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Titre : La marine de guerre / A. Sauvaire-Jourdan ; préface de l'amiral Fournier

Auteur : Sauvaire Jourdan, A.. Auteur du texte

Éditeur : Vuibert (Paris)

Date d'édition : 1910

Contributeur : Fournier, François-Ernest (1842-1934). Préfacier

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb313044708

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (XI-376 p.) : ill. ; in-fol.

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57352245

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-46471

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/10/2009

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SOUS L EAU

Ce sont des masses pesant de 5oo à i 5ook|î, suivant le type du bâtiment. Elles sont disposées de telle façon qu'on peut les détacher de l'intérieur, et les séparer du navire. On provoque ainsi un allégement très considérable, et une remontée rapide et assurée du sous-marin en cas de voie d'eau qui annihilerait en tout ou en partie l'effet de la chasse d'eau des water-ballast.

La question de l'air respirable est une de celles qui paraît devoir préoccuper le plus quand il s'agit de navigation sous-marine. De fait, on a cherché des

moyens de renouveler l'air que respire l'équipage d'un sous-marin, et des procédés nombreux ont été expérimentés. Quelquesuns ont donné d'ailleurs des résultats très appréciables. Fulton a montré la meilleure voie à suivre en renouvelant l'air respirable de son navire à l'aide d'oxygène comprimé dans un récipient métallique('). Dans ces derniers temps, la découverte de la liquéFIG.

liquéFIG. — Disposition d'un plomb de sécurité sur un submersible du type Laubeuf.

faction de l'air est venue fournir un nouvel appoint à la bonne habitabilité des sousmarins.

Ces procédés divers sont employés dans la plupart des marines étrangères. En France, on pense que le volume des sous-marins et spécialement des derniers construits est très suffisant pour qu'il ne soit pas nécessaire d'y renouveler l'air autrement que par l'ouverture des panneaux et le jeu des ventilateurs quand on remonte à la surface. La provision d'air suffit très bien à un séjour sous l'eau de douze et même de vingt-quatre heures. En conséquence, on ne fait usage à bord de nos sous-marins d'aucun procédé artificiel pour renouveler l'air.

A bord des sous-marins anglais, on embarque, pour le cas d'accident qui immobiliserait le navire sous l'eau, des appareils ressemblant assez à des casques de scaphandriers. Ces casques auxquels sont attachés des vestes étanches contiennent des tablettes d'oxylithe qui se dissolvent sous l'action de lhumidité de la respiration et fournissent à l'homme muni de l'appareil une provision d'air grâce à laquelle, le cas échéant, il pourrait attendre l'arrivée des secours, ou même sortir seul du squs-marin, en ouvrant le capot du kiosque. C'est, en somme, une sorte de demi-scaphandre automatique, où l'air se régénère pendant près d'une heure et demie.

(') DsLPEVCB, La navigation sous-marine à travers les siècles.