devenir ; propriétaire.- Elle: .a -èncorêCdans ses concessions de; :, grands espaces inexplorés,-dans.lesquels, si on découvre ;i ; - ^

son activité, et pouf employer la somme qu'elle a reçue : dé l'Etat pour le-canal de (jivors. i . I ; Elle a donné mission à une commission d'ingénieurs *" \ '■] et géologues d'étudier ces quartiers et dé lui indiquer les H ; iravanx de recherche à faire. ; Ces ingénieurs sont : | M. Grand- ISury,, dont l'a notoriété justement méritée dispense de tout commentaire ;-M. xerniier, professeur ; de géologie à l'Ecole des Mines,, qui vient de se signaler psif la publication d'une des feuilles de la carte géo: logique détaillée de la France, celle de Saint-Etienne, : ; travail très remarquable; et M. tomugados,.ingénieur :>; ordinaire- des mines à Rive-de-Gier. On ne pouvait mieux choisir. x,

" j [■ Actuellement, la Compagnie de Rive-de-Gier exploite, il par les puits Saint-Louis et Saint-Paul, un lambeau im|| portant de la grande couche, qui lui permet de vivre en ■ h ■ attendant cette étude et/les recherches qui en seront la !' conséquence.

La situation de notre marché dans le Mid i n'a pas vaif rié. Les charbonnages de cette région luttent à qui mieux mieux contre les charbons étrangers. Signalons la Compagnie de la. GraiurComlie en particulier. • La production de ces mines a été de 850,933 tonnes en : ; 1889; elle avait été, en 1888, de 781,610 tonnes; la pro'■■': duction a augmenté de-69,315 tonnes sur 1888, après avoir- augmenté déjà, pendant l'exercice précédent, de 34,400 tonnes; soit, en deux ans, une augmentation de .. ■' ■ plus de 100,000 tonnes. Cette production dépasse de 48,000 "'. tonnes la production de 1880, qui avait'été la plus élevée que. la Société ait réalisé. Elle pourra s'accroître encore de 50,000 tonnes dans l'exercice actuel.

En conséquence de l'accroissement de la production, une plus grande quantité de charbons-a. été soumise à l'opération du lavage* 358,788 tonnes de charbon conlre 303,016 tonnes en 1888, soit, en plus. 65,772 tonnes. Les demandes de coke ont contraint la Compagnie à rallumer un certain nombre de fours éteints depuis cinq ans. En 1890, la production du coke dépassera 50,000 tonnes..

La fabrication des agglomérés est passée de 201,927 tonnes en 1888, à 215,412!tonnes en 1889. A Marseille, la labriçation s'est accrue de 65,296 tonnes à 82,854 tonnes d'un exercice à l'autre; cette usine donne satisfaction aux besoins de la Marine nationale et des Compagnies de navigation avec toute l'activité désirable. Les ventes en combustible de toute nature se sont élevées

élevées chiffre de 824,103 tonnes contre 739,338 tonnes en 1888, soit une augmentation de 34,765 tonnes.

Le bénéfice de l'exercice s'est élevé à 2.217.284 80.

Marché faible en Belgique.

L'adjudication des charbons de l'Etat belge a eu lieu le 15 juillet. Elle comprend 75 lots de menus, de l;200 T* chacun, 8 lots de gailleteux de 1,000 T., 3,600 T. de charbons pour forges et 400 tonnes de coke, '•■ Elle s'est faite avec une réduction moyen ne de fr. 2 à s; 2-50 pour les menus et de fr. 4 à 4-50 pour les gailleteux.

A Cliarleroi il a été soumissionné 9 lots de fines grasses du type I de fr. 13-50 à 15-45* 25 lots du type II de fr. 14-25 à 19, 59 lots de fines maigres et demi-grasses du type II de fr. 11 à 13-10, 35 lots du type III- de fr. 13-10 à 17-40, 68 lots■ du--type IV de ff. 13-50 à 48-75, .- 10 lots de gailleteux à fr. 16-45 et 16-50, 5 lots-de forges . de fr. 16 à 16-95 et 6 lots de coke de fr. 20 à 25. ;

A t/irge. il a été soumissionné un lot de maigres fr. 12, 6 lots de maigres II de fr. 11-80 à 12-75,- -5 lots de • demi-gfas III de fr. 13-75 à 14. 13 lots de demi-gras IV de fr. 14-34 à 15, 3 lots de gras I de ff'. 15 à 17-35, 4 lots de gailleteux à fr. 16-50, 4 lots de forges à fr. 15 et 3rlôts de coke de ff. 20-90 à 24-50. ;' -.„..

Il n'y a pas eu de soumissions allemandes ppur: les charbons gras. ' i! '

Les charbonnages anglais ont soumissionné 48 lots de demi-gras tope IV de fr. 16-25 à 18-75 et 10 lots du type III à fr'. 16-75 et 17-40, mais là plupart des soumissions n'étaient pas conformes au çahief des;charges.

Eu lliemagne le màfché des charbons est calme, quoiqu'il y ait une assez forte demande en combustibles pour les usages deT industrie. Les stocks sont peu importants et on emmagasine peu de charbon.

Le syndicat des charbons à gaz a dans sa réunion du 15 juillet maintenu le prix de 12 M. par tonne.

Voici quels sont les prix cotés actuellement à la bourse de Ijiissseldprf :

Charbons pour gaz et à longue flambants.

Charbon â gaz . .'.- . . . M. 15 50 à 17 50

Tout-venant flambant.'. .......... 1350 1450

Gailletteries '......- • • 16 » 18 »

; Gailletins.■-.. . • 14 50 16 50 .

— . lavés 45.80 mm. ... ..... 1550 17 »

— ■ — 25.45 mm. .-. . . . .' . . 14 50 15 50

— — 8.25 mm . . . 13 » 14 » IMenu

IMenu . 11 50 12 oO

Menu poussiers . . . . . • • 10 » ;11 *

Charbons gras.

Tout-venant - 12 . » â 13'. »

Gailletteries ]5 50 1(5 50

Noix et noisettes laxés 45.80 mm . ..... 14 » 10 »

— 25.45 mm. . ... 13 » 14 50

— 8.25 mm 12 50 14 50

Menu pour coke 14 » 1(5 »

Charbons maigres.

Tout-venant. . . • • • • ^ 50 13 50

Gailletteries r 16 » 19 J>

Noix et noisettes 40.80 mm. . . r. . . . • 17 » 20 »

_ 20.40 mm 7 » 8 »

Fines en dessous de 40 mm 10 » 11 »

Cokes.

C'-ke de fonderie • 27 50 29 » |: ;

Coke de haut-fourneau 24 » 2y y> ■'

Coke en petits morceaux • • • • 25 » 27 »

Briquettes . . . . • • • 16 » 18 »

En Angleterre, le marché est satisfaisant pour la saison.

Le charbon pour machine du ifoptliiimberlaiid, première qualité, est coté 13 sh. franco-bord ; le menu a gagné du terrain, il fait de 6 sh. 6 d. à 6 sh. 9 d. Le charbon à gaz est à 12 sh. franco-bord aux ports de Durlinm • toutefois, un contrat important a été conclu avec une société du continent sur la base de 11 sh. 6 d. On paye 14 sh. 6 d. sur les bords de la Tees pour le


L'ECHO DES MINES ET DE LA METALLURGIE 3

meilleur coke de haut-fourneau, mais on cote 18 sh. 6 d. pour livraison franco-bord. Lés charbonnages de la côte occidentale et du Lincolnshire reçoivent assez bien de demandes.

On a expédié la semaine dernière des docks de la Tyne 114,302 tonnes de charbon isoit 11,822 tondes de plus que pour la période correspondante en 1889) et 5,554 tonnes de coke (diminution : 2,949 tonnes). Sunderlaud a exporté pendant la même semaine 58.961 tonnes de charbon et 750 tonnes de coke ; Blyth, 36,914 tonnes de charbon (diminution : 2,108 tonnes).

. \ JULES GOUGÉ.

Bulletin Métallurgique

-Situation générale. — Le cours de 17 tf. en forges auquel on est descendu brusquement dans le ivord ne paraît pas tenir avec toute la fermeté désirable. Mentionnons en passant Une commande de 19 générateurs obtenus par la maison -Cario8Ï-J>eIniotte.,.d:'Anzin. Ces générateurs destinés à la raffinerie Say, sont semblables. à, ceux livrés précédemment par la même maison à la dite raffinerie. Les chaudières, de 255 m. q. de surface de chauffe, pèsent aveu leur accessoires 35,000 kil. ; elles sont entièrement construites en tôle d'acier. Ajoutons que l'établissement Carion-Delmotte s'est créé une belle spécialité dans l'application de 1 acier pour générateurs fixes.

Dans la nsaute-jTïarue, la résistance à la baise s'organise. Les usines continuent à maintenir très fermement la cote des fers sur la base de 175 et même 180 fr. classes confondues et les aciers à 200 et 205 fr.

