Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 323 à 323 sur 411

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : La marine de guerre / A. Sauvaire-Jourdan ; préface de l'amiral Fournier

Auteur : Sauvaire Jourdan, A.. Auteur du texte

Éditeur : Vuibert (Paris)

Date d'édition : 1910

Contributeur : Fournier, François-Ernest (1842-1934). Préfacier

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb313044708

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (XI-376 p.) : ill. ; in-fol.

Format : Nombre total de vues : 411

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57352245

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-46471

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/10/2009

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 97%.


002 LA NAVIGATION EN GROUPE. LE COMBAT

Vraisemblablement les dernières phases d'un combat naval! présenteront le tableau suivant : L'une des escadres, celle qui succombe, dans une extrême confusion, les rangs rompus, les naA'ires restants combattant encore isolément, pendant que l'es-, cadre A'ictorieuse, ayant fait serrer dans la ligne les unités valides, continuera à circuler en aussi bon ordre que possible autour de l'ennemi désemparé en resserrant toujours son étreinte, jusqu'au moment fatal où, réduits, à. l'état .d'épaves, leur artillerie détruite et leur équipage décimé, les naA'ires vaincus se décideront à demander grâce en amenant leur paA'illon, ou bien, comme l'ont fait si héroïquement quelquesuns des naA'ires russes dans la dernière guerre, ouA'riront leurs soupapes de prises d'eau et se coulei'ont A'olontairement.

On admet généralement que les croiseurs cuirassés ne prendront pas à l'action une part immédiate. Formés en une escadre spéciale, ils se tiendront: sur les flânes et attendront le moment de jouer leur rôle. Celui-ci pourra consister à se porter au secours des unités aA'ariéès qui, forcées de quitter la ligne, se trouveraient isolées et risqueraient d'être entourées par l'ennemi. Ce rôle pourra, au contraire, consister à envelopper et à détruire une unité ennemie qui se trouverait dans le même cas.

Il est de plus vraisemblable que, lorsque des vides se ; seront produits dans les rangs de l'escadre qui porte leur paA'illon, les plus puissants d'entre eux seront appelés par leur chef à combler ces vides et à compléter la ligne combattante.

Enfin, si l'amiral, A'oyant son escadre faiblir, juge bon delà soustraire aux coups et de battre en retraite, une bonne ligne de croiseurs cuirassés, intacts, sera précieuse pour couvrir cette retraite et empêcher un ennemi qui évidemment aura été, lui aussi, assez maltraité, de courir sus au A'aincu et de l'inquiéter.

La reddition d'un naA'ire implique qu'il deAdent la propriété absolue de l'ennemi ; qui l'a conquis, et l'équipage, Etat-Major compris, est prisonnier de guerre. De très A'ieux règlements allouaient à ceux qui montaient le naA'ire capteur des parts de prise en argent dont le montant était calculé sur le nombre de canons du navire capturé : de nos jours, ces règlements sont restés en Aigueur, mais comme le nombre de pièces qui arment un naA'ire dé guerre a diminué considérablement, la part de prise n'aurait qu'une valeur insignifiante ; sa distribution sera d'ailleurs fort rare, car il ne faut pas compter qu'on A'erra souA'ent des naA'ires de guerre modernes se rendre. - Ils couleront ou pourront s'échapper. ;

La capture des navires de commerce appartenant à la nation ennemie sera également une,source de bénéfices assez modiques. Pendant lés premières semaines des hostilités, il pourra sans doute arriver que des voiliers partis depuis longtemps, que quelques paquebots ignorants de l'onverture des hostilités, tombent entre les mains des croiseurs qui iront les guetter sur les grandes routes maritimes ou aux points d'atterrissage. Mais ces aubaines disparaîtront rapidement, les voiliers aA'ertis se réfugieront dans les ports, les paquebots, moyennant quelques formalités assez