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Titre : La marine de guerre / A. Sauvaire-Jourdan ; préface de l'amiral Fournier

Auteur : Sauvaire Jourdan, A.. Auteur du texte

Éditeur : Vuibert (Paris)

Date d'édition : 1910

Contributeur : Fournier, François-Ernest (1842-1934). Préfacier

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb313044708

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (XI-376 p.) : ill. ; in-fol.

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57352245

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-46471

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/10/2009

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LA NAVIGATION. UN NAVIRE ISOLE

et aussi parce que sa description nous conduira à connaître le noeud, cette mesure maritime dont bien peu de personnes, en dehors des gens du métier, savent exactement la valeur et l'étymologie.

Le principe du loch est la simplicité même.

Le moyen qui se présente tout d'abord à l'esprit quand on veut mesurer la vitesse d'un véhicule quelconque consiste à laisser filer derrière ce véhicule et pendant un laps de temps bien contrôlé, une corde dont on mesure ensuite la longueur. On saura

ainsi qu on a parcouru 5o ou ioo, ou 200m en une minute par exemple, et on en déduira aisément la vitesse à l'heure. C'est tout le loch. Seulement, comme il faut que la corde reste tendue derrière le véhicule, en l'espèce le navire, et soit maintenue à son extrémité par un point aussi fixe que possible, on munit cette extrémité que l'on file à la mer d'une planchette en bois de forme triangulaire et lestée de plomb

FIG. 176. — Comment on tile le loch.

sur un de ses côtés de façon à lui faire prendre dans l'eau une position verticale. On crée ainsi le point fixe, ou tout au moins suffisamment fixe, car on sait combien il est difficile de faire mouvoir dans l'eau une planche dans un sens perpendiculaire à sa largeur.

La cordelette ou ligne de loch est fixée sur cette planchette par une patte d'oie à trois brins. Quand on jeltc à la mer le bateau de loch, c'est le nom de la planchette en question, la ligne de loch se déroule d'un tourel porté par un support. On compte 3o secondes à une montre ou à un sablier qui fait partie du matériel réglementaire et on mesure en la ramenant sur le pont la longueur de la corde qui s'est déroulée pendant la demi-minute.

Pour faciliter cette opération, on divise la cordelette en longueurs égales par des noeuds.

La distance entre chaque noeud est de i5m,432 représentant exactement la 120e partie d'un mille marin (1 852m).

Comme les 3o secondes sont également la 120e partie de l'heure, autant l'on file de noeuds de la ligne de loch pendant la 1 20e partie de l'heure, autant le navire parcourt de milles dans une heure.

On comprend maintenant que l'expression filer 20 noeuds signifie que le navire