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Titre : La Vie coloniale : revue de la colonisation, du commerce et de l'industrie

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1909-07-01

Contributeur : Cyral, Henri. Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32888776s

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32888776s/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 1823

Description : 01 juillet 1909

Description : 1909/07/01 (A8,N82).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5737745p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-V-5897

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

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LA VIE COLONIALE

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gères ont beaucoup de qualités, mais elles ne sont pas sérieusement supérieures a nos abeilles puniques. Elles coûtent plus- chères et sont souvent la cause de la loque. D'un autre côté les métisses présentent plus de défauts^ que de qualités.

Jusqu'à présent l'abeille sélectionnée ou perfection n'existé pas dans j le commerce. Il .est facile d'obtenir des abeilles blanches (décolorées), des abeilles plus grosses et même déformées ; niais la pratique n'jen retire aucun avantage lucratif.

L'amélioration s'obtient par le choix des reproducteurs de même race et de même Souche et non pas, comme l'enseignent quelques auteurs; par le croisement.

L'abeille punique est'grise; elle est très labo- '".. rieuse, rustique, bonne butineuse ; elle est légèrement plus petite que les abeilles d'Europe; qualité qui lui permet de butiner avantageusement sur les fleurs à corolles profondes et étroites. Elle sait butiner par les temps chauds et par les temps relativement froids. -

Sélectionnée et bien exploitée, elle est -peu essaimeuse, contrairement à ce' qu'affirment des observateurs superficiels. Elle se conserve et se développe même en petits nucleus, qualités très recherchées par les débutants et les éleveurs.

Elle élève par centaines des mères magnifia q.ues ; l'essaimage commencé se continue longtemps, si l'apiculteur ne sait y mettre un frein. Libre, la même colonie peut donner de 4 à 8 essaims. Guidée, elle donne de 8 à 10 o/o d'essaimage naturel.

Le surpeuplement la rend paresseuse ; elle est plus active par l'essaimage raisonné que par le non-essaimage. Pour utiliser toute son ardeur, il lui faut une certaine contraction, un agrandissement successif et des cadres à bâtir.

Ressources mellifères de la Tunisie.

Les abeilles, pour donner de bons résultats, ont besoin de beaucoup de nectar et de pollen. Quand on veut faire de l'apiculture par spéculation et s'éviter des déboires, il est indispensable d'étudier les ressources mellifères que présente là région où l'on veut s'établir et les débouchés des produits.

Les plantes mellifères sont considérables en Tunisie. La première floraison commence en octobre, avec les pluies d'automne, sur les caroubiers, particulièrement les sauvages, les romarins, les bruyères, les arbousiers, et se continue tout l'hiver pour les régions tempérées.

La deuxième floraison a lieu au printemps sur les romarins, sur les arbres fruitiers et d'ornement, sur les plantes fourragères et sauvages.

En été, il y a une forte miellée sur les thyms, les eucalyptus red-guum, les faux-poivriers, le

coton; et quelquefois du miéllat sur les arbres

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En résumé; il y a trois époques d'activité abeillère et d'essaimage naturel ; chaque saison fournit de io à r5 kilos, soit pour l'année, en faisant de l'apiculture pastorale, plus de 3o kilospar riiclie de niiel de différentes;qualités.

Il est bondé noter que la sécrétion du néçtàr s'accroît avec la latitude, l'altitude, l'humidité, de l'air et du sol. : • ■-,'.■ iv : ;

Les vents et la nature du terrain éxeréent aussi une grande influence sur l'mterisité du

nectar.; - " -\ ' - -.-■;.:."■. ■ .■:'.;■.,-■// :t-:...-\--

Les Olivettes, les grandes cultures maraîchères et de céréales, les vignobles, les terrains bas etsalés, les vents salins et le Voisinage de la liher sont à éviter dans une exploitation apicole industrielle. '■-..■::'.' - ^ ■■

Apiculture intensive ou pastorale.

TRAi<rspoRi' DES COLONIES. — La transfrumanie des colonies est très pratiquée par les indigènes/ de l'Afrique du Nord qui la. font par tradition;, depuis de nombreux siècles *

Il est toujours avantageux de faire profiter aux abeilles de plusieurs miellées; successives. De la sorte on assure, on double et on triple, les résultats financiers. Le transport se fait dé préférence la nuit, pour éviter la rupture dés rayons et Tétoufl'ement des abeilles.

Les cadres nouveaux, les cadres garnis de miel récent, les cadrés incomplets et dé surplus seront enlevés et transportés a part'. Seuls, les cadçes à couvain resteront en placé. '

■ Par cet arrangement, dans le corps de ruche ■il restera un vide où les abeilles, surexcitées, pourront se masse?* et se grouper. Tous les cadres seront solidifiés avant le départ par quelr ques fils de fer les contournant de haut en bas et de gauche à droite ; ils se trouveront, de la sorte, emprisonnés de fils de fer de soutènement.

Pour éviter tout déplacement, ils seront fixés au corps de ruche par quelques petites pointes et mieux par des râteliers ou équerres spéciaux. On remplacera la couverture ordinaire des cadres par un châssis de toile métallique ; si le plateau était mobile, on l'arrêterait, et, beaucoup mieux, on le remplacerait par un châssis grillagé. De la sorte, la caisse se trouve aérée par le haut et par le bas. L'entrée et toutes lés fissures seront bouchées ou grillagées.

Pendant le trajet, il faudra donner beaucoup d'aération et de fraîcheur aux abeilles. La lumière A'ive les excite, l'ombrage et l'eau les calment.

A l'arrivée, il faut placer les ruches bien d'à» plomb, les fortes ensemble, les faibles un peu plus loin. A la tombée de la nuit; on ouvrira les entrées. Le lendemain et le surlendemain, on