Les fils restent fermes aux prix de base de 22 francs lès 100 kil. La chaîne se soutient de 45 à 46 fr. les nos 2223. La pointe conserve son prix de 26 à 27 fr. le n° 18, en acier.

La fonderie a vendu quelques petits lots de tuyaux. En poterie et poëlerie, on a passablement de demandes.

,0aannonce que M. Kollet-ltemy de Joinville vient de louer les usines de Rougeant.

Marché calme de .TOeuriBie-et-ttoselle.

La Société rranco-ui-lg-e à Villerupt poursuit activement la construction de son 2e haut fourneau qui est à la hauteur d'environ 15 mètres, c est à dire prêt à recevoir l'enveloppe métallique. Sa capacité est établie pour une production d'environ .100 tonnes de fonte.

La Société-Itsity et Cie, à SaUlnes, près Longvvy, vient de monter une nouvelle machine soufflante système Seraing-, et un appareil Cowper construit par la maison „ lUunier, de Frouard. Il y a actuellement à cette usine trois hauts fourneaux en bonne marche de fonte d'affinage et de moulage.

Les cours se maintiennent dans les AnL-imos.

Nous apprenons que M. s<»ret reprend les usines de là Cachette avec le concours de plusieurs personnes. La firme actuelle continue, toutefois, ses opérations jusqu'en 1891.

Dans la £.oi>-e, les fers sont portés à la cote par continuation au prix de fr. 20'. 50. '

Les forges et aciérie» de Saint-Etienne (usine ' Barrouin) construisent actuellement de nouveaux fours i Martin avec tous leurs accessoires.

On va établir aux usines Jloltzer et C% à Unieux, des laminoirs pour tôles chromées.

Les ferrailles se maintiennent mieux. La bonne qualité trouve preneur entre 7 fr. 25 et 7 fr. 50 les 0/0 kil.

A Paris, les vieux rails en fer sont faibles à' 100 fr.'

Les pouvoirs de fonte à moulage restent ■ demandés à 14 if. et ceux d'affinage à 8 fr. 50.

— Voici les cours des fers et tôles établis par la Chambre syndicale de la Métallurgie :

les 100 kil. Fers marchands au coke ........... fr. 18 »»

Fers n" 1 pour planchers . . . . . . . . ... . ". 18.50

Tôles n» 2 ....... .--.--.-■.- 25 »»

Prix de base, classifications et majorations d'usage.

Marché toujours très faible en Belgique, pficipale■: ment pour les tôles, article sur lequel la demande est absolument nulle. .

En ce qui concerne les fefs, il est assez difficile de spécifier les prix d'une façon exacte; ils varient en effet, pour chaque usine. Nous donnons simplement les cours officiels à l'expoftation ; fers n" 1, 145 fr. là tonne ; n" 2, 155 fr. ; fers n° 3, 162 fr. 50 ; tôles de 175 fr. â 265 fr. la tonne suivant les numéros ; tôles fines, 215 fr. Ces prix s'entendent pouf marchandise rendue franco à bord Anvers.

En-ce qui concerne les fontes* nous voyons les prix fixés comme suit :

Fonte de moulage du Luxembourg 56 franès, fonte dé puddlage spéciale 75 francs, forte 65 francs* ' métis 65 ff. Ce sont là des cours purement nominaux, et; bien qu'ils présentent sur le mois dernier, une diminution moyenne d'environ 5 francs par tô'nne, onvoit les producteurs faire d'assez fortes Concessions dès qu'il s'agit d'enlever une affaire un peu importante ou capable d'assurer du travail pour quelque temps. - Marché peu animé en Allemagne.

Le syndicat de la Westnùalie Rhénane a de nouveau réduit les prix d'exportation de 6 marks par tonne ; les prix qui ont cours actuellement à Ta Bourse de lMisseldorl'sont comme ci-dessous :

Fonte Spiegel (10 à 12 pour cent) 90 M.; fonte blanche traitée 72 M.; fonte Thomas 60 M.; fonte de Siegen 68 M. Fonte de Luxembourg pour fonderies n" 3 M. 52 à 54. Fonte moulage {allemande-n" 1,78 M-., ditb n"3* 60 M.; . fonte hématite n" 1,78 M. Fonte Bessemer 78 M., en barres M. 165.

Tôles ordinaires M. 220, tôles pour chaudières M. 240, tôles minces M. 225 à M. 235.

En Angleterre,- les- fontes se comportent mieux. '

On cote à Glasgow i

n» 1. n» 3. . ' ■■ i 1. n<*3:

Coltness 76.25 70.00 Govan .57.80 57.50

Langloan 76.25 69.35 Quarter . 57.80 57.50

Cakler 77.00 66.85 M. et C. > s;

Cartslierrie 73.75 6S.75 Glengarnock 73;75 65,60'

Summerlee 76.25 68.75 , Dalmellington 66.85 64.35'■ ""

Cliapellhall 72.50 > Bglinton 59.05 58.45-:

Carnbroe 58.45 57.80 Shotts 76.25 71.25

Clyde 74.70 67.15 Kinneil 61.85 60.60

Monklan'd 57.80 57.50 Carron ..81.25.......'. » ..

On cote à Middlesborough : .

Fonte nu 1...... 56.85 n° 4 de forge ..... 51.25 .

» nu3..: ... 53.75 Traitée 50.60'

» n' 4 fonderie.. 51.85 Blanche 50.60

L'ijidustrie des aciers est plus animée pour le moment. On a'iuscrit récemment quelques bonnes commandes de rails à liv. 5-0-0 par tonne. Les fers pour construction de navires font l'objet d'une faible demande. Eu cornières le prix coté est de liv. 6-5; Les tôles pour navires varient de liv. 6-10 à liv. 7-0-0 et les tôles pour chaudières font en moyenne liv. 7-10.

Marché plus ferme aux Etats-Unis.

A. Philadelphie les transactions ne sont guère nombreuses. On cote actuellement : fonte de moulage n" 1, doll. 18 à 18-50; id. n" 2. doll. 16-50 à 17; fonte; spiegel, d'oïl. 31 à 32; rails, d'acier, doll. 31-50 à 32; barres ordinaires, doll. 29-50 à 30 ; vieux rails, doll. 25-50 à 26.

A Pittsliurg, les commandes de fers bruts sont minimes, mais les fers finis sont activement demandés. La fonte Bessemer se traite aujourd'hui de doll. 18-50 à 19, les barres d'acier de doll. 30-50 à 31 et les fils d'acief de doll. 46à47. .

JULES GOUGJS.


4 L'E€HO DES MINES ET DE LA METALLURGIE

LA SOCIETE GENERALE

De l'Industrie Sardinière en France

On a assez parlé dé cette société, depuis quelques jours et blâmé

son but pour que nous nous dispensions de revenir sur ses origines.

Nôtre directeur également s'est élevé avec assez de vigueur à la

tribune de là Chambre contre "les dangers de l'accaparement par une

; Gie ànglaisej dé 105 usines sardinières situées sûr notre littoral,

;. pour que nous jugions inutile d'insister.

: NôUs ne voulons, retenir de ce débat que ce •qui concerné la partie , : ; technique dé nôtre journal : la métallurgie.,

; ! ■■'.'«: En outre, je remarqué dans lé conseil d'administration, a dit

rotateur, '^ et, ê'ëst l'un des points qui m'ont été signalés, '—*•■ des

industriels anglais, métallurgistes bien. .connus/-. J'en conclus que

;, lèjjnétal employé en très; grande quantité dans l'industrie sardi;;

sardi;; né sera plus pris en France et vous pouvez en être sûrs, car

..V.V;.-'npÙ8''-co^:âùsiâns/b;iien'.lè;s'.^glais ; ils ne sont pas comme nous et

. i né négligent jamais leurs intérêts nationaux. Ils prendront la four■':}]_

four■':}]_ pour Î0jircompte ou celuide leur maison.»

Et plus loin :•

'■I';. «Je me rêsnme,: messieurs. J'ai démontré que4 par l'effet de cette

; ! organisation sociale^ étrangère, le Trésor public est lésé, les droits

"'■■'■.; n. d'énfegistremëhli hé seront pas perçus. La métallurgie* qui est

;; extrêmement intèrressée dans cette industrie, les usinés d'Hènne;

d'Hènne; bont, de Nantes* de Montatàirev qui fabriquent là tôle employée

, ; dans la'cônfèction des boîtes à sardines, ces usines sùnt menacées

.-.}.: f dans leur-production. » ;-

Qnne pouvait mieux; entrer dànsile vif de là'ques tion. Espérons ■r que nos compatriotes* qui* sont prévenus* sauront semèttre en gardé : i contré les dangers dé la fondation d?Uhè société qui* nous le cro■.'■'. yOns,d'ailleurs, a déjà yécu, grâce au bon sens de notre pays.

