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Titre : La marine de guerre / A. Sauvaire-Jourdan ; préface de l'amiral Fournier

Auteur : Sauvaire Jourdan, A.. Auteur du texte

Éditeur : Vuibert (Paris)

Date d'édition : 1910

Contributeur : Fournier, François-Ernest (1842-1934). Préfacier

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb313044708

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (XI-376 p.) : ill. ; in-fol.

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57352245

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-46471

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/10/2009

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74 LE NAVIRE DE GUERRE A. TRAVERS LES AGES

répondent plus aujourd'hui au service qu'on demande à ce genre de naAires. Aussi ont-ils disparu du service actif pour passer à l'état d'Écoles flottantes.

Tout le reste de notre flotte de croiseurs cuirassés comptant 18 unités date des douze dernières années. Ces navires peuArent donc être considérés comme en état de rendre longtemps encore d'excellents services et constituent une fraction importante de notre puissance navale, dont on oublie trop généralement de tenir un compte suffisant, lorsqu'on suppute la A^aleur de notre matériel naval.

Ils se répartissent en quatre séries, comptant trois ou quatre unités chacune. Les Gueydon, Monlcalm, Dupetit-Thouars, déplacent 9 5oo tonnes. Leurs trois machines ont une force totale de 20 000 cheAraux, produisant une vitesse de 21 noeuds. Leur armement consiste en 2 pièces de 19e" 1 en tourelles, 8 de i6cm en casemates et 4 de 10™. Ils ont été lancés en 1900.

Les Gloire, Condé, Marseillaise, Amiral-Aube, tiennent la mer "depuis 1901, Ils sont une répétition du type précédent avec des dimensions légèrement supérieures. Leurs moyens d'attaque sont les mêmes, avec 2 pièces de ïocm en plus. Mais cette artillerie est mieux protégée. Une partie des canons de 16cm se trouvent, en effet, en tourelles fermées.

AArec les Jules-Ferry, L.èon-Gambetta, Victor-Hugo, Jules-Michelet, lancés de 1904 à 1908, nous arrivons aux tonnages de 12 5oo tonnes avec trois machines de 29 000 chevaux et 23 noeuds de Aitesse. Le rayon d'action est de 12 000 milles à 10 noeuds, soit 22 oookm.

L'armement croît naturellement avec le tonnage. Il se compose de 4 pièces de igcm jumelées en deux tourelles à l'avant et à Tanière, 16 de i6cm dont 12 en tourelles, 4 en casemates. Sur le Jules-Michelet cependant, on a sacrifié 4 pièces de i6cm pour obtenir une légère augmentation de Aitesse. Ce navire a donné en effet 23n,65.

La dernière série comprend Y Ernest-Benan, l'Edgar-Quinèt, le Wàldeck-Bousseau, lancés de 1908 à 1910. Ce sont de très beaux et très puissants bâtiments de i3 600 tonnes, poussés à la vitesse de 23 noeuds par trois machines de 87 000 chevaux et munis de combustible pour pai'courir IT 000milles, soit 21 oookm à 10 noeuds.

h'Ernest-Benan a le même armement que le Jules-Michelet. Les deux derniers sont armés de i4 pièces de 19e™, dont 10 en tourelles, 4 en casemates.

Il faut encore citer parmi nos croiseurs cuirassés la Jeanne-d'Arc, lancée en 1899, qui est restée seule de son type et n'a jamais donné que des résultats médiocres.

Tous ces bâtiments sont protégés contre les obus par un double pont cuirassé, une forte ceinture de flottaison montant plus ou moins haut, mais assez pour défendre la majeure partie des flancs. Ils portent tous une nombreuse artillerie légère contre les torpilleurs, et un nombre de tubes lancé-torpilles sous-marins variant de deux à quatre.

AArec leur tonnage et le perfectionnement toujours croissant de leurs, organismes, les navires modernes coûtent très cher. C'est ainsi que nos cuirassés de 23 4oo tonnes actuellement en construction exigeront une dépense de jb millions environ par unité. '.'....-.'