Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 77 à 77 sur 411

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : La marine de guerre / A. Sauvaire-Jourdan ; préface de l'amiral Fournier

Auteur : Sauvaire Jourdan, A.. Auteur du texte

Éditeur : Vuibert (Paris)

Date d'édition : 1910

Contributeur : Fournier, François-Ernest (1842-1934). Préfacier

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb313044708

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (XI-376 p.) : ill. ; in-fol.

Format : Nombre total de vues : 411

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57352245

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-46471

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/10/2009

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 97%.


6o

LE NAVIRE DE GUERRE A TRAVERS LES AGES

Joyeuse le montait au combat du i3 prairial. Après cette terrible lutte, le vaisseau rentra à Brest, emportant dans sa membrure ooo boulets ennemis, sans compter les marques nombreuses de ceux qui l'avaient traversée.

On le radouba de nouveau, et il reprit la mer. En i8/Jo, entièrement refondu il est vrai, sous le nom de l'Océan il portait encore, après quatre-vingts ans d'existence, le pavillon de l'amiral commandant l'escadre de la Méditerranée.

Voilà une carrière comme n'en connaissent et n'en connaîtront jamais plus nos modernes cuirassés, mis à la vieille ferraille dès qu'ils ont vingt ans d'existence.

Les vaisseaux, jusqu'à l'application de la vapeur, dans la première moitié du xixe siècle, étaient tous conçus suivant le même plan et se distinguaient seulement par le nombre de canons qu'ils portaient et des batteries qui les renfermaient.

La cale, espace compris entre le pont inférieur et la carène, était divisée en compartiments où se logeaient les munitions de mer, de guerre et les vivres.

Une seule soute à poudres était placée à l'arrière. Les boulets étaient entassés dans des puits, à l'avant. Autour du pied du grand mât, qui reposait comme les autres dans des mortaises pratiquées dans la quille, se trouvaient quatre corps de pompe destinés à épuiser l'eau qui avait pénétré à l'intérieur du navire.

Au-dessus de la cale se trouvait l'entrenont, dont la partie supéFIG.

supéFIG. — L'arrière du Soleil royal.

rieure dépassait la flottaison et s'éclairait par une ligne de hublots qu'on fermait soigneusement au moyen de verres lenticulaires dès qu'on prenait la mer. L'entrepont était utilisé pour les logements ; une partie de l'équipage y accrochait ses hamacs ; à l'avant et à l'arrière, on trouvait les chambres des maîtres et des officiers.

Au-dessus de l'entrepont s'étageaient les trois ponts réservés exclusivement à l'artillerie ; les flancs du bâtiment percés de sabords laissaient passer les gueules des canons sur lesquelles se refermaient à volonté d'épais panneaux en bois appelés mantelets de sabord. Ces mantelets se rabattaient la nuit en rade pour mettre à l'abri des intempéries les matelots dont les hamacs se suspendaient dans les batteries, et à la mer lorsque celle-ci était assez forte pour menacer de s'engouffrer par les sabords.