..;:': ■ : ^ 7:~ ■: \ . JUT.ES GOUGE.

SITUATION OUVRIÈRE

n en Anglc.erre et en Frnnee.

M. piielton* notre; éôllèg'ûè du Nord dont l'activité et 1 | laîCempétenee sont très remarquées, vient de faire à la j '■ Société de l'Industrie minérale du Nord une très intéressante 'communication sur la situation ouvrière en Ang-le; terre et en France ï

M. Pliclion, qui avait choisicomme sujet la. situation

■ ! onvrière en Westphalie et en France, expose en quelques

i mots qu'au moment où la Conférence de Berlin est réu;

réu; il lui paraît délicat d'aborder un snjet aussi brûlant,

• et il prie la Réunion de l'autoriser à changer, non de

sujet, mais de pays. L'objet de sa communication restera

! toujours lé même : Ge sera encore la situation ouvrière

dans un pays industriel voisin, l'Angleterre.

Il a été donné à différentes reprises à M. Plichon, dit le Bulletin -.:' de l'Industrie minérale, de voir en Angleterre même, combien s! les sujets de la reine Victoria avaient de façade.

L'Anglais possède théoriquement tout ce qu'il_y a de meilleur : ..ses institutions, sa situation sociale* sont sans rivales ,• bref, tout ce qu'il y a en lui de spéculatif est parfait ,• mais, quand on arrive au côté contingent dé la question, il n'en est plus de même.

Un. des exemples les plus frappants de ce bizarre état de choses est certainement la loi sur les mines de 1872, modifiée, en 1886 et 1887, par le Parlement. ; "-'■ ■ '.

Les nouvelles dispositions de la loi ont trait : 1° aux contrôleurs de pesage ; 2° aux enquêtes d'accidents ; 3" à la réglementation du travail. . , V

Le mineur anglais étant payé à la tonne, les contrôleurs de pesage étaient, d'après la loi de 1872, chargés de contrôler les pesées dés chariots. Ils. étaient nommés par les ouvriers, et l'exploitant ne pouvait les faire révoquer que parla voie judiciaire.

La loi de 188,6 ne modifie pas leurs attributions mais elle permet de lès.choisir en dehors du personnel de.la mine, et elle garantit par une retenue leur traitement,

. Fsùr lesaccidents, d'importantes modifications ont été apportées à l'ancienne législation :

La nouvelle loi a attribué aux parents de la victime la faculté d'interroger les témoins de l'accident et de participer à l'enquête.

2° Elle a permis au ministre de créer, quand il le- désire, des Commissions spéciales d'enquête, armées des pouvoirs les plus étendus.

La réglementation du travail a été l'objet de règles précises et détaillées. La loi est peut-être loin d'être appliquée,mais dans tous les caselle existe. Pour un Anglais, sauf pour l'intéressé, c'est le principal. Tout d'abord, pour les travaux du fond, on ne peut employer les garçons âgés de moins de 12 ans, les femmes ni les filles. Un garçon de 12 ans ne peut travailler au fond plus de 54 heures par semaine, ni plus de 10, heures par journée ; en outre* il doit y avoir un repos entre deux journées de .8 heures le vendredi, de 12 heures les autres jours.

La durée du travail est comptée dé l'instant où l'ouvrier quitte le jour jusqu'au moment ou il remonte.

Pour les travaux du jour, les règles sont moins sévères. Cependant, les enfants de plus de 12 ans, garçons ou filles, ne-peuvent être oo upés que 6 heures par jour pendant 6 jours et 10 heures pendant 3 joulv-' .-.--.

Le travail de nuit est interdit aux femmes et aux enfants, de 9 heures du soir à 5 heures du mâtin: Tout travail de plus de 5 heures doit compter Une demi-heure de repos ; tout travail de . plus de 8.heures, 1 heure et'demie, été*

Aucune instruction primaire n'est exigée de l'enfant polir l'admettre au travail- Les salaires, ne peuvent être payés au cabaret, etc.

Quel a été le résultat de ces diverses lois, quel est le Bien-être qu?ellés procurent à l'ouvrier anglais ? ;

Au point de vue des accidents, M, Plichon constate qu'en 1-887 il '.": y; a eu moins d'accidents en France, h

En ce qui concerne les salaires, on trouvé dans le dernier rapport sur les « Tradè's unions » de M. Barnétt, une série dé tableaux '■'■*, . : quiN comprennent les taux de paiement pour une longue période i

d'années. Il résulte de ces tâbleaUx^ et dés visites de Mv Plichon dans les charbonnages de Newcastle et d'Ecosse, que le mineur anglais gagnait en 1889 de 1 à 2 francs de plus que le mineur du continent (6 fi\ 25 à 7.50). '- ; \ . -

Mais la vie est bien plus chère en Angleterre, aussi la misères y ■ est^ellé terrible ; le spectacle de Glascow lé soir est affreux. M. Pli- » çhon en fait Un tableau des plus saisissants. ; :.

Les pouvoirs publics anglais se sont préoccupés à diverses reprises de cette situation. " _ .'}

A la suite d'une enquête minutieuse le JBoafd of trade a publié une étude comparative très intéressante des budgets ouvriers en Angleterre; Ce travail montre que lès ouvriers consacrent de 12 â ; 20 0/o de leur revenu au loyer* 3,54 à 3,28 au chauffage et à 'i l'éclairage.

Un tableau donne le nombre de chambres occupées par chaque ; famille. 11 en résulte qu'en moyenne chaqxie famille de 5, 3 membres occupent 3 chambres seulement, coûtant en moyenne, par an, 11 livres sterling, soit 275 francs, •---._'.

D'autre part, quoique les ports anglais soient admirablement installés pour recevoir les produits'de l'univers au plus bas prix, les aliments sont très, chers dans les grandes villes industrielles de l'Angleterre et de l'Ecosse, par suite des nombreux intermédiaires et des Sydicats des marchands de détail qui les surenchérissent scandaleusement. Dans les campagnes, la situation est meilleure, !..

surtout pour les mineurs. En général, elle laisse à désirer. Comment s'étonner, dans ces conditions, qu'il y ait eu en Angleterre des grèves nombreuses et terribles? M. Plichon examine leurs causes en 1888* et voici comment il conclut: '}

« II m'a été possible pour, un certain nombre de grèves d'avoir des Ï renseignements sur Je nombre.des grévistes. 65.598 ouvriers ont * pris part à. 180 grèves qui ont réussi ; 29.600 à 92 grèves défac vorables aux grévistes, et 17.602 à 94 grèves qui ont abouti à « une transaction avec les patrons.

« En général, les grèves ont été amenées par des causes matéa rielles, par une simple question d'argent. Il n'y en a pas 50 qui a aient eu pour base des griefs d'une autre nature.

« Sur les 320 grèves qui ont eu pour but une augmentation de « salaires, on a vu que î'/5 avaient réussi, tandis que sur 54 grèves « amenées par le désir de s'opposer à une diminution des salaires, « 12 seulement avaient abouti à un résultat. La proportion des oc grèves entièrement ou partiellement favorables est considérable. « Cela vient confirmer l'opinion généralement acceptée que, sur un c marché en hausse, les grèves sont le plus souvent favorables aux '.

« grévistes. »

M. Plichon vient de faire paraître un travail sur les houillères et les aciéries de Westplialie, qui a été très apprécié. Nous ne saurions trop encourager un zèle d'aussi bon aloi.

F. L.


SUPPLÉMEN1 L'ECHO DES MINES ET DE LA METALLURGIE 5

'' mm"" ... - -, — _. -, _. ■ — ■—

L'Exportation en Allemagne

L'exportation des produits sidérurgiques allemands pendant les quatre premiers mois de 1890 et 1889 se résume comme suit :

QUATRE PKEMIKKS MOIS

Désignation des produits exportés 4890 j «88»

Tonnes To-.ncs

Fonte de toute sorte 45.530 66.212

Barres, cornières et profilés divers 50.168 79.428

Rails et matériel de voie (é clisses, longrines,

longrines, etc.).-. 51.825 43.578

Matériel roulant pour .chemins de fer

(bandages, essieux,. r«ues, tampons de '

choc, etc.) ..;., 9 682 8.715

Lingots, massiaux, blooms et billettes,.. 4.558 7.667

Tôles et fer-blanc 17.504 21.854

Fils et'câbles..., 36.484 60.162

Autresproduits divers (quiricaillerie,outils '

d'agriculture, pièces de machines, ponts,

chaînes, tubes en fer forgé, pointes,

etc., etc.). ..... ........ 53.114 58.721

Débris et déchets de toute sorte en fonte,

fer ou acier............. ..-. 9.570 11.814

Totaux.. 2»3.433 361.160

: Soit en 1890, comparativement à 1889, une diminution de 77.727 tonnes ou de 21,53 0/0.

