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Titre : Essai de satires sociales sur le dix-neuvième siècle, suivi de quelques autres pièces de vers, par F.-X. de Cellès,... Tome Ier

Auteur : Cellès, F.-X. de. Auteur du texte

Éditeur : Aubin (Aix)

Date d'édition : 1841

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30211473g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : In-12, VIII-260 p.

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5737196x

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, YE-17360

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/10/2009

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12 SATIRE PREMIERE.

Il ose se vanter du venin de ses dards ;

Il vibre, en écumant, sa langue corrosive,

Et ma plume en mes mains demeurerait oisive !

Et je pourrais garder un silence honteux !

0 Gilbert, ô Chénier 4, poètes généreux!

A votre noble appel déjà cède mon âme;

Le feu qui vous brûla me tourmente, m'enflamme :

« Si de vous égaler je n'emporte le prix,

« moeurs de l'époque. Cette satire, digne de Boileau, dévoile à la France un « talent de plus.

« Si nos poètes écrivaient comme l'auteur du 19me siècle, on ne dirait pas que « la poésie se meurt, que le public s'en dégoûte. Il suffît de lire le dithyrambe « plein de feu contre l'athéisme pour désirer les vers de M. de Celles et s'écrier « avec M. de Chateaubriand : il est poète. »

L'opinion de MM. les rédacteurs de la Quotidienne, et le suffrage du vicomte de Chateaubriand, d'autant plus flatteur que, peu d'instants avant de l'improviser, l'immortel écrivain ignorait et l'existence et le nom môme du poète, qui n'était pas présent, sont devenus une propriété trop précieuse aux yeux de celui-ci pour que, par une modestie mal. entendue, il consente à les passer sous silence. C'est par ce même motif qu'il ornera son livre du nom de son digne ami l'illustre Reboul de Nîmes qui, après avoir entendu la lecture de deux satires, s'étonna de ce qu'elles étaient condamnées à la sépulture du porte-feuille et engagea vivement l'auteur à les produire. Celui-ci voudrait bien aussi pouvoir écrire en toutes lettres le nom d'un autre ami, M. D** M****, membre de l'Académie de Marseille et mainténeur des Jeux-Floraux, qui détermina sa première publication a Paris ; mais cet homme extraordinaire veut avoir encore plus de modestie que de talent : il défend qu'on le nomme.

(1) André Chénier, auteur des ïambes.