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Titre : La marine de guerre / A. Sauvaire-Jourdan ; préface de l'amiral Fournier

Auteur : Sauvaire Jourdan, A.. Auteur du texte

Éditeur : Vuibert (Paris)

Date d'édition : 1910

Contributeur : Fournier, François-Ernest (1842-1934). Préfacier

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb313044708

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (XI-376 p.) : ill. ; in-fol.

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57352245

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-46471

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/10/2009

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LE NAVIRE DE GUERRE A TRAVERS LES AGES

naire, devinrent, avec les années, de plus en plus grands, déplus en plus cuirassés, de plus en plus puissants.

Si bien, qu'à l'heure actuelle, on trouve dans les marines allemande, anglaise, des croiseurs cuirassés dont le déplacement atteint et dépasse 22 000 tonnes et équivaut à celui des plus puissants cuirassés. La différence qui subsiste encore entre les deux genres de navires réside en une vitesse supérieure et une artillerie moins puissante chez le croiseur cuirassé.

Quoi qu'il en soit, les deux types tendent de plus en plus à se confondre en un seul. Déjà, d'ailleurs, on voit poindre pour le croiseur cuirassé la dénomination de cuirassé rapide qui lui convient très bien, et il est vraisemblable, qu'après un règne d'une vingtaine d'années, le croiseur cuirassé va disparaître en tant que type particulier.

Jusque vers l'année 1904, le tonnage maximum des cuirassés se maintint, dans

les principales marines, aux environs de 13 000 tonnes. C'étaient, de l'avis général, les bâtiments dont les dimensions permettaient de faire le meilleur usage au point de vue de la manoeuvre, des facilités d'évolution, et auxquels convenaient aussi les dispositions actuelles des ports, rades et arsenaux. Leur tirant d'eau correspondait à celui des lieux où

FIG. CI. —Le Dupuy-de-Lôme, premier croiseur cuirassé (1890).

ils avaient généralement a mouiller et leur longueur a celle des bassins de radoub existants.

Il semblait donc que le type du cuirassé, au moins dans ses dispositions générales, fût définitivement arrêté.

Survint la guerre russo-japonaise. Ses leçons sévères furent étudiées, au point de vue nautique, par les ingénieurs maritimes avec un soin d'autantplus ardent qu'elles étaient les premières sur lesquelles il fût permis de juger la valeur du matériel naval moderne.

Ce qui s'en dégagea fut une nouvelle révolution dans la construction navale et le commencement d'une ère qu'on peut appeler celle des Dreadnought.

La guerre russo-japonaise n'était pas encore terminée lorsque le bruit se répandit que l'Angleterre préparait, dans le secret le plus absolu, la construction d'un cuirassé qui étonnerait le monde.

C'était le Dreadnought, avec lequel l'Amirauté anglaise ouvrait la voie des cuirassés monstres, voie dans laquelle les autres puissances se virent bien obligées de la suivre. Ce bâtiment se distinguait de ses prédécesseurs surdeuxpoints principaux, par son tonnage,