Les principales exportations se répai tissent comme suit, par pays dé destination, pour les quatre premiers mois de 1S90 :

France- : Fontes, .6.130 tonnes; barres, cornières et profilés divers, 445 ; rails et matériel de voie, 18 ; matériel roulant pour chemins de fer, 1,252 ; lingots, massiaux, blooms, billettes, 1.892 ; Tôles et fer-blanc* 166 ; Fils et câbles, 56g ; autres produits divers, 1,651 ; vieilles fontes, vieux fers et aciers, 157. Total: 11,773 tonnes.

Grande-Bretagne, 53,256 tonnes ; Belgique, 34,839 ; Pays-Bas, 27,157 ; Danemark, 5,883,; Suède, 1,509 ; Norvège, 1,080 ; Russie, 19,620 ; Roumanie, 5,490; Autriche-Hongrie, 11,474,- Suisse, 25*926; Italie, 17,188 ; Espagne, 3,492 ; Etats-Unis, 19,307 ; République Argentine, 6,652; Brésil, 8,178; Indes anglaises, 2,213; Autres pays, 58,396.

Total: 283,433 tonnes.. .

La production de la fonte dans l'Empire allemand et dans le Luxembourg, pendant le mois de mai 1890 s'est élevée aux chiffres suivants, d'après la statistique de l'Association des Maîtres de forges :

Fonte de puddlage et spiegeleisen 187.288 tonnes.

Bessemer.. 45.^02

Thomas. 123.813

de moulage '. 43.331

Total.. . 400.234 tonnes.

Rappel de la production du mois

de mai 1889 306.299

Augmentation... 93.935 tonnes (30 •/•)

La production totale de la fonte (Empire allemand et Luxembourg), pendant les cinq premiers mois de l'année courante, a atteint la quantité de 1,951,731 tonnes, qui est supérieure de. 190,167 tonnes, ou de 10 0/0 à la production pendant la période correspondante de 1889.

La Métallurgie du Fer et de l'Acier J

Brevet»

Voici, en ce qui concerne la métallurgie du fer et dejl'acier, les brevets qui ont été pris de mars 1889 à février 1890 :

Par MM. ,^

203.857 Hoper: Fabrication de pièces de fontes massives pour la fabrication de la tôle et du fil. 625 Lauger: Composé applicable à l'état de fusion à la trempe

en coquille des métaux. . 651 Lauger: Ferrure avec enveloppe en acier et noyau tenace. 509 Gras: Poudre Gras, pour corroyer et souder le fer et

l'acier. 610 Becker: Nouveau convertisseur.

400 Schweickhardt : Perfeciionnements J aux souffleries de forges. -.

434 Salin : Moulage mécanique pour la fabrication des moules et noyaux pour tuyaux.

313 Dauton : Production de la fonte par une réduction méthodique et par une graphitisation de ses minerais.

336 Haswell : Nouveau revêtement du fer, de l'acier, du nickel, du zinc, du fer blanc pour prévenir la corrosion. . 358 Kromberg : Tuyère pour hauts-fourneaux,

258 Brunelli: Nouveau châssis de moulage.

174 Darby : Perfectionnements" dans la fabrication de l'acier

ou du fer en lingot. 39 Carbonel: Fabrication de fonte brute enrichie d'autres . métaux que le fer. 202.988 Martin : Nouveau procédé de moulage. J;"v

904 Société Francesco Glisenti Frigio : Fabrication des chaînes en acier extra doux ou fer fondu, > ,)' ;-

118 Herbetz : Four de fusion à jet de vapeur et à introduction d'air. ■

168 Nibodant: Procédé pour empêcher la fonte, le fer et l'acier de s'oxyder. 201.844 Bolle: Nouvelle presse à sable.

879 Heer; Procédé pour rectifier lajfonte et l'acier avant ou après la trempé.

545 Ward : Fabrication perfectionnée des plaques Compound en acier et en fer.

620 Taylor: Perfectionnements dans les moules à fondre.

350 Ludwow : Nouvelle méthode pour décârburer le: fer et le ceincuter.

412 Jeunehomme'et Lepault: Laminoir à moulurer les métaux.

195 Archbold: Perfectionnements dans la fabrication du fer et de l'acier. ;

75 Trapenas : Production de l'air comprimé par les opérations

opérations __

76 Trepenas : Perfectionnements dans lés convertisseurs Bessemer.

Bessemer. Dauber : Nouvelle méthode pour produire delà fonte, du

fer, de l'acier fondu et du fer forgé. 130 Ronchain et Legrand : Fabrication mécanique de supports

â basselage par compression et refoulement. 176 Richarson': Perfectionnements, dans la fabrication du fer - et de 1 acier. 200.896 Martin : Châssis de fonderie articulé et démontable.

511 Kramer : Nouvelle méthode pour tremper le côté intérieur .des tubes d'acier. . • • , .._

304 Cummins et Koleman : Procédé de traitement: du fer et de l'acier pour empêcher l'oxydation à haute température. .'■■■' 441 Hàstings: Perfectionnements dans les trains dé laminoirs;. 13 Graser : Procédé dé moulage à guides mobiles. 55 Bachelier: Tôte à ailettes. ■, 199.874 Bealey et Adams : Perfectionnements aux trains de la-. minoirs. ; 758 Lord : Composé pour souder. . 606 Gilchrist : Perfectionnements dans la fabrication du fer et

de l'acier eu lingot. 022 Norton et Hodgson: Perfectionnements dans la fabrication de la tôle.

623 Norton et Hodgson : Perfectionnements dans les appareils ',

à fabriquer la tôle.

624 Norton et Hodgson: Perfectionnements dans les appareils• . à fabriquer le-i barres ou rails.

.198.863 Guyenet : Perfectionnements dans les récupérateurs de chaleur pour hauts-fourneaux.

760 Ancelin: Tremparine, produit pour tremper les. outils en

: acier et fer aciéré.

689 Munton: Perfectionnements dans la fabrication des bandages de roues, bagues en acier laminé.

710 Imperatori : Fabrication d'acier Martin avec des agglomérés de charbon fortement ferreux.

712 Jones: Perfectionnements dans la fabrication du fer et de ,

l'acier.

713 Mac Carty : Procédé et appareil pour produire l'acier

directement du minerai.

740 Muller: Procédé de moulage des pièces cylindriques de révolution.

529 Piat: Nouveau système Je cubilot creuset.

566 Cole: Nouvelle madère employée pour le moulage dans les moules ou noyaux.

577 Lee 1er: Machine à mouler en sable.

494 Matlock: Machine à produire des moules en sable.

483 Von Ehrenwerth : Four à deux cuves conjuguées, chauffées au gaz avec récupération.

219 Duthu: Tuyère à circulation d'eau^-pour le soutirage au Bessemer.

j


L'ECHO DES MINES ;ET DE LA METALLURGIE

301 Faure : Décoration de la fonte avec une ou deux couches ;,',-,.;. d'émail-et une couche:enduit métallique, 197.845 Krone: Machine universelle à mouler. ,;■ ,;lr?9 ;Bôultf>n: Appareil à fondre des barres continues d'acier ,-; divisibles, en lingots. .165 Knaffl: Procédé pour empêcher la formation des soufflures. ?75 Wilmart: Fabrication des tuyaux en acier sans soudure.

■M;'.-'; '•■ M. MÀÛLVÀULT.

Agent de brevets, 15, rué Richelieu, Paris.

deux de nos lecteurs qui désireraient avoir la copie ou une analyse plus complète, de ces brevets, peuvent, dès- à présent* s'adresser.,.au'.bureau du journal; nous ferons le nécessaire pour la procurer. ,■-■".-"..,•-

ÈEoîr"^ coneours (Membre du Jury)

MedLaillê cL'Oï"

' À. classe de i'Eeonomie.sociale.

SAUTTER, LEMONNIER et C!

' ■'* lTèn|ïlàtéiifs ëiecftfiques. — Phares et Fanaux; Éclairage â MeCtficité; — Moteurs à grande vitesse.

-^.K :■;.:,., Appareils de levage. ■

' «r .!;•■.:>■■': Avenue de Suffren, 26, à Paris:

,.,.(.,.;.;..; -.-. '.. '. :.(Suite)_ ■

Phttrég et Appareila «l'éclaimge électrique.

l:l- Appareil de &'ordre, à feu fixe blanc, alternant avec un feji â éclats rapides (Huile minérale).; (Expose dans la, eïassei 6'2;, palais "dete- Machines).. — L'appareil exposé dans le .p&l.âisi'-a.és''-?MiaGhiriéa-a.''-étè- commandé par le gouvernement .Hellénique, et doit être installé sur les côtes du Péloponèse dans le courant de l'année prochaine. ■ '''.._

Bien queiâc'oristruction des phares à l'huilé diffère sensiblement de celle des phares électriques, il a été placé néan-i moins; au foyerde l'appareil, une lampe électrique qui permet de se rendre compte de l'apparence caractéristique du .feu.. ......

