Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 239 à 239 sur 411

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : La marine de guerre / A. Sauvaire-Jourdan ; préface de l'amiral Fournier

Auteur : Sauvaire Jourdan, A.. Auteur du texte

Éditeur : Vuibert (Paris)

Date d'édition : 1910

Contributeur : Fournier, François-Ernest (1842-1934). Préfacier

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb313044708

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (XI-376 p.) : ill. ; in-fol.

Format : Nombre total de vues : 411

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k57352245

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-46471

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/10/2009

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 97%.


220

LA NAVIGATION. UN NAVIRE ISOLE

barcations ne sont plus suspendues sur leurs porte-manteaux, d'où on peut les amener directement à la mer. Elles reposent, encapuchonnées de toiles qui les protègent des escarbilles, sur des chantiers boulonnés sur le pont supérieur, où les fixent des saisines grâce auxquelles le roulis et le tangage n'auront pas de prise sur elles ('). Les cheminées vomissent la fumée noire et. par les tuyaux d'échappement qui leur

sont accoles, quelques flocons de vapeur blanche s'échappent, indiquant que la pression aux chaudières est déjà suffisante pour actionner les machines.

Une baleinière A'igoureusement nagée se dirige vers le bord. Elle ramène le commandant, qui est allé prendre congé du vice-amiral préfet maritime et a reçu de lui ses dernières instructions.

Dès qu'il a mis le pied sur le pont, il donne un ordre et aussitôt un commandement retentit dans toutes les parties du navire : « Chacun à son poste pour l'appareillage ! »

Bientôt la chaîne qui fixait le bâtiment au

FIG. 168. — « Chacun à son poste pour l'appareillage I » Retour à bord du commandant.

corps mort (*) file par l'écubier avec un bruit de tonnerre, et le fier navire, libre de toute entrave, le cap tourné vers les océans lointains d'où il ne reviendra peut-être qu'après de longues années, prend la route de la haute mer, laissant derrière lui, avec le profil aimé des côtes familières, bien des coeurs serrés et des yeux en larmes. Aussitôt, tout à bord s'installe pour l'accomplissement régulier d'un service qui assurera d'une façon définitive les deux objectifs en vue desquels est créé le navire de guerre, la sécurité de la naAigalion, l'immédiate et continuelle disponibilité pour le combat.

(') On conserve cependant deux embarcations légères prêtes à être mises à l'eau pour le sauvetage d'un homme tombé à la mer.

(*) On nomme ainsi un point fixe très solide, constitué sur le fond d'une rade par deux ou trois ancres assujetties ensemble et d'où remonte à la surface une forte chaîne soutenue par une bouée. C'est cette chaîne que les bâtiments devant séjourner sur rade embarquent par leurs écubiers et qui les maintient en place.