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Titre : La marine de guerre / A. Sauvaire-Jourdan ; préface de l'amiral Fournier

Auteur : Sauvaire Jourdan, A.. Auteur du texte

Éditeur : Vuibert (Paris)

Date d'édition : 1910

Contributeur : Fournier, François-Ernest (1842-1934). Préfacier

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb313044708

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (XI-376 p.) : ill. ; in-fol.

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57352245

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-46471

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/10/2009

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LE NAVIRE DE GUERRE A TRAVERS LES AGES

artillerie légère comptant 26 pièces. Les deux premiers portent 5 tubes lancetorpilles, les quatre autres, 4 seulement. Ils sont poussés par trois machines alternatives, d'une force totale de 18 000 chevaux, qui leur ont donné aux essais une vitesse avoisinant 20 noeuds. Ils ont également un approvisionnement considérable de charbon, qui leur permet de parcourir 8 4oo milles ou i5 5ookm à la vitesse de 12 noeuds.

Après ces 12 cuirassés qui constituent à eux seuls, pour le moment, notre flotte de ligne moderne, viennent encore quelques unités qui ne pourraient évidemment pas figurer avec avantage dans une rencontre où ne paraîtraient que des cuirassés du type Dreadnought. Mais il faut bien noter que, pour un certain nombre d'années encore, les grandes marines auront à utiliser des navires de modèles semblables aux nôtres,

ni plus ni moins démodés, que ces navires devront, en raison de leurs moyens d'action plus faibles, être constitués en escadres autres que celles où figureront les Dreadnought et Super-Dreadnought et qu'à ces escadres il nous sera tout à fait loisible d'opposer des forces navales composées d'unités de valeur analogue. C'est donc, pour le moment encore, une

FIG. 64. — Le cuirassé Démocratie (1906).

fallacieuse façon de compter que celle qui consiste à ne faire entrer en ligne que nos 12 derniers cuirassés.

Il faut ajouter à ceux-ci :

Un très bon bâtiment, le Suffren, resté seul de son type depuis la catastrophe où a péri l'Iéna, son similaire. Le Suffren, lancé en 1899, jauge 12 700 tonnes, et porte 4 pièces de 3ocm, 10 de i6cm et 8 de iocm.

Derrière lui apparaît une division homogène composée des Charlemagne, Gaulois, Saint-Louis, mis à l'eau en 1897, jaugeant 11 3oo tonnes, armés de 4 pièces de 30™, iode i4cm et 8 de iocm. Enfin le Masséna, le Bouvet, le Carnot, le Jauréguiberry, de 12000 tonnes, lancés en 1898, 1896, 1895, 189/4, doivent encore être comptés comme susceptibles de rendre de bons services contre des ennemis de même valeur.

Avec ces navires, nous atteignons la limite d'âge généralement inmosée aux cuirassés et qui est de vingt années. Ce n'est pas dire qu'après vingt ans de service, un bâtiment de ce type soit hors d'état de naviguer. Point du tout. La solidité de la construction en acier recule au contraire cette date à un âge indéterminé. Mais les progrès, ou du moins les changements incessants de la construction navale militaire, ne permettent plus d'envisager qu'un cuirassé possède encore après vingt ans une