- L^optiqûé se compose d'Un feu fixe, alternant, de 30 en 30 secondes, avec un feu à éclats rapides.

" Tout Téhsémble dé l'appareil fait"une révolution complète eh.120 secondes;,chaque éclat a une durée de six secondes. Les éclipses sont totales, la disposition de chaque panneau étant, la même du haut en bas de l'appareil. Le diamètre intérièur'du tambour est de T",40.

La ventilation de la lanterné du phare, recouverte d'une doublé coupole en cuivre rougé. est mieux assurée à l'aide d'une série de ventouses placées au-dessus de la galerie de service, immédiatement au-dessous du vitrage. Elles établissent un courant, d'air léchant les parois de la lanterne et prévenant ainsi le dépôt de la buée sur les glaces. L'air s'échappe par un orifice annulaire ménagé entre la sabiière et la surface intérieure de la coupole double. L'orifice du tube du fumivore, prolongé jusque dans la boule, est protégé par des écrans, convenablement disposés, pour détruire l'influence des coups '..e vent.

-2° Appareil de 2e ordre, à feu fixe blanc, varié -par des éclats (Huile minérale). (Expose dans la classe 65. Matériel de ' làNavigatiôn). — Cet appareil, destiné à l'île Mona 'Antilles' espagnoles), se compose d'une partie fixe éclairant tout l'horizon, et d'un tambour mobile donnant un feu fixe, varié par dés éclats de 3 minutes en 3 minutes; leur intensité est environ. 10 fois celle du feu iixe. Le tambour fait une révolution complète en 4 minutes, en sorte que la durée de chaque éclat est.de 20 secondes II a été placé, au foyer de l'optique, une lampe à 5 mèches, du type nouveau, à niveau constant, adopté par l'Administration française. On a réussi, par des perfectionnements de détail, à réduire au minimum le nombre des joints qui sont du système Regnault, munis de colliers coniques

coniques vis. On est arrivé ain^i à supprimer les suintements, si difficiles à éviter, surtout avec l'huile minérale. Toutes les vidanges se font par la manoeuvré d'un seul robinet.

La machine de rotation du phare est logée dans le socle qui supporte l'optique. Elle est pourvue d'un régulateur de vitesse Foucault. Un perfectionnement récent permet le remontage du poids sans ralentir le mouvement. A l'aidé d'u ne disposition spéciale, la réaction sur les paliers, de l'effort exercé par lé gardien pour le remontage, est utilisée pour faire tourner l'optique, sans changement de vitesse.

Phares électriques (Appareil de 0m,60 de diamètre nlacé au sommet de la tour Eiffel). — Lé phare électrique placé sur la tour Eiffel a, été commandé à MM, Sautter, kcinonnîer et dedans le but de signaler au loin le sommet de cette gigantesque construction. Il n'est pas destiné à être vu de 1 enceinte

: même-de l'Exposition universelle. ~

Les conditions qui ont été posées étaient de rendre visible le faîte de la "tour à partir de 1,500 mètres de distance l'axe du monument, jusqu'à l'horizon, sans solution de continuité, avec, une intensité sensiblement égalé aux distancés variables où l'observateur se trouve placé; • :„..

Ces exigences, que la - position-exceptionnelle dii phare à 300 mètres de hauteur rendaient assez difficiles â satisfaire, ont obligé MM. sautter, Lemoiinier «*t Cè à modifier le type de phare électrique de 0lli;60 de diamètre employé par l'ad;

l'ad; des Phares de France. • , '

L'appareil est formé d'Un tambour de feu fixé', composé de six anneaux! dioptriques. La lampe électrique est disposée de

; feçon à ce qjie les rayons.émis par ce tambour soient dirigés

i à l'horizon géographique du point sommet de la tour Eiffel,

i c-est^â dire à une distantes de 61; kilomètres.

Le tambour est prolongé à sa partie inférieure par-'une

' série de cinq anneaux çatadioptriques, calculés de manière à

■ répartir également la lumière dans tin angle de-11 degrés ; ehvix'onaU'dessous du plan .horizontal. Les angles de diyér: gence de ces anneaux vont en 'croissant à partir de l'horizon.

; Il en résulte que la lumière réfractée est d'autant plus intense que les points à éclairer sont plus éloignés, ce qui permet d'obtenir sensiblement l'uniformité du champ lumineux. Le tambour dioptrique donne une intensité égalé à 12 fois

i environ celle de lalampé! placée à son 'foyer,' et les anneaux divergents une intensité qui varie de'2 â 15 fois celle de la lumière focale. Un deuxième tambour mobile enveloppé l'optique de feu fixe. Il comprend 4 groupes dé 3 éclats chacun; ces éclats sont fournis par des lentilles verticales et colorés

■ aux couleurs nationales à l'aide de verres rouges et bleus. L'intensité dans l'éclat blanc est de 8 fois celle du feu fixe.

-La révolution complété dutambour mobile se fait en une minute environ, soit pour chaque éclat une durée dé 3 secondes. '" . '

La lampe électrique placée au foyer de l'optique est du nouveau type mixte, pouvant fonctionner à la main ou automatiquement; les Charbons sont verticaux. Elle est alimentée , par un courant continu de 100 ampères et 70 volts, donnant une lumière que l'on peut évaluer à 5,500 becs Càrcel. Le charbon positif est placé en haut; l'intensité maxima ainsi reportée au-dessous du plan focal, on a jugé inutile de prolonger beaucoup l'optique au-dessus de ce: plan, la presque totalité des rayons émis étant recueillis par le tambour et les anneaux inférieurs.

L'optique éclairant tout l'horizon, sans solution de continuité, le service de la lampe se fait par la partie inférieure ; trois tiges filetées manoeuvrées par une couronne permettent d'abaisser la lampe jusque dans la chambre de service Pendant le fbnctionhemèrt, un petit prisme à réflexion totale, : placé dans le plan focal, renvoie à la partie inférieure, sur un écran, l'image des charbons ; le gardien peut ainsi exercer une surveillance complète.

Les chiffres précédents montrent que l'intensité du feu fixe émis par le tambour est de 70,000 carcels ; elle s'élève à 500,000 carcels dans les éclats, qui sont ainsi visibles, par un temps moyen, à une distance de 87 kilomètres. Dans Paris, la lumière transmise par les anneaux inférieurs est plus faible; elle varie dans les éclats de 20,000 à 90,000 carcels, suivant que l'on s'écarte de 1,500 à 5,000 mètres de Taxe de la tour.

Le mouvement de rotation du tambour est imprimé par un moteur électrique agissant au moyen d'un pignon sur une couronne dentée qui fait corps avec le tambour Une dérivation prise sur la conduite générale d'électricité alimente le ; moteur dont la puissance n'a pas besoin d'être considérable, toute la partie tournante reposant sur une pointe en acier trempé. Des résistances que l'on introduit clans le circuit d'excitation permettent de faire varier la vitesse de rotation de l'ensemble. Des galets-^guides placés latéralement sont destinés à prévenir l'effet des oscillations de la tour sur le mouvement de rotation. C'est la première fois que l'on emploie


L'ECHO DES MINES ET DELA METALLURGIE

un moteur électrique pour faire tourner un appareil de phare. Nous ne serions pas étonnés que cette solution si rationnelle ne fût appelée à se généraliser dans les phares électriques (1).

Appareil de feu de port ave sa cabane. — L'appareil ex<- pose, du type adopté par l'administration des Phares de France, est destiné, soit à éclairer l'entrée d'un port, soit lés rives d'un iieuve. ou. à servir pour un éclairage provisoire.

Il se compose d'une optique de 30 c/m de diamètre intérieur, éclairant un angle de 240°. L'intensité lumineuse émise est égale à six fois environ à celle de la lumière focale. L'éclairage estfourni par une lampe à huile minérale â une mèche.

On hisse le fanal à l'aide d un treuil du système Mégy, qui est appliqué pour la première fois à là manoeuvre d'un feu de port. Sans insister ici sur les avantages de cet appareil de levage, il suffira de rappeler que la descente s'effectue par un simple mouvement de la manivelle, en sens contraire du mouvement de la montée, sans l'aide de frein ou de cliquet. Si on lâche la manivelle, le mouvement s'arrête ; tout accident au fanal devient donc impossible, quelque inexpérimentée que soit la personne chargée delà manoeuvre.

