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Titre : La marine de guerre / A. Sauvaire-Jourdan ; préface de l'amiral Fournier

Auteur : Sauvaire Jourdan, A.. Auteur du texte

Éditeur : Vuibert (Paris)

Date d'édition : 1910

Contributeur : Fournier, François-Ernest (1842-1934). Préfacier

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb313044708

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (XI-376 p.) : ill. ; in-fol.

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57352245

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-46471

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/10/2009

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LE NAVIRE DE GUERRE A TRAVERS LES AGES

TEMPS MODERNES

Le xvne siècle vit s'accomplir de grands progrès dans l'architecture navale. Les vaisseaux de guerre à plusieurs rangs de canons, à plusieurs batteries font leur apparition. Quelques-uns en comptaient jusqu'à cinq. Tel était le vaisseau anglais Souverain des mers lancé en 1687, qui, avec le vaisseau français la Couronne, fut considéré comme le chef-d'oeuvre naval de cette époque. Ces bâtiments portaient, outre un mât incliné à l'avant, le beaupré sur lequel s'établissaient une ou deux voiles carrées, quatre autres mâts dont les deux derniers servaient de point d'appui à une vergue et

à une voile latine. Le château de l'arrière restait encore très élevé et toutes ses parties étaient couvertes de sculptures et d'une ornementation extrêmement luxueuse.

C'est à cette époque que disparaissent les mâts d'une seule pièce qui avaient été uniquement employés jusqu'alors. On les eut désormais en trois tronçons, ce qui d'abord facilitait leur fabrication,

FIG. 48. — Le Souverain nés mers.

et présentait des avantages évidents lorsqu il s agissait de les remplacer en cas d'avarie. En outre, la disparition progressive des formes surélevées, comme celle des châteaux d'avant et d'arrière, permit de rechercher une meilleure marche en augmentant la surface de la voilure ; il fallait pour cela pouvoir allonger les mâts, et ce n'eût pas été possible en les faisant d'un seul tronc d'arbre.

Le siècle de Louis XIV, si grand sous d'autres rapports, le fut aussi pour ce qui concerne l'art de la construction navale militaire. Les ordonnances de 1689 vinrent apporter l'ordre et la méthode là où, jusqu'à présent, la fantaisie ou, pour mieux dire, la science particulière de chaque constructeur avaient seules régné.

Les Conseils des Travaux s'organisent('), l'Ecole du génie maritime se fonde, les ingénieurs qui en sortent procèdent à la confection des plans des navires et se transmettent les traditions.

Le plus bel échantillon de la marine des premières années du règne de Louis XIV est le Soleil royal, qui présentait sur la Couronne de nombreuses améliorations, notamment en ce qui concerne l'avant. Celui-ci s'est en effet relevé de manière à se

(') GLERC-RAMPAI., Op. cil.