MM, Sauttor. Leinonnier et O ont fourni un grand nombre de ces feux de port aux Administrations françaises et étrangères. ■ ,; -

1IL —- Tour en fer et en tôle. — Le modèle exposé est celui d'une tour de 35 mètres de hauteur, formée d'un cylindre en tôle, renfermant l'escalier en viroles de 2'"50 de hauteur et lm80 de diamètre. Huit nervures ou contreforts, dont le profil extérieur est celui de la tour pleine, maintiennent ce cylindre. De 5 en 5 mètres, les contreforts sont réunis par une; ( couronne horizontale rigide, fornïant galerie extérieure, d'où l'on peut visiter et entretenir facilement toutes les parties de la construction,. La tour se termine par une chambre dé service, en, toi e et la lanterne dé l'appareil d'éclairage. A la base se trouve une construction pouvant servir de magasin. Le poids total dé' la tour est de 80,000 kilogrammes. : ;C.e:,système de tour métallique est économique et. en même temps, offre une grande sécurité; l'avantage des différentes pièces lui permet de résister comme une poutre armée aux plus grands vents. De plus, l'entretien en estjfacile et la pose rapide.- L'expérience que MM. Sauttor, Leinonnïer et Cie ont faite de ce système en généralisera certainement l'emploi.

IV. — Fanaux. (Exposés dans la classe65. —Navigation).— A la construction des appareils d'optique sont rattachés les fanaux exposés dans la classe du matériel de la navigation. Ces fanaux sont établis pour l'éclairage électrique et constitués par deux optiques en verre taillé, superposées l'une à l'autre, au foyer de chacune desquelles est placée une lampe à incandescence. Toutes les dispositions sont prises, d'ailleurs, pour permettre de remplacer éventuellement la lumière électrique par l'éclairage à l'huile.

V.— Appareils et signaux sonores. (Exposés dans le pavillon de l'administration des phares. Ministère des travaux publics. — Trocadéro). — La nécessité de signaler les côtes aux navigateurs, par les temps de brume, alors que les phares électriques eux-mêmes deviennent impuissants, oblige à)l'emploi des signaux sonores. En Angleterre et aux Etats-Unis, l'usage d'appareils de grande puissance, tels que les sirènes et les trompettes, a pris depuis longtemps, un sérieux développement que justifie l'importance des services rendus.

En France, sur les côtes de l'Océan, où le brouillard règne pendant un mois sur douze environ, quelques sirènes à vapeur ont été établies dans le voisinage des nouveaux phares électriques sur le rapport de M. l'inspecteur général Allard.

Depuis peu d'années, MM. Sautior, Leiiioiiniei- et Cio ont installé en Hollande plusieurs sirènes et trompettes à vapeur ; en particulier à Flessingue, et au Hoc van llolland près de La Haye. —Le besoin de ces appareils s'est môme fait sentir jusqu'en Italie. C'est ainsi qu'ils ont établi, en 1885, une sirène à vapeur de premier ordre pour le phare de Puntra Maistra (Adriatique) — Tout récemment, ils ont été appelés à étudier pour l'administration des Phares de France et à fournir pour plusieurs de nos phares, Gris-Nez, Barfieur, Belle-Ile, et pour un feu flottant, les signaux à air comprimé.

Le matériel assez important que cet établissement a construit pour le phare de Gris-Nez, est employé actuellement à une série d'expériences que l'Administration française a entreprises pour 1 étude des signaux acoustiques. La construction de ces appareils avait été l'objet d'un concours, en 1887, entre les différents constructeurs, à des conditions fixées par

(1) L'Administration de Phares de France expose dans le Pavillon des Travaux Public, un Appareil électrique pour Phares de 0m,50 de diamètre, sorti des ateliers de MM. Sautt«r, Lemonnirr et C' 6. L'apparence est celle d'un feu fixe varié par des éclats.

l'Administration elle-même. C'est l'emploi de l'air comprimé quia paru le plus avantageux.

MM. Sautter, Leiiioimîer et Cie ont construit et expérimenté avec succès des sirènes à trois notes donnant un son grave,, un son aigu et un son complexe formé par la réunion des deux autres. Une particularité à signaler est que, pour augmenter la portée du son double, il faut que ce soit une dissonance ; l'intervalle choisi est la septième.

L'ensemble du matériel exposé par l'Administration des Phares de France, dans son pavillon du Trocadéro, a été commandé pour le phare de Barfieur â MM. Sauttor, sLëuionnier

FRANCIS LAUà. (A suivre.)

NOUVELLES DIVERSES

Sondage rapide (système Rayeaud)

Notre camarade ISaveaud, directeur des mines dèRive-de-Gier. est, comme on sait, l'inventeur d'un nouveau système de sondage, ; On se rappelle à ce.sujet que le sondage système.,Fauvel bien connu par sa rapidité et pour l'économie qu'il permet de réaliser dans le forage d'un trou.de sonde, consiste dans, l'emploi de tiges creuses servant à injecter, de jour, un courant d'eau, qui remonte chez les boues provenant du broyage de la roche, dé sorte qu'on n'a pas à faire de curage: comme dans les autres systèmes. Dans ce système, un avancement de 4 à 5 mètres, est à peu près l'avancé'- ment journalier normal, mais seulement pour de faibles profô.n^ deurs.

Conserver au système Faùvél tous ses avantages, quelle que. soit la profondeur à atteindre, tel est le but poursuivi et réalisé par M, Kavenild, par les améliorations.suivantes.:

1" Eii supprimant le battage direct avec l'outil, ce qui, avec la profondeur, donnait lieu au frottement des tiges et provoquait leur rupture, surtout si l'on avait affaire à des terrains durs nécessitant un battage énergique avec une grande hauteur, de chute ;

2° En supprimant.le dévissage et le revissage des tiges, quand ' on veut remonter l'outil et le changer quand il est émoussé.

Dans le système perfectionné, Je battage a lieu non. plus avec l'outil mais sur l'outil, au moyen d'un marteau coulissant le long des tiges et qui est suspendu à l'extrémité d'un câble. On opère ainsi à,1a façon d'une sonnette pour l'enfoncement .des pieux. ,

Quant à l'outil, il n'est pas relié d'une façon absolument ïi'gide avec les tiges, de telle sorte que spul il reçoit le choc du marteau, sans que ce choc se répercute sur les tiges. Toutefois, celles-éi servent toujours à guider l'outil et à lui imprimer, après chaque coup de marteau, nn léger mouvement de rotation!

Quand on veut remonter l'outil, une disposition extrêmement simple permet de laisser les tiges dans lé trou desonde et. en enroulant le câble auquel est suspendu le marteau, on remonte le tout, marteau et outil, qui coulissent le long des tiges restées en .' place, celles-ci servant ainsi de guides pendant la remonte.

Cos dispositions permettent de conservera toute profondeur les avantages du sysième à courant d'eau ; elles consistent, en résumé, dans une combinaison du système à la corde ou système chinois avec le système ordinaire à tiges rigides et creuses. Cette combinaison, qui constitue en réalité un système nouveau,.empruntant aux systèmes anciens leurs avantages propres et supprimant les inconvénients inhérents à chacun d^eux, permet d'obtenir une très graiide rapidité de forage. Or, en fait de sondage, rapidité et économie sont synonymes.

PETITES NOUVELLES

Vente «l'une fonderie. — Les fonderies de Dommartinle-Franc seront mises en vente le 9 août. Le lot principal comprend hauts-fourneaux, fonderies et tout le matériel d'exploitation.

Lavcriié sur l'adjudication de Nancy.— Dans le libellé du résultat de l'adjudication des travaux métalliques qui a eu lieu samedi 5 juillet à la Préfecture de Nancy, il est dit «que le 2e lot n'a pas de soumissionnaire. »

La vérité est que MM. JTIiliiier frères, de Nancy ; II, Cabirol, de Nancy, et M. Prosper Cabirol, constructeur â Varaiigéviiie-Dombasle, ont soumissionné ; mais il n'y a pas eu d'adjudicataire, par suite de surenchères faites par les trois concurrents. L'adjudication se faisant au rabais, M. I*rosner Cabirttl se trouvait avoir fait la. surenchère la moins élevée.


L'ECHO DES MINES ET DE LA METALLURGIE

Xe funiculaire de Belleville — Lis travaux du tramway funiculaire de la place de la République à Belleville sont à peu près terminés, et l'inauguration du service aura Heu prochainement.

La force motrice nécessaire â, la traction sera fournie par une usine installée au bas de la rue de Belleville.

Le service fonctionnera huit heures par jour; il y aura durant deux heures des voitures de cinq eu cinq minutes, puis, durant six heures, vers lé milieu-du jour, alors que la circulation est moins intense, dés voitures toutes lés sept minutes. On pourra ainsi. transporter plus de sept mille voyageurs par jour\

Le matin et le soir le prix des places a été fixé par le Conseil municipal à 5 centimes; dans la journée le prix des places sera de 10 centimes. - -

lies ardoisés miétailîquPSi—Les ardoises en tôle galvanisée constituent le mode de toiture'métallique: de beaucoup le plus économique; elles conviennent â tous lès usages: gares de chemin de fèr, halles à marchandises, remises* hangars, marchés, lavoirs, maisons, clôturés, revê émén/s extérieures dés murs, e.c, ■ i Elles sont très légères; par suite, la charpente peut être moins I lourde et mpins, coûteuse que celle employée pour lès autres systèmes dé: couverture. Elles n'exigent pas d entretien.

Par les deux motifs précédents*; elles présentent une économie sur les ardoisés ordinaires et même sur les tuiles.

Elles ne s'oxydeht pas, même dans les conditions atmosphériques; très défevoràblesj; telles que lé voisinage de la mer, ce qui est démonté par lès fournitures dé tôle galvanisée faites, depuis plus de vingt-cinq, âtis*â la marine.de l'Etat,

Ellësrésistéht p"âr leur système d'agrafàgé, aux grands vents et - même .aux ouragans. -■ _.

Elles rie sont pas combustibles comme; le zinëv ' Elles' 'sê.décQupeiit et se soudent comme le zinc, Les sections rie ; s'oxydentp'âs:.. '

La dilatation es entièrement libre, tant sûr la largeur que sur ; la longueur. "'■-'■

; La p0sé de ces, ardoises est très facile.

;Le prix dei la matière varié* suivant le plus ou moins dé recouvrement, de,-4 ïr. à 4 fr. 50.par-mètre carré, sans y comprendre la voTige. ■■'." - " " . "

Une Couverture en zihc coûte plus cher.

Le prixde la pose de ces ardoises varie selon l'importance de , la toïtttre, et suivant les; localités. A Paris, la pose coûte de 40 à 50 çéutimés par mètre carré.

' 'Lès: forges: et' fourneaux de Mo.ntataire excellent dans ce genre dé fabrication. '-.

Perceuse radiale murale à double articulation. — Nous trouvons, d'ans lé; journal anglais Industries,: la description: d'une perceuse radiale murale qui présente cette partixularité, qu'au lieu d'Avoir un chariot mobile sur le bras, ce dernier est fait en deux parties reliées par une articulation. L'arbre porte-outil équilibré par un contrepoids, est disposé à l'extrémité de la seconde partie* et l'avance se donne, soit mécaniquement, soit À la main. Le boulon d'articulation porte deux poulies folles : l'une reçoit la courroie motrice, et l'autre la courroie de transmission de l'arbre. Dans ces conditions, les courroies sont tendues dans toutes les positions qu'il faut occuper. La double articulation permet de travailler comme avec Une perceuse radiale ordinaire, mais la construction est d'un prix jrnoins élevé et la mise au.point plus rapide.

Une tentative intéressante. — La société de Sclessin Tilleur, Belgique) fait en ce moment une expérience intéressante.

Désireuse dé réduire sa prodution defoiite, mais ne voulant pas,

d'autre part, s'exposer aux frais de rallumage d'un hauWourneau

- éteint, elle essaie de maintenir un de ses fourneaux â feu couvert

Ce fourneau a été rempli, à cet effet, de petites couches de minerai et de coke; les tuyères ont été murées et le gueulard bouché. La Société espère arriver ainsi à conserver ce fourneau à feu pendant six mois, de manière à pouvoir le remettre en activité si d'ici là la situation de l'industrie sidérurgique s'améliore.

Vite fabrique de tuyaux en Turquie. — Un iradé

impérial avait ordonné précédemment l'établissement d'une fabrique de tuyaux àConstantinople. Les machines nécessaires, commandées en Europe, viennent d'arriver et seront placées prochainement pour procéder à la fabrication dé tuyaux.

I/a|»pareil de circulation Mac-nicOlv-— Ou nous annonce que l'appareil de circulation MacNicol se rérand de plus en plus dans le bassin de la Loire. L'économie de combustible réalisée avec ce système est, considérable.

L'appareil ne peut s'appliquer qu'aux chaudières â plusieurs corpB à bouilleurs où à réchaùfïeurs. Il consiste en un faisceau de tubes de quelques centimètres de diamètre, remplis d'eau et entourés par la flamme. Ce faisceau réunit le corps principal de la chaudière avec le ou les bouilleurs ou.réchauffeurs. Par suite de l'échauffemont considérable de ces tubes placés sur le foyer, une circulation très rapide s'établit dans tout l'ensemble, et toutes les parties

de l'eau viennent ainsi se présenter au-dessus du foyer, successivement.

L'éohaufFement de toute la masse se fait ainsi rapidement.

Cet important travail est fait par M . lanet, constructeur à Saint-Chamond, qui, avec M. Broyet, chaudronnier à SaintEtienne, s'est fait une spécialité de la màc-nicolisation des chaudières à vapeur dans la région.

METAUX

Paris, le 25 juillet 189ÔV :

Calme complet sur le cuivre , les cours sont immobiles. Etain, plomb et zinc sans grand changement. En somme transactions à peu près nulles cette semaine et marché sans intérêt.

On cote actuellement à Paris, par 100 kil. :

Cuivre. Chili en barres 1res marques........fr. 155 ..

^— -— — marq. ôr.d ...... .• .... 150 ..

—'.'■'. — ' en" lingots-et plaques.... »..;.. .. 158 75

'— — bestseïected liy.st.............. 16250

Franco Rouen ou Havre 4 1/2 0/0 d'escompte.

Etain Banka, livrable au Hâvré ou à Paris, .i.. ; 255 ;»- ■

— Billiton —•■' .i 252: 60

^- Détroits — .:':,. ■ . '25f;25v'.,-„,

'. ^- angl de CornoUailles, Hâvré ou.,...-.... 252^50

' Rouen Paris, 4 1/2 0/0. Vp-;

Plombs de provén; dtv., marq. ord. liv. Havre 32'50

.."'..—'■' ' —' e ' "' — - — Paris. 33 25

.Escompte 4 1/2 0/0 , '_'-.: y- \ -

Zinc brut de Silésie ait Havre. .vfr. 62 '.".

àuties bonnes marqués ordinaires, Havre... 61 50 ; — belge ou rhénan, Ire qualité, à Paris........ 61 50: ~

Escompte 4 î/2. 0/0.. - "

INGÉNIEURS

; Nous avonsle plaisir d'apprendre que M. Jordan (Mari9-Enn6-=- mond-Gamille), professeur d'analyse 'â-l'Ecole, polytechnique* membre de l'Institut, vient d'être élevé au grade d'officier de là Légion .d'honneur. M. Jordan était chevalier du 15 avril 1875. , Relatons aussi avec empressement la nomination au même grade de MM. ]Uei»àyroùse.(iyiarie-Lôuis), ingénieur civil* répétiteur à l'Ecole polytechnique. A pris une part Considérable atfx travaux de recherche et d'application relatifs à l'éclairage électrique et â la distribution de la force motrice. Chevalier du 14 juillet 1882; ', Et celle de M. Iiequin (Charles Louis-Edouard), directeur des usines de Saint-Gobain, Chauny et Cirey ; services importants ren-/ dus à l'industrie des produits chimiques; Chevalier du 15: juillet ÎSII,

La Société d'encouragement pour l'industrie nationale vient de distribuer ses récompenses. Signalons parmi les;lauréats :

M- Imntirac, ingénieur de la Cie de Fives-Lille (SaintrEtienrie, 1859), qui a reçu le prix consistant en une médaille d'or* fondé jiar les exposants de la classé 65 de l'Exposition universelle de 1867, sur l'initiative de M. Elphège Baude, en faveur de l'auteur des .pei'fectionnements les plus importants au matériel et aux procédés du génie civil, des travaux publics et de l'architecture, cela, pour .lie levage des grandes fermes de la galerie des machines. v "^' SfitfAtt^ 111' ingénieur-directeur des usines Jacob Holtze Et Cie,'*q,Tn^avuses recherches et travaux récompensés par le prix me 3.000 fr., fondé jiour la fabrication courante d'un acier de fer ■ondu doué de propriétés spéciales, utiles pour l'incorporation d'un Rorps étranger ; on sait que M. Brus.tlein s'est, notamment, beau«oup occupé des fers chromés. „.-,•.„ v. ._.:..,....*.

auteur d'un ouvrage très estimé sur la carbonisation et l'utilisation du bois.

Nos lecteurs ont lu dans les journaux dé samedi dernier, l'avis du • décès de Mine Vye Marc Seguin aine, née AugUstine de Montgolfier, décédée à Varagnes-les-Annqnay, le 11 courant, dans sa 71e année

Madame Seguin^ était la veuve de notre éminent compatriote Marc Séguin, le célèbre ingénieur, inventeur des ponts suspendus et surtout de la chaudière tubùlaire qui a doté le monde de la locomotion à grande vitesse. ■

Nous adressons à cette occasion à M. Augustin Seguin, le sympathique administrateur délégué de la Compagnie des fonderies et forges de l'Horme et des chantiers de la Buire, fils aîné de la défunte, l'expression de nos sentiments de condoléance, en le priant de le^ transmettre à sa famille.


L'ECHO DES MINES ET DE LA METALLURGIE . 9

ADJUDICATIONS

Hantes, 5 août : Fourniture de zinc en saumons à l'établissement d'Indret.

X<orient( 6 août : adjudication de tôles zinguées pour la marine.

Boenefort, 7 août : Fourniture de cornières en acier doux pour le Braix.

Rouen, 7 août : Restauration de la .Grosse-Horloge. Lot de la plomberie* 10,358 fr» 51. !

Mairie d'Aimëur-el-Aïn (Alger), 10 août : Travaux d'à-r . menée d'éau potable au village. Devis de 31,500 francs.

Paris, 22 août, à l'administration des chemins de fer dé l'État,

42, rué de Châteaudun : Fourniture de tôles de fer (cautionnement

1,000 francs), fil de fer clair et fil d'acier, gaillette pour chauffage

, des garés et bureaux (caut. 2,000'francs), coke dé 2e choix (caut.

"1 1,000 fr.).

■ JParis, 12 août, à la Direction générale des Postes et Télégraphes ; Fourniture de 60,000 kil. de fil dé fér ordinaire de 7 "»/"> recuit et galvanisé et 2 lots de chacun 110,000 kil. de fil de fer homogène de 2I°/^ 1/2 galvanisé. Renseignements rue de Grenelle, 103,division-du matériel et de la construction.

ï*aris*-20 août, ministère dès finances. : Adjudication de fouf^ • nituré, pendant une année, du cuivre, de rétain et du zinc nécessaires à l'administration des monnaies et médailles, -n -.-- ■ ■ :v" . _.'.-.'

|, I^»ris,,24 août, au ministère du Commerce, de l'Industrie et des Colbriies, pour établissement d'une canalisation et de la distribution d'eau:de: la ville de Saint-Denis (Ile de la Réunion). Gaptation, 7,194 fr. ; canal d'amenée, 167,112 fr. ; filtre, 45,530 fr. 07 ; réservoirs en maçonnerie, 202,315 fr. 32; sortie de l'eau, 3*835 fr. 53. Canalisation en; ville, en tuyaux de fonte, boughes à incendie, robinet d'arrêt, fourniture et pose comprises, 411,372 fr. 51. Total du devis : 837,358 fr. 47.

BIBLIOGRAPHIE

JOURNAL DE LA JEUNESSE. — Sommaire de la 921* livraison (26 juillet 1890). TEXTJJ : En esclavage, par Mme de Nantéuil, — La récolte déplumes d'Autruche.— L'Ecole de cavalerie. —- Rayon de soleil, par Mlle Zénaïde Fieuriot.^- Ce que pèse un train de chemin de fer, par Daniel Bellet, — Les algues, par Mme Barbé. !— Chaque numéro, 40 cent.

ILLUSTRATIONS DM Myrba.ch, E. Zier et Riou. ABONNBMINTS : Un an, 20 fr. Six m'ois, 10 fr. Bureaux à la librairie HACBÏTT* «t Gw, 79, boulevard SaintGermain, Paris.

Il vient de paraître, chez la veuve Ch. Dunod, éditeur, une bro, ehure dé valeur, qui est extraite des Annales des Ponts et '' Chaussées : les Chemins de fer départementaux, par M. WoMeniaire, ingénieur en chef des mines et directeur de la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée. Toutes nos félicitations à l'auteur. Il est difficile de résumer, en effet, avec plus de lumière et en moins de mots, un sujet aussi intéressant.

Cette étude roule.sur la nécessité des, chemins do fer départementaux, la convenance de la voie étroite, la nécessité des petites compagnies, la constitution actuelle des chemins de fer departemen: taux, ses inconvénients, la construction, l'exploitation, etc.... Il faut lire cette dernière pour se bien pénétrer de la question,

BULLETIN FINANCIER *

Les transactions sont moins actives, mais les cours conservent une bonne fermeté.

La rente 3 0/0 se négocie à 92.65, l'amortissable à 94.75, le 4 1/2 0/0 à 107.22.

La Banque de France est à 4150, le Crédit Lyonnais à 756, Le Crédit Foncier est tenu à 1246. Les différentes catégories d'obligations de cet établissement se raffermissent de jour en jour.

" '. " — , : _ :

Il était facile de prévoir qu'il en serait ainsi, car la baisse n'avait - aucune raison d'être, puisqu'il a toujours été surabondamment démontré que les garanties dont ces valeurs soit entourées sont d'une nature telle que la sécurité qu'elles procurent aux porteurs est absolue. Le public éclairé ne s'y est jamais trompé et il a profité du dernier mouvement de réaction pour opposer de nombreuses demandes aux offres inconsidérées de quelques porteurs.

Les Communales 1879 se traitent sur les cours de 472. Les Foncières 1835 sont à 460. L'attention doit principalement se porter sur ces dernières, qui doivent voir leurs cours se niveler avec ceux des Obligations 1879.

. Les Foncières sans lots 1833 se négocient sur les cours de 408, et monteront au cours de 430 a 435 obtenues par les obligations similaires des grandes Compagnies de chemins de fer,

Les Foncières et. les Communales 4 0/0 obtiennent des cours très voisins du pair de 500 ff.. Même aUrdessus de 500 ff. elles constitueront encore un placement, avantageux, à une époque où l'on" ne: ; peut plus guère ambitionner un revenu net supérieur à 3 1/2 0/6 [ avec des valeurs de premier ordre.

Nous ne voyons en dehofs des rentes et dés obligations de chemins de fer garantis aucune Valeur qui puisse rivàlisef avec lés obligations foncières et communales.

En chemins on cote le Lyon 1432, le Nord 1826, l'Ouest 1002, l'Orléans 1469. L'épargne se montre toujoUrstrès bien disposée pour ces valeurs. -..-'.-.-'::

Le Gaz fait 1390, Le Suez 2332.50.

En valeurs minières et métallurgiques nous relevons les cours suivants sur la bourse dé Lille :

Aniclàe (Nord) le 12e 16.475. Aiizin 100e de denier 5,000, Blanzy (Saône-êt-Loire) 1,315 , Itruay (Pas-de-Calais); 14,000, Biilly-Cirenay * le 6« 2.835. Campagnae ''400. Carwin 1,750 , Coiarrier.es, le 10e 4,700. CrëS'- pin 230, Bouchy 4,500* Bourges 11,645, Urocourt 2,400, ïësearpëlle (Ncftd) 3,630.. JBpinac 305*. Ferfaîr 1 : (Société nouvelle) 860, Iieins 27,660, JLiévin 9,050* Méur' cliin 4,905, Maries 30 0/0 part d'ingénieur 26^000,,'-.«stri.- : court •-. 800 , Silice;-le-Bouvray, ' 5,. l'J»ivencëiI:és>v ' Fresnes-Midi 170, Vicoijçne et JVoeiix 22,-300, Biache ' Saint-Vaast 3,600

A la bourse de;Lyon on ,cote; : .,..,-

Ulanzr (Bourse de Lyon, 1,510, Cffeusot 1,350, Ivoire (Société des, mines de la) 153, Hivc-de-taierJ6,25j;JB.o.cMèr-... . belle 500, Kodie-la-Molière et Firmiiiy 1,450, SaintEtienne (mines de houille de) 230, Aciéries.-.de .Fir* xniny 962.50, Aciéries «le la Marine 635, Aciéries de Saint-Etienne 785, Cliatillon - Coinnieiitry 400, ! C'oiiinieittry-FoiircliainliMUlt^OO, Frailclie-Cointe (hauts-fourneaux) 128, lionne (fonderies de 1') estampillées-, 300* ■ Terrenoire (fonderies de) 2.50, Pont-Evéque (Forges) 5,

ACHAT ET VENTE

Be Matériel neuf et d'occasion

A Vendre une forte machine d'extraction. La machine est du type horizontal, construite par MM: Biétrix dé façon • à pouvoir mener des cylindres pneumatiquesou des bobines dont la place est réservée sur l'arbre moteur. ..■■',.

Elle est munie d'une détente variable à volonté, et consiste en deux ^cylindres à vapeur à double enveloppe d'un diamètre de lm20, ainsuque leur course. ■•;■-.■■' j

Le travail développé en marche normale est de; 705 chevaux et '! peu't atteindre 1,500, Le diamètre des cyliridfes à:. air est dé 3 m. '

Cette machine est à l'état de neuf et pourrait^ être, vendue, soit ' comme machine atmosphérique: ou simplement d'extraction en" retranchant les cylindres à air. .-...;.'

S'adresser au bureau du journal. f

On demande un ventilateur Piltzer, neuf ou d'occasion, dans les modèles à bras, etdes régulateurs Allen.

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On demande à acheter d'occasion, une cisaille et'une poinçonneuse pour tôles de 15 m/m;

Une scie pour couper des rails à froid ;

Une machine â raboter 800 m/m, large établi de 2,000; -

Une machine à tarauder jusqu'à 25 m/m.

Adresser les offres au journal.

A Vendre un moteur à gaz de trois chevaux et demi en bon état! ayant très peu servi, occasion exceptionnelle. i

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